Idlewild South (1970)
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Idlewild South (1970)
Idlewild South (1970)
Face 1
1. Revival (4:04)
2. Don't Keep Me Wonderin' (3:40)
3. Midnight Rider (3:00)
4. In Memory Of Elizabeth Reed (6:54)
Face 2
1. Hoochie Coochie Man (4:54)
2. Please Call Home (4:00)
3. Leave My Blues At Home (4:15)
Les crédits et la chronique du chef :
http://homepage.mac.com/franckplaye/The_Allman_Brothers/ABBDISCO/idle.html
"Idlewild South" ("Sud indolent et sauvage") fait référence à une maison louée par le groupe du coté de Macon, baptisée ainsi par ses membres en raison des va-et-vient permanents dont la battisse faisait l'objet.
L'album a été principalement enregistré à Miami et à Macon, toujours entre deux concerts (le groupe tournait alors en permanence), et produit par les soins de Tom Dowd. Seul "Please Call Home" a été produit par Joel Dorn (célèbre producteur de jazz pour Atlantic, décédé il y a peu), et enregistré à New York (Dowd n'était pas disponible).
Selon Tom Dowd, contrairement aux autres productions sur lesquelles il travaillait alors, tout a été enregistré en direct.
L'album s'ouvre avec "Revival", un titre très différent de ce que le groupe proposait sur son premier album. Selon Randy Poe, l'auteur de Skydog - The Duane Allman Story, le thème de la longue introduction instrumentale (très écrite) ressemble à un titre de l'album "The Ballad Of Easy Rider" signé par les Byrds.
La seconde partie du titre est d'une toute autre nature : c'est une composition très légère, d'inspiration gospel. La guitare acoustique est mixée bien en avant, et les percussions très présentes. "L'amour est partout" nous chante Gregg... Un titre un peu daté à mon goût.
"Don't Keep Me Wonderin'" nous rappelle les ambiances du premier LP. Duane, mixé à droite sur ce titre, donne la réplique à l'harmonica de Thom Doucette (mixé à gauche). C'est vraiment la slide de Duane qui donne au titre toute sa couleur, et illustre pourquoi il était à ce point demandé comme session man : sa guitare est toujours au service de la musique.
Repris par Buddy Miles, Joe Cocker, Willie Nelson et même Gregg lui même (comme single de son premier album solo), "Midnight Rider" est le grand classique de cet album. Il prolonge la veine de "Revival", mais en plus rock. De manière surprenante, le single a fait un flop dans les charts, alors qu'il se situait dans le prolongement de ce mouvement rock plus acoustique de la fin des années 60.
"Depuis le début, nous étions influencés par les musiciens de jazz. Revenez donc en arrière et écoutez "Elizabeth Reed", et je pense que ce sera clair" dira par la suite Dickey Betts à propros de la plus célèbre de ses compositions, "In Memory Of Elizabeth Reed", qui est le plus bel instrumental du groupe. Sur la version studio, Jaimoe joue des congas. Le premier solo, signé Dickey Betts (à droite), est un condensé de celui que le groupe immortalisera quelques mois plus tard au Fillmore. Après le court solo d'orgue de Gregg, c'est Duane (à gauche) qui plombe un solo d'anthologie.
Pour la petite histoire, voici l'origine du titre de la composition : à l'origine, elle était dédiée à une femme que Dickey Betts voyait en secret à l'époque, mais dont il n'a pas cité le nom car parce que "il ne voulais pas se faire descendre".
C'est en voyant au cimetière de Rose Hill une tombe au nom d'Elizabeth Reed Napier qu'il baptisera définitivement son classique. La version de "In Memory Of Elizabeth Reed" est bien sûr trop courte... mais l'album suivant corrigera le tir de la plus belle des manières.
La face deux s'ouvre avec le plus faible de tous les titres : une reprise du "Hoochie Coochie Man" de Muddy Waters, chantée par Berry Oakley. Son chant rappelle celui de Johnny Winter - en aussi mauvais. Dommage, l'énergie conjuguée des deux batteurs nous ramenait pourtant au meilleur du premier LP.
Produit par Joel Dorn, "Please Call Home" est une magnifique ballade chantée par un Gregg Allman au sommet de son art. On comprend ici pourquoi un Buddy Miles pouvait à ce point être admiratif des qualités vocales du fragin. Le piano et la guitare acoustique donnent là encore à ce titre une couleur différente.
La face (incroyablement courte) se termine avec "Leave My Blues At Home", un rock très funky qui revient à la formule à deux guitares lead, où les guitares harmonisées sont suivies par de subtils contrepoints. Peut-être un titre un peu moins fort que ceux du premier album.
Au final ? Avec ce deuxième album studio, l'ABB confirme les espoirs qu'on pouvait placer en lui après son premier LP, sans doute supérieur à celui-là, dont la face deux est à mon sens un peu plus légère.
Face 1
1. Revival (4:04)
2. Don't Keep Me Wonderin' (3:40)
3. Midnight Rider (3:00)
4. In Memory Of Elizabeth Reed (6:54)
Face 2
1. Hoochie Coochie Man (4:54)
2. Please Call Home (4:00)
3. Leave My Blues At Home (4:15)
Les crédits et la chronique du chef :
http://homepage.mac.com/franckplaye/The_Allman_Brothers/ABBDISCO/idle.html
"Idlewild South" ("Sud indolent et sauvage") fait référence à une maison louée par le groupe du coté de Macon, baptisée ainsi par ses membres en raison des va-et-vient permanents dont la battisse faisait l'objet.
L'album a été principalement enregistré à Miami et à Macon, toujours entre deux concerts (le groupe tournait alors en permanence), et produit par les soins de Tom Dowd. Seul "Please Call Home" a été produit par Joel Dorn (célèbre producteur de jazz pour Atlantic, décédé il y a peu), et enregistré à New York (Dowd n'était pas disponible).
Selon Tom Dowd, contrairement aux autres productions sur lesquelles il travaillait alors, tout a été enregistré en direct.
L'album s'ouvre avec "Revival", un titre très différent de ce que le groupe proposait sur son premier album. Selon Randy Poe, l'auteur de Skydog - The Duane Allman Story, le thème de la longue introduction instrumentale (très écrite) ressemble à un titre de l'album "The Ballad Of Easy Rider" signé par les Byrds.
La seconde partie du titre est d'une toute autre nature : c'est une composition très légère, d'inspiration gospel. La guitare acoustique est mixée bien en avant, et les percussions très présentes. "L'amour est partout" nous chante Gregg... Un titre un peu daté à mon goût.
"Don't Keep Me Wonderin'" nous rappelle les ambiances du premier LP. Duane, mixé à droite sur ce titre, donne la réplique à l'harmonica de Thom Doucette (mixé à gauche). C'est vraiment la slide de Duane qui donne au titre toute sa couleur, et illustre pourquoi il était à ce point demandé comme session man : sa guitare est toujours au service de la musique.
Repris par Buddy Miles, Joe Cocker, Willie Nelson et même Gregg lui même (comme single de son premier album solo), "Midnight Rider" est le grand classique de cet album. Il prolonge la veine de "Revival", mais en plus rock. De manière surprenante, le single a fait un flop dans les charts, alors qu'il se situait dans le prolongement de ce mouvement rock plus acoustique de la fin des années 60.
"Depuis le début, nous étions influencés par les musiciens de jazz. Revenez donc en arrière et écoutez "Elizabeth Reed", et je pense que ce sera clair" dira par la suite Dickey Betts à propros de la plus célèbre de ses compositions, "In Memory Of Elizabeth Reed", qui est le plus bel instrumental du groupe. Sur la version studio, Jaimoe joue des congas. Le premier solo, signé Dickey Betts (à droite), est un condensé de celui que le groupe immortalisera quelques mois plus tard au Fillmore. Après le court solo d'orgue de Gregg, c'est Duane (à gauche) qui plombe un solo d'anthologie.
Pour la petite histoire, voici l'origine du titre de la composition : à l'origine, elle était dédiée à une femme que Dickey Betts voyait en secret à l'époque, mais dont il n'a pas cité le nom car parce que "il ne voulais pas se faire descendre".
C'est en voyant au cimetière de Rose Hill une tombe au nom d'Elizabeth Reed Napier qu'il baptisera définitivement son classique. La version de "In Memory Of Elizabeth Reed" est bien sûr trop courte... mais l'album suivant corrigera le tir de la plus belle des manières.
La face deux s'ouvre avec le plus faible de tous les titres : une reprise du "Hoochie Coochie Man" de Muddy Waters, chantée par Berry Oakley. Son chant rappelle celui de Johnny Winter - en aussi mauvais. Dommage, l'énergie conjuguée des deux batteurs nous ramenait pourtant au meilleur du premier LP.
Produit par Joel Dorn, "Please Call Home" est une magnifique ballade chantée par un Gregg Allman au sommet de son art. On comprend ici pourquoi un Buddy Miles pouvait à ce point être admiratif des qualités vocales du fragin. Le piano et la guitare acoustique donnent là encore à ce titre une couleur différente.
La face (incroyablement courte) se termine avec "Leave My Blues At Home", un rock très funky qui revient à la formule à deux guitares lead, où les guitares harmonisées sont suivies par de subtils contrepoints. Peut-être un titre un peu moins fort que ceux du premier album.
Au final ? Avec ce deuxième album studio, l'ABB confirme les espoirs qu'on pouvait placer en lui après son premier LP, sans doute supérieur à celui-là, dont la face deux est à mon sens un peu plus légère.
Re: Idlewild South (1970)
Le studio INDISPENSABLE !
Enfin pour cette époque... car il est clair que Hittin' The Note en 2003 l'est tout autant !
Enfin pour cette époque... car il est clair que Hittin' The Note en 2003 l'est tout autant !
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Idlewild South (1970)
Ayler a écrit:
La face deux s'ouvre avec le plus faible de tous les titres : une reprise du "Hoochie Coochie Man" de Muddy Waters, chantée par Berry Oakley. Son chant rappelle celui de Johnny Winter - en aussi mauvais. Dommage, l'énergie conjuguée des deux batteurs nous ramenait pourtant au meilleur du premier LP.
A la première écoute j'ai cru qu'ils avaient vraiment invité Johnny Winter sur le disque. C'est vraiment l'unique point faible de cette reprise.
Re: Idlewild South (1970)
Clair qu'autant Berry était un fabuleux bassiste (3em soliste du groupe), autant sa voix... Bah c'était pas fabuleux.
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
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