Jeff Beck
+14
Tiger
Ayler
Michel
Purple Jim
Tontonjimi
leptilou
oskare
kjp
Electric Thing
Bloomers
clement
benoit
eddie
Be-Bop Tango
18 participants
The American Music Forum :: Rock UK... parce que ses racines sont américaines :: Autres musiciens européens
Page 2 sur 4
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Jeff Beck
J'irai peut être le voir le 13 juillet à sète. Je l'ai vu en 2007 à Six Four Les Plages, c'était vraiment excellent de se prendre le son de Jeff Beck en pleine face, quelle émotion...
benoit- Messages : 23
Date d'inscription : 22/03/2009
Re: Jeff Beck
Moi j'ai un billet tout neuf, tout beau pour le 17 juillet à Montreux et un autre pour la veille au même endroit (John Fogerty)
Re: Jeff Beck
Jimmy Page Honors Jeff Beck At Rock Hall Of Fame
Jeff Beck Talks Hall Of Fame, New Album
Jeff Beck Talks Hall Of Fame, New Album
_________________
Ayler's Music
Re: Jeff Beck
Sur le clip vidéo, Beck est impressionnant mais je ne suis pas sûr si j'aime bien ce qu'il fait.Ayler a écrit:http://www.allaboutjazz.com/php/article.php?id=32625
Re: Jeff Beck
Purple Jim a écrit:
Revu ce soir, l'officiel, afin de confirmer ce que j'avais cru voir.
Jimmy Page est bien présent ainsi que Robert Plant que j'ai remarqué que ce coup ci.
kjp- Messages : 1334
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 50
Re: Jeff Beck
Le passage en rouge est à méditer...
Interview de Jeff Beck :
Rock, blues, heavy metal... Le guitariste a tout joué. Alors qu'il s'apprête à se produire dans les festivals d'été, il explique de quelle façon la note bleue a influencé sa musique.
Dans le grand Rock'n'Roll Circus, il est l'homme qui dit non. Non au Festival de Woodstock, en 1969 ; non à Mick Jagger, qui lui propose, en 1999, de devenir un Rolling Stone. Jeff Beck, 65 ans, a souvent manqué ses rendez-vous avec la gloire, mais son talent est incontestable. En 1967, Jimi Hendrix confiait au magazine Rolling Stone : "Beck est le plus grand guitariste de tous les temps. " A cette époque, Beck joue au côté de Jimmy Page, avec les Yardbirds. Peu après, il forme le Jeff Beck Group et invente le heavy metal. Le guitar hero a d'ailleurs tout essayé : rock, blues, electro, jazz... A l'affiche des festivals de jazz de Montréal et de Juan-les-Pins, il raconte ses relations avec la note bleue.
Vous avez confié au guitariste John McLaughlin que le jazz influence votre jeu depuis les années soixante. Même au sein un groupe rock comme les Yardbirds ?
Yardbird, c'était le surnom de Charlie Parker. Son âme planait vraiment sur nous. Sur scène, Jimmy Page et moi faisions de longs solos improvisés, en single note [note après note], comme les musiciens de jazz. On partait d'une mélodie pour recréer, à chaque fois, un nouveau morceau. Les rockers de l'époque ne faisaient jamais ça. C'est mon père, fan de Django Reinhardt, qui m'a fait découvrir le jazz. A 13 ans, j'ai fabriqué ma première guitare avec des matériaux recyclés, comme l'ont fait plusieurs jazzmen. Je me suis toujours vu comme un bricoleur musical, un mécano du son. J'aimais désaccorder mon instrument, expérimenter...
Au sein de Yarbirds, puis du Jeff Beck Group, vous avez utilisé de nouveaux sons, ce qui vous a mené jusqu'à créer le heavy metal...
Cette idée a surgi par hasard : un jour, je me suis trop approché de l'ampli avec ma guitare. J'ai entendu une réverbération, un écho. Le son se retournait contre moi comme un monstre : fort, distordu, suraigu. Dérangeant. Ma première réaction a été d'éteindre l'appareil. Mais, ces bruits me fascinaient. Ils évoquaient l'étrangeté de la musique de Parker, les sons intergalactiques de John Coltrane. J'ai commencé à les utiliser comme des notes, ce qui était difficile car il fallait les dompter. De ma guitare sortaient des cris de saxo, des sons graves de haut-bois, des chants d'oiseaux... Mon disque Beck-Ola (1967), qualifié de heavy metal, est le reflet de ce cheminement : des improvisations couronnées de la voix de Rod, écorchée, libre, abrasive comme du papier de verre. Sur la pochette, j'ai mis la pomme de Magritte, un tableau énigmatique et abstrait, comme le jazz. A l'origine du heavy metal, il y a le jazz, pas le rock !
Pour vous quelle a été la plus belle rencontre entre ces deux musiques ?
Le film Blow Up, de Michelangelo Antonioni, dans lequel j'ai joué en 1966. La BO est entièrement jazz, interprétée par le pianiste Herbie Hancock. En contrepoint, il y a une scène où j'interviens avec les Yardbirds. Je brise ma guitare contre l'ampli, sous le regard de Jimmy Page, effaré par ces sons d'une violence inouïe. Un geste très free jazz.
C'était avant qu'Hendrix brûle sa guitare, en 1967, au festival de Monterrey. Etait-il, lui aussi, influencé par le jazz ?
Absolument ! Je l'ai rencontré dès son arrivée à Londres, en 1966. Hendrix n'était pas encore connu. Nous avons fait des jam sessions et avons beaucoup parlé. Il était en train de monter son trio avec le batteur Mitch Mitchell, nourri au jazz. Son premier disque, Are you Experienced, est déjà très note bleue: on l'entend dans les dialogues improvisés entre guitare et basse, évoquant le free new-yorkais. Même une chanson comme Foxy Lady est bourrée d'accords de neuvième, typiques du bebop et inconnus dans le rock. Plus tard, Jimi m'a confié avoir des projets avec Miles Davis. Il était las de ce public qui le suppliait de jouer avec ses dents et de mettre le feu à sa guitare, comme à Monterrey. On voulait faire de lui un clown. Il ne l'a pas supporté.
Entre 1975 et 1976, vous avez fait des albums de pur jazz instrumental, Blow by Blow et Wired...
Un grand tournant dans ma vie. J'ai osé me confronter à des virtuoses comme le claviériste Jan Hammer du Mahavishnu Orchestra de John McLaughlin. Ensemble, nous avons créé un style entre le progressive rock, l'improvisation du jazz, la psychédélisme donnée par les effets de pédale. A cette époque, j'écoutais en boucle un enregistrement pirate de Django Reinhardt qu'on m'avait donné lors d'un concert. Sur la cassette, il y avait juste marqué « Electric Django ». 90 minutes de musique acoustique avec des riffs de rock'n'roll, des rugissements, le feeling du blues.
Vous avez joué avec des monuments du jazz, comme John McLaughlin ou le bassiste Stanley Clarke... Quelle différence faites-vous entre un musicien de jazz et un de rock ?
Un bon jazzman peut jouer avec n'importe qui, sans avoir rien préparé. Ce n'est pas le cas de la plupart des musiciens de rock. Dans le jazz, il faut devenir un virtuose de l'instrument, puis oublier les règles et se mettre en péril. Nous, les rockers britanniques, n'avons jamais pris ces risques. Quand nous avons débarqué sur la scène anglaise, nous étions beaux, fringués, séducteurs. Notre musique ne représentait pas une menace pour la société. Pas autant que le jazz aux Etats-Unis. Pendant que les filles roucoulaient devant nous, Ornette Coleman, le créateur de free, se faisait tabasser par des spectateurs à la sortie de son concert. La musique instrumentale peut générer la violence parce qu'elle n'est pas rassurante comme une chanson. Les gens ont besoin d'apprendre des paroles par cœur, de les chanter ensemble lors d'un concert, comme une messe.
Vous venez de sortir un magnifique DVD enregistré au Ronnie Scott's jazz Club de Londres. On vous y voit sur scène avec Eric Clapton et Joss Stone au chant.
J'adore leur façon de chanter au-delà des mots. Ils utilisent leur voix comme un instrument. Récemment, Rod Stewart a frappé à ma porte pour me proposer de collaborer à nouveau. C'est un chanteur fantastique. Si on part sur un projet ensemble, ce ne sera surtout pas une réédition du passé.
Source : http://www.lexpress.fr/culture/musique/jeff-beck-a-l-origine-du-heavy-metal-il-y-a-le-jazz-pas-le-rock_771673.html
Interview de Jeff Beck :
Rock, blues, heavy metal... Le guitariste a tout joué. Alors qu'il s'apprête à se produire dans les festivals d'été, il explique de quelle façon la note bleue a influencé sa musique.
Dans le grand Rock'n'Roll Circus, il est l'homme qui dit non. Non au Festival de Woodstock, en 1969 ; non à Mick Jagger, qui lui propose, en 1999, de devenir un Rolling Stone. Jeff Beck, 65 ans, a souvent manqué ses rendez-vous avec la gloire, mais son talent est incontestable. En 1967, Jimi Hendrix confiait au magazine Rolling Stone : "Beck est le plus grand guitariste de tous les temps. " A cette époque, Beck joue au côté de Jimmy Page, avec les Yardbirds. Peu après, il forme le Jeff Beck Group et invente le heavy metal. Le guitar hero a d'ailleurs tout essayé : rock, blues, electro, jazz... A l'affiche des festivals de jazz de Montréal et de Juan-les-Pins, il raconte ses relations avec la note bleue.
Vous avez confié au guitariste John McLaughlin que le jazz influence votre jeu depuis les années soixante. Même au sein un groupe rock comme les Yardbirds ?
Yardbird, c'était le surnom de Charlie Parker. Son âme planait vraiment sur nous. Sur scène, Jimmy Page et moi faisions de longs solos improvisés, en single note [note après note], comme les musiciens de jazz. On partait d'une mélodie pour recréer, à chaque fois, un nouveau morceau. Les rockers de l'époque ne faisaient jamais ça. C'est mon père, fan de Django Reinhardt, qui m'a fait découvrir le jazz. A 13 ans, j'ai fabriqué ma première guitare avec des matériaux recyclés, comme l'ont fait plusieurs jazzmen. Je me suis toujours vu comme un bricoleur musical, un mécano du son. J'aimais désaccorder mon instrument, expérimenter...
Au sein de Yarbirds, puis du Jeff Beck Group, vous avez utilisé de nouveaux sons, ce qui vous a mené jusqu'à créer le heavy metal...
Cette idée a surgi par hasard : un jour, je me suis trop approché de l'ampli avec ma guitare. J'ai entendu une réverbération, un écho. Le son se retournait contre moi comme un monstre : fort, distordu, suraigu. Dérangeant. Ma première réaction a été d'éteindre l'appareil. Mais, ces bruits me fascinaient. Ils évoquaient l'étrangeté de la musique de Parker, les sons intergalactiques de John Coltrane. J'ai commencé à les utiliser comme des notes, ce qui était difficile car il fallait les dompter. De ma guitare sortaient des cris de saxo, des sons graves de haut-bois, des chants d'oiseaux... Mon disque Beck-Ola (1967), qualifié de heavy metal, est le reflet de ce cheminement : des improvisations couronnées de la voix de Rod, écorchée, libre, abrasive comme du papier de verre. Sur la pochette, j'ai mis la pomme de Magritte, un tableau énigmatique et abstrait, comme le jazz. A l'origine du heavy metal, il y a le jazz, pas le rock !
Pour vous quelle a été la plus belle rencontre entre ces deux musiques ?
Le film Blow Up, de Michelangelo Antonioni, dans lequel j'ai joué en 1966. La BO est entièrement jazz, interprétée par le pianiste Herbie Hancock. En contrepoint, il y a une scène où j'interviens avec les Yardbirds. Je brise ma guitare contre l'ampli, sous le regard de Jimmy Page, effaré par ces sons d'une violence inouïe. Un geste très free jazz.
C'était avant qu'Hendrix brûle sa guitare, en 1967, au festival de Monterrey. Etait-il, lui aussi, influencé par le jazz ?
Absolument ! Je l'ai rencontré dès son arrivée à Londres, en 1966. Hendrix n'était pas encore connu. Nous avons fait des jam sessions et avons beaucoup parlé. Il était en train de monter son trio avec le batteur Mitch Mitchell, nourri au jazz. Son premier disque, Are you Experienced, est déjà très note bleue: on l'entend dans les dialogues improvisés entre guitare et basse, évoquant le free new-yorkais. Même une chanson comme Foxy Lady est bourrée d'accords de neuvième, typiques du bebop et inconnus dans le rock. Plus tard, Jimi m'a confié avoir des projets avec Miles Davis. Il était las de ce public qui le suppliait de jouer avec ses dents et de mettre le feu à sa guitare, comme à Monterrey. On voulait faire de lui un clown. Il ne l'a pas supporté.
Entre 1975 et 1976, vous avez fait des albums de pur jazz instrumental, Blow by Blow et Wired...
Un grand tournant dans ma vie. J'ai osé me confronter à des virtuoses comme le claviériste Jan Hammer du Mahavishnu Orchestra de John McLaughlin. Ensemble, nous avons créé un style entre le progressive rock, l'improvisation du jazz, la psychédélisme donnée par les effets de pédale. A cette époque, j'écoutais en boucle un enregistrement pirate de Django Reinhardt qu'on m'avait donné lors d'un concert. Sur la cassette, il y avait juste marqué « Electric Django ». 90 minutes de musique acoustique avec des riffs de rock'n'roll, des rugissements, le feeling du blues.
Vous avez joué avec des monuments du jazz, comme John McLaughlin ou le bassiste Stanley Clarke... Quelle différence faites-vous entre un musicien de jazz et un de rock ?
Un bon jazzman peut jouer avec n'importe qui, sans avoir rien préparé. Ce n'est pas le cas de la plupart des musiciens de rock. Dans le jazz, il faut devenir un virtuose de l'instrument, puis oublier les règles et se mettre en péril. Nous, les rockers britanniques, n'avons jamais pris ces risques. Quand nous avons débarqué sur la scène anglaise, nous étions beaux, fringués, séducteurs. Notre musique ne représentait pas une menace pour la société. Pas autant que le jazz aux Etats-Unis. Pendant que les filles roucoulaient devant nous, Ornette Coleman, le créateur de free, se faisait tabasser par des spectateurs à la sortie de son concert. La musique instrumentale peut générer la violence parce qu'elle n'est pas rassurante comme une chanson. Les gens ont besoin d'apprendre des paroles par cœur, de les chanter ensemble lors d'un concert, comme une messe.
Vous venez de sortir un magnifique DVD enregistré au Ronnie Scott's jazz Club de Londres. On vous y voit sur scène avec Eric Clapton et Joss Stone au chant.
J'adore leur façon de chanter au-delà des mots. Ils utilisent leur voix comme un instrument. Récemment, Rod Stewart a frappé à ma porte pour me proposer de collaborer à nouveau. C'est un chanteur fantastique. Si on part sur un projet ensemble, ce ne sera surtout pas une réédition du passé.
Source : http://www.lexpress.fr/culture/musique/jeff-beck-a-l-origine-du-heavy-metal-il-y-a-le-jazz-pas-le-rock_771673.html
_________________
Ayler's Music
Re: Jeff Beck
Oui très intéressant.
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Jeff Beck
Super interview, mais Beck ne réécrit-il pas un peu l'histoire?
Les deux premiers albums du Jeff Beck Group sont quand même à mille lieux du jazz, je ne parle pas même pas des Yardbirds.
Les deux premiers albums du Jeff Beck Group sont quand même à mille lieux du jazz, je ne parle pas même pas des Yardbirds.
clement- Messages : 501
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Jeff Beck
Disons qu'entre les Yardbirds, où seules quelques parties de guitare de Beck valent vraiment le détour et le génie d'un Charlie Parker, ce n'est pas un océan qu'il y a. C'est une galaxie !clement a écrit:Super interview, mais Beck ne réécrit-il pas un peu l'histoire?
_________________
Ayler's Music
Re: Jeff Beck
Ayler a écrit:C'est une galaxie !
j'allais le dire...
j'ai encore lu dernièrement une interview où il clame qu'on lui a piqué tout ses trucs dans les sixties
Pour moi, ce que les autres n'ont pas piqué à jeff...1. son charactère de merde 2. ses talents de compositeurs
comme dirait Purple "on ne fait pas un bon disque juste avec une excellente guitare"
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: Jeff Beck
Toute à fait mon cher Bloom, tout à fait. Beck est l'illustration parfaite de mes propos. Je me souviens d'une interview avec Beck de la part de Phillipe Manœuvre. Il disait à Beck, qu'en faite, il n'avait pas rencontré son autre moitié, comme Keith avait fait avec Mick ou comme Pagey avait fait avec Plant. Ca aurait pu être Rod Stewart peut-être (Rod Stewart ?) mais Becko voyait les choses autrement. Trop amoureux de sa gratte.
Re: Jeff Beck
j'ai encore lu dernièrement une interview où il clame qu'on lui a piqué tout ses trucs dans les sixties
C'est le caractère du bonhomme. Ceci dit, si je ne conteste pas la légèreté des Yardbirds, les parties de gratte de Beck restent très novatrices et, dans une certaine mesure, il pose les bases d'un langage à la guitare qui fera date (sa gestion des larsens par exemple)
clement- Messages : 501
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Jeff Beck
Purple Jim a écrit:Toute à fait mon cher Bloom, tout à fait. Beck est l'illustration parfaite de mes propos. Je me souviens d'une interview avec Beck de la part de Phillipe Manœuvre. Il disait à Beck, qu'en faite, il n'avait pas rencontré son autre moitié, comme Keith avait fait avec Mick ou comme Pagey avait fait avec Plant. Ca aurait pu être Rod Stewart peut-être (Rod Stewart ?) mais Becko voyait les choses autrement. Trop amoureux de sa gratte.
je parle surtout de sa carrière en solo...avec Rod, c'était le bon temps...Truth et Beck Ola ne sont pas des disques du niveau de Led Zep ou Stones au niveau compo mais le jeu du Becko est fantastique parce que très carré heavy blues / rock & roll...on en prend plein la tronche et la voix est très bonne...ses deux meilleurs disques...il le dit lui même.
le chanteur du second Jeff Beck Group n'est vraiment pas à la hauteur...il gache tout avec les compos aussi, rien de mémorable !
avec Bogaert et Appice...il aurait du prendre aussi un compositeur...
sa période virtuose avec les effets démodés talk-box machin truc...le clavier hideux de Jan Hammer...
il y a quelques exceptions bien sur dont cette reprise IMMENSE de Mingus qui est déjà fabuleuse dans sa version originale...elle est ici complètement remanié, transcendé...j'aime vraiment beaucoup ce morceau.
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: Jeff Beck
Je dirait que ses deux disques avec George Martin ("Blow By Blow" & "Wired") sont peut-être les plus beaux disques de guitare instrumentales de tout les temps. Pas mal pour un mec qui avait tout foiré.
Re: Jeff Beck
Oui ils sont bandants ces deux albums. J'adore !Bloomers a écrit:avec Rod, c'était le bon temps...Truth et Beck Ola ne sont pas des disques du niveau de Led Zep ou Stones au niveau compo mais le jeu du Becko est fantastique parce que très carré heavy blues / rock & roll...on en prend plein la tronche et la voix est très bonne...ses deux meilleurs disques...il le dit lui même.
Pareil, je ne supporte pas !Bloomers a écrit:le clavier hideux de Jan Hammer...
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Jeff Beck
Ou!, qu'est ce qu'il pensait Becko. Pourquoi prendre un keyborad player qui faisait le même truc que lui mais en pire ? C'était un challenge mais quel bordel !
Re: Jeff Beck
Jeff Beck n'a t-il pas été rejoint sur scène récemment par David Gilmour ?
kjp- Messages : 1334
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 50
Re: Jeff Beck
JEFF BECK MONTREUX JAZZ FESTIVAL 2009
Le jour d'après.
Personne n'a arrêté la pluie, sur le trajet pourtant court, un brouillard à couper au couteau au Pas de Morgins, il fait froid, ce coup ci, on décide de changer de tactique et, en arrivant un peu plus tôt, on trouve une place pas trop loin en continuant vers la sortie de la ville; en plus j'ai mis un bandage pour soutenir mon mollet toujours douloureux.
On tue le temps avant l'ouverture des portes, en dépensant quelques CHF dans le Sinatra's bar tout proche du Miles Davis Hall, avec vue sur le lac, ou plus exactement vu sur le rideau de pluie qui se déverse sur le lac, un mec joue du piano sur une bande enregistrée, genre Richard Clayderman, décor décadent, surprenant qu'une ville comme Montreux accueille un festival de jazz.
Mais il y a Claude Nobs ! Vêtu de vestes improbables, le petit bonhomme est toujours là, et à la fin du show, il enlèvera son tee shirt annonçant les shows de Prince du lendemain pour le lancer dans la foule.
Avant il présente, des jazzmen suédois The Swedish ACT Allstars réunis autour de Nils Landgren, qui "ouvrent" la soirée.
C'est du jazz classique, de bonne facture, mais moi je trouve cela un peu long, et toujours construit de la même façon, un musicien expose le thème, un ou deux solos et tout le monde reprend.
A noter Lars Danielsson assez fabuleux à la contrebasse.
Mais, à 22h30 en ce vendredi pluvieux d'été, arrive enfin l'homme qui fait danser les chamois, LE guitariste, celui qui est resté intègre, sans compromis, l'homme qui sort de sa guitare des sons merveilleux et pour tout dire, à mon avis, le plus inventif, le plus extraordinaire de tous.
Nous sommes bien placés, l'acoustique est toujours parfaite et pas de cerbères anti-photos, dommage car du coup on a pas emmené notre matériel.
Vinnie Colaiuta est aux drums, Tal Wilkenfeld petite australienne toute menue et mignonne, qui fête ses 22 ans à la basse, et Jason Rebello aux claviers (qui remplace donc David Sancious qui était avec Jeff au Japon cet hiver)
Le gars Jeff, a toujours sa coiffure de coq, un boléro blanc, un pantalon noir et des boots blanche, de la couleur de sa Fender Stratocaster, la seule qu'il utilisera ce soir.
Que dire?
E P O U S T O U F L A NT dira ma Belle à la fin et c'est le mot juste !
Un son fantastique, une maîtrise totale du vibrato, des improvisations à couper le souffle sur les thèmes connus de son répertoire au hasard Stratus, Goodbye Pork Pie Hat, Space Boogie, Led Boots, Scatterbrain, Angel pour finir avant le rappel sur sa fabuleuse reprise de A Day in the Life.
Pas de chant, comme par exemple au concert du 04/07/2009 au Royal Albert Hall, pas un mot pendant le show, mais une communion, intense, profonde, une inventivité de tous les instants, des espaces laissés aux autres musiciens, la petite bassiste est fantastique, quand elle prend un solo dans Cause We Ended as Lovers de Stevie Wonder ou quand avec Jeff ils jouent un solo de basse à quatre mains.
Pas facile de définir cette musique, mélange de rock, de blues, de jazz, le tout passé à la moulinette de Jeff, qui outre le vibrato, manie avec une incroyable dextérité ses pédales d'effets dont il fait toutefois un usage plus que modéré.
Quant à Vinnie Colaiuta, je dirais simplement qu'il fait des merveilles sur Stratus morceau tiré du premier album du fabuleux batteur Billy Cobham ce qui est la meilleure des références.
A minuit pétante, fin du show avant le rappel, 90 minutes qui sont passées comme dans un rêve, 90 minutes de bonheur absolu, d'intense émotion, plusieurs fois je suis parcouru de frissons dans tout le corps, Beck est vraiment fantastique, il joue sans médiator, la main quasiment scotché au vibrato, pas de jeu de scène dément, non une concentration maximum et une impression incroyable de facilité.
De temps en temps je me tords le coup pour regarder les écrans géants qui montrent en gros plan ses mains.
Ouh là là ! !
Fin du show, il pleut encore et toujours des cordes, dans la voiture on écoute le show du Royal Albert Hall avec Gilmour pendant les rappels.
Les chamois sont couchés, déjà ?
Cette année j'ai vu des pointures à la guitare, Clapton, Ry Cooder, Neil Young, Derek Trucks, Brayn Lee, Fogerty la veille, Mick Taylor... mais Jeff BECK c'est LE TOP .
Le jour d'après.
Personne n'a arrêté la pluie, sur le trajet pourtant court, un brouillard à couper au couteau au Pas de Morgins, il fait froid, ce coup ci, on décide de changer de tactique et, en arrivant un peu plus tôt, on trouve une place pas trop loin en continuant vers la sortie de la ville; en plus j'ai mis un bandage pour soutenir mon mollet toujours douloureux.
On tue le temps avant l'ouverture des portes, en dépensant quelques CHF dans le Sinatra's bar tout proche du Miles Davis Hall, avec vue sur le lac, ou plus exactement vu sur le rideau de pluie qui se déverse sur le lac, un mec joue du piano sur une bande enregistrée, genre Richard Clayderman, décor décadent, surprenant qu'une ville comme Montreux accueille un festival de jazz.
Mais il y a Claude Nobs ! Vêtu de vestes improbables, le petit bonhomme est toujours là, et à la fin du show, il enlèvera son tee shirt annonçant les shows de Prince du lendemain pour le lancer dans la foule.
Avant il présente, des jazzmen suédois The Swedish ACT Allstars réunis autour de Nils Landgren, qui "ouvrent" la soirée.
C'est du jazz classique, de bonne facture, mais moi je trouve cela un peu long, et toujours construit de la même façon, un musicien expose le thème, un ou deux solos et tout le monde reprend.
A noter Lars Danielsson assez fabuleux à la contrebasse.
Mais, à 22h30 en ce vendredi pluvieux d'été, arrive enfin l'homme qui fait danser les chamois, LE guitariste, celui qui est resté intègre, sans compromis, l'homme qui sort de sa guitare des sons merveilleux et pour tout dire, à mon avis, le plus inventif, le plus extraordinaire de tous.
Nous sommes bien placés, l'acoustique est toujours parfaite et pas de cerbères anti-photos, dommage car du coup on a pas emmené notre matériel.
Vinnie Colaiuta est aux drums, Tal Wilkenfeld petite australienne toute menue et mignonne, qui fête ses 22 ans à la basse, et Jason Rebello aux claviers (qui remplace donc David Sancious qui était avec Jeff au Japon cet hiver)
Le gars Jeff, a toujours sa coiffure de coq, un boléro blanc, un pantalon noir et des boots blanche, de la couleur de sa Fender Stratocaster, la seule qu'il utilisera ce soir.
Que dire?
E P O U S T O U F L A NT dira ma Belle à la fin et c'est le mot juste !
Un son fantastique, une maîtrise totale du vibrato, des improvisations à couper le souffle sur les thèmes connus de son répertoire au hasard Stratus, Goodbye Pork Pie Hat, Space Boogie, Led Boots, Scatterbrain, Angel pour finir avant le rappel sur sa fabuleuse reprise de A Day in the Life.
Pas de chant, comme par exemple au concert du 04/07/2009 au Royal Albert Hall, pas un mot pendant le show, mais une communion, intense, profonde, une inventivité de tous les instants, des espaces laissés aux autres musiciens, la petite bassiste est fantastique, quand elle prend un solo dans Cause We Ended as Lovers de Stevie Wonder ou quand avec Jeff ils jouent un solo de basse à quatre mains.
Pas facile de définir cette musique, mélange de rock, de blues, de jazz, le tout passé à la moulinette de Jeff, qui outre le vibrato, manie avec une incroyable dextérité ses pédales d'effets dont il fait toutefois un usage plus que modéré.
Quant à Vinnie Colaiuta, je dirais simplement qu'il fait des merveilles sur Stratus morceau tiré du premier album du fabuleux batteur Billy Cobham ce qui est la meilleure des références.
A minuit pétante, fin du show avant le rappel, 90 minutes qui sont passées comme dans un rêve, 90 minutes de bonheur absolu, d'intense émotion, plusieurs fois je suis parcouru de frissons dans tout le corps, Beck est vraiment fantastique, il joue sans médiator, la main quasiment scotché au vibrato, pas de jeu de scène dément, non une concentration maximum et une impression incroyable de facilité.
De temps en temps je me tords le coup pour regarder les écrans géants qui montrent en gros plan ses mains.
Ouh là là ! !
Fin du show, il pleut encore et toujours des cordes, dans la voiture on écoute le show du Royal Albert Hall avec Gilmour pendant les rappels.
Les chamois sont couchés, déjà ?
Cette année j'ai vu des pointures à la guitare, Clapton, Ry Cooder, Neil Young, Derek Trucks, Brayn Lee, Fogerty la veille, Mick Taylor... mais Jeff BECK c'est LE TOP .
Re: Jeff Beck
Bonjour
Je sais pas si vous connaissez celui-ci mais perso je le trouve EXCELLANT
Je sais pas si vous connaissez celui-ci mais perso je le trouve EXCELLANT
oskare- Messages : 54
Date d'inscription : 09/03/2009
Age : 61
Localisation : Alsace
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» Jeff Beck Group : Beck-Ola (1969)
» Jeff Beck : Flash (1985)
» Jeff Beck : Truth (1968)
» Jeff Beck : There And Back (1980)
» Jeff Beck : Wired (1976)
» Jeff Beck : Flash (1985)
» Jeff Beck : Truth (1968)
» Jeff Beck : There And Back (1980)
» Jeff Beck : Wired (1976)
The American Music Forum :: Rock UK... parce que ses racines sont américaines :: Autres musiciens européens
Page 2 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum