Sacred Fire - Live In South America (1993)

[Ayler]

Sacred Fire - Live In South America (1993)



1. Angels All Around Us (Introduction) - 1:57
2. Vive La Vida (Life Is For Living) - 4:18
3. Esperando - 5:58
4. No One To Depend On - 4:38
5. Black Magic Woman/Gypsy Queen - 8:53
6. Oye Como Va - 5:07
7. Samba Pa Ti - 6:49
8. Guajira - 6:13
9. Make Somebody Happy - 7:14
10. Toussaint L'Overture - 6:52
11. Soul Sacrifice/Don't Try This At Home - 7:26
12. Europa (Earth's Cry Heaven's Smile) - 6:11
13. Ji-Go-Lo-Ba - 5:43

Personnel :
Carlos Santana - guitare, chant, chœurs, percussions
Chester Thompson - claviers, chœurs
Myron Dove - basse, chœurs
Walfredo Reyes - batterie, percussion
Karl Perazzo - timbales, congas, chant, chœurs
Raul Rekow - congas, percussions, chœurs
Alex Ligertwood - chant, chœurs
Vorriece Cooper - chant, chœurs
Jorge Santana - guitare


Publié un an après "Milagro", son meilleur album studio depuis une éternité, "Sacred Fire - Live In South America" était l'occasion pour Santana de confirmer son regain de forme discographique. Sans même introduire le disque dans la platine, la seule lecture des titres sélectionnés était tout de même de nature à laisser le doute planer : seuls les titres les plus commerciaux de "Milagro" étaient ici retenus, noyés parmi les plus grands succès de Santana, ce qui fait de "Sacred Fire - Live In South America" une sorte de Best Of en concert.

Dès le début de l'album, le son du groupe interpelle : sur "Angels All Around Us", qui est en fait le "kazuko (Peace Child)" de Pharoah Sanders, le synthétiseur de Chester Thompson rappelle plus les pires disques de Pharoah qu'autre chose.
Comparé à ses productions de la fin des années 80, "Sacred Fire" marque un mieux : rythmiquement, le groupe revit - les boîtes à rythmes ne sont plus qu'un mauvais souvenir. Mais ce sont désormais les interprétations du groupe qui posent problème : outre Chester Thompson, qui fait sonner le disque comme de la musique de supermarché, c'est Carlos Santana lui-même qui commence à se fossiliser - période qui, au regard des enregistrements Live que je connais de lui, semble se prolonger jusqu'à aujourd'hui. Ses solos sont certes maîtrisés, mais ils ont perdu le fameux "feu sacré" dont il se targue (il suffit de comparer "Soul Sacrifice" avec la version de Woodstock !). Les improvisations se sont figées avec les années, chaque morceau étant le prétexte à d'innombrables citations où l'on cherche désespérément toute traces de spontanéité. Un petit coup de "Paint It Black" par ici, un "3rd Stone From the Sun" effleuré par là, quelques mesures d'"Afro Blue"... et même un "Love Supreme" du plus mauvais goût - "Sacred Fire" mérite le carton rouge.

[Nestor]

Quitte à être très sévère avec santana je trouve que cette tendance a commencé 15 ans avant avec moonflower (je parle du jeu de santana): la comparaison avec lotus ou le live en bonus du III est édifiante (et je ne parle pas des compos: en quatre ans on est passé de waves within à europa).

[Ayler]

Le grand tournant de sa carrière est "Illuminations", l'album enregistré en compagnie d'Alice Coltrane. "Moonflower" est moins intense que "Lotus", mais il ne joue pas dans le même registre : c'est un disque festif qui célèbre la joie de vivre. Chiant la joie de vivre !

[Tiger]

Il existe aussi un DVD du concert.
Une version japonaise contient en plus : Spirits dancing in the flesh, Wings of grace et Get it in your soul.
Aussi Jin-go-Lo-Ba dure plus de 10 Minutes sur la vidéo.

[VoodooSatch]

Je voulais me le procurer justement mais maintenant je sais à quoi à m'attendre.

Au pire, j'essaierai d'avoir la version japonaise, peut être que ça vaut un peu plus le coup avec les bonus, à voir...

[Tiger]

Le mieux, ça reste le DVD, tu peux visiter le Mexique comme ça !

[Ayler]

Le mieux est de garder son argent pour les grands albums de Santana !

[VoodooSatch]

Certes, mais... quand on les a déjà !?

[Ayler]

Tente Ask The Ages par exemple.

[VoodooSatch]

Je ne connais pas ! Alors entendu, j'écoute !!! Merci

[Tiger]

Ton image ne marche ioagreye !

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