Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
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Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
Face 1
1. Marbles (4:02)
2. Lava (2:03)
3. Evil Ways (6:22)
4. Faith Interlude (2:10)
5. Them Changes (5:39)
Face 2
1. Free Form Funkafide Filth (25:05)
Personnel :
Carlos Santana - guitare
Buddy Miles - batterie et chant
Neal Schon - guitare
Hadley Caliman - flûte, saxophone ténor
Luis Gasca - trompette
Robert Hogins - orgue
Ron Johnson - basse
Gregg Errico - batterie
Coke Escovedo - timbales
Victor Pantoja - conga
James Mingo Luis ("Mingo" Lewis) - conga
Michael Carabello, lui aussi crédité aux congas, a enregistré des overdubs en studio.
Enregistré au Waikiki Diamond Head Crater le samedi premier janvier 1972, "Carlos Santana & Buddy Miles Live!" est le premier side project de Carlos Santana, où l'on retrouve d'ailleurs certains membres réguliers du groupe Santana, comme Neal Schon, Coke Escovedo ou encore le percussionniste surdoué Mingo Lewis, qui fait ici ses débuts discographiques. Réduire ce Live à la rencontre entre Carlos Santana et Buddy Miles serait tout à fait trompeur : c'est véritablement un travail de groupe qu'il nous est donné d'entendre, avec un personnel exceptionnel. Outre les guitares de Santana et Neal Schon, le saxophone ténor d'Hadley Caliman et les claviers de Robert Hogins sont ici souvent mis à contribution. On retrouve aussi l'excellent Luis Gasca, qui a joué avec Janis Joplin, et dont l'album "The Little Giant" est à connaître. Mais c'est le mur de percussions qui donne à la formation une puissance de feu impressionnante, incomparable.
Selon le site Santanamigos, le groupe aurait aussi joué "Layla" et "Little Wing" lors de ce concert... dont il est difficile d'apprécier la part de post production. Non seulement Michael Carabello a enregistré ses parties de congas en studio, mais on entend le saxophone d'Hadley Caliman doublé d'une flûte lors de l'introduction de "Free Form Funkafide Filth"... alors qu'il est en principe le seul à en jouer. On notera aussi que la qualité audio est toutefois loin d'être parfaite sur cet album - tout en étant suffisante.
Les deux faces du disque sont radicalement différentes. La première face, de loin la meilleure, présente une musique structurée n'excluant pas des improvisations à couper le souffle alors que la seconde est constituée d'une longue jam nettement plus décousue.
On débute avec "Marbles", une composition de John McLaughlin présente sur "Devotion", sur lequel Buddy Miles officiait à la batterie. Le solo de Santana (à droite dans le panoramique) est superbe. L'influence de McLaughlin est perceptible, Santana prenant ses distances avec le blues. Le second solo de guitare, signé Neal Schon, est dans une veine très proche (il est facile de confondre les deux guitaristes), mais en plus Hendrixien, comme il le montre sur "Lava", qui sert d'extension au premier titre - après une transition où les percussionnistes s'en donnent à cœur joie.
"Evil Ways" est le seul titre du répertoire de Santana : c'est un des classiques de leur premier album. Cette version est magnifiée par les interventions de Buddy Miles, dont la seconde voix et les ponctuations font mouche. Les solos de Caliman et de Gasca sont superbes.
La "Faith Interlude" est une habile transition où les musiciens (notamment Santana) font monter la tension d'un bon cran... avant une version incendiaire de "Them Changes", dans une version plus proche de celle du "Band Of Gypsys" que de l'album éponyme de Buddy Miles. Ce sera le seul single de l'album, avec un Neal Schon là encore très présent.
Après une première face exceptionnelle, on change de registre avec la longue jam de 25 minutes qui occupe la seconde face. "Free Form Funkafide Filth" annonce l'évolution de Santana qui allait se matérialisée avec "Caravanserai" : on est plus proche du jazz électrique de Miles Davis que du rock latin des premiers Santana. Etrangement, Carlos Santana est totalement en retrait sur cette face, laissant presque toutes les interventions guitaristiques à Neal Schon. S’il ne jouait pas au bout d’un quart d’heure des arpèges rappelant (en plus simple) certaines idées du McLaughlin, il serait même quasi transparent. Pour autant, même si ce n'est qu'une jam, le niveau global des solistes est d'un bon niveau - évitant les longueurs, mais sans retrouver l'intensité de la première face. N'est pas Miles Davis qui veut...
Face 1
1. Marbles (4:02)
2. Lava (2:03)
3. Evil Ways (6:22)
4. Faith Interlude (2:10)
5. Them Changes (5:39)
Face 2
1. Free Form Funkafide Filth (25:05)
Personnel :
Carlos Santana - guitare
Buddy Miles - batterie et chant
Neal Schon - guitare
Hadley Caliman - flûte, saxophone ténor
Luis Gasca - trompette
Robert Hogins - orgue
Ron Johnson - basse
Gregg Errico - batterie
Coke Escovedo - timbales
Victor Pantoja - conga
James Mingo Luis ("Mingo" Lewis) - conga
Michael Carabello, lui aussi crédité aux congas, a enregistré des overdubs en studio.
Enregistré au Waikiki Diamond Head Crater le samedi premier janvier 1972, "Carlos Santana & Buddy Miles Live!" est le premier side project de Carlos Santana, où l'on retrouve d'ailleurs certains membres réguliers du groupe Santana, comme Neal Schon, Coke Escovedo ou encore le percussionniste surdoué Mingo Lewis, qui fait ici ses débuts discographiques. Réduire ce Live à la rencontre entre Carlos Santana et Buddy Miles serait tout à fait trompeur : c'est véritablement un travail de groupe qu'il nous est donné d'entendre, avec un personnel exceptionnel. Outre les guitares de Santana et Neal Schon, le saxophone ténor d'Hadley Caliman et les claviers de Robert Hogins sont ici souvent mis à contribution. On retrouve aussi l'excellent Luis Gasca, qui a joué avec Janis Joplin, et dont l'album "The Little Giant" est à connaître. Mais c'est le mur de percussions qui donne à la formation une puissance de feu impressionnante, incomparable.
Selon le site Santanamigos, le groupe aurait aussi joué "Layla" et "Little Wing" lors de ce concert... dont il est difficile d'apprécier la part de post production. Non seulement Michael Carabello a enregistré ses parties de congas en studio, mais on entend le saxophone d'Hadley Caliman doublé d'une flûte lors de l'introduction de "Free Form Funkafide Filth"... alors qu'il est en principe le seul à en jouer. On notera aussi que la qualité audio est toutefois loin d'être parfaite sur cet album - tout en étant suffisante.
Les deux faces du disque sont radicalement différentes. La première face, de loin la meilleure, présente une musique structurée n'excluant pas des improvisations à couper le souffle alors que la seconde est constituée d'une longue jam nettement plus décousue.
On débute avec "Marbles", une composition de John McLaughlin présente sur "Devotion", sur lequel Buddy Miles officiait à la batterie. Le solo de Santana (à droite dans le panoramique) est superbe. L'influence de McLaughlin est perceptible, Santana prenant ses distances avec le blues. Le second solo de guitare, signé Neal Schon, est dans une veine très proche (il est facile de confondre les deux guitaristes), mais en plus Hendrixien, comme il le montre sur "Lava", qui sert d'extension au premier titre - après une transition où les percussionnistes s'en donnent à cœur joie.
"Evil Ways" est le seul titre du répertoire de Santana : c'est un des classiques de leur premier album. Cette version est magnifiée par les interventions de Buddy Miles, dont la seconde voix et les ponctuations font mouche. Les solos de Caliman et de Gasca sont superbes.
La "Faith Interlude" est une habile transition où les musiciens (notamment Santana) font monter la tension d'un bon cran... avant une version incendiaire de "Them Changes", dans une version plus proche de celle du "Band Of Gypsys" que de l'album éponyme de Buddy Miles. Ce sera le seul single de l'album, avec un Neal Schon là encore très présent.
Après une première face exceptionnelle, on change de registre avec la longue jam de 25 minutes qui occupe la seconde face. "Free Form Funkafide Filth" annonce l'évolution de Santana qui allait se matérialisée avec "Caravanserai" : on est plus proche du jazz électrique de Miles Davis que du rock latin des premiers Santana. Etrangement, Carlos Santana est totalement en retrait sur cette face, laissant presque toutes les interventions guitaristiques à Neal Schon. S’il ne jouait pas au bout d’un quart d’heure des arpèges rappelant (en plus simple) certaines idées du McLaughlin, il serait même quasi transparent. Pour autant, même si ce n'est qu'une jam, le niveau global des solistes est d'un bon niveau - évitant les longueurs, mais sans retrouver l'intensité de la première face. N'est pas Miles Davis qui veut...
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Ayler's Music
Re: Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
J'adore. Un superbe album !
Rien que le premier titre Marbles me met dans un état... D'ailleurs c'est le titre que j'y mis pour me réveiller... C'est le pied !
Album indispensable.
Rien que le premier titre Marbles me met dans un état... D'ailleurs c'est le titre que j'y mis pour me réveiller... C'est le pied !
Album indispensable.
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
Superbe LP, la première face est gigantesque, la seconde un peu moins, Neal Schon est très présent et Santana est "sous influence" Mc Laughlin
Un de mes préférés, je le possède en double, je croyais l'avoir perdu mais un copain me l'avait emprunté !
Un de mes préférés, je le possède en double, je croyais l'avoir perdu mais un copain me l'avait emprunté !
Re: Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
Très bon album que j'ai connu par Rising Sun il y a 10 ans. Une superbe 1ère face avec de grands titres comme Marbles, Evil Ways et Them Changes superbement interpretés. Personnellement j'aime beaucoup aussi la seconde face avec ce super jam Free Form Funkafide Filth. Un disque à posséder dans sa discothèque.
Re: Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
Ayler a écrit:
"Evil Ways" est le seul titre du répertoire de Santana : c'est un des classiques de leur premier album. ...
Evil Ways est une reprise de Willie Bobo.
Excellent album même si je ne raffole pas du genre, le groove est intense...le groupe est vraiment exceptionnel !
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
Je viens de l'acheter. C'est juste MAGIQUE. Quelle intro! Je ne m'attendais pas du tout a ça!
Et honnêtement la qualité je la trouve top! Surtout pour 1972 (Between Nothingess and Eternity du Mahavishnu Orchestra est nettement plus mauvais, en comparaison)
Merci de m'avoir convaincu!
Et honnêtement la qualité je la trouve top! Surtout pour 1972 (Between Nothingess and Eternity du Mahavishnu Orchestra est nettement plus mauvais, en comparaison)
Merci de m'avoir convaincu!
Brian Taylor- Messages : 290
Date d'inscription : 03/08/2008
Age : 32
Re: Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
Justement je posais la question dans la rubrique "ce que vous écouter".
Bon et bien j'ai la réponse. Hier j'ai écouté Band of gypsys et j'ai bien aimé Buddy, il est très bon et très différent de son batteur précédant M. M.
Parisino
Bon et bien j'ai la réponse. Hier j'ai écouté Band of gypsys et j'ai bien aimé Buddy, il est très bon et très différent de son batteur précédant M. M.
Parisino
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
Buddy a fait de superbes albums, avec The Electric Flag mais aussi en solo.
Un petit aperçu :
Miles, Buddy :
- The Electric Flag : The Trip (1967)
- The Electric Flag : A Long Time Comin' (1968)
- The Electric Flag : An American Music Band (1968)
- The Electric Flag : The Band Kept Playing (1974)
- Expressway To Your Skull (1968)
- Electric Church (1969)
- Them Changes (1970)
- We Got To Live Together (1970)
- Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
- Booger Bear (1974)
- More Miles Per Gallon (1975)
- The Electric Flag : Groovin' Is Easy (1983)
- Tribute To Jimi Hendrix (1996)
- Blues Berries (2002)
- Billy Cox & Buddy Miles : The Band Of Gypsys Return (2006)
Je rajouterais aussi Chapter VII (1973).
Un petit aperçu :
Miles, Buddy :
- The Electric Flag : The Trip (1967)
- The Electric Flag : A Long Time Comin' (1968)
- The Electric Flag : An American Music Band (1968)
- The Electric Flag : The Band Kept Playing (1974)
- Expressway To Your Skull (1968)
- Electric Church (1969)
- Them Changes (1970)
- We Got To Live Together (1970)
- Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
- Booger Bear (1974)
- More Miles Per Gallon (1975)
- The Electric Flag : Groovin' Is Easy (1983)
- Tribute To Jimi Hendrix (1996)
- Blues Berries (2002)
- Billy Cox & Buddy Miles : The Band Of Gypsys Return (2006)
Je rajouterais aussi Chapter VII (1973).
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
The Band Of Gypsys Return, celui-là, tu peux le zapper !!!
_________________
Ayler's Music
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
Merci pour vos réponses !
Merci à vous tous, je suis vraiment content d'être sur un forum de cette qualité et avec des membres d'une grande sympathie.
MERCI.
Parisino
Merci à vous tous, je suis vraiment content d'être sur un forum de cette qualité et avec des membres d'une grande sympathie.
MERCI.
Parisino
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
Un solo effectivement monumental, quelle intensité!Ayler a écrit:
On débute avec "Marbles", une composition de John McLaughlin présente sur "Devotion", sur lequel Buddy Miles officiait à la batterie. Le solo de Santana (à droite dans le panoramique) est superbe. L'influence de McLaughlin est perceptible, Santana prenant ses distances avec le blues.
Re: Carlos Santana & Buddy Miles Live! (1972)
C'est exact, le concert circule en intégralité, dans une version audience de qualité très moyenne.Ayler a écrit:
Selon le site Santanamigos, le groupe aurait aussi joué "Layla" et "Little Wing" lors de ce concert...
Une chronique de cet enregistrement audience ici:
http://www.voicesoflatinrock.com/tag/buddy-miles/
Concernant Layla:
Layla is an instrumental version of Clapton’s memorable piece, in some ways it has more bite and attack than the original. The organ again leads over a Latinesque 4/4 beat and Neal Schon brings in a very melodic and stinging guitar solo to the proceedings. Then he does his customary step onto the distortion/wah pedal and ups the ante with a screaming and well pitched beautifully executed guitar solo. Carlos is providing strong rhythm. There is also a double drum break with Victor Pantoja overlaying a conga solo. He is exhorted to “keep going” and is joined by Coke Escovedo on timbales again. There is a dramatic cut in the recording here before we rejoin the drum break. The bass comes in heavy to the mix and then we hit the Layla theme again before an abrupt ending.
Pour Little Wing:
Little Wing; A nice and slow version of the Hendrix song. There are inaudible vocals from Buddy here but Hogins and Neal Schon are on hand to supply strong thematics to the song’s introduction. There is a loss of audio on this taping and Carlos’ guitar is quite high in the mix. Carlos also plays a little mellow lead at the ending of the song, a really excellent guitar solo and again an abrupt end.
Purple Jim a écrit:Le son est suspect. Overdubs en studio ?
Pour ce qui concerne les différences entre l'enregistrement audience du live officiel:
Marbles:
Lava:this is definitely a different version to the recorded album, for one it misses the spliced crowed cheering so prevalent on the record. There is a different timbale/drum break but Coke Escovedo readily acquits himself with some tasty timbale fills.
Again this is a different take to the studio recreations in the USA.
OR they have put new overdubs on this one, it is close to the recording though. It has a slamming drum backing with Hogins tripping on the Hammond B3.
Evil Ways:
different version to the album, different organ solo at the intro and further jamming after the first bridge and chorus, again different to the record. It also differs with Gasca and Caliman offering different high register sax/trumpet flourishes and another take on Hadley Caliman’s tenor saxophone solo, on the double time tempo shift at the end. Carlos also weighs in towards the end with some jazz-inflected, piercing licks on guitar.
Faith Interlude:
Some difference to the record but Carlos’ solo is almost note-for-note the same as the record. Could this have been an overdub, it is hard to say? Like the album it is short and sweet, less than two minutes in length.
Des photos du concert:
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