Mandrake a le cafard
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Re: Mandrake a le cafard
John Lee Hooker - Don't Turn Me From Your Door Atlantic 40 507 made in France (P)1974 stereo
Re: Mandrake a le cafard
John Lee Hooker - Anthologie Du Blues vol.4 Vogue CLVLX 317 made in France (P)1970 mono/stereo
Re: Mandrake a le cafard
John Lee Hooker - On The Waterfront Vogue LDM 30300 made in France (P)1975 stereo
Re: Mandrake a le cafard
John Lee Hooker - Do The Boogie HappyBird 90 160 made in Germany (P)1984 stereo
Re: Mandrake a le cafard
Theodore Roodevelt Taylor est né à Natchez dans le Mississippi le 12 avril 1917 et est mort à Chicago dans l’Illinois le 17 décembre 1975.
Premier essai pianistique avant de passer définitivement à la guitare pour ses dix huit ans.
Il obtient quelques engagements dans la région du Delta et rencontre Sonny Boy Williamson (deuxième du nom) et Elmore James.
La musique ne nourrissant pas son homme la journée il travaille dans les plantations de cotons, conduit des tracteurs et finit par se faire embaucher comme chauffeur pour une famille blanche.
En 1942 il s’installe à Chicago vend des confiseries et devient livreur.
A partir des années cinquante il joue aux côtés de l’harmoniciste P.T. Hayes, puis en compagnie du guitariste et chanteur Poor Bob.
De 1954 à 1958 il fréquente le guitariste et chanteur Johnny Williams et participe sur les ondes de la radio WOPA à une émission présenté par Big Bill Hill.
Engagé au club Cadillac Baby’s Lounge, il recrute le guitariste Brewer Phillips qui restera jusqu’en 1975 à ses cotés dans les HouseRockers.
Il grave deux singles Coming Home/Take Five en 1960 et Christine/Alley Music en 1962 pour Firma Records.
Il navigue dans de nombreux clubs de la ville de Chicago et en 1965 s’adjoint le batteur Ted Harvey qui restera lui aussi au sein des HouseRockers pendant dix ans.
En 1967 il effectue une tournée Européenne et grave le single Watch Out/Down Home pour Checker Records.
Jusqu‘en 1975 il navigue de clubs en clubs et se rend à plusieurs reprises au Canada du coté de Toronto (1973-1974) participe au festival d ‘Ann Arbor (1970, 1971, 1972) et enfin grave trois albums pour la toute jeune maison de disque Alligator.
Après une dernière tournée en Australie en mars 1975 il décède quelques mois plus tard des suites d’un cancer du poumon.
https://american-music.forum-actif.eu/t810-hound-dog-taylor
Hound Dog Taylor And The HouseRockers Sonet STY. 28095 made in France (C)1971 Alligator (P)1974 Sonet stereo
Premier essai pianistique avant de passer définitivement à la guitare pour ses dix huit ans.
Il obtient quelques engagements dans la région du Delta et rencontre Sonny Boy Williamson (deuxième du nom) et Elmore James.
La musique ne nourrissant pas son homme la journée il travaille dans les plantations de cotons, conduit des tracteurs et finit par se faire embaucher comme chauffeur pour une famille blanche.
En 1942 il s’installe à Chicago vend des confiseries et devient livreur.
A partir des années cinquante il joue aux côtés de l’harmoniciste P.T. Hayes, puis en compagnie du guitariste et chanteur Poor Bob.
De 1954 à 1958 il fréquente le guitariste et chanteur Johnny Williams et participe sur les ondes de la radio WOPA à une émission présenté par Big Bill Hill.
Engagé au club Cadillac Baby’s Lounge, il recrute le guitariste Brewer Phillips qui restera jusqu’en 1975 à ses cotés dans les HouseRockers.
Il grave deux singles Coming Home/Take Five en 1960 et Christine/Alley Music en 1962 pour Firma Records.
Il navigue dans de nombreux clubs de la ville de Chicago et en 1965 s’adjoint le batteur Ted Harvey qui restera lui aussi au sein des HouseRockers pendant dix ans.
En 1967 il effectue une tournée Européenne et grave le single Watch Out/Down Home pour Checker Records.
Jusqu‘en 1975 il navigue de clubs en clubs et se rend à plusieurs reprises au Canada du coté de Toronto (1973-1974) participe au festival d ‘Ann Arbor (1970, 1971, 1972) et enfin grave trois albums pour la toute jeune maison de disque Alligator.
Après une dernière tournée en Australie en mars 1975 il décède quelques mois plus tard des suites d’un cancer du poumon.
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Hound Dog Taylor And The HouseRockers Sonet STY. 28095 made in France (C)1971 Alligator (P)1974 Sonet stereo
Dernière édition par mandrake le 27.02.15 22:36, édité 1 fois
Re: Mandrake a le cafard
Natural Boogie Sonet STY. 28096 made in France (C)1973 Alligator (P)1974 Sonet stereo
Re: Mandrake a le cafard
Beware Of The Dog Sonet 405-STA. 20357 made in France (C)1976 Alligator (P)1976 Sonet stereo
Re: Mandrake a le cafard
J'ai pas une grosse collection de disque strictement blues. On commence avec un excellent disque de James Cotton - 100% Cotton:
Dernière édition par Garb le 28.02.15 16:31, édité 1 fois
Garb- Messages : 401
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Re: Mandrake a le cafard
Pleading the Blues de Junior Wells avec Buddy Guy enregistré en 1979 à Toulouse:
Garb- Messages : 401
Date d'inscription : 09/06/2013
Age : 36
Re: Mandrake a le cafard
Et le classique The London Howlin' Wolf Sessions en pressage italien de 1981;
Dernière édition par Garb le 28.02.15 20:21, édité 1 fois
Garb- Messages : 401
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Re: Mandrake a le cafard
Sympa comme pochette
telegraphroad- Messages : 338
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Re: Mandrake a le cafard
25 cm de 1950 sauvé de l'humidité d'une cave et des rats
Huddie Ledbetter Leadbelly - Take This Hammer Folkways Records FA 2004 made in USA (P)1950 mono
Livret :
Huddie Ledbetter Leadbelly - Take This Hammer Folkways Records FA 2004 made in USA (P)1950 mono
Livret :
Re: Mandrake a le cafard
Southern Prison Blues Tradition Everest TR 2066 made in USA (P)1966 stereo
https://american-music.forum-actif.eu/t2264-dr-harry-oster
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Re: Mandrake a le cafard
Très chouette ce double LP tu l'as en ta possession ? Je ne l'ai jamais entendu je suis curieux
Re: Mandrake a le cafard
Il fait parti de ma collection, je l'ai numérisé et je peux le mettre en ligne, sinon les titres sont à l'écoute ICIjipes a écrit:Très chouette ce double LP tu l'as en ta possession ? Je ne l'ai jamais entendu je suis curieux
Re: Mandrake a le cafard
Super je vais aller les écouter avec intérêt Mercimandrake a écrit:Il fait parti de ma collection, je l'ai numérisé et je peux le mettre en ligne, sinon les titres sont à l'écoute ICIjipes a écrit:Très chouette ce double LP tu l'as en ta possession ? Je ne l'ai jamais entendu je suis curieux
Re: Mandrake a le cafard
pour les gens intéressé me demandé le lien de téléchargement par MP à moins qu'il existe un post pour le partage des ressources ?
Re: Mandrake a le cafard
Luther Allison Live Blue Silver FP-6 C.3331 made in France (P)1979 stereo
LUTHER ALLISON (chanteur et guitariste), né à Mayflower en Arkansas le 17 août 1939 et mort le 12 août 1997 à Madison d'un cancer du poumon.
Luther s'établit avec sa famille à Forrest City dans l’Arkansas où il y passe son enfance, très jeune, il chante au sein de l'ensemble de gospel constitué par sa famille sous le nom des Southern Travellers puis en 1952 se fixe à Chicago et s'initie à la guitare.
Il débute en 1955 dans l'orchestre que dirige son frère ainé Ollie Lee Allison au 708 Club puis en 1957 il forme son propre groupe, les Four Jivers avec notamment Bobby Rush et se produit au Bungalow dans le West Side et au Earl's Argo dans l’Illinois.
En 1959 il travaille quelque temps avec Freddie King dont il reprend l'engagement au Walton's Corner de Chicago à la tête d'une formation qui comprend Big Mojo Elem à la basse et T.J. McNulty à la batterie, Luther demeure dans ce club jusqu'en 1964.
Pendant cette période, il habite à Peoria dans l’Illinois et travaille dans la semaine aux usines Caterpillar fabriquant de machines dans les domaines de la construction, des mines et de la forêt.
De 1965 à 1967, il fait partie de l'orchestre soul The Tornados qui se produit au Birdland de Peoria et au Bloomington dans l’Indiana.
En mars 1967, il enregistre l’album Love Me Mama pour Delmark dont un des employés fondera plus tard Alligator Records et se rend en septembre 1968 en Californie avec Shakey Jake ou il séjourne pendant six mois et se produit au Golden Bear de Los Angeles et enregistre aux côtes de Sunnyland Slim, Shakey Jake et Johnny Shines.
A son retour, Luther est engagé au L&A Lounge et au Shaw's Place de Chicago, en août 1969, il obtient un triomphe au Festival de Ann Arbor dans le Michigan.
En février 1970, il forme un nouvel orchestre et s'établit à Madison dans le Wisconsin, dés lors, il se produit le plus souvent en tournées, notamment dans les universités puis en 1973 au Canada dans le El Mocambo Tavern à Toronto, In Concert en 1974 et au Café Campus à Montréal en 1975.
En outre, il participe à de multiples festivals : Ann Arbor en 1970, 1972, 1973 et 1974, Berkeley en 1970 et Miami en 1974.
Recruté par la firme Gordy du groupe Motown, Luther grave trois albums pour cette compagnie, en 1972 Bad News Is Coming, Luther's Blues en 1974 et Night Life en 1976.
Il réside à Miami en Floride et part ensuite s'installer en Europe ou sans pour autant délaisser le blues il s'oriente petit à petit vers le rock, comme le témoigne l'album Life is a Bitch gravé en 1983.
Il revient à ses premières amours dans les années 1990 avec deux albums de blues Blue Streak et Reckless.
Son fils Bernard Allison également guitariste né en 1965 parraine l'école dédiée à son père la Luther Allison Blues School
Vocaliste impétueux, Luther Allison conjugue habilement la ferveur du gospel et l'agressivité du blues moderne.
De la guitare électrique, il tire des phrases denses tendues et bien articulées, dans l'esprit du grand Freddie King.
(C) Jean Claude Arnaudon & Mandrake
LUTHER ALLISON (chanteur et guitariste), né à Mayflower en Arkansas le 17 août 1939 et mort le 12 août 1997 à Madison d'un cancer du poumon.
Luther s'établit avec sa famille à Forrest City dans l’Arkansas où il y passe son enfance, très jeune, il chante au sein de l'ensemble de gospel constitué par sa famille sous le nom des Southern Travellers puis en 1952 se fixe à Chicago et s'initie à la guitare.
Il débute en 1955 dans l'orchestre que dirige son frère ainé Ollie Lee Allison au 708 Club puis en 1957 il forme son propre groupe, les Four Jivers avec notamment Bobby Rush et se produit au Bungalow dans le West Side et au Earl's Argo dans l’Illinois.
En 1959 il travaille quelque temps avec Freddie King dont il reprend l'engagement au Walton's Corner de Chicago à la tête d'une formation qui comprend Big Mojo Elem à la basse et T.J. McNulty à la batterie, Luther demeure dans ce club jusqu'en 1964.
Pendant cette période, il habite à Peoria dans l’Illinois et travaille dans la semaine aux usines Caterpillar fabriquant de machines dans les domaines de la construction, des mines et de la forêt.
De 1965 à 1967, il fait partie de l'orchestre soul The Tornados qui se produit au Birdland de Peoria et au Bloomington dans l’Indiana.
En mars 1967, il enregistre l’album Love Me Mama pour Delmark dont un des employés fondera plus tard Alligator Records et se rend en septembre 1968 en Californie avec Shakey Jake ou il séjourne pendant six mois et se produit au Golden Bear de Los Angeles et enregistre aux côtes de Sunnyland Slim, Shakey Jake et Johnny Shines.
A son retour, Luther est engagé au L&A Lounge et au Shaw's Place de Chicago, en août 1969, il obtient un triomphe au Festival de Ann Arbor dans le Michigan.
En février 1970, il forme un nouvel orchestre et s'établit à Madison dans le Wisconsin, dés lors, il se produit le plus souvent en tournées, notamment dans les universités puis en 1973 au Canada dans le El Mocambo Tavern à Toronto, In Concert en 1974 et au Café Campus à Montréal en 1975.
En outre, il participe à de multiples festivals : Ann Arbor en 1970, 1972, 1973 et 1974, Berkeley en 1970 et Miami en 1974.
Recruté par la firme Gordy du groupe Motown, Luther grave trois albums pour cette compagnie, en 1972 Bad News Is Coming, Luther's Blues en 1974 et Night Life en 1976.
Il réside à Miami en Floride et part ensuite s'installer en Europe ou sans pour autant délaisser le blues il s'oriente petit à petit vers le rock, comme le témoigne l'album Life is a Bitch gravé en 1983.
Il revient à ses premières amours dans les années 1990 avec deux albums de blues Blue Streak et Reckless.
Son fils Bernard Allison également guitariste né en 1965 parraine l'école dédiée à son père la Luther Allison Blues School
Vocaliste impétueux, Luther Allison conjugue habilement la ferveur du gospel et l'agressivité du blues moderne.
De la guitare électrique, il tire des phrases denses tendues et bien articulées, dans l'esprit du grand Freddie King.
(C) Jean Claude Arnaudon & Mandrake
Dernière édition par mandrake le 16.02.18 13:21, édité 3 fois
Re: Mandrake a le cafard
J'adorais Luther Allison je l'ai vu plusieurs fois en concert et c'était toujours une boule d'énergie condensée vraiment un artiste sincère et talentueux et généreux. J'ai eu la chance de la cotoyer un tout petit peu lors d'un de ces passages à Bâle ou il était venu jouer gratuitement pour un concert de soutien à une clinique ophtalmologique en Afrique: un grand monsieur
Pour le Live à Paris celui que j'ai est différent il a été enregistré au Duc des Lombards si je me rappelle bien et il y figure une super version de "Thrill is Gone", c'est d'ailleurs avec ce disque que j'ai appris ce morceau et décidé de le arjouter dans notre répertoire de l'époque !
Pour le Live à Paris celui que j'ai est différent il a été enregistré au Duc des Lombards si je me rappelle bien et il y figure une super version de "Thrill is Gone", c'est d'ailleurs avec ce disque que j'ai appris ce morceau et décidé de le arjouter dans notre répertoire de l'époque !
Re: Mandrake a le cafard
Big Bill Broonzy - Bluebird No6 RCA FXM1.7275 made in France (P)1979 mono
BIG BILL BROONZY chanteur et guitariste de son vrai nom William Lee Conley Broonzy est né à Scott dans le Mississippi le 26 juin 1898 et mort à Chicago le 14 aout 1958 d'un cancer de la gorge.
Bill passe son enfance dans une plantation proche de Little Rock dans l'Arkansas et s’initie au violon sur un instrument de fortune.
En 1909, il apprend la guitare auprès de son oncle Jerry Belcher et a l'âge de quatorze ans anime des pique-niques.
En 1917 il part à l’armée et dès son retour en 1920, s’établit à Chicago où il trouve un emploi à la compagnie Pullman.
Il commence à fréquenter les musiciens locaux, notamment Papa Charlie Jackson et plusieurs auditions infructueuses, il enregistre ses premiers disques pour Paramount en 1927.
L’année suivante, il fait la connaissance de Tampa Red et de Georgia Tom et travaille pendant la semaine comme livreur d’épicerie.
Big Bill se produit régulièrement le week-end dans le South Side ou il devient très populaire.
De 1930 a 1932. il grave de nombreux disques pour Champion et Banner notamment sous le nom de Big Bill Johnson.
En 1933, il engage le pianiste Black Bob Hudson et fait la connaissance de Lester Melrose, imprésario et producteur de disques auquel Bill reste lié jusqu’en 1949.
De 1935 à 1943, il se produit le plus souvent au Ruby Gatewood’s Tavern, seul ou accompagné au piano par Black Bob jusqu’en 1937, par Joshua Altheimer de 1937 a 1940 et enfin par Memphis Slim de 1941 à 1943.
En 1938 il obtient aussi des engagements avec le guitariste blanc George Barnes à Calumet City et participe aux Blue Monday parties que Memphis Minnie organise à Chicago à la fin des années trente.
Il figure a l’affiche du concert From Spirituals To Swing donné au Carnegie Hall de New York en décembre 1938.
Entre 1940 et 1942, il effectue des tournées dans le Sud avec Lil Green et enregistre de façon prolifique entre 1934 et 1942 pour Bluebird, ARC, Vocalion et Okeh tout en exerçant les fonctions d’agent-recruteur et de conseiller auprès du producteur de blues Lester Melrose.
En 1943, il se produit au 1410 Club puis après la guerre poursuit son activité dans les clubs de Chicago, au Purple Cat de 1945 à 1946, au 708 Club de 1947 à 1948, au Beehive en 1949 et au Sylvio’s de I948 à 1950 avec le bassiste Big Crawford.
Il enregistre pour Columbia et Mercury de 1945 à 1949, en 1950, sa popularité décroit et il prend un emploi de concierge a la Iowa State University, l’année suivante, après un engagement au Du Drop Lounge à Chicago, il effectue une tournée européenne de juillet a octobre.
Il revient sur le Vieux Continent de 1952 à 1957 avec entre autres Blind John Davis et Brother John Sellers, au cours de ses séjours en Europe, Big Bill enregistre pour Vogue, Melodisc, Nixa, Columbia, Philips et Storyville.
Pendant la même période, il grave de nouveaux disques à Chicago pour Mercury, Chess, Folkways et Verve.
Fin juillet 1957 Big Bill subit une opération à la gorge et de nouveau opéré en avril 1958 il meurt quatre mois plus tard.
Ses mémoires, rédigés en collaboration avec Yannick Bruynoghe sont publiés en 1955 sous le titre Big Bill Blues, il apparait dans deux courts métrages, en 1940 dans Big Bill et Big Bill Blues de Jean Delire et Yannick Bruynoghe en 1956.
Big Bill Broonzy conjugue les influences du blues rural et du ragtime, met au point un style de guitare au phrasé aéré et à la pulsation rigoureuse, enjolivé d’une sonorité ronde et pure.
Big Bill possédait une voix sombre et prenante qui donnait à ses textes une grande résonance émotionnelle.
Parolier prolifique, il composa plus de trois cents chansons, empreintes d’une poésie savoureuse par ses images évocatrices.
Au début des années cinquante, il se cantonna hélas dans un répertoire folklorique et stéréotypé, destiné au public blanc.
(C) Jean Claude Arnaudon & Mandrake
BIG BILL BROONZY chanteur et guitariste de son vrai nom William Lee Conley Broonzy est né à Scott dans le Mississippi le 26 juin 1898 et mort à Chicago le 14 aout 1958 d'un cancer de la gorge.
Bill passe son enfance dans une plantation proche de Little Rock dans l'Arkansas et s’initie au violon sur un instrument de fortune.
En 1909, il apprend la guitare auprès de son oncle Jerry Belcher et a l'âge de quatorze ans anime des pique-niques.
En 1917 il part à l’armée et dès son retour en 1920, s’établit à Chicago où il trouve un emploi à la compagnie Pullman.
Il commence à fréquenter les musiciens locaux, notamment Papa Charlie Jackson et plusieurs auditions infructueuses, il enregistre ses premiers disques pour Paramount en 1927.
L’année suivante, il fait la connaissance de Tampa Red et de Georgia Tom et travaille pendant la semaine comme livreur d’épicerie.
Big Bill se produit régulièrement le week-end dans le South Side ou il devient très populaire.
De 1930 a 1932. il grave de nombreux disques pour Champion et Banner notamment sous le nom de Big Bill Johnson.
En 1933, il engage le pianiste Black Bob Hudson et fait la connaissance de Lester Melrose, imprésario et producteur de disques auquel Bill reste lié jusqu’en 1949.
De 1935 à 1943, il se produit le plus souvent au Ruby Gatewood’s Tavern, seul ou accompagné au piano par Black Bob jusqu’en 1937, par Joshua Altheimer de 1937 a 1940 et enfin par Memphis Slim de 1941 à 1943.
En 1938 il obtient aussi des engagements avec le guitariste blanc George Barnes à Calumet City et participe aux Blue Monday parties que Memphis Minnie organise à Chicago à la fin des années trente.
Il figure a l’affiche du concert From Spirituals To Swing donné au Carnegie Hall de New York en décembre 1938.
Entre 1940 et 1942, il effectue des tournées dans le Sud avec Lil Green et enregistre de façon prolifique entre 1934 et 1942 pour Bluebird, ARC, Vocalion et Okeh tout en exerçant les fonctions d’agent-recruteur et de conseiller auprès du producteur de blues Lester Melrose.
En 1943, il se produit au 1410 Club puis après la guerre poursuit son activité dans les clubs de Chicago, au Purple Cat de 1945 à 1946, au 708 Club de 1947 à 1948, au Beehive en 1949 et au Sylvio’s de I948 à 1950 avec le bassiste Big Crawford.
Il enregistre pour Columbia et Mercury de 1945 à 1949, en 1950, sa popularité décroit et il prend un emploi de concierge a la Iowa State University, l’année suivante, après un engagement au Du Drop Lounge à Chicago, il effectue une tournée européenne de juillet a octobre.
Il revient sur le Vieux Continent de 1952 à 1957 avec entre autres Blind John Davis et Brother John Sellers, au cours de ses séjours en Europe, Big Bill enregistre pour Vogue, Melodisc, Nixa, Columbia, Philips et Storyville.
Pendant la même période, il grave de nouveaux disques à Chicago pour Mercury, Chess, Folkways et Verve.
Fin juillet 1957 Big Bill subit une opération à la gorge et de nouveau opéré en avril 1958 il meurt quatre mois plus tard.
Ses mémoires, rédigés en collaboration avec Yannick Bruynoghe sont publiés en 1955 sous le titre Big Bill Blues, il apparait dans deux courts métrages, en 1940 dans Big Bill et Big Bill Blues de Jean Delire et Yannick Bruynoghe en 1956.
Big Bill Broonzy conjugue les influences du blues rural et du ragtime, met au point un style de guitare au phrasé aéré et à la pulsation rigoureuse, enjolivé d’une sonorité ronde et pure.
Big Bill possédait une voix sombre et prenante qui donnait à ses textes une grande résonance émotionnelle.
Parolier prolifique, il composa plus de trois cents chansons, empreintes d’une poésie savoureuse par ses images évocatrices.
Au début des années cinquante, il se cantonna hélas dans un répertoire folklorique et stéréotypé, destiné au public blanc.
(C) Jean Claude Arnaudon & Mandrake
Dernière édition par mandrake le 11.03.15 23:24, édité 2 fois
Re: Mandrake a le cafard
Big Bill Broonzy - Big Bill's Blues Epic LN 24274 Made in France (P)1969 mono
Dernière édition par mandrake le 16.02.18 13:33, édité 1 fois
Re: Mandrake a le cafard
Big Bill Broonzy - Lonesome Road Blues Blues Legacy BL 12501 Made in France (P)1979 mono
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