John Lee Hooker
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John Lee Hooker
John Lee Hooker naît entre le 17 et le 22 août 1917 (dates non confirmées) près de Clarksdale, dans le Mississippi.
Son père, William Hooker est pasteur et sa mère Minnie femme au foyer.
Malgré son bégaiement chronique, John Lee chante déjà à la fin des années 20, des gospels dans l’église de son paternel.
Un beau jour ses parents divorcent, sa mère se remarie rapidement avec William Moore, un paysan courageux… et surtout un excellent guitariste passionné de Blues.
Il enseigne à John Lee, le vrai sentiment du Blues, interprétant des morceaux de Charlie Patton qui resterons une découverte fondamentale dans son éducation artistique…
Il a tout juste 12 ans quand il fugue pour la première fois à Memphis. Il y reste deux mois avant que son beau-père le retrouve.
Deux ans plus tard, en 1931, il s'enfuit à nouveau, et cette fois-ci tourne un peu partout dans le Sud des Etats-Unis. Pour survivre, il accepte des emplois de fortune (bûcheron, mécano...)
En 1937, Hooker part retrouver une tante, qui vit à Cincinnati. Là-bas, il adopte la guitare électrique et travaille toujours sur le côté comme veilleur de nuit, souffleur, etc. En 1943, il se marie et migre à Detroit.
A Detroit, Sa carrière débute réellement. Repéré par Bernie Besman, il signe chez Modern Records qui publie dans la foulée « Boogie Chillen » sa première composition originale…nous sommes en 1948 et déjà on reconnaît son style abrupt et obsessionnel…
Avec ce Boogie Chillen (qui entre au top 40 rhythm 'n' blues) John Lee Hooker connaît immédiatement un énorme succès dans les ghettos de Chicago et Detroit.
En 1951 Il continue sur sa lancée avec le lancinant « I’m In The Mood »
Pendant cette Même période entre 1948 et 1953, John Lee Hooker, très prolifique, grave aussi une centaine de titres pour une multitude d’autres labels, sous des pseudonymes divers (John Lee, JL Booker, The Boogie Man, Alabama Slim, etc.). Sa renommée grandissante il enregistre également pour les labels King et Chess.
Vers 1953, sa carrière connaît une baisse de régime, il signe alors un contrat avec le label Vee-Jay à Chicago et renoue avec le succès en publiant classique sur classique.« Dimples », « It Serves Me Right To Suffer » et SURTOUT le plus emblématique de tous « Boom, Boom »
Retenons également les sessions réalisées à Miami pour Atco Records qui représentent la quintessence de son premier style LP/CD « Don’t Turn Me On From Your Door »…
Vers 1959-60, Hooker profite également des premières manifestations du "blues revival".
Ainsi participe-t-il en 1960 au festival de Newport, et devient en 1962 la vedette de la première tournée européenne de l' American Folk Blues Festival.
Dans les années soixante, sa réputation continue de s'étendre, considéré déjà comme une légende, ses chansons sont reprises par de grands groupes anglais tel que les Animals, les Yarbirds, le Spencer Davis Group.
En 1964, John Mayall fut le premier à accompagner JLH, mais c’est avec les Groundhogs de Tony McPhee, un groupe plus obscur, qu’il enregistrera « Hooker & The Hogs » son premier album avec des musiciens blancs.
En 1966 John Lee Hooker retourne à Chicago pour graver les célèbres « real folk blues » sessions pour CHESS en compagnie du guitariste Eddie Burns, du pianiste Lafayette Leake & du batteur Fred Below…
Après le magnifique live au café au go-go de New York, enregistré avec le pianiste Otis Spann, « Urban Blues » sort la même année sur ABC/Bluesway, un album sauvage et rugueux qui annonce la nouvelle direction du Bluesman…à écouter d’urgence « The Motor City is Burnin » morceau directement influencé par les émeutes de Detroit au milieu des années 60.
En 1969 JLH sort l’album « Simply The Truth » où il dénonce les ravages de la guerre du Vietnam (I Don't Wagga Go To Vietnam)
L’année suivante en 1970, outre sa fameuse collaboration avec Canned Heat "Hooker'n'Heat", John Lee s’associe également avec son cousin, l’excellent guitariste Earl Hooker, pour l’album « IF You Miss Him…I Got Him »
En 71, JLH grave « Endless Boogie », une superproduction hyper commerciale, enregistré entre Los Angeles et San Francisco avec de sérieuses pointures, comme les guitaristes Steve Miller & Jesse Davis ,le pianiste Mark Naftalin et encore bien d’autre…
Pour l’album suivant , l’indispensable « I Feel Good », paru sur le label Jewel Records en 1971, John Lee Hooker engage le fabuleux guitariste Texan, Lowell Fulsom…
En 1972 il donne un concert fabuleux pour les prisonniers de Soledad...
C’est aussi lors de cette même année, que John Lee grave son premier duo avec le chanteur Irlandais Van Morrison.…
le morceau titre de l'album « Never Get Out Of These Blues Alive"
En 1973 il apparait sur la compilation "Kingfish" le temps d'enregistré « Put Your Hands On Me » une Jam-Session impromptue avec le génial Mike Bloomfield .
Je vous conseille également « The Cream Of John Lee Hooker » qui propose un compte rendu mémorable de l’un des concerts du maître, au Keystone à Palo Alto, vers la fin des années 70
Considéré comme une légende vivante à 73 ans …
JLH publiera pas moins de 4 disques pour Virgin Records, sa nouvelle maison de disque, toujours entouré des plus grandes star …Keith Richards, Albert Collins, Ry Cooder, Van Morrison pour n’en cité que quelques un…
Après l’excellent « Don’t Look Back » paru en 1997, John Lee grave encore quelques titres définitifs pour « best of friends » le tout dernier disque paru de son vivant...
JLH s'est éteint paisiblement le 21 juin 2001 dans sa maison de Los Altos en Californie...
Source : Jazz & Blues Collection
Dernière édition par Bloomers le 23.04.08 21:34, édité 1 fois
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: John Lee Hooker
Je me souviens encore de ce que mon disquaire de mes jeunes années m’avait dit de John Lee HOOKER en tant que guitariste. Ou plutôt avait mimé : une caricature style deux barres de Twix se battant sur un manche.
Quelle entrée en matière !
Avec le recul, ça me fait toujours autant rire, mais différemment : les vidéos de MONK sont toujours un moment de stupeur comparable pour qui n’a jamais vu le pianiste auparavant. Et pourtant…
John Lee HOOKER a donc un style minimaliste. Avec une voix telle que la sienne (chanteur unique au timbre immédiatement reconnaissable), les vertus guitaristiques pourraient sembler secondaires. Lui-même n’accordait à son instrument qu’une attention limitée : son accordage est parfois un peu aléatoire, ses barres de mesures inexistantes. Et ses structures mouvantes : il peut commencer un blues en 12 mesures et en laisser une en route de temps à autres, ou en raccrocher quand ça lui chante.
Partant de ce constat, la discographie de John Lee Hooker se décline naturellement en trois types de disques (plus un intrus liés au commerce) :
- les disques en solo ;
- les disques avec les groupes capables de s’adapter ;
- les disques “autistiques” où chacun joue sa partie dans son coin ;
- les disques “revival” acoustiques où les producteurs ont tenté de montrer au public le “vrai” John Lee HOOKER (lol).
A mon sens, le jeu de John Lee HOOKER possède de nombreuses qualités :
- il est PUISSANT (ses rythmes hypnotiques, ses boogies) ;
- il sert merveilleusement sa musique : le chant prime, la guitare installe les climats, et le rythme (à un tel point qu’en fait, son manque de justesse ne parasite aucunement sa musique : la guitare fait plus office de percussion que d’instrument tempéré) ;
- il sait être envoûtant : sur “Tupelo”, son riff magnifie la chanson.
- Il groove ! ! !
Ses structures sont souvent répétitives, mais il les connaît sur le bout des doigts et manque rarement de leur imposer sa marque. Il fait partie des artistes capables de jouer plus de 30 ans un titre sans pour autant sombrer dans l’auto plagiat.
Enfin, son aspect aléatoire évoqué plus haut (barre de mesure et grille) n’est susceptible d’affecter que son travail en groupe. En solo, ça n’a aucune incidence. Et le rapproche d’Ornette COLEMAN !
En groupe par contre, j’ai le souvenir de quelques disques où une joyeuse cacophonie s’installe par moment… et là je cautionne moins.
En conclusion, John Lee HOOKER est sans doute un des musiciens les moins cartésiens que j’ai eu le loisir d’entendre : sa musique n’a rien de mathématique. Elle est instinctive. Caressante ou brutale. BB King voyait en lui le bluesman le plus primitif, le plus proche d’une certaine vérité du blues. Le plus africain dans l’esprit.
Quelle entrée en matière !
Avec le recul, ça me fait toujours autant rire, mais différemment : les vidéos de MONK sont toujours un moment de stupeur comparable pour qui n’a jamais vu le pianiste auparavant. Et pourtant…
John Lee HOOKER a donc un style minimaliste. Avec une voix telle que la sienne (chanteur unique au timbre immédiatement reconnaissable), les vertus guitaristiques pourraient sembler secondaires. Lui-même n’accordait à son instrument qu’une attention limitée : son accordage est parfois un peu aléatoire, ses barres de mesures inexistantes. Et ses structures mouvantes : il peut commencer un blues en 12 mesures et en laisser une en route de temps à autres, ou en raccrocher quand ça lui chante.
Partant de ce constat, la discographie de John Lee Hooker se décline naturellement en trois types de disques (plus un intrus liés au commerce) :
- les disques en solo ;
- les disques avec les groupes capables de s’adapter ;
- les disques “autistiques” où chacun joue sa partie dans son coin ;
- les disques “revival” acoustiques où les producteurs ont tenté de montrer au public le “vrai” John Lee HOOKER (lol).
A mon sens, le jeu de John Lee HOOKER possède de nombreuses qualités :
- il est PUISSANT (ses rythmes hypnotiques, ses boogies) ;
- il sert merveilleusement sa musique : le chant prime, la guitare installe les climats, et le rythme (à un tel point qu’en fait, son manque de justesse ne parasite aucunement sa musique : la guitare fait plus office de percussion que d’instrument tempéré) ;
- il sait être envoûtant : sur “Tupelo”, son riff magnifie la chanson.
- Il groove ! ! !
Ses structures sont souvent répétitives, mais il les connaît sur le bout des doigts et manque rarement de leur imposer sa marque. Il fait partie des artistes capables de jouer plus de 30 ans un titre sans pour autant sombrer dans l’auto plagiat.
Enfin, son aspect aléatoire évoqué plus haut (barre de mesure et grille) n’est susceptible d’affecter que son travail en groupe. En solo, ça n’a aucune incidence. Et le rapproche d’Ornette COLEMAN !
En groupe par contre, j’ai le souvenir de quelques disques où une joyeuse cacophonie s’installe par moment… et là je cautionne moins.
En conclusion, John Lee HOOKER est sans doute un des musiciens les moins cartésiens que j’ai eu le loisir d’entendre : sa musique n’a rien de mathématique. Elle est instinctive. Caressante ou brutale. BB King voyait en lui le bluesman le plus primitif, le plus proche d’une certaine vérité du blues. Le plus africain dans l’esprit.
Re: John Lee Hooker
- il est PUISSANT (ses rythmes hypnotiques, ses boogies) ;
- il sert merveilleusement sa musique : le chant prime, la guitare installe les climats, et le rythme (à un tel point qu’en fait, son manque de justesse ne parasite aucunement sa musique : la guitare fait plus office de percussion que d’instrument tempéré) ;
- il sait être envoûtant : sur “Tupelo”, son riff magnifie la chanson.
- Il groove ! ! !
Ses structures sont souvent répétitives, mais il les connaît sur le bout des doigts et manque rarement de leur imposer sa marque. Il fait partie des artistes capables de jouer plus de 30 ans un titre sans pour autant sombrer dans l’auto plagiat.
En conclusion, John Lee HOOKER est sans doute un des musiciens les moins cartésiens que j’ai eu le loisir d’entendre : sa musique n’a rien de mathématique. Elle est instinctive. Caressante ou brutale. BB King voyait en lui le bluesman le plus primitif, le plus proche d’une certaine vérité du blues. Le plus africain dans l’esprit.
C'est exactement ça
Ce mec laisse une impression de facilité, d'aisance, de nonchalance qui se traduit en fait par un son unique, énorme, balèze. JLH jouait le blues comme s'il était déjà mort. Il y a de la plénitude dans sa voix, comme si l'urgence était passée, la folie des hommes déjà loin.
Robert Johnson revenait de l'enfer, Hooker semblait y aller !
Mes disques préférés : Live at Café au Go-Go ; Urban Blues ; It serve You Right To Surfer ; Hooker'n heat.
Et dans les récents j'aime bien le Jealous.
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: John Lee Hooker
- il est PUISSANT (ses rythmes hypnotiques, ses boogies) ;
- il sert merveilleusement sa musique : le chant prime, la guitare installe les climats, et le rythme (à un tel point qu’en fait, son manque de justesse ne parasite aucunement sa musique : la guitare fait plus office de percussion que d’instrument tempéré) ;
- il sait être envoûtant : sur “Tupelo”, son riff magnifie la chanson.
- Il groove ! ! !
je souscris totalement à cette analyse. Souvent imité jamais égalé le JLH. une rythmique obsédante et une voix particulière qui donne toute sa mesure à l'histoire qu'il raconte.
Re: John Lee Hooker
Des sites assez complets sur JLH :
http://web.telia.com/~u19104970/johnnielee.html
http://www.jlhvinyl.com/index.html
http://www.angelfire.com/mn/coasters/hook/hooker.htm
http://web.telia.com/~u19104970/johnnielee.html
http://www.jlhvinyl.com/index.html
http://www.angelfire.com/mn/coasters/hook/hooker.htm
Re: John Lee Hooker
Encore un CD consacré à John Lee Hooker (une réédition Charly), dont voici les crédits :
Ces enregistrements proviennent des trois albums suivants :
Burnin' (Vee Jay LP 1043)
The Big Soul Of John Lee Hooker (Vee Jay LP 1058)
On Campus (Vee Jay LP 1066)
Si on peut regretter que la compilation Charly ne comprenne pas l'intégralité des titres de ces trois albums, elle a aussi le mérite de redonner une certaine lisibilité aux sessions, et de la façon dont elles ont été réparties sur les différents disques.
Les 11 premiers titres de "Let's Make It" sont d'un niveau correct, même si les accompagnateurs de John Lee Hooker ne partagent pas vraiment son univers musical - les meilleurs titres étant ceux la voix de John Lee impose le blues dans toute sa force. Les titres plus soul/r'n'b sont moins forts. Pour mordus uniquement.
En revanche, la suite est assez mauvaise : vous pourrez sans problème faire l'impasse. John Lee Hooker est accompagné d'un groupe vocal féminin (Mary Wilson and the Andantes et non The Vandellas selon ce site) qui dénature complètement sa musique : la sauce est largement indigeste. Le remake de "Boom Boom" ("She Shot Me Down") est indigne du talent de notre homme. Les accompagnateurs ne relèvent pas le niveau. Décevant.
Re: John Lee Hooker
Les 6 volumes qui proposent l'intégrale pré-Vee Jay à moins de 10 euros chaque:
http://www.nocturne.fr/produit_liste.cfm?PageNum_sel_produit=2&search=l&id_style=1
Euh, moi je dis y a pas à hésiter, car si l'emballage est plutôt moche le livrets sont bien (texte + discographie) et le son même s'il n'est pas parfait (repiqué de vinyles) tient bien la route.
http://www.nocturne.fr/produit_liste.cfm?PageNum_sel_produit=2&search=l&id_style=1
Euh, moi je dis y a pas à hésiter, car si l'emballage est plutôt moche le livrets sont bien (texte + discographie) et le son même s'il n'est pas parfait (repiqué de vinyles) tient bien la route.
eddie- Messages : 744
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: John Lee Hooker
Pour la discographie complète de John Lee Hooker jusqu'à 1992:
"Boogie Chillen, A guide to John Lee Hooker on disc", de Leslie Fancourt, 1992, Blues & Rhythm Publication, qui est la réédition de celle parue dans les années 1980's, du même auteur, complètée.
"Boogie Chillen, A guide to John Lee Hooker on disc", de Leslie Fancourt, 1992, Blues & Rhythm Publication, qui est la réédition de celle parue dans les années 1980's, du même auteur, complètée.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
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Re: John Lee Hooker
Bloomers parlait de contrat, et surement de droits dans un sujet sur Lightning Hopkins, en voilà un bon exemple:
En 2000 Flyright édita un CD totalement inédit de John Lee Hooker, enregistré en 1949 par un "auditeur" en public dans un concert, bien vite retiré du marché....pour une question de droits, qui réapparu, cette fois-ci sous une autre marque, avec l'accord de la famille du défunt.
Enregistrement de bonne qualité, il interprète des titres jamais édité, signe que de temps en temps, l'inspiration devait guider les soirées de concert!
"The unknown, Private recordings that lay forgotten for 50 years!", Flyright CD 57 de 2000.
En 2000 Flyright édita un CD totalement inédit de John Lee Hooker, enregistré en 1949 par un "auditeur" en public dans un concert, bien vite retiré du marché....pour une question de droits, qui réapparu, cette fois-ci sous une autre marque, avec l'accord de la famille du défunt.
Enregistrement de bonne qualité, il interprète des titres jamais édité, signe que de temps en temps, l'inspiration devait guider les soirées de concert!
"The unknown, Private recordings that lay forgotten for 50 years!", Flyright CD 57 de 2000.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
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Re: John Lee Hooker
Toutes les faces Vee Jay de 1955 à 1964 publiées en albums, plus quelques inédits sont présents sur le coffret que Charly sorti voilà quelques années, de 6 CD, plus trouvable depuis belle lurette, accompagné d'un petit livret très instructif, avec un texte de Leslie Fancourt.
"John Lee Hooker, The Vee Jay years, 1955- 1964", Charly CD Red Box 6 de 1992.
La photo présente sur le coffret et la première page du livret, dâte de 1959, prise devant le magasin de disque de Joe Van Battle, par Jacques Demêtre ou Marcel Chauvard, est la même qui figure sur la CD Ace CDCHD 315 de 1993.
"John Lee Hooker, The Vee Jay years, 1955- 1964", Charly CD Red Box 6 de 1992.
La photo présente sur le coffret et la première page du livret, dâte de 1959, prise devant le magasin de disque de Joe Van Battle, par Jacques Demêtre ou Marcel Chauvard, est la même qui figure sur la CD Ace CDCHD 315 de 1993.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: John Lee Hooker
Comment s'y retrouver dans les enregistrements de JLH de 1948 à 1954, sans avoir trop de doublons...en achetant l'une des deux compilations faites par des marques françaises, mais il faut douter que les prises différentes y figurent...ou les simples CD édités au cours du temps.
Les enregistrements faits par Bernie Besman sur sur les CD suivants:
Modern:
Ace CDCHD 315 de 1993, "The legendary Modern recordings 1948- 1954,
Ace CDCHD 405 de 1992!, "Blues brothers, 24 vintage Sensation recordings, 1948- 1954",
Ace CDCHD 799 de 2001, "Present his House rent boogie",
Official 86065 de 1990, "Cold chills", production Gilles Pétard;
Specialty:
Specialty SPCD 7018 de 1992, "Graveyard blues", réédité sur Ace,
Specialty SPCD 7035 de 1993, "Everybody's blues", réédité sur Ace;
United Artists:
Capitol CDP 7243 8 33912 de 1995, 3 CD, "Alternative boogie: early studio recordings, 1948- 1952";
Sensation:
DCC Compact classics DZS 042 de 1989, "40th anniversary album",
Mainstream MDCD 903 de 1991, "Half a stranger".
Les enregistrements faits par Bernie Besman sur sur les CD suivants:
Modern:
Ace CDCHD 315 de 1993, "The legendary Modern recordings 1948- 1954,
Ace CDCHD 405 de 1992!, "Blues brothers, 24 vintage Sensation recordings, 1948- 1954",
Ace CDCHD 799 de 2001, "Present his House rent boogie",
Official 86065 de 1990, "Cold chills", production Gilles Pétard;
Specialty:
Specialty SPCD 7018 de 1992, "Graveyard blues", réédité sur Ace,
Specialty SPCD 7035 de 1993, "Everybody's blues", réédité sur Ace;
United Artists:
Capitol CDP 7243 8 33912 de 1995, 3 CD, "Alternative boogie: early studio recordings, 1948- 1952";
Sensation:
DCC Compact classics DZS 042 de 1989, "40th anniversary album",
Mainstream MDCD 903 de 1991, "Half a stranger".
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
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Re: John Lee Hooker
Les enregistrements de Bernie Besman, réalisés bien souvent dans les studios de l'agence Universal sont tous de bonne qualité auditive, ce qui n'est pas le cas pour celles de Joe Van Battle, dont celles qu'il acheta à Elmer Barbee, qui vont de bonnes à médiocres.
Les 16 titres produits par King, venant de cette origine en sont le témoin:
Castle PLS CD 349 de 2000,"John Lee Hooker", il existe plusieurs éditions de ce CD, dont un sur Collectable, produite officiellement.
Celles produites par Savoy et ses filliales ne semblent pas avoir été rééditées sur CD, à part les compilations françaises, 6 se trouvent sur un double LP compilation:
"Southern blues", Savoy SLJ 2255 de 1981.
Les 16 titres produits par King, venant de cette origine en sont le témoin:
Castle PLS CD 349 de 2000,"John Lee Hooker", il existe plusieurs éditions de ce CD, dont un sur Collectable, produite officiellement.
Celles produites par Savoy et ses filliales ne semblent pas avoir été rééditées sur CD, à part les compilations françaises, 6 se trouvent sur un double LP compilation:
"Southern blues", Savoy SLJ 2255 de 1981.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
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Re: John Lee Hooker
Quelques faces issues des séances Joe Von Battle et Elmer Barbee inédites se trouvent sur le double LP Krazy Kat ainsi qu'un simple, repris partiellement sur un CD, comprenant aussi les enregistrements Staff, Prize, Danceland, et Gotham, de plus ou moins qualité auditive:
"Boogie awhile, an ultimate collection by an ultimate blues artist", dble LP Krazy Kat KK 200 de 1990,
"Detroit blues", Krazy Kat KK 816 de 1987, dont quelques inédits d'Eddie Burns.
"Boogie awhile", Krazy Kat KK CD 05.
"Boogie awhile, an ultimate collection by an ultimate blues artist", dble LP Krazy Kat KK 200 de 1990,
"Detroit blues", Krazy Kat KK 816 de 1987, dont quelques inédits d'Eddie Burns.
"Boogie awhile", Krazy Kat KK CD 05.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
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Re: John Lee Hooker
Les faces figuant sur les LP et CD Chess ou MCA proviennent pour moitié des enregistrements faits par Joe Von Battle, certains autres en provenance du label HIQ/ Fortune, le reste étant probablement produit dans les studios de l'agence United de Detroit ou officiait probablement Bernie Besman entre autre, et non pas Universal comme écrit plus haut par erreur....
Ces enregistrements furent mainte fois reproduits, aux moins trois fois sur LP, et plus sur CD.
Par contre, 13 enreristrements du label HIQ/ Fortune figurent sur 2 compilations regroupant plusieurs artistes dont Eddie Kirkland, qui accompagna de temps en temps JLH, Bobo Jenkins, Doctor Ross entre autre:
"A Fortune blues, volume 1", Regency 119 de 1996,
"A Fortune blues, volume 2", Regency 120 de 1997.
La qualité sonore de ces 2 CD laissent un peu à désirer, mais les sources doivent assez médiocre...
Ces enregistrements furent mainte fois reproduits, aux moins trois fois sur LP, et plus sur CD.
Par contre, 13 enreristrements du label HIQ/ Fortune figurent sur 2 compilations regroupant plusieurs artistes dont Eddie Kirkland, qui accompagna de temps en temps JLH, Bobo Jenkins, Doctor Ross entre autre:
"A Fortune blues, volume 1", Regency 119 de 1996,
"A Fortune blues, volume 2", Regency 120 de 1997.
La qualité sonore de ces 2 CD laissent un peu à désirer, mais les sources doivent assez médiocre...
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: John Lee Hooker
Les seuls enregistrements de 1948 à 1954 ne provenant pas de Detroit furent faits par Henry Stone en juillet 1953 à Miami, et non pas à Cincinnati comme l'indiquent les notes du disque.
Henry Stone publia une petite partie de ces titres sur ses labels De Luxe, Chart et Rockin', avant de les vendres à Atlantic en 1961. Il enregistra dailleurs pour Atlantic, au même endroit JLH en 1961.
Ces enregistrements sont contenus dans les CD suivant:
"Don't turn me from your door, JLH sings the blues", Atco 7 82365 de 1992, qui en plus de la séance de 1953, contient 4 tritres de celle de 1961.
Le reste de la séance de 1961 est reproduite sur le CD suivant, sauf 2 titres qui se trouvent sur 2 compilations, l'une sur Guest Strar, l'autre par Storyville:
"That's where it's at!", Stax CDSXE 064, probablement au cours des années 1990.
Henry Stone publia une petite partie de ces titres sur ses labels De Luxe, Chart et Rockin', avant de les vendres à Atlantic en 1961. Il enregistra dailleurs pour Atlantic, au même endroit JLH en 1961.
Ces enregistrements sont contenus dans les CD suivant:
"Don't turn me from your door, JLH sings the blues", Atco 7 82365 de 1992, qui en plus de la séance de 1953, contient 4 tritres de celle de 1961.
Le reste de la séance de 1961 est reproduite sur le CD suivant, sauf 2 titres qui se trouvent sur 2 compilations, l'une sur Guest Strar, l'autre par Storyville:
"That's where it's at!", Stax CDSXE 064, probablement au cours des années 1990.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: John Lee Hooker
2 superbes disques que j'ai la chance de posséder!yza a écrit:
Ces enregistrements sont contenus dans les CD suivant:
"Don't turn me from your door, JLH sings the blues", Atco 7 82365 de 1992, qui en plus de la séance de 1953, contient 4 tritres de celle de 1961.
Le reste de la séance de 1961 est reproduite sur le CD suivant, sauf 2 titres qui se trouvent sur 2 compilations, l'une sur Guest Strar, l'autre par Storyville:
"That's where it's at!", Stax CDSXE 064, probablement au cours des années 1990.
Re: John Lee Hooker
Petite anecdote...
Ray Topping pour Ace avait pris contact avec Henry Stone pour rééditer les faces Chart et Rockin' de blues vers le milieu des années 90's, les pourparlers se conclurent avec succès, sauf pour un artiste...
Le CD malgrè tout parru, pas sous la marque Ace, en série limitée:
"Rockin' the blues", featuring Earl Hooker, Little Sam Davis, Jimmy Wilson, Eddie Hope and the Manish Boys", Rockin' HTCD 5502 de 1998 aux USA.
L'artiste ayant mis son véto était...John Lee Hooker!
Ray Topping pour Ace avait pris contact avec Henry Stone pour rééditer les faces Chart et Rockin' de blues vers le milieu des années 90's, les pourparlers se conclurent avec succès, sauf pour un artiste...
Le CD malgrè tout parru, pas sous la marque Ace, en série limitée:
"Rockin' the blues", featuring Earl Hooker, Little Sam Davis, Jimmy Wilson, Eddie Hope and the Manish Boys", Rockin' HTCD 5502 de 1998 aux USA.
L'artiste ayant mis son véto était...John Lee Hooker!
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: John Lee Hooker
Dix ans après avoir eu lieu, Fantasy mis sur le marché un excellent album d'enregistrements en public de John Lee Hooker, puis paru un second volume, les deux étant plusieurs fois dupliqués, dont sous le label America en France, puis à l'ère du CD, Ace les sortis sous la référence CH 287 et CH 298.
Réunis cette fois-ci en un seul disque...moins un titre...les concerts de novembre 1962 au Sugar Hill de San Francisco, enregistrés les 2/3, 8/10 novembre 1962, nous montrant un JLH en pleine forme:
"Live at Sugar Hill, volume 1 & 2", Ace CDCHD 938 de 1990, vingt ans déjà...
Puis en 2002, une suite de ces enregistrements inédits sortirent en édition dans plusieurs pays européens et aussi aux EU, sous le titre "Live at Sugar Hill, volume...2!" de moins bonne qualité:
"Live at Sugar Hill, volume 2", Fantazy FCD 7714 de 2002.
Réunis cette fois-ci en un seul disque...moins un titre...les concerts de novembre 1962 au Sugar Hill de San Francisco, enregistrés les 2/3, 8/10 novembre 1962, nous montrant un JLH en pleine forme:
"Live at Sugar Hill, volume 1 & 2", Ace CDCHD 938 de 1990, vingt ans déjà...
Puis en 2002, une suite de ces enregistrements inédits sortirent en édition dans plusieurs pays européens et aussi aux EU, sous le titre "Live at Sugar Hill, volume...2!" de moins bonne qualité:
"Live at Sugar Hill, volume 2", Fantazy FCD 7714 de 2002.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: John Lee Hooker
Si il y a des p'tits curieux sur les articles parus sur JLH et sa discography albums par albums, allez voir le site de "Blues biography" de Robert Ford, vous en aurez pour votre argent...gratuitement:
http://jlhvinyl.com/jlhbibliography.htm#eh
et profiter de tout ce site!
http://jlhvinyl.com/jlhbibliography.htm#eh
et profiter de tout ce site!
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: John Lee Hooker
Merci, c'est une mine d'or pour les "complétistes"
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
Re: John Lee Hooker
Au fait Soul Bag avait fait un numéro spécial JLH en 1992, comprenant la discographie complête à cette époque, reprenant celle de Leslie Fancourt...
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: John Lee Hooker
Pour les amateurs pointus et sérieux du blues, ils en auront plein les yeux des pochettes de LP et CD de rééditions de marques de disques des années 40 et 50:
"Both Sides Now Album Discography" fait par des petits vieux...
"Both Sides Now Album Discography" fait par des petits vieux...
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: John Lee Hooker
https://www.youtube.com/watch?v=phbKqyJurDQ&feature=player_embedded#!
John Lee Hooker - Cook With The Hook: Live 1974 "Serve You Right To Suffer" avec Luther tucker
database
http://www.johnleehooker.info/title_list.php?q=
John Lee Hooker - Cook With The Hook: Live 1974 "Serve You Right To Suffer" avec Luther tucker
database
http://www.johnleehooker.info/title_list.php?q=
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: John Lee Hooker
A great little video:
(and the database is simply fantastic...)
(and the database is simply fantastic...)
Rubem- Messages : 1535
Date d'inscription : 18/12/2011
Age : 68
Localisation : Brasil
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