Prince
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Re: Prince
Espérons pour les fans de Prince que le contenu soit à la hauteur du buzz...
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Re: Prince
freebird67 a écrit:Espérons pour les fans de Prince que le contenu soit à la hauteur du buzz...
Ecouté ce soir : navrant de nullité. Sans inspiration. C'en est triste.
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Ayler's Music
Re: Prince
C'est bien ce que je craignais ,hélas...
Norbert- Messages : 6026
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Re: Prince
D'après ce que laisse entendre Ayler, ça a l'air de craindre!freebird67 a écrit:Espérons pour les fans de Prince que le contenu soit à la hauteur du buzz...
Re: Prince
Bien vu!En plus c'est un excellent magazine!
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
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Re: Prince
A ce point là???Ayler a écrit:freebird67 a écrit:Espérons pour les fans de Prince que le contenu soit à la hauteur du buzz...
Ecouté ce soir : navrant de nullité. Sans inspiration. C'en est triste.
Re: Prince
Je le prendrais quand même, comme ça je me ferais une idée, mais bon je suis déjà déçu.
Parisino
parisino- Messages : 5704
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Re: Prince
Je n'étais peut-être pas dans le bon tempo ce soir, mais c'est vraiment le sentiment que l'album m'a laissé. Un grand vide.Chino a écrit:A ce point là???Ayler a écrit:freebird67 a écrit:Espérons pour les fans de Prince que le contenu soit à la hauteur du buzz...
Ecouté ce soir : navrant de nullité. Sans inspiration. C'en est triste.
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Re: Prince
Toujours prendre le temps d'une première écoute en situation décontractée...
AMHA, le disque démarre un peu moyen avec des sons de BaR un peu typé eighties... Sur els trois premiers morceaux on doute un peu en se disant que c'est du fond de tiroir un peu re-crayonné à l'heure d'aujourd'hui...
En revanche, il y a au milieu une série de trois morceaux assez bien fichus que l'on réécoutera par la suite avec plaisir : Un fameux "Sticky like glue" qui est le skud du CD, le "act of god" et le "Lavaux"...
Ce matin, en dégustant mon croissant, même sur ma mini-chaîne de cuisine ca sonnait ! le mix de "glue" est du grand Prince, je trouve ! Les queues de sons (gratte, synthés, voix...) sont d'une limpidité... Quel talent à la console !
Après ya deux slows un peu sirupeux façon Prince (genre que je n'aime pas trop chez lui)
Et "Every body love me" qui ne me tape pas trop dans l'oreille en première écoute. Mais qui vaudra peut être mieux plus tard...
L'interview et le cpte rendu du journaliste est bien faite et mérite l'achat du Courrier internat. Le CD, n'est pas bouleversant, mais contient de la bel ouvrage à réécouter sur une chaîne digne de ce nom...
Bref, je contrebalance un peu les premiers avis d'hier soir...
AMHA, le disque démarre un peu moyen avec des sons de BaR un peu typé eighties... Sur els trois premiers morceaux on doute un peu en se disant que c'est du fond de tiroir un peu re-crayonné à l'heure d'aujourd'hui...
En revanche, il y a au milieu une série de trois morceaux assez bien fichus que l'on réécoutera par la suite avec plaisir : Un fameux "Sticky like glue" qui est le skud du CD, le "act of god" et le "Lavaux"...
Ce matin, en dégustant mon croissant, même sur ma mini-chaîne de cuisine ca sonnait ! le mix de "glue" est du grand Prince, je trouve ! Les queues de sons (gratte, synthés, voix...) sont d'une limpidité... Quel talent à la console !
Après ya deux slows un peu sirupeux façon Prince (genre que je n'aime pas trop chez lui)
Et "Every body love me" qui ne me tape pas trop dans l'oreille en première écoute. Mais qui vaudra peut être mieux plus tard...
L'interview et le cpte rendu du journaliste est bien faite et mérite l'achat du Courrier internat. Le CD, n'est pas bouleversant, mais contient de la bel ouvrage à réécouter sur une chaîne digne de ce nom...
Bref, je contrebalance un peu les premiers avis d'hier soir...
Re: Prince
Ayler a écrit:
… navrant de nullité. Sans inspiration. C'en est triste.
Mon impression aussi après une écoute en voiture aujourd'hui. C'est encore pire que ses quatre derniers ratés "Musicology", "3121", "Planet Earth" et "LotusFlow3r" (qui étaient tous nuls - et c'est un fan de Prince qui vous parle !).
Comme tu dit Ayler, il est revenu au son 80s (quel horreur !). Le premier titre me fait penser à "Play In The Sunshine" (de "Sign Of The Times") par exemple.
Re: Prince
Une dépêche de l'A.F.P à propos de la sortie du dernier opus princier...Question à 2 balles:et si tout celà n'était qu'un gigantesque coup de pub promo pour le nain pourpre actuellement en tournée?Hum?
Le dernier numéro de l'hebdomadaire Courrier International, avec lequel est offert le nouvel album de Prince «20ten», s'arrachait jeudi dès sa mise en vente, un millier de kiosques étant déjà en rupture de stock en milieu de matinée.
«Nous sommes ravis, c'est du jamais vu pour nous! A dix heures, plus de mille kiosques avaient déjà tout vendu, c'est assez incroyable», a indiqué le responsable de la communication de Courrier international.
Quelque 130.000 exemplaires du dernier CD de 10 titres de Prince sont offerts en exclusivité avec l'hebdomadaire vendu à son prix habituel de 3,50 euros, chez tous les marchands de journaux en France.
Cette offre ne s'adresse pas aux abonnés du journal, qui bénéficient seulement d'un titre en écoute gratuite sur le site de l'hebdomadaire.
Deuxième contournement des majors
Annoncée au début du mois, l'opération avait dû être reportée, l'artiste ayant décidé de repousser la sortie française de son dernier opus.
L'album ne sera pas disponible dans les réseaux de distribution habituels, a précisé Courrier International, selon qui la star américaine a conclu des accords de diffusion similaires avec des médias locaux dans d'autres pays européens, notamment Rolling Stone Deutschland en Allemagne.
Prince, de son vrai nom Prince Rogers Nelson, qui est brouillé depuis plusieurs années avec les majors du disque, n'en est pas à la première opération de ce genre. En 2007, il avait distribué gratuitement trois millions d'exemplaires de son album «Planet Earth» avec un hebdomadaire britannique.
Il sera en concert en France le 25 juillet à Nice.
Le dernier numéro de l'hebdomadaire Courrier International, avec lequel est offert le nouvel album de Prince «20ten», s'arrachait jeudi dès sa mise en vente, un millier de kiosques étant déjà en rupture de stock en milieu de matinée.
«Nous sommes ravis, c'est du jamais vu pour nous! A dix heures, plus de mille kiosques avaient déjà tout vendu, c'est assez incroyable», a indiqué le responsable de la communication de Courrier international.
Quelque 130.000 exemplaires du dernier CD de 10 titres de Prince sont offerts en exclusivité avec l'hebdomadaire vendu à son prix habituel de 3,50 euros, chez tous les marchands de journaux en France.
Cette offre ne s'adresse pas aux abonnés du journal, qui bénéficient seulement d'un titre en écoute gratuite sur le site de l'hebdomadaire.
Deuxième contournement des majors
Annoncée au début du mois, l'opération avait dû être reportée, l'artiste ayant décidé de repousser la sortie française de son dernier opus.
L'album ne sera pas disponible dans les réseaux de distribution habituels, a précisé Courrier International, selon qui la star américaine a conclu des accords de diffusion similaires avec des médias locaux dans d'autres pays européens, notamment Rolling Stone Deutschland en Allemagne.
Prince, de son vrai nom Prince Rogers Nelson, qui est brouillé depuis plusieurs années avec les majors du disque, n'en est pas à la première opération de ce genre. En 2007, il avait distribué gratuitement trois millions d'exemplaires de son album «Planet Earth» avec un hebdomadaire britannique.
Il sera en concert en France le 25 juillet à Nice.
Norbert- Messages : 6026
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Re: Prince
1) COMPASSION :
Boite à rythmes, synthés chipos, les bonnes veilles claps, ce morceau comme un peu prêt tout l'album sort des années 80. J'ai de la compassion pour ce morceau assez entraînant, plutôt agréable.
2) BEGINNING ENDLESSLY :
Pas super, la compo est un peu faible, vers les 3/4 un rythme funky à la guitare qui donne du relief, j'aurais aimé, justement, que ce soit plus présent pendant tout le morceau. Trop long.
3) FUTURE SOUL SONG :
Ah une ballade, j'aime pas la voix au début... Trop sucré... A dansé collé a une belle plante (pas verte... ni trop mure )
4) STICKY LIKE GLUE :
Rien que l'intro c'est déjà mieux, toujours super vintage (vive les années 80). Sur ce morceaux j'aurais bien entendu des grosses pêches de cuivre avec plus d'énergie. Le rap n'apporte rien au titre, au contraire il est assez mauvais. Sur la fin ça balance plus et sa gratte y est pour quelque chose, dès que c'est funk, c'est mieux. Le morceau aurait pu être meilleurs.
5) ACT OF GOD :
Intro pas génial. J'aime moins sa voix (et sa voie également), heureusement que les coeurs sont là.
6) LAVAUX :
Je lâche un peu, je pense à autre chose... La composition est peut être mieux mais elle englué dans le synthétique.
7) WALK IN SAND :
Ah ça fait du bien d'entendre la batterie, le piano et la guitare, une bouffé d'air frais. Mince la fin est gâché, au secours les synthés reviennent !
8) SEA OF EVERYTHING
Encore du down tempo, la lyndrumm nous colle aux basks. Un peu plat même si il y a un petit truc dans la compo. Je l'aurais bien entendu interprété par MR M. Jackson, elle aurait prise une autre dimension. Tient un peu de guitare acoustique, mais pas grand chose, dommage.
9) EVERYBODY LOVES ME
Du 80 à fond la caisse, assez sucré mais j'aime bien, peux être parce qu'elle est plus original que le reste. Le piano apporte vraiment un plus.
10) 11) 12) 13) 14) les pistes sont vides... 15) - 20) 21) toujours rien... 22) 23) 24) 25)... 38) 39) 40)... 50) 51) 52) On attend le BONUS peux être que c'est le gâteaux en dessous de la cerise (enfin au moins une part) 53)... 60) 61) Pufffffffff 62)... 70) 71) 72) 73)... ah...
77) BONUS :
C'est quoi cet ovnis ? Je me le repasse car je rêvasse... Diffèrent de l'ensemble de l'album, il fallait peu être le placé au milieu de l'album pour casser l'ambiance. Plus rock, oh on entend des vrais claps, vers 2'20 ça commence à prendre... mais elle est où la fin ??? ... sur le prochain album
Les + :
- Pas d'arnaque puisque cela ne coûte que 3,50 euros, le prix du journal.
- Pas d'autontune (il y en a un chouilla)
- Interview sympa
- Les enchaînement sont très bien foutu, rien à dire.
Les - :
- Impression que l'album n'est pas totalement fini
- Trop de son synthétiques (même si ça ne déplaît pas) et pas assez d'instrument acoustique
- les compos sont souvent faibles
- Il aurait dû utilisé beaucoup plus des rythmiques funky à la guitare.
Je pense que pour aimé le Prince actuel il faut absolument aimé le Kitsh Chic (pas le Kitsh beauf), c'est sucré, acidulé, ça peu être bon mais on peux vite en avoir une indigestion. Mais l'indigestion est passé je l'ai écouté plusieurs fois et je préfère largement le Prince Kitsh que les Lady Gaga ou autre Hit FM.
Et voilà !!
Parisino
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
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Re: Prince
Comme ça je regrette pas!Merci pour cette chronique Parisino!
Norbert- Messages : 6026
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Re: Prince
Par contre, Prince gagne le prix de la pochette la plus dégueulasse que j'ai vue depuis longtemps. On dirait que ça a été confié à un stagiaire qui découvre seulement photoshop. Ces dégradés...
clement- Messages : 501
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Prince
On savait Prince à Paris depuis quelques jours. Ses fans étaient à l’affût de ses moindres faits et gestes, espérant secrètement qu’il surgirait quelque part pour un concert surprise dans la capitale. Ça n’a pas raté. Dès 15 heures jeudi, les sujets de sa majesté se pressaient devant l’entrée du New Morning, salle parisienne du Xe arrondissement bien connue des amateurs de jazz.
Là même où Prince, après un formidable concert à Bercy, avait déjà livré un after-show voilà une vingtaine d’années.
Après être allé applaudir Erykah Badu à l’Olympia, la superstar a déboulé sur la scène du New Morning à 2 heures et demie du matin, devant environ 500 fans qui avaient déboursé 80 €, dont Emma de Caunes et Léa Drucker. Cheveux courts, boudiné dans un costume noir, le Kid de 52 ans rejoignait son groupe de musiciens, le New Power Generation, et se mêlait à ses trois choristes pour accompagner à la guitare l’une d’entre elles, la sensuelle et chauve Shelby.
R’n’B, soul et blues pour commencer. Puis plusieurs titres faisaient monter la température : « Time to Get Funky », suivi de surprenantes versions de « Shake your Body », des Jackson Five, et de « Que sera, sera », aux rythmes syncopés à des kilomètres de l’original chanté par Doris Day dans « L’homme qui en savait trop » d’Hitchcock.
Il a joué ses plus grands tubes jusqu’au bout de la nuit
Prince, planqué ou presque au fond de la scène, tournait souvent le dos à ses fans. Mais plus la nuit avançait, plus il se laissait prendre par l’ambiance survoltée. Si bien qu’à plus de 5 heures du matin, après un « Ça va, Paris? » il se décidait enfin à chanter quelques incontournables hits de son répertoire. « Purple Rain » évidemment, « Controversy », « Cream », « Kiss » et son inévitable reprise de « Miss You » des Stones.
Quand le bon petit Prince quitta la scène, chaudement applaudi par ses fans épuisés par la chaleur proche de celle d’un sauna, il était… 6 h 15! Au total, près de quatre heures de show pour la star qui sera demain soir à Nice, ultime étape de sa tournée européenne.
Le Parisien du 24.07.10
Là même où Prince, après un formidable concert à Bercy, avait déjà livré un after-show voilà une vingtaine d’années.
Après être allé applaudir Erykah Badu à l’Olympia, la superstar a déboulé sur la scène du New Morning à 2 heures et demie du matin, devant environ 500 fans qui avaient déboursé 80 €, dont Emma de Caunes et Léa Drucker. Cheveux courts, boudiné dans un costume noir, le Kid de 52 ans rejoignait son groupe de musiciens, le New Power Generation, et se mêlait à ses trois choristes pour accompagner à la guitare l’une d’entre elles, la sensuelle et chauve Shelby.
R’n’B, soul et blues pour commencer. Puis plusieurs titres faisaient monter la température : « Time to Get Funky », suivi de surprenantes versions de « Shake your Body », des Jackson Five, et de « Que sera, sera », aux rythmes syncopés à des kilomètres de l’original chanté par Doris Day dans « L’homme qui en savait trop » d’Hitchcock.
Il a joué ses plus grands tubes jusqu’au bout de la nuit
Prince, planqué ou presque au fond de la scène, tournait souvent le dos à ses fans. Mais plus la nuit avançait, plus il se laissait prendre par l’ambiance survoltée. Si bien qu’à plus de 5 heures du matin, après un « Ça va, Paris? » il se décidait enfin à chanter quelques incontournables hits de son répertoire. « Purple Rain » évidemment, « Controversy », « Cream », « Kiss » et son inévitable reprise de « Miss You » des Stones.
Quand le bon petit Prince quitta la scène, chaudement applaudi par ses fans épuisés par la chaleur proche de celle d’un sauna, il était… 6 h 15! Au total, près de quatre heures de show pour la star qui sera demain soir à Nice, ultime étape de sa tournée européenne.
Le Parisien du 24.07.10
Norbert- Messages : 6026
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Re: Prince
Prince pourrait reprendre le festival de jazz de Nice
Le musicien américain Prince, en association avec son producteur français Pascal Bernardin, et le patron du label Because Emmanuel de Buretel, qui a publié en 2009 son album «Lotusflow3r», sera candidat à la reprise du Nice Jazz Festival, a déclaré samedi à Nice M. Bernardin.
Selon le producteur, les trois hommes se sont mis d'accord le 9 juillet, alors qu'ils s'étaient retrouvés au festival de Werchter en Belgique, pour déposer une candidature commune.
Prince avait fait part au producteur de sa volonté de s'occuper de la programmation d'un festival de jazz lors d'une visite qu'il lui avait rendu en avril à Minneapolis.
«Quand on est allé à Minneapolis avec mon fils, la première chose qu'il m'a dite, c'est qu'il aimait Montreux et qu'il voulait s'occuper d'un festival de jazz», a raconté M. Bernardin à l'AFP.
La ville de Nice a lancé en juin une nouvelle procédure de délégation de service public pour son festival de jazz. Le mandat de l'actuel gestionnaire, Drouot Production et Jordan & Earth, s'achève cette année. Les dossiers de candidature doivent être déposés d'ici le 15 septembre. La décision sera rendue fin novembre-début décembre.
«Comme Prince a passé pas mal de temps dans la région, c'était assez logique de revenir ici», a dit M. Bernardin. Le film «Under The Cherry Moon», réalisé par la star en 1986, avait été tourné à Nice, rappelle-t-il.
Les attaches du maître de la pop et du funk avec le jazz sont aussi évidentes, selon le producteur. «Il est très orienté jazz (...) J'ai vu un concert de Prince au Bataclan il y a une vingtaine d'années, où son père, musicien, jouait du trombone (...) Prince, je crois, connaît très bien tous les musiciens de jazz», a-t-il dit.
M. Bernardin, pour sa part, n'est pas inconnu à Nice, pour y avoir, déjà, dirigé pendant trois ans le festival de jazz, avec Luc Gaurichon, au début des années 1990.
Prince joue dimanche au Palais Nikaïa de Nice. Le concert conclura sa tournée estivale européenne.
Le musicien américain Prince, en association avec son producteur français Pascal Bernardin, et le patron du label Because Emmanuel de Buretel, qui a publié en 2009 son album «Lotusflow3r», sera candidat à la reprise du Nice Jazz Festival, a déclaré samedi à Nice M. Bernardin.
Selon le producteur, les trois hommes se sont mis d'accord le 9 juillet, alors qu'ils s'étaient retrouvés au festival de Werchter en Belgique, pour déposer une candidature commune.
Prince avait fait part au producteur de sa volonté de s'occuper de la programmation d'un festival de jazz lors d'une visite qu'il lui avait rendu en avril à Minneapolis.
«Quand on est allé à Minneapolis avec mon fils, la première chose qu'il m'a dite, c'est qu'il aimait Montreux et qu'il voulait s'occuper d'un festival de jazz», a raconté M. Bernardin à l'AFP.
La ville de Nice a lancé en juin une nouvelle procédure de délégation de service public pour son festival de jazz. Le mandat de l'actuel gestionnaire, Drouot Production et Jordan & Earth, s'achève cette année. Les dossiers de candidature doivent être déposés d'ici le 15 septembre. La décision sera rendue fin novembre-début décembre.
«Comme Prince a passé pas mal de temps dans la région, c'était assez logique de revenir ici», a dit M. Bernardin. Le film «Under The Cherry Moon», réalisé par la star en 1986, avait été tourné à Nice, rappelle-t-il.
Les attaches du maître de la pop et du funk avec le jazz sont aussi évidentes, selon le producteur. «Il est très orienté jazz (...) J'ai vu un concert de Prince au Bataclan il y a une vingtaine d'années, où son père, musicien, jouait du trombone (...) Prince, je crois, connaît très bien tous les musiciens de jazz», a-t-il dit.
M. Bernardin, pour sa part, n'est pas inconnu à Nice, pour y avoir, déjà, dirigé pendant trois ans le festival de jazz, avec Luc Gaurichon, au début des années 1990.
Prince joue dimanche au Palais Nikaïa de Nice. Le concert conclura sa tournée estivale européenne.
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
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Re: Prince
Il succedera à Michel Leeb chargé de la programmation entre 1998 et 2001!
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
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Re: Prince
Chino a écrit:Vaut peut-être mieux en effet que Prince pense à une reconversion...
Une reconversion dans l'équitation en tant que jockey me semble tout à fait appropriée.
Re: Prince
Ouaouh ! le New Morning ! Pas assez Jetsetisé pour y avoir été convoqué...
;-)
Cela devait donner !!
;-)
Cela devait donner !!
Re: Prince
Yazid Manou, qui était présent, était sur le cul à la fin du concert.
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Ayler's Music
Re: Prince
Sur le CD, il y a une piste "cachée" : track 77
(pour ceux qui comme moi, ne l'aurait pas vu...)
(pour ceux qui comme moi, ne l'aurait pas vu...)
Re: Prince
Hello on se posait des questions sur ce concert, voilà la réponse et c'est Frédéric Goaty de notre magazine de Jazz préféré qui nous la donne.
Comment rendre compte d’un tel concert quelques heures à peine après que les dernières notes de musique – un Purple Rain hyper-émotionnel vite tranformé en ode in situ au New Morning – aient résonné au cœur du club parisien dont le nom sera plus que jamais indissociable de la légende princière ? Pourtant, il faut bien jeter quelques mots, même en vrac, sans trop y revenir, plus à vif qu’à chaud. Le flot de sons et d’images qui bouillonnantes est impossible à canaliser. Pendant plus de trois heures et trente minutes durant, entre 2 h 30 et 6 h, environ, Prince et son groupe, le NPG, ont transformé la scène du “New” en jardin extraordinaire. Le “New”, c’est notre club à nous, les jazzfans parisiens, ses murs rouges sont à nous, ses trois marches qui mènent à la scène sont à nous, sa coulisse minuscule est à nous, ses vibrations sont à nous… Depuis belle lurette, nous ne comptons plus le nombre de concerts et de musiciens exceptionnels que nous y avons applaudi. Hier soir, donc, Prince était chez nous, au New. Comme en 1986 (j’y étais pas). Comme en 1987 (j’y étais). Son comeback “20Ten” allait-il nous faire oublier son gig historique d’il y a vingt-trois piges ? (À propos de pige, l’une de mes premières, dans Jazz Magazine, fut un compte-rendu du concert de devinez qui devinez où…) Après avoir enfin réussi à entrer, après une interminable attente devant « nos » portes noires effrontément-désespérement closes des heures durant (mais un insider-informateur nommé Yazid M. nous tenait régulièrement informé, merci à lui, c’était bon pour le moral), Prince était déjà sur scène en train d’interpréter Stratus de Billy Cobham, comme à Jazz à Montreux, l’an dernier. Ça commençait donc fort : ces derniers temps, Prince et Jeff Beck (dont l’ex-bassiste, Tal Wilkenfeld, vient récemment de se rapprocher du giron princier…) ont remis au goût du jour ce standard jazz-rock. À la bonne heure. À peine son électrisant chorus lâché, notre hôte du soir s’en retourne backstage un bref instant et laisse ses trois épatantes choristes, Shelby J. en tête, interpréter Brown Skin d’India.Arie, I’ve Never Loved A Man d’Aretha Franklin et Baby Love de Mother’s Finest. Ambiance. Soul, R&B funk : c’est déjà la fête. Prince est vite revenu à la guitare (les premières minutes, son rack d’effets lui donna quelques soucis, mais tout rentra rapidement dans l’ordre). Passé ces trois reprises, Prince se rapproche du micro pour chanter une perle rare de son back catalogue, la ballade douce-amère Strange Beautiful. La voix est parfaite, d’une justesse et d’une profondeur qui laissent rêveur. Sometimes It Snows In April est quelque peu perturbé par le retour de ses soucis guitaristiques (ah !, l’électronique…), mais qu’importe, voilà le temps d’une autre reprise, Hair de Graham Central Station, qu’il chante d’une voix grave pour mieux coller à celle de son intreprète d’origine, son ami et mentor Larry Graham. Sur un riff de basse électrique, il semble plus ou moins improviser la chansons suivante, sorte de rap lent et hypnotique. Thank you, goodnight… Déjà ?! ça ne lui ressemble pas.
Premier rappel.
Liv Warfield, l’une des trois magnifiques choristes, se lance dans un vibrant When Will We B Paid ? (une chanson-manifeste des Staple Singers enregistrée par Prince il y a quelques années). Prince partage un clavier avec Morris Hayes. Pour Que Sera Que Sera, c’est au tour d’Elisa Fiorillo de chanter en lead, titillant aussi bien la mémoire de la reprise seventies de Sly & The Family Stone que celle de la version originale, créée il y a quelques lustres par la délicieuse Doris Day dans L’homme qui en savait trop du grand Alfred (Hitchcok, of course). Grand moment. Puis vient le temps d’être funky, très funky : Prince griffe le riff de Controversy, et le New commence de basculer dans une autre dimension. Il fait de plus en plus chaud. En prime, nous assistons le Maître pour chanter avec lui quelques slogans groovy bien troussés de Housequake. La température augmente. Thank you, goodnight ? Ça ne lui ressemble toujours pas.
Deuxième rappel.
En duo avec son son pianiste Renato Neto, la ballade I Love U But Eye Don’t Trust U Anymore. Émotion. Comment cet homme arrive-t-il à chanter avec une voix aussi cristalline et claire à une heure si tardive et dans une telle ambiance ? (Chaleur, humidité…) Quelques special requests fusent dans la salle : 17 Days ! Dreamer ! Va pour Dreamer et son riff à la découpe hendrixienne, écourté au profit, ô joie, de The Ride. Le blues fait son entrée. Sensuel et électrique. Nouvelle reprise : le discoïde Miss You des Rolling Stones ! Prince s’amuse à reproduire les postures et la gestuelle de Keith Richards, et c’est hilarant. Et quand il imite à la perfection Mick Jagger (mimiques, timbre, phrasé), c’est hallucinant. Et voilà Kiss ! Version dantesque, incroyablement funky, en grande partie chantée par un public qui n’ignore décidément rien du songbook princier (encore bravo). Prince improvise quelques flashes polychromes au synthétiseur : Herbie Hancock ne ferait pas mieux. Et bang, Cream ! Une montagne de Chantilly sonore semble recouvrir les premiers rangs. L’hystérie gagne les moindres recoins du New. Les bouches commencent d’être bées, les mâchoires de tomber. Ce n’est qu’un début. Thank you, goodnight… Hmm, va falloir taper bien fort dans nos mains. On y croit.
Troisième rappel.
Face b culte des années 80, How Come U Don’t Call Me Anymore achève de faire basculer le New dans une dimension parallèle, là où seuls les grands créateurs et leurs apôtres peuvent communier. Prince et ses choristes donnent des airs de grand messe à cette chanson. C’est sublime, et bouleversant. Thank you, goodnight… Non, non, non, tu ne vas pas repartir comme ça mon vieux Prince…
Quatrième rappel.
Elisa Fiorillo s’approche du micro tandis que Prince joue le riff de Shake Your Body (Down To The Ground) des Jacksons. Le New se met à twister comme jadis le Studio 54 de New York. Très vite, le hit michaeljacksonien laisse la place à un implacable enchaînement/déchaînement de reprises slystonniennes : Everyday People et I Want To Take You Higher. Ça ne chauffe plus : ça brûle ! Higher, higher, higher… Nous y sommes ! Et personne ne nous fera descendre. Il se fait tard. Le bonheur n’arrive jamais trop tôt. On en pleurerait, tiens. Thank you, goodnight… Pas question.
Cinquième rappel.
C’est quoi ça déjà ? Purple Music ??!! Cette sublime protest song électro-funk et anti-drogue de 1982 jamais parue officiellement ?! Incroyable : Prince nous prouve live and direct qu’il n’a pas oublié ses chansons les plus obscures. Il mélange fort subtilement ce chef-d’œuvre avec All The Critics Love U In New York, ou plus précisément In New Morning. Tranquillement assise derrière le bar, on apercoit Madame Fahri, maîtresse des lieux. On la devine un rien fière que le Maître des lieux d’un soir – et quel soir, le grand soir ! – se mettte à chanter les louanges de son club. Mais il est temps de danser danser danser et de mettre le New à l’envers. Trois heures que ça dure. On ne sait plus où on est, on n’en revient pas : on est heureux. On aimerait que tout cela ne cesse jamais. Allez, Dance (Disco Heat) de Sylvester. Le plafond est en train de s’écrouler, non ? Disco, funk, soul, blues, gospel, rock, jazz : tout, il aura tout passé en revue. Thank you, goodnight… N’usons pas Prince, ce Little Big Man est une espèce en voie de disparition. Allez, au lit. Il se fait tôt (5 h 45 !). On s’en va. Non, pas encore ?! Ce type est fou : « Until the sun comes up » précise-t-il.
Sixième rappel.
Notre Prince qui êtes aux cieux, higher, higher, higher, supersurvivant de la real music 4 real music lovers, vous revoilà encore une fois sur terre pour nous pianoter léger quelques airs connus, les chanter d’une voix semble-t-il inaltérable, ou nous les faire chanter de nos voix fatiguées : Diamonds And Pearls, Raspberry Beret, Starfish And Coffee, Venus de Milo, Still Waiting… Avant d’interpréter Future Soul Song, il demande à une bonne âme – « Naaah, not a man… » – de monter sur scène pour lui tenir le micro. Une encyclopédiste bien connue de nos services grimpe sur scène et s’acquitte avec bonheur de cette tâche, encourageant ses ami(e)s du public à soigner leurs « sha la la la la »… À chacun son quart d’heure de gloire warholien ! Final : Oh New Morning / Purple Rain, comme sur un nuage.
Le marchand de sable est passé. Les yeux qui piquent, devant lesquels brillera 4 ever and ever la voute céleste de cette nuit au parfum d’éternité.
Je ne crois pas en Dieu, je crois en Prince.
Frédéric Goaty
Prince (guitare, basse, claviers, percussions), Cassandra O’Neal, Morris Hayes (claviers), Cora C Dunham (drums), Josh Dunham (basse), Shelby J., Elisa Deane, Liv Warfield (chant, percussions), Fred Yonnet (harmonica) + Renato Neto (claviers).
La source c'est le forum de Jazz Magazine ---> http://www.jazzmagazine.com/index.php?option=com_fireboard&Itemid=50&func=view&id=1774&catid=14#1774
Merci à lui pour cette belle chronique.
Parisino
Comment rendre compte d’un tel concert quelques heures à peine après que les dernières notes de musique – un Purple Rain hyper-émotionnel vite tranformé en ode in situ au New Morning – aient résonné au cœur du club parisien dont le nom sera plus que jamais indissociable de la légende princière ? Pourtant, il faut bien jeter quelques mots, même en vrac, sans trop y revenir, plus à vif qu’à chaud. Le flot de sons et d’images qui bouillonnantes est impossible à canaliser. Pendant plus de trois heures et trente minutes durant, entre 2 h 30 et 6 h, environ, Prince et son groupe, le NPG, ont transformé la scène du “New” en jardin extraordinaire. Le “New”, c’est notre club à nous, les jazzfans parisiens, ses murs rouges sont à nous, ses trois marches qui mènent à la scène sont à nous, sa coulisse minuscule est à nous, ses vibrations sont à nous… Depuis belle lurette, nous ne comptons plus le nombre de concerts et de musiciens exceptionnels que nous y avons applaudi. Hier soir, donc, Prince était chez nous, au New. Comme en 1986 (j’y étais pas). Comme en 1987 (j’y étais). Son comeback “20Ten” allait-il nous faire oublier son gig historique d’il y a vingt-trois piges ? (À propos de pige, l’une de mes premières, dans Jazz Magazine, fut un compte-rendu du concert de devinez qui devinez où…) Après avoir enfin réussi à entrer, après une interminable attente devant « nos » portes noires effrontément-désespérement closes des heures durant (mais un insider-informateur nommé Yazid M. nous tenait régulièrement informé, merci à lui, c’était bon pour le moral), Prince était déjà sur scène en train d’interpréter Stratus de Billy Cobham, comme à Jazz à Montreux, l’an dernier. Ça commençait donc fort : ces derniers temps, Prince et Jeff Beck (dont l’ex-bassiste, Tal Wilkenfeld, vient récemment de se rapprocher du giron princier…) ont remis au goût du jour ce standard jazz-rock. À la bonne heure. À peine son électrisant chorus lâché, notre hôte du soir s’en retourne backstage un bref instant et laisse ses trois épatantes choristes, Shelby J. en tête, interpréter Brown Skin d’India.Arie, I’ve Never Loved A Man d’Aretha Franklin et Baby Love de Mother’s Finest. Ambiance. Soul, R&B funk : c’est déjà la fête. Prince est vite revenu à la guitare (les premières minutes, son rack d’effets lui donna quelques soucis, mais tout rentra rapidement dans l’ordre). Passé ces trois reprises, Prince se rapproche du micro pour chanter une perle rare de son back catalogue, la ballade douce-amère Strange Beautiful. La voix est parfaite, d’une justesse et d’une profondeur qui laissent rêveur. Sometimes It Snows In April est quelque peu perturbé par le retour de ses soucis guitaristiques (ah !, l’électronique…), mais qu’importe, voilà le temps d’une autre reprise, Hair de Graham Central Station, qu’il chante d’une voix grave pour mieux coller à celle de son intreprète d’origine, son ami et mentor Larry Graham. Sur un riff de basse électrique, il semble plus ou moins improviser la chansons suivante, sorte de rap lent et hypnotique. Thank you, goodnight… Déjà ?! ça ne lui ressemble pas.
Premier rappel.
Liv Warfield, l’une des trois magnifiques choristes, se lance dans un vibrant When Will We B Paid ? (une chanson-manifeste des Staple Singers enregistrée par Prince il y a quelques années). Prince partage un clavier avec Morris Hayes. Pour Que Sera Que Sera, c’est au tour d’Elisa Fiorillo de chanter en lead, titillant aussi bien la mémoire de la reprise seventies de Sly & The Family Stone que celle de la version originale, créée il y a quelques lustres par la délicieuse Doris Day dans L’homme qui en savait trop du grand Alfred (Hitchcok, of course). Grand moment. Puis vient le temps d’être funky, très funky : Prince griffe le riff de Controversy, et le New commence de basculer dans une autre dimension. Il fait de plus en plus chaud. En prime, nous assistons le Maître pour chanter avec lui quelques slogans groovy bien troussés de Housequake. La température augmente. Thank you, goodnight ? Ça ne lui ressemble toujours pas.
Deuxième rappel.
En duo avec son son pianiste Renato Neto, la ballade I Love U But Eye Don’t Trust U Anymore. Émotion. Comment cet homme arrive-t-il à chanter avec une voix aussi cristalline et claire à une heure si tardive et dans une telle ambiance ? (Chaleur, humidité…) Quelques special requests fusent dans la salle : 17 Days ! Dreamer ! Va pour Dreamer et son riff à la découpe hendrixienne, écourté au profit, ô joie, de The Ride. Le blues fait son entrée. Sensuel et électrique. Nouvelle reprise : le discoïde Miss You des Rolling Stones ! Prince s’amuse à reproduire les postures et la gestuelle de Keith Richards, et c’est hilarant. Et quand il imite à la perfection Mick Jagger (mimiques, timbre, phrasé), c’est hallucinant. Et voilà Kiss ! Version dantesque, incroyablement funky, en grande partie chantée par un public qui n’ignore décidément rien du songbook princier (encore bravo). Prince improvise quelques flashes polychromes au synthétiseur : Herbie Hancock ne ferait pas mieux. Et bang, Cream ! Une montagne de Chantilly sonore semble recouvrir les premiers rangs. L’hystérie gagne les moindres recoins du New. Les bouches commencent d’être bées, les mâchoires de tomber. Ce n’est qu’un début. Thank you, goodnight… Hmm, va falloir taper bien fort dans nos mains. On y croit.
Troisième rappel.
Face b culte des années 80, How Come U Don’t Call Me Anymore achève de faire basculer le New dans une dimension parallèle, là où seuls les grands créateurs et leurs apôtres peuvent communier. Prince et ses choristes donnent des airs de grand messe à cette chanson. C’est sublime, et bouleversant. Thank you, goodnight… Non, non, non, tu ne vas pas repartir comme ça mon vieux Prince…
Quatrième rappel.
Elisa Fiorillo s’approche du micro tandis que Prince joue le riff de Shake Your Body (Down To The Ground) des Jacksons. Le New se met à twister comme jadis le Studio 54 de New York. Très vite, le hit michaeljacksonien laisse la place à un implacable enchaînement/déchaînement de reprises slystonniennes : Everyday People et I Want To Take You Higher. Ça ne chauffe plus : ça brûle ! Higher, higher, higher… Nous y sommes ! Et personne ne nous fera descendre. Il se fait tard. Le bonheur n’arrive jamais trop tôt. On en pleurerait, tiens. Thank you, goodnight… Pas question.
Cinquième rappel.
C’est quoi ça déjà ? Purple Music ??!! Cette sublime protest song électro-funk et anti-drogue de 1982 jamais parue officiellement ?! Incroyable : Prince nous prouve live and direct qu’il n’a pas oublié ses chansons les plus obscures. Il mélange fort subtilement ce chef-d’œuvre avec All The Critics Love U In New York, ou plus précisément In New Morning. Tranquillement assise derrière le bar, on apercoit Madame Fahri, maîtresse des lieux. On la devine un rien fière que le Maître des lieux d’un soir – et quel soir, le grand soir ! – se mettte à chanter les louanges de son club. Mais il est temps de danser danser danser et de mettre le New à l’envers. Trois heures que ça dure. On ne sait plus où on est, on n’en revient pas : on est heureux. On aimerait que tout cela ne cesse jamais. Allez, Dance (Disco Heat) de Sylvester. Le plafond est en train de s’écrouler, non ? Disco, funk, soul, blues, gospel, rock, jazz : tout, il aura tout passé en revue. Thank you, goodnight… N’usons pas Prince, ce Little Big Man est une espèce en voie de disparition. Allez, au lit. Il se fait tôt (5 h 45 !). On s’en va. Non, pas encore ?! Ce type est fou : « Until the sun comes up » précise-t-il.
Sixième rappel.
Notre Prince qui êtes aux cieux, higher, higher, higher, supersurvivant de la real music 4 real music lovers, vous revoilà encore une fois sur terre pour nous pianoter léger quelques airs connus, les chanter d’une voix semble-t-il inaltérable, ou nous les faire chanter de nos voix fatiguées : Diamonds And Pearls, Raspberry Beret, Starfish And Coffee, Venus de Milo, Still Waiting… Avant d’interpréter Future Soul Song, il demande à une bonne âme – « Naaah, not a man… » – de monter sur scène pour lui tenir le micro. Une encyclopédiste bien connue de nos services grimpe sur scène et s’acquitte avec bonheur de cette tâche, encourageant ses ami(e)s du public à soigner leurs « sha la la la la »… À chacun son quart d’heure de gloire warholien ! Final : Oh New Morning / Purple Rain, comme sur un nuage.
Le marchand de sable est passé. Les yeux qui piquent, devant lesquels brillera 4 ever and ever la voute céleste de cette nuit au parfum d’éternité.
Je ne crois pas en Dieu, je crois en Prince.
Frédéric Goaty
Prince (guitare, basse, claviers, percussions), Cassandra O’Neal, Morris Hayes (claviers), Cora C Dunham (drums), Josh Dunham (basse), Shelby J., Elisa Deane, Liv Warfield (chant, percussions), Fred Yonnet (harmonica) + Renato Neto (claviers).
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Parisino
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