Johnny Cash
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Johnny Cash
Rien sur Johnny Cash sur le forum. A part le film je ne connais pas grand chose.
Quelles sont les différentes périodes ? Quelles albums sont incontournable ? Quelles sont les qualités, les défauts ?
Merci à tous !
Parisino
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: Johnny Cash
On peux séparer sa carrière en 3 épisodes, il commence chez Sun ensuite signe pour longtemps chez Columbia...et reviens après un passage a vide juste avant sa mort sous la houlette de Rick Rubin
Sun Records
- Walk The Line The Legendary Sun Recordings (la première période avec tous les premiers singles 1955-58)
Columbia Records (il y a beaucoup d'album à thème sur des histoires d' indiens, cow-boys, mineurs, vagabonds) mes préférés sont
Blood, Sweat & Tears 1963
Bitter Tears 1964
Orange Blossom Special 1965
Carryin' on 1967
Live at San Quentin 1969
Sun Records
- Walk The Line The Legendary Sun Recordings (la première période avec tous les premiers singles 1955-58)
Columbia Records (il y a beaucoup d'album à thème sur des histoires d' indiens, cow-boys, mineurs, vagabonds) mes préférés sont
Blood, Sweat & Tears 1963
Bitter Tears 1964
Orange Blossom Special 1965
Carryin' on 1967
Live at San Quentin 1969
Bloomers- Messages : 2749
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Age : 49
Re: Johnny Cash
A noter la sortie début avril de son bootleg volume 4 - The Soul of Truth
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Johnny Cash
Je n'ai que deux compiles Sun (vinyles) et un CD avec les deux concerts au prisons (Fulsom/St Quentin), tous excellent. J'ai bien envie d'explorer ses disques studio des années 60 (merci pour la petite liste Bloom).
Re: Johnny Cash
Chino a écrit:La série American Recording produite par RIck Rubin est magnifique.
Absolument j'en ai acheté un et c'est franchement superbe sa voix est devenue plus posée et encore plus grave et il chante avec une conviction intacte Par contre à part le DVD je n'ai rien de sa période des 60's je retiens les deux lives en Prison
Re: Johnny Cash
Merci à tous
Elle est bien cette série Bootleg officiel ?
vincent a écrit:A noter la sortie début avril de son bootleg volume 4 - The Soul of Truth
Elle est bien cette série Bootleg officiel ?
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: Johnny Cash
J'aime assez ce côté thématique. Le premier est essentiel si tu as aimé la serie avec Rubin.
Le 2nd moyen, le 3em va du superbe (live at Newport) au beurk (son degueu).
Le 4em pas encore eu le temps de l'écouter. Je vais tenter de le faire cet après midi.
@ Jipes : Pour les 2 lives en prison, je te conseille vivement les versions Legacy 2cd+1dvd. Concert intégrale et reportage. Superbes!!!
Puis il existe aussi un autre live en prison : Pa Osteraker
Enregistré en Suède en 1972. Pour la petite histoire la chanson San Quentin est reprise mais mise au goût du jour et porte le nom "Pa Osteraker" pour le plus grand plaisir des déténus.
Le 2nd moyen, le 3em va du superbe (live at Newport) au beurk (son degueu).
Le 4em pas encore eu le temps de l'écouter. Je vais tenter de le faire cet après midi.
@ Jipes : Pour les 2 lives en prison, je te conseille vivement les versions Legacy 2cd+1dvd. Concert intégrale et reportage. Superbes!!!
Puis il existe aussi un autre live en prison : Pa Osteraker
Enregistré en Suède en 1972. Pour la petite histoire la chanson San Quentin est reprise mais mise au goût du jour et porte le nom "Pa Osteraker" pour le plus grand plaisir des déténus.
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Johnny Cash
vincent a écrit:
@ Jipes : Pour les 2 lives en prison, je te conseille vivement les versions Legacy 2cd+1dvd. Concert intégrale et reportage. Superbes!!!
Ok merci du tuyau je m'en vais commander ca
Re: Johnny Cash
la période rick rubin est aussi composée de ceci :
un coffret 5 cd, donc 1 de best of (florilège me souffle t'on à l'oreille) des autres albums
mais également de 4 cd d'inédits de la période... dont 1 de reprise de chants que Cash écoutaient lorsqu'il était petit... émouvant et superbe.
à écouter avec délectation (un pote à moi).
un coffret 5 cd, donc 1 de best of (florilège me souffle t'on à l'oreille) des autres albums
mais également de 4 cd d'inédits de la période... dont 1 de reprise de chants que Cash écoutaient lorsqu'il était petit... émouvant et superbe.
à écouter avec délectation (un pote à moi).
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: Johnny Cash
Absolument essentiel!!!!
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Johnny Cash
Donc a ce que je lis vous êtes plus emballé par la fin de sa carrière que par le début (a part notre ami Bloomers) ?
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: Johnny Cash
Non. C'est une période différente... Pour ma part comme dans le cochon j'aime tout chez Cash, même ses bondieuseries... Pour dire...
J'aime beaucoup sa période Sun. Ses albums parlés... Après sur que sa dernière période avec Rubin est un monument. Peut-être plus simple, moins typiquement US. Moins country en tous cas.
D'ailleurs il faut aussi se faire le VH1 storytellers avec W. Nelson... Superbe.
J'aime beaucoup sa période Sun. Ses albums parlés... Après sur que sa dernière période avec Rubin est un monument. Peut-être plus simple, moins typiquement US. Moins country en tous cas.
D'ailleurs il faut aussi se faire le VH1 storytellers avec W. Nelson... Superbe.
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Johnny Cash
disons que la fin possède une aura crépusculaire, le gars revient du pays des morts avec une voix d'outre tombe pour te conter des histoires à faire froid dans le dos (et des reprises parfois meilleures que l'orginale... "personnal jesus" par exemple) ...
forcément ça marque.
ensuite la période ... "bondieuserie" a ses bon côtés, mais musicalement c'est peut être moins marquant, moins fort, moins produit etc etc
la période sun c'est un bâton de dynamite dans ta chaîne hifi, sans être l'équivalent de l'icône hank william, il possède un passé douloureux, une voix énorme et un don de "story teller" incroyable... avec une énergie folle...
c'est la country qui pue la sueur, qui n'aime pas son prochain, qui est socialement indomptable...
la photo où il fait un gros doigt d'honneur est assez connue, car il avait dit "pas de photo", il voit un mec en faire une... pouf : doigt d'honneur...
un concert adorable ^^
son engagement pour les prisonniers c'est pas pour faire de la thune (j'ai faillit noté "du cash" mais on m'aurait remarqué et du coup bluloulou m'aurait intenté un procès pour mauvais traitement ) c'est sensible et brutal à la fois.
ensuite il a même animé un show tv...
avec quelques invités tout pourris : dylan, Kris Kristofferson, armstrong, Creedence Clearwater Revival, lui-même ... d'autres et le plus souvent des chanteurs country...
ce qui preuve non seulement son goût musical mais également son ouverture d'esprit.
et ça existe en dvd en prime
ensuite sa discographie c'est :
énormément de single, des albums qui sont autant de titres country, rock, gospel,des chants de noel, des apparition spour d'autres, des amis qui viennent le voir, avec sa femme, quasiment 50 ans de best-of (pas un par an, mais la liste est longue), des lives ...
donc un petit peu longuet à explorer ^^
forcément ça marque.
ensuite la période ... "bondieuserie" a ses bon côtés, mais musicalement c'est peut être moins marquant, moins fort, moins produit etc etc
la période sun c'est un bâton de dynamite dans ta chaîne hifi, sans être l'équivalent de l'icône hank william, il possède un passé douloureux, une voix énorme et un don de "story teller" incroyable... avec une énergie folle...
c'est la country qui pue la sueur, qui n'aime pas son prochain, qui est socialement indomptable...
la photo où il fait un gros doigt d'honneur est assez connue, car il avait dit "pas de photo", il voit un mec en faire une... pouf : doigt d'honneur...
un concert adorable ^^
son engagement pour les prisonniers c'est pas pour faire de la thune (j'ai faillit noté "du cash" mais on m'aurait remarqué et du coup bluloulou m'aurait intenté un procès pour mauvais traitement ) c'est sensible et brutal à la fois.
ensuite il a même animé un show tv...
avec quelques invités tout pourris : dylan, Kris Kristofferson, armstrong, Creedence Clearwater Revival, lui-même ... d'autres et le plus souvent des chanteurs country...
ce qui preuve non seulement son goût musical mais également son ouverture d'esprit.
et ça existe en dvd en prime
ensuite sa discographie c'est :
énormément de single, des albums qui sont autant de titres country, rock, gospel,des chants de noel, des apparition spour d'autres, des amis qui viennent le voir, avec sa femme, quasiment 50 ans de best-of (pas un par an, mais la liste est longue), des lives ...
donc un petit peu longuet à explorer ^^
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: Johnny Cash
voici un des invités tout pourri dont nous faisait part Fando
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Johnny Cash
super chronique; je retiendrais aussi un bootleg, un des premiers que j'ai acheté et usé, qui me tient à coeur moins pour ses qualités artistiques que pour des raisons sentimentales : le Dylan/Cash sessions.
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
Re: Johnny Cash
des jolis duos avec Joe Strummer aussi. d'où je suis je n'en ai pas sous la main mais ça se trouve sur youtube assez facilement
Re: Johnny Cash
CHINO me l'avait fait découvrir, une bonne chose qu'il a fait, j'adoreparisino a écrit:
Rien sur Johnny Cash sur le forum. A part le film je ne connais pas grand chose.
Quelles sont les différentes périodes ? Quelles albums sont incontournable ? Quelles sont les qualités, les défauts ?
Merci à tous !
Parisino
Re: Johnny Cash
Jungleland a écrit:des jolis duos avec Joe Strummer aussi. d'où je suis je n'en ai pas sous la main mais ça se trouve sur youtube assez facilement
ah ben j'ai retrouvé celle-ci
Johnny Cash, the last rebel ...
Re: Johnny Cash
dans unearthed il me semble... pas le courage d'aller rechercher dans ma discothèque... ce soir je larve...
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Johnny Cash
Une bien belle sortie :
L'intégrale chez columbia du Man In Black! Encore un truc que papa noyel y va me mettre sous le sapin en plastoc'!!! 63 cds!!!
"When one thinks of Johnny Cash's recordings, one thing is certain. The Columbia years loom larger than any other phase. A star when he arrived in 1958, when he departed, he was an American icon." (from the liner notes written by Rich Kienzle)
Representing the entirety of the musical performances released by the Man in Black on Columbia Records during his lifetime, Johnny Cash: The Complete Columbia Album Collection is a 63-CD treasure trove that will appeal equally to longtime Cash followers, as well as new¬comers to his timeless body of music.
Checking in with his 59 original album titles for Columbia, from 1958's The Fabulous Johnny Cash through the two Highwayman albums of 1985 and 1990 (with Waylon Jennings, Willie Nelson and Kris Kristofferson), this impressive box set is living history. It shows Cash in command of his country & western and gospel roots, blues, straight-ahead rock and roll, the traditional balladry and folk music he loved so dearly, and much more.
Adding to those seminal 59 albums are two new compilations: The Singles, Plus a 2-CD, 55-song collection of single sides that did not originally appear on albums, plus guest performances on other artists' albums, among them Bob Dylan, the Carter Family, mother Maybelle Carter, June Carter Cash, the Earl Scruggs Revue, Marty Robbins, Willie Nelson, and Shel Silverstein (spanning 1958-85). Johnny Cash With His Hot & Blue Guitar a 28-song collection of single and non-single tracks released during his Sun Records years, 1954-58, including "Hey Porter," "Folsom Prison Blues," "I Walk The Line," "Cry! Cry! Cry!," "Ballad Of A Teenage Queen," "Big River," and more.
Box Set includes:
The Fabulous Johnny Cash
Hymns By Johnny Cash
Songs Of Our Soil
Now There Was A Song!
Ride This Train
Hymns From The Heart
The Sound Of Johnny Cash
Blood, Sweat And Tears
Ring Of Fire: The Best Of Johnny Cash
The Christmas Spirit
Keep On The Sunny Side
The Carter Family with special guest Johnny Cash
I Walk The Line
Bitter Tears: Johnny Cash Sings Ballads Of The American Indian
Orange Blossom Special
Johnny Cash Sings The Ballads Of The True West
Everybody Loves A Nut
Happiness Is You
Carryin' On With Johnny Cash And June Carter
From Sea To Shining Sea
Johnny Cash At Folsom Prison
The Holy Land
Johnny Cash At San Quentin
Hello, I'm Johnny Cash
The Johnny Cash Show
I Walk The Line -Original Soundtrack Recording
Little Fauss And Big Halsey -Original Soundtrack Recording
Man In Black
A Thing Called Love
Johnny Cash: America A 200-Year Salute In Story And Song
Christmas -The Johnny Cash Family
Any Old Wind That Blows
The Gospel Road (2 Disc)
Johnny Cash And His Woman
Johnny Cash pa Osteraker
Ragged Old Flag
The Junkie And The Juicehead Minus Me
The Johnny Cash Children's Album
Johnny Cash Sings Precious Memories
John R. Cash
Look At Them Beans
Strawberry Cake
One Piece At A Time
The Last Gunfighter Ballad
The Rambler
I Would Like To See You Again
Gone Girl
Silver
Rockabilly Blues
Classic Christmas
The Baron
The Survivors -Johnny Cash Jerry Lee Lewis Carl Perkins
The Adventures Of Johnny Cash
Johnny 99
Koncert V Praze In Prague Live
Rainbow
Highwayman -Waylon Jennings Willie Nelson Johnny Cash Kris Kristofferson
Heroes
Highwayman 2 -Waylon Jennings Willie Nelson Kris Kristofferson Johnny Cash
At Madison Square Garden
BONUS DISCS:
Johnny Cash With His Hot & Blue Guitar
The Singles, Plus (2 Discs)
L'intégrale chez columbia du Man In Black! Encore un truc que papa noyel y va me mettre sous le sapin en plastoc'!!! 63 cds!!!
"When one thinks of Johnny Cash's recordings, one thing is certain. The Columbia years loom larger than any other phase. A star when he arrived in 1958, when he departed, he was an American icon." (from the liner notes written by Rich Kienzle)
Representing the entirety of the musical performances released by the Man in Black on Columbia Records during his lifetime, Johnny Cash: The Complete Columbia Album Collection is a 63-CD treasure trove that will appeal equally to longtime Cash followers, as well as new¬comers to his timeless body of music.
Checking in with his 59 original album titles for Columbia, from 1958's The Fabulous Johnny Cash through the two Highwayman albums of 1985 and 1990 (with Waylon Jennings, Willie Nelson and Kris Kristofferson), this impressive box set is living history. It shows Cash in command of his country & western and gospel roots, blues, straight-ahead rock and roll, the traditional balladry and folk music he loved so dearly, and much more.
Adding to those seminal 59 albums are two new compilations: The Singles, Plus a 2-CD, 55-song collection of single sides that did not originally appear on albums, plus guest performances on other artists' albums, among them Bob Dylan, the Carter Family, mother Maybelle Carter, June Carter Cash, the Earl Scruggs Revue, Marty Robbins, Willie Nelson, and Shel Silverstein (spanning 1958-85). Johnny Cash With His Hot & Blue Guitar a 28-song collection of single and non-single tracks released during his Sun Records years, 1954-58, including "Hey Porter," "Folsom Prison Blues," "I Walk The Line," "Cry! Cry! Cry!," "Ballad Of A Teenage Queen," "Big River," and more.
Box Set includes:
The Fabulous Johnny Cash
Hymns By Johnny Cash
Songs Of Our Soil
Now There Was A Song!
Ride This Train
Hymns From The Heart
The Sound Of Johnny Cash
Blood, Sweat And Tears
Ring Of Fire: The Best Of Johnny Cash
The Christmas Spirit
Keep On The Sunny Side
The Carter Family with special guest Johnny Cash
I Walk The Line
Bitter Tears: Johnny Cash Sings Ballads Of The American Indian
Orange Blossom Special
Johnny Cash Sings The Ballads Of The True West
Everybody Loves A Nut
Happiness Is You
Carryin' On With Johnny Cash And June Carter
From Sea To Shining Sea
Johnny Cash At Folsom Prison
The Holy Land
Johnny Cash At San Quentin
Hello, I'm Johnny Cash
The Johnny Cash Show
I Walk The Line -Original Soundtrack Recording
Little Fauss And Big Halsey -Original Soundtrack Recording
Man In Black
A Thing Called Love
Johnny Cash: America A 200-Year Salute In Story And Song
Christmas -The Johnny Cash Family
Any Old Wind That Blows
The Gospel Road (2 Disc)
Johnny Cash And His Woman
Johnny Cash pa Osteraker
Ragged Old Flag
The Junkie And The Juicehead Minus Me
The Johnny Cash Children's Album
Johnny Cash Sings Precious Memories
John R. Cash
Look At Them Beans
Strawberry Cake
One Piece At A Time
The Last Gunfighter Ballad
The Rambler
I Would Like To See You Again
Gone Girl
Silver
Rockabilly Blues
Classic Christmas
The Baron
The Survivors -Johnny Cash Jerry Lee Lewis Carl Perkins
The Adventures Of Johnny Cash
Johnny 99
Koncert V Praze In Prague Live
Rainbow
Highwayman -Waylon Jennings Willie Nelson Johnny Cash Kris Kristofferson
Heroes
Highwayman 2 -Waylon Jennings Willie Nelson Kris Kristofferson Johnny Cash
At Madison Square Garden
BONUS DISCS:
Johnny Cash With His Hot & Blue Guitar
The Singles, Plus (2 Discs)
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Johnny Cash
j'apprécie beaucoup
mais je ne suis pas sur de l'aimer à ce point
mais je ne suis pas sur de l'aimer à ce point
_________________
Krautrock's Lumberjack Blouglouglou Band ... forever!
"et je me suis maudit de si bien me connaître"
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: Johnny Cash
Johnny Cash est mort le 12 septembre 2003, âgé de 71 ans, révéré comme un monument par une jeune génération. Des fans de la dernière heure, convertis par les bouleversants ultimes albums qu'il enregistra jusqu'à son dernier souffle. De 1993 à 2003, l'Homme en noir, tel qu'il se baptisa en hommage à tous les laissés-pour-compte et parias de la société, grava, à chaque minute que sa santé déclinante — une forme rare et incurable de la maladie de Parkinson — le lui permettait, des dizaines de chansons réduites à leur plus simple expression : une guitare acoustique et une voix, immense, caverneuse, au souffle parfois court mais à la profondeur et à l'émotion colossales. Des titres puisés parmi les centaines de son prodigieux répertoire, mais aussi des airs traditionnels de folk, des reprises surprenantes d'auteurs contemporains (Trent Reznor, Bonnie Prince Billy, Depeche Mode...), sans oublier les hymnes religieux que lui chantait sa mère. Autrement dit le reflet du vaste éventail stylistique qui a fait de Johnny Cash, près d'un demi-siècle durant, le plus ouvert des artistes de la country américaine.
Tel est l'enseignement que distille, disque après disque, l'impressionnant coffret qui paraît aujourd'hui, intégrale de tous les enregistrements de Cash pour le label Columbia, de 1958 à 1985. Soit soixante-trois CD recouvrant les cinquante-neuf albums officiels, complétés d'une compilation de singles orphelins et autres titres épars. Une véritable odyssée en contrée country, donnant autant dans le rock'n'roll que le gospel, le disque pour enfants que le chant de Noël, sans oublier des live furieux et d'ambitieux concept albums, engagés et audacieux.
Des sommets ? Ils sont nombreux. Du mauvais ? Très peu. Car si les albums des seventies perdent en densité et en régularité — la production d'époque n'aidant pas —, il n'y en a pas un qui ne contient sa petite merveille, qu'il s'agisse d'un original oublié de Cash lui-même ou de l'une de ces adaptations lumineuses dont il avait le secret : amour du texte, de la mélodie et plus encore de l'interprétation. De Bob Dylan à Kris Kristofferson (qu'il fit connaître), Randy Newman ou Bruce Springsteen, Cash, lui-même compositeur prolifique de nombreux classiques, a toujours su dénicher et servir les auteurs.
Sa voix grave et virile, qui savait se faire aussi menaçante que rassurante, affichait une force indéfectible. Elle ne trahissait jamais les fléchissements physiques, les tourments réels d'un homme longtemps en conflit avec ses démons et son passé. Une star à la foi aussi inébranlable que son refus de rejoindre le camp des notables et des nantis de la chanson. Car si Cash fut bel et bien longtemps un bad boy incontrôlable et imprévisible gavé d'amphétamines — jusqu'à cent pilules par jour —, il fut aussi, très tôt, une institution, célébrée dans le monde entier, animateur au début des seventies de son propre show télé. Un programme, The Johnny Cash show, dans lequel il offrait une audience inespérée à des artistes prometteurs comme Mickey Newbury, Joni Mitchell ou Neil Young... Une présence sobre et puissante, presque inquiétante, qui laissa une marque indélébile chez un tout jeune téléspectateur australien, fasciné, Nick Cave.
Quinze ans auparavant, au milieu des fifties, Johnny Cash et son Tennessee Two (Luther Perkins et Marshall Grant) accédaient à une gloire instantanée avec ses premiers disques gravés pour Sun, le label d'Elvis. Des complaintes crues et lyriques, entre folk songs et rock rustique, au dépouillement musical exemplaire, le fameux « boom-chika-boom » métronomique et obsédant qui deviendra sa marque de fabrique. Mais Cash rêvait de mille projets qui ne répondaient pas aux règles strictes du show-business naissant. C'est la garantie d'une carte blanche artistique qui le poussa à quitter la petite écurie de Sam Phillips en 1958 pour le géant Columbia. Qui tint parole. En moins de quatre ans et onze albums, le chanteur publia, outre des enregistrements « classiques », deux albums de gospel, un d'hymnes de Noël, un en compagnie de la Carter Family, qu'il admirait (et dont l'une des filles, June, deviendra sa muse, son épouse, son guide affectif et spirituel), et deux formidables recueils conceptuels autour de l'Amérique du labeur et du travail. Et ce n'était qu'un début. En 1964, il imposa Bitter Tears, album rageur voué à l'insuccès, dédié à la cause des Indiens et de tous les fondateurs maltraités de l'Amérique. Deux ans plus tard, c'est le surprenant Everyone loves a nut, qui révélait la facette à la fois joyeuse et grinçante du rebelle aux multiples causes... A tel point qu'en 1967, alors que son addiction aux cachets atteignait un point critique, l'étoile commerciale du Man in black commença à décliner sérieusement.
Mais, en 1968, Bob Johnston, son nouveau directeur artistique, qui avait supervisé les destinées de Dylan et de Simon & Garfunkel, eut l'idée de l'encourager à réaliser une autre de ses lubies : capter sur disque un des concerts électrisants qu'il donnait régulièrement dans les pénitenciers depuis 1959. Le live At Folsom Prison, face-à-face historique entre un artiste libre et d'authentiques malfrats faits pour s'entendre, eut un retentissement international, comblant autant les fans de country pure, les amateurs de pop que les adeptes intransigeants d'une chanson contestataire. Cash accédait là au statut d'icône. Mais une icône qui ne se contentera jamais de vivre sur un acquis, mettant pour toujours ses tripes, son coeur et sa voix au service d'une chanson accessible à tous, garant contre l'oubli de l'histoire d'un pays et des souffrances d'autrui. — Hugo Cassavetti
Monstres sacrés
Kris Kristofferson, Willie Nelson, Waylon Jennings et... Johnny Cash. Ces quatre-là, ténors du mouvement outlaw -- des artistes refusant la dérive commerciale de la country de Nashville --, étaient faits pour s'entendre. Et chanter ensemble. Sous le nom de The Highwaymen, le quatuor de monstres sacrés enregistra une triplette d'albums (les deux premiers figurent dans le coffret Cash), dont le premier au moins reste une sacrée réussite. Un album de stars où les quatre ego ont été remisés au vestiaire pour laisser les voix, parmi les plus vibrantes de la chanson américaine, se répondre, se compléter, affiner leurs nuances et différences. La rencontre au sommet de quatre artisans qui n'ont plus rien à prouver, juste à s'épater mutuellement.
Tel est l'enseignement que distille, disque après disque, l'impressionnant coffret qui paraît aujourd'hui, intégrale de tous les enregistrements de Cash pour le label Columbia, de 1958 à 1985. Soit soixante-trois CD recouvrant les cinquante-neuf albums officiels, complétés d'une compilation de singles orphelins et autres titres épars. Une véritable odyssée en contrée country, donnant autant dans le rock'n'roll que le gospel, le disque pour enfants que le chant de Noël, sans oublier des live furieux et d'ambitieux concept albums, engagés et audacieux.
Des sommets ? Ils sont nombreux. Du mauvais ? Très peu. Car si les albums des seventies perdent en densité et en régularité — la production d'époque n'aidant pas —, il n'y en a pas un qui ne contient sa petite merveille, qu'il s'agisse d'un original oublié de Cash lui-même ou de l'une de ces adaptations lumineuses dont il avait le secret : amour du texte, de la mélodie et plus encore de l'interprétation. De Bob Dylan à Kris Kristofferson (qu'il fit connaître), Randy Newman ou Bruce Springsteen, Cash, lui-même compositeur prolifique de nombreux classiques, a toujours su dénicher et servir les auteurs.
Sa voix grave et virile, qui savait se faire aussi menaçante que rassurante, affichait une force indéfectible. Elle ne trahissait jamais les fléchissements physiques, les tourments réels d'un homme longtemps en conflit avec ses démons et son passé. Une star à la foi aussi inébranlable que son refus de rejoindre le camp des notables et des nantis de la chanson. Car si Cash fut bel et bien longtemps un bad boy incontrôlable et imprévisible gavé d'amphétamines — jusqu'à cent pilules par jour —, il fut aussi, très tôt, une institution, célébrée dans le monde entier, animateur au début des seventies de son propre show télé. Un programme, The Johnny Cash show, dans lequel il offrait une audience inespérée à des artistes prometteurs comme Mickey Newbury, Joni Mitchell ou Neil Young... Une présence sobre et puissante, presque inquiétante, qui laissa une marque indélébile chez un tout jeune téléspectateur australien, fasciné, Nick Cave.
Quinze ans auparavant, au milieu des fifties, Johnny Cash et son Tennessee Two (Luther Perkins et Marshall Grant) accédaient à une gloire instantanée avec ses premiers disques gravés pour Sun, le label d'Elvis. Des complaintes crues et lyriques, entre folk songs et rock rustique, au dépouillement musical exemplaire, le fameux « boom-chika-boom » métronomique et obsédant qui deviendra sa marque de fabrique. Mais Cash rêvait de mille projets qui ne répondaient pas aux règles strictes du show-business naissant. C'est la garantie d'une carte blanche artistique qui le poussa à quitter la petite écurie de Sam Phillips en 1958 pour le géant Columbia. Qui tint parole. En moins de quatre ans et onze albums, le chanteur publia, outre des enregistrements « classiques », deux albums de gospel, un d'hymnes de Noël, un en compagnie de la Carter Family, qu'il admirait (et dont l'une des filles, June, deviendra sa muse, son épouse, son guide affectif et spirituel), et deux formidables recueils conceptuels autour de l'Amérique du labeur et du travail. Et ce n'était qu'un début. En 1964, il imposa Bitter Tears, album rageur voué à l'insuccès, dédié à la cause des Indiens et de tous les fondateurs maltraités de l'Amérique. Deux ans plus tard, c'est le surprenant Everyone loves a nut, qui révélait la facette à la fois joyeuse et grinçante du rebelle aux multiples causes... A tel point qu'en 1967, alors que son addiction aux cachets atteignait un point critique, l'étoile commerciale du Man in black commença à décliner sérieusement.
Mais, en 1968, Bob Johnston, son nouveau directeur artistique, qui avait supervisé les destinées de Dylan et de Simon & Garfunkel, eut l'idée de l'encourager à réaliser une autre de ses lubies : capter sur disque un des concerts électrisants qu'il donnait régulièrement dans les pénitenciers depuis 1959. Le live At Folsom Prison, face-à-face historique entre un artiste libre et d'authentiques malfrats faits pour s'entendre, eut un retentissement international, comblant autant les fans de country pure, les amateurs de pop que les adeptes intransigeants d'une chanson contestataire. Cash accédait là au statut d'icône. Mais une icône qui ne se contentera jamais de vivre sur un acquis, mettant pour toujours ses tripes, son coeur et sa voix au service d'une chanson accessible à tous, garant contre l'oubli de l'histoire d'un pays et des souffrances d'autrui. — Hugo Cassavetti
Monstres sacrés
Kris Kristofferson, Willie Nelson, Waylon Jennings et... Johnny Cash. Ces quatre-là, ténors du mouvement outlaw -- des artistes refusant la dérive commerciale de la country de Nashville --, étaient faits pour s'entendre. Et chanter ensemble. Sous le nom de The Highwaymen, le quatuor de monstres sacrés enregistra une triplette d'albums (les deux premiers figurent dans le coffret Cash), dont le premier au moins reste une sacrée réussite. Un album de stars où les quatre ego ont été remisés au vestiaire pour laisser les voix, parmi les plus vibrantes de la chanson américaine, se répondre, se compléter, affiner leurs nuances et différences. La rencontre au sommet de quatre artisans qui n'ont plus rien à prouver, juste à s'épater mutuellement.
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