Deep Purple - The Book of Taliesyn (1968)
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Deep Purple - The Book of Taliesyn (1968)
1. Listen, Learn, Read On
2. Wring that Neck
3. Kentucky Woman
4. Exposition/We Can Work It Out
5. Shield
6. Anthem
7. River Deep, Mountain High
Enregistré d’août à octobre 1968, le second album de Deep Purple, « The Book en Taliesyn », est sortit en décembre 1968 et qu’en Juillet 1969 en Angleterre. Cela montre que la Mark I avait plus de succès aux Etats-Unis que dans leur propre pays. Très rapproché dans le temps de son prédécesseur, il est tout naturel que le son de cet album s’en rapproche.
La Pochette est de John Lord, homonyme de Jon Lord, avec qui, il n'a rien à voir.
S’ouvrant sur « Listen, Learn, Read On », un titre Heavy Pop Rock typique du groupe à l’époque. Ecoutable, mais rien d’exceptionnel.
« Wring that Neck » est un titre bien meilleur que le premier. Aussi connu sous le nom de « Hard Road » aux Etats-Unis. C’est un excellent instrumental.
Viens ensuite « Kentucky Woman », sympa, cette version reste trop longue.
Seconde repris des Fab Fours, « Exposition/We Can Work It Out ». Dans le style des reprises rallongées du premier album. Par contre, “We Can Work It Out” est assez moyen.
On poursuit avec l’un des titres les plus appréciés des fans « Shield ». Avec des percussions, le titre a un petit côté moyenâgeux. Bon titre
Jon Lord affectionne la musique classique. « Anthem », nous le prouve avec des cordes et un orgue aux accents d’orgue d’églises. Sympathique, mais un peu trop long.
On arrive déjà au dernier titre : une version de plus de 10 minutes de « River Deep, Mountain High ». Commencant par une intro à l’orgue (encore une fois, Jon Lord est clairement le membre le plus présent sur le disque). La guitare arrive après 2 minutes dans un fracas. Ne résonne alors qu’une note sombre. Alors, à 4 : 21, le chant de Rod Evans commence enfin, sombre et doucement.
Et finalement, peu à 5 minutes, le titre se transforme en un morceau de rock rapide, avec tout le groupe. Les refrains présentent la voix de Rod Evans avec de nombreux overdubs, comme si c’était un chœur entier… mais c’est Rod Evans qui chant et les « ouh » en cœurs m’exaspèrent et donnent un côté assez désuet au morceau.
Le titre bascule ensuite sur un solo de guitare avant de s’achever dans un grand fracas. Bonne reprise, mais trois fois trop longue.
La version CD présente 5 bonus tracks :
Le premier est « Oh No No No », qui débute comme plein de titres de la Mark I, par le clavier seul. A mon sens, sont éviciton était tout à fait justifiée.
On continue ensuite avec 3 titres enregistrées le 16 Janvier 1969 à la BBC pour l’émission Top Gear.
« It’s All Over » présente un Rod Evans au chant assez pitoyable. C’est « I cried », me donnant plus envie de rire que de pleurer… de plus sa voix de mauvais crooner est assez énervante…
« Hey Bop a Re Bop » est le premier Bonus Track écrit par le groupe. J’aime bien, personnellement. Même si Rod Evans, est égal à lui-même, c'est-à-dire… peu.
« Wring that Neck » est une version inférieure de plus d’une minute trente sur celle de l’album. Bonne prise, mais la version de l’album est plus intéressante.
« Playground » est un instrumental datant du 18 Août 1968, soit des sessions de l’album est aurait à mon sens amélioré le disque. C’est un instrumental sans prétention, certes, mais qui aurait amélioré l’album.
Au final ? L’influence de Cream des Beatles & de Jimi Hendrix se ressent tout au long de cet album.
Le second disque de la Mark I, est très proche du premier. Sur 7 titres, il y a 3 de vraiment, les 4 autres étant soit trop longs soit pas assez original. Ce n’est pas mauvais en soit, mais l’ensemble manque un peu de direction. Entre titre pop-rock, œuvre rock-classique et Hard Rock, il reste au groupe de trouver sa voix, avec sa voie.
Tiger- Messages : 2058
Date d'inscription : 03/08/2011
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Localisation : 77
Re: Deep Purple - The Book of Taliesyn (1968)
Tiger tu sous estime un peu Evans quand même, très bon chanteur... certainement coincé entre les désirs des deux leaders
Re: Deep Purple - The Book of Taliesyn (1968)
J'admet que Rod Evans est le chanteur que j'aime le moins de Deep Purple... même si Joe Lynn Turner est pas loin devant.
Tiger- Messages : 2058
Date d'inscription : 03/08/2011
Age : 27
Localisation : 77
Re: Deep Purple - The Book of Taliesyn (1968)
j'admet que JLT j'ai eu beaucoup de mal, mais maintenant il force mon respect par sa sincérité, c'est un chanteur et rien que cela, quand il ne force pas ; grand artiste très fort dans le rock mélodiqueTiger a écrit:J'admet que Rod Evans est le chanteur que j'aime le moins de Deep Purple... même si Joe Lynn Turner est pas loin devant.
Re: Deep Purple - The Book of Taliesyn (1968)
Ce disque est un petit bijou,enregistré peu de temps après SHADES OF DEEP PURPLE, il se démarque fortement cependant du premier opus du groupe, on laisse de côté les petits bruitages, ici juste quelques effets de reverb, d'écho sur certains titres.
Le premier titre LISTEN,LEAR,READ ON , est une chanson qui évoque un peu les légende Arthurienne, comme tout les morceaux qui ouvre les disques de DEEP PURPLE, nous avons un titre rapide et ici assez groovy avec des couplets parlés, on se rends compte du potentiel de chant de ROD EVANS une voix grave et posée.
Viens ensuite WRING THAT NECK que l'on peut traduire par tordez le coup, l'intitulé juger trop choquant pour le marché US il est la-bas nomme HARD ROAD; cet instrumental est né d'une idée de SIMPER et de BLACKMORE , c'est surtout sous son air jazzy une jam entre l'organiste et le guitariste, bien vite en live une pièce maitresse du répertoire de DP,ils leur arrivent de nous faire cela pendant près de vingt minutes parfois plus, véritable défouloir des deux musiciens et prétexte à des démonstrations de techniques frôlant parfois(surtout pour Blackmore) l'indigestion.
KENTUCKY WOMAN est une reprise d'une chanson de NEIL DIAMOND, très enjoué,pop, si vous jeter une oreille attentive au jeu de basse de NICK SIMPER, on se demande pourquoi quelque temps plus tard il est remercier, les autres jugeant son style limité(l'autre excuse est qu'il n'arrive pas a tenir le rythme des tournées).
On raconte que les BEATLES avaient apprécier le version de HELP sur le premier disque, du coup DEEP PURPLE retente l'essai avec WE CAN WORK IT OUT, essai pour moi raté, plus exercice oscillant entre rock, pop,psyché...l'intro qui précède la chanson est plus intéressante et est un instrumental basé sur la neuvième symphonie de Beethoven.
Maintenant arrivé à ce stade de lecture du disque on a la joie de tomber sur les deux perles que renferment cet album, le premier est SHIELD wouaaah quel titre, une ambiance que crée JON LORD tout en finesse,envoutant,chaloupé avec des teintes venant d'ailleurs;et la voix de ROD EVANS nous prouve et nous donne quand même des regrets il avait tout a fait l'étoffe d'un grand chanteur....Dommage.
Le deuxième joyau est ANTHEM, on sent vraiment que c'est une( "JON LORD SONG), en effet le musicien au bagage classique fait l'arrangement des cordes, il y joue du clavecin et du mellotron... on en redemande et malheureusement c'est tout car le dernier titre de l'album est un tantinet pompeux, c'est encore une reprise ,cette fois de IKE et TINA TURNER...RIVER DEEP MOUNTAIN HIGH, les idoles de DEEP PURPLE à l'époque sont VANILLA FUDGE,donc ils nous arrangent cette chanson "à la sauce de " en employant ici l'intro de 2001 l'odyssée de l'espace AINSI PARLAIT ZARATHOUSTRA mais c'est pas assez pour sauver le morceau .
Malgré ses faiblesses, on sent quand même qu'il y a un quelque chose avec ce groupe,bien qu'encore sous la houlette de JON LORD...SIMPER et BALCKMORE veulent du plus rock avec moins de classique, mais le management a donner les pleins pouvoir à l'organiste....LED ZEP et BLACK SABBATH sortent leurs griffes et DEEP PURPLE risque de ne pas prendre le train en marche
Les pochettes européenne et américaine
Le dos de la pochette US
Le premier titre LISTEN,LEAR,READ ON , est une chanson qui évoque un peu les légende Arthurienne, comme tout les morceaux qui ouvre les disques de DEEP PURPLE, nous avons un titre rapide et ici assez groovy avec des couplets parlés, on se rends compte du potentiel de chant de ROD EVANS une voix grave et posée.
Viens ensuite WRING THAT NECK que l'on peut traduire par tordez le coup, l'intitulé juger trop choquant pour le marché US il est la-bas nomme HARD ROAD; cet instrumental est né d'une idée de SIMPER et de BLACKMORE , c'est surtout sous son air jazzy une jam entre l'organiste et le guitariste, bien vite en live une pièce maitresse du répertoire de DP,ils leur arrivent de nous faire cela pendant près de vingt minutes parfois plus, véritable défouloir des deux musiciens et prétexte à des démonstrations de techniques frôlant parfois(surtout pour Blackmore) l'indigestion.
KENTUCKY WOMAN est une reprise d'une chanson de NEIL DIAMOND, très enjoué,pop, si vous jeter une oreille attentive au jeu de basse de NICK SIMPER, on se demande pourquoi quelque temps plus tard il est remercier, les autres jugeant son style limité(l'autre excuse est qu'il n'arrive pas a tenir le rythme des tournées).
On raconte que les BEATLES avaient apprécier le version de HELP sur le premier disque, du coup DEEP PURPLE retente l'essai avec WE CAN WORK IT OUT, essai pour moi raté, plus exercice oscillant entre rock, pop,psyché...l'intro qui précède la chanson est plus intéressante et est un instrumental basé sur la neuvième symphonie de Beethoven.
Maintenant arrivé à ce stade de lecture du disque on a la joie de tomber sur les deux perles que renferment cet album, le premier est SHIELD wouaaah quel titre, une ambiance que crée JON LORD tout en finesse,envoutant,chaloupé avec des teintes venant d'ailleurs;et la voix de ROD EVANS nous prouve et nous donne quand même des regrets il avait tout a fait l'étoffe d'un grand chanteur....Dommage.
Le deuxième joyau est ANTHEM, on sent vraiment que c'est une( "JON LORD SONG), en effet le musicien au bagage classique fait l'arrangement des cordes, il y joue du clavecin et du mellotron... on en redemande et malheureusement c'est tout car le dernier titre de l'album est un tantinet pompeux, c'est encore une reprise ,cette fois de IKE et TINA TURNER...RIVER DEEP MOUNTAIN HIGH, les idoles de DEEP PURPLE à l'époque sont VANILLA FUDGE,donc ils nous arrangent cette chanson "à la sauce de " en employant ici l'intro de 2001 l'odyssée de l'espace AINSI PARLAIT ZARATHOUSTRA mais c'est pas assez pour sauver le morceau .
Malgré ses faiblesses, on sent quand même qu'il y a un quelque chose avec ce groupe,bien qu'encore sous la houlette de JON LORD...SIMPER et BALCKMORE veulent du plus rock avec moins de classique, mais le management a donner les pleins pouvoir à l'organiste....LED ZEP et BLACK SABBATH sortent leurs griffes et DEEP PURPLE risque de ne pas prendre le train en marche
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Le dos de la pochette US
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