Jon Lord l'avant Deep Purple
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Jon Lord l'avant Deep Purple
JON LORD.
On peut considérer en fait que c’est JON LORD qui sous l’impulsion de TONY EDWARD sera le membre fondateur de DEEP PURPLE.
Né à Leicester le 9 juin 1941, John Douglas Lord est immédiatement plongé dans un environnement musical, son père tenait le saxophone d’un danse -band tout en chantant parallèlement avec sa sœur. C’est donc le plus naturellement qu’à sept ans il reçoit ses premières leçons de piano, puis quelques années plus tard de théorie et de compositions musicales. Cette formation visait en réalité a faire de lui un instrumentiste classique, mais le démon du rock le prenant il laisse tombé ses études, ses cours de piano .. L’influence de Jerry Lee Lewis a encore fait des dégâts, il entre comme employé à l’age de 17 ans chez un notaire pour subvenir à ses deux passions, la musique mais aussi le théâtre qui le pousse alors a entrer au Central School Of Speech and Drama, ce qui l’oblige à venir vivre à Londres, en 1960.
Il abandonne ses études théâtrales deux ans plus tard pour rejoindre le jazz-band de Bill Asthon( futur créateur du National Youth Jazz Orchestra). Durant cette période il va réellement crever fe fain, malgré son immense talent. Avec l’aide de Derek Griffith, le guitariste du jazz-band, et d’un batteur, Don Wilson, il fonde le Don Wilson Combo qui, quelques mois plus tard, changera son titre en RED BLOOD AND THE BLUESICIANS. Tout ce petit monde écume joyeusement les centres de jeunes, les bases US et les mariages. L e groupe se cotise pour payer à Jon un orgue LOWREY HOLLIDAY, ce qui devait d’après eux leur donner le son de BOOKER.T, ils se lancent alors dans une tournée dans le nord de l’Angleterre.
De retour à Londres, ils côtoient un autre groupe qui finit par splitter.Son chanteur, ART WOOD (le grand frère de RON,des ROLLING STONES) finit par les rejoindre. Il a une notoriété plus impressionnante puisqu’il a déjà fréquenté le BLUES INC. d’ALEXIX CORNER, à l’époque ou CHARLIE WATTS y sévissait. Immédiatement après, KEEF HARTLEY, qui avait remplacé RINDO STARR au sein de RORY STROM AND THE HURRICANES, débarque à son tour et on décide de changer le nom du groupe en ART WOOD COMBO; puis finalement en ART WOOD car cela faisait mieux. De tels bouleversements entraînent également un changement musical et on décident unanimement de cesser les reprises pour ne plus jouer que des compositions du groupe, c’est-à-dire un mélange tonique de rock et de RNB.
La vie des musiciens est précaires, à cette époque, en effet il faut se souvenir du fait qu’il n’y avait pas roadies pour les petits groupes et tout le matériel était installé sur scène pas les musiciens eux-mêmes. Les sorties devenaient alors homériques et le spectacle des « vedettes » chargeant le van, assiégées par les fans du groupe en quête d’autographes était tout a fait réjouissant. La fréquences des concerts paraît aujourd’hui incroyables: THE ARTWOODS a ainsi joué pendant des mois, six ou sept fois par semaine et une moyenne de vingt concerts par semaine était considéré comme mauvaise.Quand au matériel, n’en parlons pas, ils n’avaient même pas de table de mixage(il existe une bande enregistrée d’un concert mais le son est tellement pourrie que je doute qu’elle sorte un jour). Enfin toute cette vie donnent a nos jeunes gars une envie dévorante de réussite.
Au milieu de 1964, THE ARTWOODS signe un deal avec IVER PRODUCTIONS et enregistre sur un quatre pistes, son premier single SWEET MARY, suivit par ON MY LOVE, GOODBYE SISTERS et enfin I TAKE WHAT I WANT, produit pas MIKE VERNON(qui produit aussi MAYALL), cette chanson entre même dans les hits parades de l’époque.
Le groupe sort aussi un 33 tours devenu pièce de collection ART GALLERY. Les tournées poursuivent activement et le groupê est invité à plusieurs reprises au célèbre show READY STEADY GO.
Pour arrondir ses fins de mois, LORD fait quelques sessions pour la publicité; mais aussi pour des groupes comme les KINKS. Après un petit passage sur le label PARLOPHONE qui se solde par l’enregistrement de deux autres singles; ils signent pour PHILLIPS, ce qui paradoxalement , les amènera à la chute finale, en effet on est en plein trip Bonnie and Clyde et la maison de disque les persuade d’adopter le look gangster et de choisir pour nom ST VALENTINE’S DAY MASSACRE. Ils enregistrent donc leur dernier single BUDDY,CAN SPARE A DIME, une reprise de BING CROSBY,c’est un bide en Angleterre, mais un triomphe en Scandinavie, ce qui déclenche une tournée nordique….Au retour, THE ARTWOODS éclate et JON LORD se retrouve sur le carreau.
Entre deux sessions, il tente de monter SANTA BARBARA MACHINE HEAD avec RON WOOD à la guitare, KIM GARDNER à la basse et JOHNNY ADLER, futur batteur des PRETTY THINGS et PINK FAIRIES, mais cela ne débouche sur rien.
C’est une période de vaches maigres qui s’ouvre et qui l’oblige à accepter la proposition des FLOWERPOT MEN qui montent une tournée suite à l’immense succès de leur hit LET’S GO TO SAN FRANCISCO, à ses côtés joue un certain NICK SIMPER. C’est donc une période assez pénible pour JON LORD mais cela va bientôt changer avec le nouveau goupe qu’il va former avec CHRIS CURTIS…..DEEP PURPLE
On peut considérer en fait que c’est JON LORD qui sous l’impulsion de TONY EDWARD sera le membre fondateur de DEEP PURPLE.
Né à Leicester le 9 juin 1941, John Douglas Lord est immédiatement plongé dans un environnement musical, son père tenait le saxophone d’un danse -band tout en chantant parallèlement avec sa sœur. C’est donc le plus naturellement qu’à sept ans il reçoit ses premières leçons de piano, puis quelques années plus tard de théorie et de compositions musicales. Cette formation visait en réalité a faire de lui un instrumentiste classique, mais le démon du rock le prenant il laisse tombé ses études, ses cours de piano .. L’influence de Jerry Lee Lewis a encore fait des dégâts, il entre comme employé à l’age de 17 ans chez un notaire pour subvenir à ses deux passions, la musique mais aussi le théâtre qui le pousse alors a entrer au Central School Of Speech and Drama, ce qui l’oblige à venir vivre à Londres, en 1960.
Il abandonne ses études théâtrales deux ans plus tard pour rejoindre le jazz-band de Bill Asthon( futur créateur du National Youth Jazz Orchestra). Durant cette période il va réellement crever fe fain, malgré son immense talent. Avec l’aide de Derek Griffith, le guitariste du jazz-band, et d’un batteur, Don Wilson, il fonde le Don Wilson Combo qui, quelques mois plus tard, changera son titre en RED BLOOD AND THE BLUESICIANS. Tout ce petit monde écume joyeusement les centres de jeunes, les bases US et les mariages. L e groupe se cotise pour payer à Jon un orgue LOWREY HOLLIDAY, ce qui devait d’après eux leur donner le son de BOOKER.T, ils se lancent alors dans une tournée dans le nord de l’Angleterre.
De retour à Londres, ils côtoient un autre groupe qui finit par splitter.Son chanteur, ART WOOD (le grand frère de RON,des ROLLING STONES) finit par les rejoindre. Il a une notoriété plus impressionnante puisqu’il a déjà fréquenté le BLUES INC. d’ALEXIX CORNER, à l’époque ou CHARLIE WATTS y sévissait. Immédiatement après, KEEF HARTLEY, qui avait remplacé RINDO STARR au sein de RORY STROM AND THE HURRICANES, débarque à son tour et on décide de changer le nom du groupe en ART WOOD COMBO; puis finalement en ART WOOD car cela faisait mieux. De tels bouleversements entraînent également un changement musical et on décident unanimement de cesser les reprises pour ne plus jouer que des compositions du groupe, c’est-à-dire un mélange tonique de rock et de RNB.
La vie des musiciens est précaires, à cette époque, en effet il faut se souvenir du fait qu’il n’y avait pas roadies pour les petits groupes et tout le matériel était installé sur scène pas les musiciens eux-mêmes. Les sorties devenaient alors homériques et le spectacle des « vedettes » chargeant le van, assiégées par les fans du groupe en quête d’autographes était tout a fait réjouissant. La fréquences des concerts paraît aujourd’hui incroyables: THE ARTWOODS a ainsi joué pendant des mois, six ou sept fois par semaine et une moyenne de vingt concerts par semaine était considéré comme mauvaise.Quand au matériel, n’en parlons pas, ils n’avaient même pas de table de mixage(il existe une bande enregistrée d’un concert mais le son est tellement pourrie que je doute qu’elle sorte un jour). Enfin toute cette vie donnent a nos jeunes gars une envie dévorante de réussite.
Au milieu de 1964, THE ARTWOODS signe un deal avec IVER PRODUCTIONS et enregistre sur un quatre pistes, son premier single SWEET MARY, suivit par ON MY LOVE, GOODBYE SISTERS et enfin I TAKE WHAT I WANT, produit pas MIKE VERNON(qui produit aussi MAYALL), cette chanson entre même dans les hits parades de l’époque.
Le groupe sort aussi un 33 tours devenu pièce de collection ART GALLERY. Les tournées poursuivent activement et le groupê est invité à plusieurs reprises au célèbre show READY STEADY GO.
Pour arrondir ses fins de mois, LORD fait quelques sessions pour la publicité; mais aussi pour des groupes comme les KINKS. Après un petit passage sur le label PARLOPHONE qui se solde par l’enregistrement de deux autres singles; ils signent pour PHILLIPS, ce qui paradoxalement , les amènera à la chute finale, en effet on est en plein trip Bonnie and Clyde et la maison de disque les persuade d’adopter le look gangster et de choisir pour nom ST VALENTINE’S DAY MASSACRE. Ils enregistrent donc leur dernier single BUDDY,CAN SPARE A DIME, une reprise de BING CROSBY,c’est un bide en Angleterre, mais un triomphe en Scandinavie, ce qui déclenche une tournée nordique….Au retour, THE ARTWOODS éclate et JON LORD se retrouve sur le carreau.
Entre deux sessions, il tente de monter SANTA BARBARA MACHINE HEAD avec RON WOOD à la guitare, KIM GARDNER à la basse et JOHNNY ADLER, futur batteur des PRETTY THINGS et PINK FAIRIES, mais cela ne débouche sur rien.
C’est une période de vaches maigres qui s’ouvre et qui l’oblige à accepter la proposition des FLOWERPOT MEN qui montent une tournée suite à l’immense succès de leur hit LET’S GO TO SAN FRANCISCO, à ses côtés joue un certain NICK SIMPER. C’est donc une période assez pénible pour JON LORD mais cela va bientôt changer avec le nouveau goupe qu’il va former avec CHRIS CURTIS…..DEEP PURPLE
Re: Jon Lord l'avant Deep Purple
chouette titre, le groupe avais pas mal de succès en Angleterre a l'époque mais jamais percé car trop axé sur les reprises...
Re: Jon Lord l'avant Deep Purple
Merci pour cette intéressante bio, dommage que les trois premières vidéos ne soient plus disponibles.
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