Celebration Day (2012)
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Re: Celebration Day (2012)
Un nouveau montage du promo avec des animations.
Dernière édition par Purple Jim le 15.11.12 22:12, édité 2 fois
Re: Celebration Day (2012)
Je viens de me le commander sur Amazon.
Il est vrai qu'elle est très bonne cette version de Kashmir !
Il est vrai qu'elle est très bonne cette version de Kashmir !
Led Zeppelin, côté foot
Le 10 décembre 2007, Led Zeppelin remontait sur scène à l’O2 Arena de Londres à l’occasion d’un concert hommage en l’honneur de leur ami et co-fondateur d’Atlantic Records Ahmet Ertegun. Le film « Celebration Day », qui sort ce 19 novembre, retrace ce tour de force de plus 2 heures...
Pas foot, Led Zep ? Sous prétexte que seul Robert Plant est fan de foot déclaré, supporter n°1 officiel de Wolverhampton ? Mais Led Zeppelin a tout bonnement inventé le stadium rock dans les seventies, bourrant les arènes pour faire fusionner les deux cultures pop british : foot et rock’n’roll ! La façon la plus classe pour démontrer qu’à défaut d’avoir une grande sélection nationale anglaise plus foutue de gagner la Coupe du monde depuis 1966, l’Angleterre restait quand même championne du monde sur tous les stades de la planète… Led Zep était foot. Si John Bonham avait des travers un peu hooligan, son volume de jeu énorme équivalait à tout un back four (quatre défenseurs, plus le gardien) : une base rythmique très technique, un socle inentamable jamais pris en défaut, et surtout un pied droit unique à la grosse caisse qui faisait baver Hendrix («n John a un pied droit comme des castagnettes ! »).
John Paul Jones, lui, a le profil du milieu box to box, lien vital entre attaque et défense, entre rythmique et harmonique (quel arrangeur de talent !). Jones, c’est Ian Callaghan ! Callaghan était un super Red, milieu de Liverpool de l’Âge d’Or (années 60 et 70). Une longévité légendaire pour ce type qu’on ne remarquait pas mais qui a fini avec le plus grand palmarès du foot anglais (Coupe du monde 1966 et deux Ligues des champions, entre autres). Jimmy Page, c’est le N°10, évidemment : chef d’orchestre et virtuose aux riffs aussi assassins que les ouvertures vers Plant, son buteur létal. Un pied droit pas crade non plus pour manier toutes les pédales d’effets sonores qui élargissent le jeu, lui donnant ampleur et profondeur… Robert Plant, frontman et Numéro 9, c’est la voix haut perchée, reconnaissable entre mille qui installait dès 1968 le band tout en haut des charts comme on finit champion d’Angleterre. Devant les Stones, Pink Floyd ou les Who. Les une-deux entre Plant et Page, guitare-voix pas possibles sur Since I’ve been loving you…
Tête de loup
Robert Plant est donc l’âme foot du groupe, placée sous le signe du Loup. « The Wolves », c’est le surnom des joueurs de Wolverhampton Wanderers. « Wanderers », comme vagabonds ou vadrouilleurs, ça colle bien à Led Zep et ses tournées US les plus grandioses du Rock Circus. La devise du club, « de l’obscurité jaillit la lumière » est aussi synchrone avec la pyrotechnie scénique de la bande à Page. Mais le loup, c’est aussi Howling Wolf, célèbre bluesman black, grosse influence du Zep (cf. The Lemon Song, inspirée du Killing Floor d’Howling Wolf). Le logo du club, une tête de loup très stylée, a été repris sur les pochettes d’album de Robert Plant, Now and Zen (1988) et Manic nirvana (1990). Une passion fidèle de toujours : dans les seventies, Plant arborait la tunique orange des Wolves, même redescendus en D2… Même quand Led Zep était au sommet, Robert allait au stade de Molineux encourager les siens, au moins pour les matchs importants.
C’est là que, même connu de tous, il demeurait anonyme : « C’est complètement dingue, mais pour moi, c’était l’idéal ! Début seventies, j’allais dans le virage sud au milieu de 15 000 supporters qui fumaient des Woodbines à la chaîne. Je réalisais que dans n’importe quel autre coin de la planète, je n’aurais pas pu être aussi peinard et en sécurité ! Comme les autres, je grimpais sur les épaules d’un gars, je me jetais dans la foule… J’ai failli me péter la jambe quand on a battu Man City en finale de la Coupe de la Ligue à Wembley ! » C’était en 1974, grand moment… Les Wolves battent les Citizens (tous deux en D2) 2-1, leur premier titre depuis la Cup 1960. « Quand on a gagné cette coupe, ça m’a pris trois jours pour rentrer de Wembley aux Midlands. Total dans le gaz ! Fêter ce titre… Je sais que le maire de Wolverhampton a reçu l’équipe à une cérémonie officielle. Je me souviens vaguement avoir été là… Deux à trois minutes...» Une passion foot un peu trop dévorante (« Ça a bien failli détruire mon mariage ! Des disputes maritales très, très délicates »), mais qui ne s’est jamais démentie. Même si c’est son compère Jimmy Page qui a fait la paire avec Beckham pour célébrer les JO de Londres 2012. Good times, bad times…
So Foot
Pas foot, Led Zep ? Sous prétexte que seul Robert Plant est fan de foot déclaré, supporter n°1 officiel de Wolverhampton ? Mais Led Zeppelin a tout bonnement inventé le stadium rock dans les seventies, bourrant les arènes pour faire fusionner les deux cultures pop british : foot et rock’n’roll ! La façon la plus classe pour démontrer qu’à défaut d’avoir une grande sélection nationale anglaise plus foutue de gagner la Coupe du monde depuis 1966, l’Angleterre restait quand même championne du monde sur tous les stades de la planète… Led Zep était foot. Si John Bonham avait des travers un peu hooligan, son volume de jeu énorme équivalait à tout un back four (quatre défenseurs, plus le gardien) : une base rythmique très technique, un socle inentamable jamais pris en défaut, et surtout un pied droit unique à la grosse caisse qui faisait baver Hendrix («n John a un pied droit comme des castagnettes ! »).
John Paul Jones, lui, a le profil du milieu box to box, lien vital entre attaque et défense, entre rythmique et harmonique (quel arrangeur de talent !). Jones, c’est Ian Callaghan ! Callaghan était un super Red, milieu de Liverpool de l’Âge d’Or (années 60 et 70). Une longévité légendaire pour ce type qu’on ne remarquait pas mais qui a fini avec le plus grand palmarès du foot anglais (Coupe du monde 1966 et deux Ligues des champions, entre autres). Jimmy Page, c’est le N°10, évidemment : chef d’orchestre et virtuose aux riffs aussi assassins que les ouvertures vers Plant, son buteur létal. Un pied droit pas crade non plus pour manier toutes les pédales d’effets sonores qui élargissent le jeu, lui donnant ampleur et profondeur… Robert Plant, frontman et Numéro 9, c’est la voix haut perchée, reconnaissable entre mille qui installait dès 1968 le band tout en haut des charts comme on finit champion d’Angleterre. Devant les Stones, Pink Floyd ou les Who. Les une-deux entre Plant et Page, guitare-voix pas possibles sur Since I’ve been loving you…
Tête de loup
Robert Plant est donc l’âme foot du groupe, placée sous le signe du Loup. « The Wolves », c’est le surnom des joueurs de Wolverhampton Wanderers. « Wanderers », comme vagabonds ou vadrouilleurs, ça colle bien à Led Zep et ses tournées US les plus grandioses du Rock Circus. La devise du club, « de l’obscurité jaillit la lumière » est aussi synchrone avec la pyrotechnie scénique de la bande à Page. Mais le loup, c’est aussi Howling Wolf, célèbre bluesman black, grosse influence du Zep (cf. The Lemon Song, inspirée du Killing Floor d’Howling Wolf). Le logo du club, une tête de loup très stylée, a été repris sur les pochettes d’album de Robert Plant, Now and Zen (1988) et Manic nirvana (1990). Une passion fidèle de toujours : dans les seventies, Plant arborait la tunique orange des Wolves, même redescendus en D2… Même quand Led Zep était au sommet, Robert allait au stade de Molineux encourager les siens, au moins pour les matchs importants.
C’est là que, même connu de tous, il demeurait anonyme : « C’est complètement dingue, mais pour moi, c’était l’idéal ! Début seventies, j’allais dans le virage sud au milieu de 15 000 supporters qui fumaient des Woodbines à la chaîne. Je réalisais que dans n’importe quel autre coin de la planète, je n’aurais pas pu être aussi peinard et en sécurité ! Comme les autres, je grimpais sur les épaules d’un gars, je me jetais dans la foule… J’ai failli me péter la jambe quand on a battu Man City en finale de la Coupe de la Ligue à Wembley ! » C’était en 1974, grand moment… Les Wolves battent les Citizens (tous deux en D2) 2-1, leur premier titre depuis la Cup 1960. « Quand on a gagné cette coupe, ça m’a pris trois jours pour rentrer de Wembley aux Midlands. Total dans le gaz ! Fêter ce titre… Je sais que le maire de Wolverhampton a reçu l’équipe à une cérémonie officielle. Je me souviens vaguement avoir été là… Deux à trois minutes...» Une passion foot un peu trop dévorante (« Ça a bien failli détruire mon mariage ! Des disputes maritales très, très délicates »), mais qui ne s’est jamais démentie. Même si c’est son compère Jimmy Page qui a fait la paire avec Beckham pour célébrer les JO de Londres 2012. Good times, bad times…
So Foot
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
Localisation : alsace
Re: Celebration Day (2012)
Apres une bonne demie-douzaine d'écoute,force est de reconnaître qu'on tient là un des sommet des live officiels du Zep'...C'est un sans faute tant au niveau de la set-list qu'au niveau de l'interpretation...tout le monde est à son meilleur niveau,tout les titres frisent l'excellence...chapeau messieurs!
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
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Re: Celebration Day (2012)
bon bah je vais être seul. Mais moi ça me fait rien du tout led zep... C'est grave doc???
Et puis unanimement on dit que c'est superbe. J'ai tendance à fuir...
Et puis unanimement on dit que c'est superbe. J'ai tendance à fuir...
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Celebration Day (2012)
vincent a écrit:bon bah je vais être seul. Mais moi ça me fait rien du tout led zep... C'est grave doc???
Tu comprend je ce que je ressens avec le Dead alors....
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
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Re: Celebration Day (2012)
Oh oui. Et pourtant j'essaie. mais la musique est une question de ressenti pour moi assez inexplicable. C'est pour ça que les classements du meilleur machin chose ça m'a toujours fait rigoler.
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Celebration Day (2012)
De toutes façons, quand on est amateur de musique, il y a toujours des groupes qu'on arrive pas à apprécier, aussi bons soient-ils. Que tu n'arrive pas a apprécier Led Zep n'est pas un problème en soi, si ta sensibilité ne te porte pas vers ce genre de musique je pense que ça ne changera pas. En revanche, il faut être conscient de la qualité de leur musique, et de son importance historique.
En ce qui me concerne, je n'ai pas une passion pour les Beatles (leur musique m'énerve, mais c'est un groupe immense, assurément)...
En ce qui me concerne, je n'ai pas une passion pour les Beatles (leur musique m'énerve, mais c'est un groupe immense, assurément)...
telegraphroad- Messages : 338
Date d'inscription : 06/10/2010
Re: Celebration Day (2012)
C'est vrai...j'ai lu tes posts sur le Dead,acheté les cd,écouté plusieurs fois avec attention etc....mais malheureusement ça n'est jamais rentré... nul doute que je dois passer à côté de biens des plaisirs mais ce n'est pas faute d'avoir essayé et persévéré...
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
Localisation : alsace
Re: Celebration Day (2012)
Après cinq ans de réflexion plus que de réfection, presque jour pour jour, l'unique concert événementiel de reformation de Led Zeppelin, donné à Londres (le 10 décembre 2007), à l'O2 Arena, devant quelque 18 000 privilégiés (plus de 20 millions de demandes de billets avaient été enregistrées), se retrouve enfin gravé pour l'éternité. En un double CD et, plus encore, en Blu-ray (ou DVD). Pourquoi préférer l'image au son seul ? Car elle seule capte l'extraordinaire intensité et l'émotion dégagées au cours d'une prestation qui a réussi l'impossible : marier l'intime au monumental. Les plans de foule et d'ambiance réduits au minimum, la réalisation se concentre quasi exclusivement sur les quatre hommes réunis — Jimmy Page, Robert Plant, John Paul Jones et Jason Bonham, fils de John, le batteur original du groupe, dont la disparition vingt-sept ans auparavant sonna le glas du groupe.
Les expressions, les regards échangés, les sourires esquissés, les doigts qui filent sur la guitare, l'interaction sans pareille qui fit de Led Zeppelin, tout sauf une machine, une exception, sont captés au plus près. La jubilation non contenue d'un Page, libérant des années de frustration, l'infinie classe de John Paul Jones, ciment discrètement omniprésent, et Plant, le plus nerveux de tous, qui lentement retrouve sa voix, se détend, envahi par la magie du moment. Sans oublier la mascotte qui les soudait ce soir-là, Jason, batteur sur un nuage, appliqué à vivre son rêve : ressusciter son père en l'égalant. Led Zeppelin, Page l'a toujours dit, était le fruit d'une extraordinaire alchimie entre quatre hommes. Ce concert historique nous la révèle, miraculeusement préservée. Aucune tournée de reformation, aussi lucrative soit-elle, n'aurait justifié de risquer de la diluer.
Hugo Cassavetti - Telerama n° 3280
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
Localisation : alsace
Re: Celebration Day (2012)
Je suis content de posséder ce DVD et de pouvoir enfin voir ce concert de l'O2 Arena. Mais une fois l'enthousiasme retombé, il faut se pencher sur la qualité de l'interprétation et il faut quand même avouer que Page est loin de faire un sans faute.
Je sais pas si c'est le stress du à l'importance de l'évènement qui fait ça, mais par moment il semble avoir des absences, a quelques hésitations. Et c'est là où je ne suis pas d'accord avec la critique de Telerama postée précédemment. Je pense que quelques dates supplémentaires auraient pu lui permettre de se mettre à l'aise et de libérer un peu son jeu.
Sinon dans l'ensemble c'est plutôt bon, même si je suis pas fan de Good Times Bad Times et de Ramble On. J'ai aussi eu un peu de mal avec In My Time Of Dying où j'ai trouvé le jeu de Page poussif (le choix de la Gibson ES 350 était peut être pas des plus judicieux), et Since I've Been Lovin' You est trop fade à mon goût.
Je sais pas si c'est le stress du à l'importance de l'évènement qui fait ça, mais par moment il semble avoir des absences, a quelques hésitations. Et c'est là où je ne suis pas d'accord avec la critique de Telerama postée précédemment. Je pense que quelques dates supplémentaires auraient pu lui permettre de se mettre à l'aise et de libérer un peu son jeu.
Sinon dans l'ensemble c'est plutôt bon, même si je suis pas fan de Good Times Bad Times et de Ramble On. J'ai aussi eu un peu de mal avec In My Time Of Dying où j'ai trouvé le jeu de Page poussif (le choix de la Gibson ES 350 était peut être pas des plus judicieux), et Since I've Been Lovin' You est trop fade à mon goût.
Re: Celebration Day (2012)
comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.. Demain journée Led Zep.
Avec le celebration day en premier.
Avec le celebration day en premier.
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Celebration Day (2012)
j'ai les albums à la maison... Mais...
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Celebration Day (2012)
vincent a écrit:j'ai les albums à la maison... Mais...
pour caler l'armoire
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: Celebration Day (2012)
A la première écoute, Celebration Day ne m'a pas fait forte impression. J'ai trouvé que ça manquait de passion. C'est un évènement, le film est sans doute émouvant (pas vu), mais pour ce qui est de la musique, le premier survol ne m'a pas du tout incité à réécouter le concert. A tort peut-être ?
Re: Celebration Day (2012)
J'ai acheté la version Deluxe 2CD/2DVD mais je ne l'ai pas écouté ou visionné pour l'instant. En fait, j'allais simplement acheter le DVD pour le revivre à fond chez moi mais ma femme voulais les CDs en plus. Je peux comprendre que c'est mal adapté pour une "écoute attentive".
Par rapport aux commentaires un peu négatives, je dirais qu'il ne faut pas chercher pour la perfection à la Steve Vai, Larry Carlton ou Foreigner. Personnellement je n'écoute jamais le rock 'n' roll pour entendre une perfection clinique. Si c'était le cas, j'écouterais beaucoup de musique classique ou de jazz comme pas mal de membres sur le forum.
Ce n'est pas ça qui compte ici, c'est une "célébration". 4 mecs sur scène (dont 3 des sexagénaires) en train de faire un bœuf en hommage à Ahmet Ertegün. Pas de musiciens à l'appui comme les Stones ou Who.
Sur le grand écran, c'était une explosion d'émotion et de passion et on le voyait dans les regards du groupe. S'il y avait quelques approximations d'ici et là, je m'en fou. C'était brut, sans filet, puissant et un concert miraculeux dans les circonstances.
Mieux vaut mettre ça à fond sur la chaîne hi-fi en jouant votre "air guitar". Parfois il faut laisser la blouse blanche au placard et Célébrez !.
Par rapport aux commentaires un peu négatives, je dirais qu'il ne faut pas chercher pour la perfection à la Steve Vai, Larry Carlton ou Foreigner. Personnellement je n'écoute jamais le rock 'n' roll pour entendre une perfection clinique. Si c'était le cas, j'écouterais beaucoup de musique classique ou de jazz comme pas mal de membres sur le forum.
Ce n'est pas ça qui compte ici, c'est une "célébration". 4 mecs sur scène (dont 3 des sexagénaires) en train de faire un bœuf en hommage à Ahmet Ertegün. Pas de musiciens à l'appui comme les Stones ou Who.
Sur le grand écran, c'était une explosion d'émotion et de passion et on le voyait dans les regards du groupe. S'il y avait quelques approximations d'ici et là, je m'en fou. C'était brut, sans filet, puissant et un concert miraculeux dans les circonstances.
Mieux vaut mettre ça à fond sur la chaîne hi-fi en jouant votre "air guitar". Parfois il faut laisser la blouse blanche au placard et Célébrez !.
Re: Celebration Day (2012)
joliment dit Purple jim... j'attends encore un peut les opinions à droite à gauche concernant le DVD, mais c'est essentiellement le truc qui me brancherait le plus, finalement (et pour changer, moi qui ne suis pas un adepte des séquences filmées) le fait de voir, d'entrevoir de l'émotion entre les membres du groupe... cette réunion est un événement - musicalement la guitare de Page est parfois saturée avec qq pains comme disait Garbage.. mais au point de vue de l'énergie c'est un concert qui m'a laissé une très bonne impression dans l'ensemble, c'est imparfait, ce n'est plus le Led zep du début des 70', ni même de la fin... mais bon: Ce sont EUX quoi !
ps: on m'a dit que la version avec les répétitions n'était pas si extraordinaire que cela, mal filmée etc...
ps: on m'a dit que la version avec les répétitions n'était pas si extraordinaire que cela, mal filmée etc...
Karpof- Messages : 4324
Date d'inscription : 16/07/2011
Re: Celebration Day (2012)
En ce qui concerne les pains de Jimmy Page, quand on écoute quelques boots des 70's on constate qu'il y en a toujours eu. C'est une chose qui fait partie intégrante de son jeu. Mais là sur ce concert de 2007, il donne l'impression parfois de ne pas trop maîtriser ce qu'il fait, d'être dans le doute. Je mets ça sur le compte du stress de l'évènement.
C'est dommage car à mon sens certains titres en pâtissent. Since I've Been Lovin' You et Dazed & Confused notamment.
Pour ce qui est de la passion comme le souligne Régis, c'est tout de même difficile de demander à des hommes étant quasiment tous sexagénaire de retrouver la passion de leur vingt ans malgré une préparation de plusieurs semaines. Je lis beaucoup de critiques sur le manque d'implication de Plant. Je trouve qu'il aurait été ridicule de sa part de forcer le trait au point de devenir une caricature de celui qu'il a été. Il est le Robert Plant des années 2000, là où la surenchère d'un Mick Jagger pour être toujours le même tourne vite au ridicule.
Non vraiment dans l'ensemble j'ai apprécier ce Celebration Day, je l'écouterai sans doute moins que les lives How the West Was Won et The Song Remains The Same mais je suis content de le posséder.
C'est dommage car à mon sens certains titres en pâtissent. Since I've Been Lovin' You et Dazed & Confused notamment.
Pour ce qui est de la passion comme le souligne Régis, c'est tout de même difficile de demander à des hommes étant quasiment tous sexagénaire de retrouver la passion de leur vingt ans malgré une préparation de plusieurs semaines. Je lis beaucoup de critiques sur le manque d'implication de Plant. Je trouve qu'il aurait été ridicule de sa part de forcer le trait au point de devenir une caricature de celui qu'il a été. Il est le Robert Plant des années 2000, là où la surenchère d'un Mick Jagger pour être toujours le même tourne vite au ridicule.
Non vraiment dans l'ensemble j'ai apprécier ce Celebration Day, je l'écouterai sans doute moins que les lives How the West Was Won et The Song Remains The Same mais je suis content de le posséder.
Re: Celebration Day (2012)
Mon avis sur la chose... Donc comme vous le savez peut-être j'ai toujours eu du mal. L'emotion passant difficile entre le zep' et moi. Par manque de connaissance je l'avoue.
Le 1er cd j'ai du mal à entrer dedans. A réecouter au casque pour un avis définitif. Le 2eme est pour moi meilleur. Même si les 2 premiers titres sont assez poussifs à mon goût. Le reste c'est très pro. Efficace. Je m'attendais à pire de la part de Page. J'avais vu un vidéo de lui et des Black Crowes où Luther Dickinson le surclassé à mon goût dans les solos
Là je ne suis pas un pro comme vous mais je me dis qu'on est loin du "Keithisme"!!! J'ai juste l'impression qu'il ne va jamais assez loin dans ses impros.
En gros... Je vais aller me le chercher ce midi à la fnac du coin. Version 2cd+1br+1dvd. Merci les amis. C'est mon banquier qui va vous en vouloir!!!
Le 1er cd j'ai du mal à entrer dedans. A réecouter au casque pour un avis définitif. Le 2eme est pour moi meilleur. Même si les 2 premiers titres sont assez poussifs à mon goût. Le reste c'est très pro. Efficace. Je m'attendais à pire de la part de Page. J'avais vu un vidéo de lui et des Black Crowes où Luther Dickinson le surclassé à mon goût dans les solos
Là je ne suis pas un pro comme vous mais je me dis qu'on est loin du "Keithisme"!!! J'ai juste l'impression qu'il ne va jamais assez loin dans ses impros.
En gros... Je vais aller me le chercher ce midi à la fnac du coin. Version 2cd+1br+1dvd. Merci les amis. C'est mon banquier qui va vous en vouloir!!!
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Celebration Day (2012)
perso, pas vu mais écouté.
je suis agréablement surpris parce que je suis un adepte du propos de purple jim, mais que je suis toujours (presque toujours) déçu, car l'aspect "on laisse parler nos tripes" "on fout de l'énergie" c'est bien, c'est bon... mais ou c'est lassant ou c'est juste un excuse pour camoufler une mauvaise prestation. de fait entendre un groupe qui assure et qui en mêem temps se fait plaisir ce n'est pas si souvent (dans le domaine du rock bien évidemment)... l'exemple type étant les rolling stones...
et là, vraiment il y a une vague de nostalgie avec aussi du sérieux... c'est à dire que jouer uniquement sur la nostalgie c'est faisable, facile et ça rapporte des sous... là il y a un respect du public et de la musique... c'est honnête et jubilatoire.
plant ne se cherche pas, il fait ce qu'il fait désormais et c'est tant mieux.
et je n'ai jamais adoré page, car son jeu me semble être plus sur le registre du charisme, de la félinité... etcomme (pour moi) aucune version de since i've been lovin you (et d'autres) live n'arrive à la hauteur de celle studio les pains ne me dérangent pas plus que ça.
j'avais peur d'une caricature ou du coup médiatique, et vraiment c'est bon !
je suis agréablement surpris parce que je suis un adepte du propos de purple jim, mais que je suis toujours (presque toujours) déçu, car l'aspect "on laisse parler nos tripes" "on fout de l'énergie" c'est bien, c'est bon... mais ou c'est lassant ou c'est juste un excuse pour camoufler une mauvaise prestation. de fait entendre un groupe qui assure et qui en mêem temps se fait plaisir ce n'est pas si souvent (dans le domaine du rock bien évidemment)... l'exemple type étant les rolling stones...
et là, vraiment il y a une vague de nostalgie avec aussi du sérieux... c'est à dire que jouer uniquement sur la nostalgie c'est faisable, facile et ça rapporte des sous... là il y a un respect du public et de la musique... c'est honnête et jubilatoire.
plant ne se cherche pas, il fait ce qu'il fait désormais et c'est tant mieux.
et je n'ai jamais adoré page, car son jeu me semble être plus sur le registre du charisme, de la félinité... etcomme (pour moi) aucune version de since i've been lovin you (et d'autres) live n'arrive à la hauteur de celle studio les pains ne me dérangent pas plus que ça.
j'avais peur d'une caricature ou du coup médiatique, et vraiment c'est bon !
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
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