Prince
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Re: Prince
Hello on se posait des questions sur ce concert, voilà la réponse et c'est Frédéric Goaty de notre magazine de Jazz préféré qui nous la donne.
Comment rendre compte d’un tel concert quelques heures à peine après que les dernières notes de musique – un Purple Rain hyper-émotionnel vite tranformé en ode in situ au New Morning – aient résonné au cœur du club parisien dont le nom sera plus que jamais indissociable de la légende princière ? Pourtant, il faut bien jeter quelques mots, même en vrac, sans trop y revenir, plus à vif qu’à chaud. Le flot de sons et d’images qui bouillonnantes est impossible à canaliser. Pendant plus de trois heures et trente minutes durant, entre 2 h 30 et 6 h, environ, Prince et son groupe, le NPG, ont transformé la scène du “New” en jardin extraordinaire. Le “New”, c’est notre club à nous, les jazzfans parisiens, ses murs rouges sont à nous, ses trois marches qui mènent à la scène sont à nous, sa coulisse minuscule est à nous, ses vibrations sont à nous… Depuis belle lurette, nous ne comptons plus le nombre de concerts et de musiciens exceptionnels que nous y avons applaudi. Hier soir, donc, Prince était chez nous, au New. Comme en 1986 (j’y étais pas). Comme en 1987 (j’y étais). Son comeback “20Ten” allait-il nous faire oublier son gig historique d’il y a vingt-trois piges ? (À propos de pige, l’une de mes premières, dans Jazz Magazine, fut un compte-rendu du concert de devinez qui devinez où…) Après avoir enfin réussi à entrer, après une interminable attente devant « nos » portes noires effrontément-désespérement closes des heures durant (mais un insider-informateur nommé Yazid M. nous tenait régulièrement informé, merci à lui, c’était bon pour le moral), Prince était déjà sur scène en train d’interpréter Stratus de Billy Cobham, comme à Jazz à Montreux, l’an dernier. Ça commençait donc fort : ces derniers temps, Prince et Jeff Beck (dont l’ex-bassiste, Tal Wilkenfeld, vient récemment de se rapprocher du giron princier…) ont remis au goût du jour ce standard jazz-rock. À la bonne heure. À peine son électrisant chorus lâché, notre hôte du soir s’en retourne backstage un bref instant et laisse ses trois épatantes choristes, Shelby J. en tête, interpréter Brown Skin d’India.Arie, I’ve Never Loved A Man d’Aretha Franklin et Baby Love de Mother’s Finest. Ambiance. Soul, R&B funk : c’est déjà la fête. Prince est vite revenu à la guitare (les premières minutes, son rack d’effets lui donna quelques soucis, mais tout rentra rapidement dans l’ordre). Passé ces trois reprises, Prince se rapproche du micro pour chanter une perle rare de son back catalogue, la ballade douce-amère Strange Beautiful. La voix est parfaite, d’une justesse et d’une profondeur qui laissent rêveur. Sometimes It Snows In April est quelque peu perturbé par le retour de ses soucis guitaristiques (ah !, l’électronique…), mais qu’importe, voilà le temps d’une autre reprise, Hair de Graham Central Station, qu’il chante d’une voix grave pour mieux coller à celle de son intreprète d’origine, son ami et mentor Larry Graham. Sur un riff de basse électrique, il semble plus ou moins improviser la chansons suivante, sorte de rap lent et hypnotique. Thank you, goodnight… Déjà ?! ça ne lui ressemble pas.
Premier rappel.
Liv Warfield, l’une des trois magnifiques choristes, se lance dans un vibrant When Will We B Paid ? (une chanson-manifeste des Staple Singers enregistrée par Prince il y a quelques années). Prince partage un clavier avec Morris Hayes. Pour Que Sera Que Sera, c’est au tour d’Elisa Fiorillo de chanter en lead, titillant aussi bien la mémoire de la reprise seventies de Sly & The Family Stone que celle de la version originale, créée il y a quelques lustres par la délicieuse Doris Day dans L’homme qui en savait trop du grand Alfred (Hitchcok, of course). Grand moment. Puis vient le temps d’être funky, très funky : Prince griffe le riff de Controversy, et le New commence de basculer dans une autre dimension. Il fait de plus en plus chaud. En prime, nous assistons le Maître pour chanter avec lui quelques slogans groovy bien troussés de Housequake. La température augmente. Thank you, goodnight ? Ça ne lui ressemble toujours pas.
Deuxième rappel.
En duo avec son son pianiste Renato Neto, la ballade I Love U But Eye Don’t Trust U Anymore. Émotion. Comment cet homme arrive-t-il à chanter avec une voix aussi cristalline et claire à une heure si tardive et dans une telle ambiance ? (Chaleur, humidité…) Quelques special requests fusent dans la salle : 17 Days ! Dreamer ! Va pour Dreamer et son riff à la découpe hendrixienne, écourté au profit, ô joie, de The Ride. Le blues fait son entrée. Sensuel et électrique. Nouvelle reprise : le discoïde Miss You des Rolling Stones ! Prince s’amuse à reproduire les postures et la gestuelle de Keith Richards, et c’est hilarant. Et quand il imite à la perfection Mick Jagger (mimiques, timbre, phrasé), c’est hallucinant. Et voilà Kiss ! Version dantesque, incroyablement funky, en grande partie chantée par un public qui n’ignore décidément rien du songbook princier (encore bravo). Prince improvise quelques flashes polychromes au synthétiseur : Herbie Hancock ne ferait pas mieux. Et bang, Cream ! Une montagne de Chantilly sonore semble recouvrir les premiers rangs. L’hystérie gagne les moindres recoins du New. Les bouches commencent d’être bées, les mâchoires de tomber. Ce n’est qu’un début. Thank you, goodnight… Hmm, va falloir taper bien fort dans nos mains. On y croit.
Troisième rappel.
Face b culte des années 80, How Come U Don’t Call Me Anymore achève de faire basculer le New dans une dimension parallèle, là où seuls les grands créateurs et leurs apôtres peuvent communier. Prince et ses choristes donnent des airs de grand messe à cette chanson. C’est sublime, et bouleversant. Thank you, goodnight… Non, non, non, tu ne vas pas repartir comme ça mon vieux Prince…
Quatrième rappel.
Elisa Fiorillo s’approche du micro tandis que Prince joue le riff de Shake Your Body (Down To The Ground) des Jacksons. Le New se met à twister comme jadis le Studio 54 de New York. Très vite, le hit michaeljacksonien laisse la place à un implacable enchaînement/déchaînement de reprises slystonniennes : Everyday People et I Want To Take You Higher. Ça ne chauffe plus : ça brûle ! Higher, higher, higher… Nous y sommes ! Et personne ne nous fera descendre. Il se fait tard. Le bonheur n’arrive jamais trop tôt. On en pleurerait, tiens. Thank you, goodnight… Pas question.
Cinquième rappel.
C’est quoi ça déjà ? Purple Music ??!! Cette sublime protest song électro-funk et anti-drogue de 1982 jamais parue officiellement ?! Incroyable : Prince nous prouve live and direct qu’il n’a pas oublié ses chansons les plus obscures. Il mélange fort subtilement ce chef-d’œuvre avec All The Critics Love U In New York, ou plus précisément In New Morning. Tranquillement assise derrière le bar, on apercoit Madame Fahri, maîtresse des lieux. On la devine un rien fière que le Maître des lieux d’un soir – et quel soir, le grand soir ! – se mettte à chanter les louanges de son club. Mais il est temps de danser danser danser et de mettre le New à l’envers. Trois heures que ça dure. On ne sait plus où on est, on n’en revient pas : on est heureux. On aimerait que tout cela ne cesse jamais. Allez, Dance (Disco Heat) de Sylvester. Le plafond est en train de s’écrouler, non ? Disco, funk, soul, blues, gospel, rock, jazz : tout, il aura tout passé en revue. Thank you, goodnight… N’usons pas Prince, ce Little Big Man est une espèce en voie de disparition. Allez, au lit. Il se fait tôt (5 h 45 !). On s’en va. Non, pas encore ?! Ce type est fou : « Until the sun comes up » précise-t-il.
Sixième rappel.
Notre Prince qui êtes aux cieux, higher, higher, higher, supersurvivant de la real music 4 real music lovers, vous revoilà encore une fois sur terre pour nous pianoter léger quelques airs connus, les chanter d’une voix semble-t-il inaltérable, ou nous les faire chanter de nos voix fatiguées : Diamonds And Pearls, Raspberry Beret, Starfish And Coffee, Venus de Milo, Still Waiting… Avant d’interpréter Future Soul Song, il demande à une bonne âme – « Naaah, not a man… » – de monter sur scène pour lui tenir le micro. Une encyclopédiste bien connue de nos services grimpe sur scène et s’acquitte avec bonheur de cette tâche, encourageant ses ami(e)s du public à soigner leurs « sha la la la la »… À chacun son quart d’heure de gloire warholien ! Final : Oh New Morning / Purple Rain, comme sur un nuage.
Le marchand de sable est passé. Les yeux qui piquent, devant lesquels brillera 4 ever and ever la voute céleste de cette nuit au parfum d’éternité.
Je ne crois pas en Dieu, je crois en Prince.
Frédéric Goaty
Prince (guitare, basse, claviers, percussions), Cassandra O’Neal, Morris Hayes (claviers), Cora C Dunham (drums), Josh Dunham (basse), Shelby J., Elisa Deane, Liv Warfield (chant, percussions), Fred Yonnet (harmonica) + Renato Neto (claviers).
La source c'est le forum de Jazz Magazine ---> http://www.jazzmagazine.com/index.php?option=com_fireboard&Itemid=50&func=view&id=1774&catid=14#1774
Merci à lui pour cette belle chronique.
Parisino
Comment rendre compte d’un tel concert quelques heures à peine après que les dernières notes de musique – un Purple Rain hyper-émotionnel vite tranformé en ode in situ au New Morning – aient résonné au cœur du club parisien dont le nom sera plus que jamais indissociable de la légende princière ? Pourtant, il faut bien jeter quelques mots, même en vrac, sans trop y revenir, plus à vif qu’à chaud. Le flot de sons et d’images qui bouillonnantes est impossible à canaliser. Pendant plus de trois heures et trente minutes durant, entre 2 h 30 et 6 h, environ, Prince et son groupe, le NPG, ont transformé la scène du “New” en jardin extraordinaire. Le “New”, c’est notre club à nous, les jazzfans parisiens, ses murs rouges sont à nous, ses trois marches qui mènent à la scène sont à nous, sa coulisse minuscule est à nous, ses vibrations sont à nous… Depuis belle lurette, nous ne comptons plus le nombre de concerts et de musiciens exceptionnels que nous y avons applaudi. Hier soir, donc, Prince était chez nous, au New. Comme en 1986 (j’y étais pas). Comme en 1987 (j’y étais). Son comeback “20Ten” allait-il nous faire oublier son gig historique d’il y a vingt-trois piges ? (À propos de pige, l’une de mes premières, dans Jazz Magazine, fut un compte-rendu du concert de devinez qui devinez où…) Après avoir enfin réussi à entrer, après une interminable attente devant « nos » portes noires effrontément-désespérement closes des heures durant (mais un insider-informateur nommé Yazid M. nous tenait régulièrement informé, merci à lui, c’était bon pour le moral), Prince était déjà sur scène en train d’interpréter Stratus de Billy Cobham, comme à Jazz à Montreux, l’an dernier. Ça commençait donc fort : ces derniers temps, Prince et Jeff Beck (dont l’ex-bassiste, Tal Wilkenfeld, vient récemment de se rapprocher du giron princier…) ont remis au goût du jour ce standard jazz-rock. À la bonne heure. À peine son électrisant chorus lâché, notre hôte du soir s’en retourne backstage un bref instant et laisse ses trois épatantes choristes, Shelby J. en tête, interpréter Brown Skin d’India.Arie, I’ve Never Loved A Man d’Aretha Franklin et Baby Love de Mother’s Finest. Ambiance. Soul, R&B funk : c’est déjà la fête. Prince est vite revenu à la guitare (les premières minutes, son rack d’effets lui donna quelques soucis, mais tout rentra rapidement dans l’ordre). Passé ces trois reprises, Prince se rapproche du micro pour chanter une perle rare de son back catalogue, la ballade douce-amère Strange Beautiful. La voix est parfaite, d’une justesse et d’une profondeur qui laissent rêveur. Sometimes It Snows In April est quelque peu perturbé par le retour de ses soucis guitaristiques (ah !, l’électronique…), mais qu’importe, voilà le temps d’une autre reprise, Hair de Graham Central Station, qu’il chante d’une voix grave pour mieux coller à celle de son intreprète d’origine, son ami et mentor Larry Graham. Sur un riff de basse électrique, il semble plus ou moins improviser la chansons suivante, sorte de rap lent et hypnotique. Thank you, goodnight… Déjà ?! ça ne lui ressemble pas.
Premier rappel.
Liv Warfield, l’une des trois magnifiques choristes, se lance dans un vibrant When Will We B Paid ? (une chanson-manifeste des Staple Singers enregistrée par Prince il y a quelques années). Prince partage un clavier avec Morris Hayes. Pour Que Sera Que Sera, c’est au tour d’Elisa Fiorillo de chanter en lead, titillant aussi bien la mémoire de la reprise seventies de Sly & The Family Stone que celle de la version originale, créée il y a quelques lustres par la délicieuse Doris Day dans L’homme qui en savait trop du grand Alfred (Hitchcok, of course). Grand moment. Puis vient le temps d’être funky, très funky : Prince griffe le riff de Controversy, et le New commence de basculer dans une autre dimension. Il fait de plus en plus chaud. En prime, nous assistons le Maître pour chanter avec lui quelques slogans groovy bien troussés de Housequake. La température augmente. Thank you, goodnight ? Ça ne lui ressemble toujours pas.
Deuxième rappel.
En duo avec son son pianiste Renato Neto, la ballade I Love U But Eye Don’t Trust U Anymore. Émotion. Comment cet homme arrive-t-il à chanter avec une voix aussi cristalline et claire à une heure si tardive et dans une telle ambiance ? (Chaleur, humidité…) Quelques special requests fusent dans la salle : 17 Days ! Dreamer ! Va pour Dreamer et son riff à la découpe hendrixienne, écourté au profit, ô joie, de The Ride. Le blues fait son entrée. Sensuel et électrique. Nouvelle reprise : le discoïde Miss You des Rolling Stones ! Prince s’amuse à reproduire les postures et la gestuelle de Keith Richards, et c’est hilarant. Et quand il imite à la perfection Mick Jagger (mimiques, timbre, phrasé), c’est hallucinant. Et voilà Kiss ! Version dantesque, incroyablement funky, en grande partie chantée par un public qui n’ignore décidément rien du songbook princier (encore bravo). Prince improvise quelques flashes polychromes au synthétiseur : Herbie Hancock ne ferait pas mieux. Et bang, Cream ! Une montagne de Chantilly sonore semble recouvrir les premiers rangs. L’hystérie gagne les moindres recoins du New. Les bouches commencent d’être bées, les mâchoires de tomber. Ce n’est qu’un début. Thank you, goodnight… Hmm, va falloir taper bien fort dans nos mains. On y croit.
Troisième rappel.
Face b culte des années 80, How Come U Don’t Call Me Anymore achève de faire basculer le New dans une dimension parallèle, là où seuls les grands créateurs et leurs apôtres peuvent communier. Prince et ses choristes donnent des airs de grand messe à cette chanson. C’est sublime, et bouleversant. Thank you, goodnight… Non, non, non, tu ne vas pas repartir comme ça mon vieux Prince…
Quatrième rappel.
Elisa Fiorillo s’approche du micro tandis que Prince joue le riff de Shake Your Body (Down To The Ground) des Jacksons. Le New se met à twister comme jadis le Studio 54 de New York. Très vite, le hit michaeljacksonien laisse la place à un implacable enchaînement/déchaînement de reprises slystonniennes : Everyday People et I Want To Take You Higher. Ça ne chauffe plus : ça brûle ! Higher, higher, higher… Nous y sommes ! Et personne ne nous fera descendre. Il se fait tard. Le bonheur n’arrive jamais trop tôt. On en pleurerait, tiens. Thank you, goodnight… Pas question.
Cinquième rappel.
C’est quoi ça déjà ? Purple Music ??!! Cette sublime protest song électro-funk et anti-drogue de 1982 jamais parue officiellement ?! Incroyable : Prince nous prouve live and direct qu’il n’a pas oublié ses chansons les plus obscures. Il mélange fort subtilement ce chef-d’œuvre avec All The Critics Love U In New York, ou plus précisément In New Morning. Tranquillement assise derrière le bar, on apercoit Madame Fahri, maîtresse des lieux. On la devine un rien fière que le Maître des lieux d’un soir – et quel soir, le grand soir ! – se mettte à chanter les louanges de son club. Mais il est temps de danser danser danser et de mettre le New à l’envers. Trois heures que ça dure. On ne sait plus où on est, on n’en revient pas : on est heureux. On aimerait que tout cela ne cesse jamais. Allez, Dance (Disco Heat) de Sylvester. Le plafond est en train de s’écrouler, non ? Disco, funk, soul, blues, gospel, rock, jazz : tout, il aura tout passé en revue. Thank you, goodnight… N’usons pas Prince, ce Little Big Man est une espèce en voie de disparition. Allez, au lit. Il se fait tôt (5 h 45 !). On s’en va. Non, pas encore ?! Ce type est fou : « Until the sun comes up » précise-t-il.
Sixième rappel.
Notre Prince qui êtes aux cieux, higher, higher, higher, supersurvivant de la real music 4 real music lovers, vous revoilà encore une fois sur terre pour nous pianoter léger quelques airs connus, les chanter d’une voix semble-t-il inaltérable, ou nous les faire chanter de nos voix fatiguées : Diamonds And Pearls, Raspberry Beret, Starfish And Coffee, Venus de Milo, Still Waiting… Avant d’interpréter Future Soul Song, il demande à une bonne âme – « Naaah, not a man… » – de monter sur scène pour lui tenir le micro. Une encyclopédiste bien connue de nos services grimpe sur scène et s’acquitte avec bonheur de cette tâche, encourageant ses ami(e)s du public à soigner leurs « sha la la la la »… À chacun son quart d’heure de gloire warholien ! Final : Oh New Morning / Purple Rain, comme sur un nuage.
Le marchand de sable est passé. Les yeux qui piquent, devant lesquels brillera 4 ever and ever la voute céleste de cette nuit au parfum d’éternité.
Je ne crois pas en Dieu, je crois en Prince.
Frédéric Goaty
Prince (guitare, basse, claviers, percussions), Cassandra O’Neal, Morris Hayes (claviers), Cora C Dunham (drums), Josh Dunham (basse), Shelby J., Elisa Deane, Liv Warfield (chant, percussions), Fred Yonnet (harmonica) + Renato Neto (claviers).
La source c'est le forum de Jazz Magazine ---> http://www.jazzmagazine.com/index.php?option=com_fireboard&Itemid=50&func=view&id=1774&catid=14#1774
Merci à lui pour cette belle chronique.
Parisino
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Re: Prince
Un autre regard sur la discographie de Prince par Wilson&Alroy :
http://www.warr.org/prince.html
http://www.warr.org/prince.html
Re: Prince
J'aime Prince quand il joue comme ça, sobre et funky. Et avec Maceo, ça groove.Purple Jim a écrit:Mercu Chino! Fonky guitar! You know what I like!
Au passage, y'a-t-il des lives avec les 2 ensembles (officiels ou non, mais avec un super son)?
Re: Prince
En officiel, il y a bien sûr "One Night Alone Live" (3 CDs) et pas mal de boots. Je vais te chercher des titres.
Re: Prince
J'ai entendu parler du "One Night Alone Live", ça vaut quoi? J'ai vu un boot aussi: "One Night Alone... In Paris" je crois, avec Maceo Parker me semble-t-il (mais jamais écouté).Purple Jim a écrit:En officiel, il y a bien sûr "One Night Alone Live" (3 CDs) et pas mal de boots. Je vais te chercher des titres.
Un boot peut m'intéresser, mais uniquement si le son est nickel.
Re: Prince
Des boots "soundboard" que je connais (je crois que Maceo est présent) :
- One Nite Alone In Copenhagen 25th oct 2002
- Café de Paris - London 98
- Leno Files
- Sound & Vision (7 ou 8 CDs depuis radio et TV - à trier)
Chez guitars101.com normalement.
- One Nite Alone In Copenhagen 25th oct 2002
- Café de Paris - London 98
- Leno Files
- Sound & Vision (7 ou 8 CDs depuis radio et TV - à trier)
Chez guitars101.com normalement.
Re: Prince
Hello à tous !
Il sort la semaine prochaine chez Castor Music et est écrit par Christophe GUEDIN et Frédéric GOATY.
Parisino
Il sort la semaine prochaine chez Castor Music et est écrit par Christophe GUEDIN et Frédéric GOATY.
Parisino
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: Prince
Un autre bouquin (c'est un grand livre).
Très belles photos mais je ne sais pas ce que valent les textes.
Parisino
Très belles photos mais je ne sais pas ce que valent les textes.
Parisino
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: Prince
Tu devrais pas avoir de mal à te le faire dédicacer!parisino a écrit:Hello à tous !
Il sort la semaine prochaine chez Castor Music et est écrit par Christophe GUEDIN et Frédéric GOATY.
Parisino
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
Localisation : alsace
Frédéric Goaty est directeur de la rédaction de Jazz Magazine/ Jazzman.
Fondateur du magazine Muziq, il a signé une biographie de Miles Davis (Vade Retro, 1995), un livre-entretien avec Michel Petrucciani (Vade Retro, 1999) et a collaboré au livre de photos de Christian Rose, Black & Soul (Vade Retro). Il a également participé au Dictionnaire du Jazz (Robert Lafont). Il a co-animé plusieurs Jazz Story sur TSF 89.9 (Prince, Jaco Pastorius, Marvin Gaye, Herbie Hancock, Steve Coleman, Stevie Wonder, Frank Zappa…).
Il vient de publier avec Christophe Geudin « PRINCE le dictionnaire », chez Castor Music.
Il vient de publier avec Christophe Geudin « PRINCE le dictionnaire », chez Castor Music.
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
Localisation : alsace
Re: Prince
J'ai écouté ce matin le premier CD du bootleg One Nite Alone In Paris... , capté au Zénith le 28 octobre 2002:
Et j'ai trouvé ça bon, funky! Je suis mpatient d'écouter le reste...
Que vaut l'officiel "One Nite ALone Live"?
Et j'ai trouvé ça bon, funky! Je suis mpatient d'écouter le reste...
Que vaut l'officiel "One Nite ALone Live"?
Re: Prince
S' il passe deux jours avant au new Morning et que vous avez une place, prévenez moi .......
Re: Prince
I lsera peut-être en aftershow au new Morning le 30!Leptilou a écrit:S' il passe deux jours avant au new Morning et que vous avez une place, prévenez moi .......
Re: Prince
Leptilou a écrit:S' il passe deux jours avant au new Morning et que vous avez une place, prévenez moi .......
A mon avis les places sont comptés !
Le stade de France c'est pas pour moi.
Parisino
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Un Prince au Stade
Un Prince au Stade
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
Localisation : alsace
Re: Prince
En plus, j'ai vu Prince au "parc des princes" à Boulogne !!! Cela me revient !!! en... fin 80, tout début 90 ??? En fait j'avais surtout vu l'écran géant et j'avais une forte impression de play-back et de bandes enregistrées en support musique ??? ou alors c'est l'effet "delay" quand on est à 300 m de la scène... bref, pas un souvenir très marquant de ce "méga" concert de stade sans intérêt... En fait, on est même partis avant la fin car ma femme est un peu agoraphobe... et debout , entassé sur une pelouse à perpète des musicos et de la scène avec un son réverbéré sans consistance... bref !
Re: Prince
While my guitar gently wheeps
https://youtu.be/ifp_SVrlurY
avec un pti mystère à élucider à la fin de la vidéo ? mais ou passe la télécaster ? est-ce Harrison qui la réceptionne...
https://youtu.be/ifp_SVrlurY
avec un pti mystère à élucider à la fin de la vidéo ? mais ou passe la télécaster ? est-ce Harrison qui la réceptionne...
Re: Prince
Leptilou a écrit:
est-ce Harrison qui la réceptionne...
joli commentaire.
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
Re: Prince
http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/07/01/concert-prince-en-conquerant-du-stade-de-france_1543480_3246.html
Un petit résumé du grand concert au stade de France.
Un petit résumé du grand concert au stade de France.
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
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