The Band : Music From Big Pink (1968)
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Electric Thing
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The Band : Music From Big Pink (1968)
The Band : Music From Big Pink (1968)
Face A
1. Tears of Rage
2. To Kingdom Come
3. In a Station
4. Caledonia Mission
5. The Weight
6. We Can Talk
Face B
1. Long Black Veil
2. Chest Fever
3. Lonesome Suzie
4. This Wheel's on Fire
5. I Shall Be Released
En 1992, lors du fameux concert qui célébrait les trente ans de la carrière de Bob Dylan, c'est Eric Clapton qui présentait le Band avant son passage sur scène, il déclarait "Je me souviens qu'en 1967 ou 1968 j'avais entendu un disque appelé "Music From Big Pink", et il a changé ma vie. Il a changé le cours de la musique américaine". S'il est difficile de réaliser aujourd'hui l'impact que cet album a eu en son temps, c'est d'abord parce qu'il fut indirect. Cette influence n'en fut pas moins énorme, car les musiciens les plus célèbres du monde furent retournés par ce disque. C'est après leur découverte de ces enregistrements (avec les "Basement Tapes" piratés, enregistrés par Dylan et le Band) que les Beatles passent de "Magical Mystery Tour" à "The Beatles", que les Stones passent de "Their Satanic Majesties Request" à "Beggars Banquet" - ou encore que Clapton passe de Cream à Blind Faith, groupe sur lequel l'influence du Band fut déterminante - en clair c'est l'album qui tourne la page du psychédélisme. A chaque fois, le retour à la terre est prôné, loin des pyrotechnies spatiales du psychédélisme, dont le moins qu'on puisse dire est que le Band considérait cette mode avec une distance certaine ("On trouvait que c'étaient des conneries..."). Le retour à une instrumentation plus authentique, souvent plus acoustique aussi, trouve donc sa source dans cet album.
Parmi les grandes forces de cet album, la puissance du songwriting, notamment de Robertson qui a parfaitement assimilé ses années où il cotoya Dylan dans l'ombre, apprenant beaucoup à ses côtés. Les thèmes sont simples, mais profonds, ils pourraient sembler émerger des "Feuilles d'herbe" de Walt Whitman... Et la musique est incroyablement puissante, derrière ses airs parfois trompeurs d'une apparente simplicité. L'instrumentation classiquement country - folk tranche avec l'orgue de Garth Hudson et ses sonorités baroques, jouant subtilement de dissonances qui trouvent leur force dans le naturel avec lequel elles se glissent dans les mélodies. La guitare de Roberston est tranchante comme une lame de rasoir, et ses parties d'accompagnement mettent merveilleusement en valeur chaque morceau - ce n'est pas un hasard si George Harrison avait dit de lui (en substance) qu'ils avaient la même manière d'envisager la guitare comme outil d'arrangement dans un groupe. Les parties de piano de Richard Manuel (partagées avec Garth Hudson) sont remarquables d'inventivité et de sensiblité, Levon Helm est un très grand batteur, au feeling unique, et la basse fretless de Rick Danko n'est pas en reste. Les arrangements des titres sont donc incomparables, à l'images de l'enchevêtrement des voix sur "The Weight", de la retenue à fleur de peau de "Lonesome Suzie" ou de la puissance de l'orgue purple-esque de "Chest Fever".
Plus encore que les qualités instrumentales de ces musiciens, pas moins de trois grandes voix figuraient au casting de ce groupe, à commencer par Richard Manuel bien sur, qui domine l'album avec sa voix haut perchée, mais aussi Rick Danko, encore une voix aigüe au falsetto sans pareil, et Levon Helm et son timbre plus rocailleux (quelle merveille sur "The Weight"...). Des voix qui se marient tellement bien que leurs harmonies vocales peuvent être considérées comme du niveau de celles des Beatles ou de Crosby, Stills, Nash & Young, pas moins. Avec de telles qualités d'interprètes, ils ne pouvaient que délivrer des versions majeures de titres de Bob Dylan (pas moins de trois ici, "Tears Of Rage", "This Wheel's On Fire" et bien sur "I Shall Be Released").
Un disque qui est donc une pierre angulaire de l'histoire de la musique américaine, qui mérite d'être écouté très attentivement. Une musique très adulte, d'une maturité impressionnante quand on songe qu'il s'agit d'un premier album. Un album parfaitement intemporel. Le Band réussira l'exploit de sortir un an plus tard un album encore plus fort, simplement intitulé "The Band".
Face A
1. Tears of Rage
2. To Kingdom Come
3. In a Station
4. Caledonia Mission
5. The Weight
6. We Can Talk
Face B
1. Long Black Veil
2. Chest Fever
3. Lonesome Suzie
4. This Wheel's on Fire
5. I Shall Be Released
En 1992, lors du fameux concert qui célébrait les trente ans de la carrière de Bob Dylan, c'est Eric Clapton qui présentait le Band avant son passage sur scène, il déclarait "Je me souviens qu'en 1967 ou 1968 j'avais entendu un disque appelé "Music From Big Pink", et il a changé ma vie. Il a changé le cours de la musique américaine". S'il est difficile de réaliser aujourd'hui l'impact que cet album a eu en son temps, c'est d'abord parce qu'il fut indirect. Cette influence n'en fut pas moins énorme, car les musiciens les plus célèbres du monde furent retournés par ce disque. C'est après leur découverte de ces enregistrements (avec les "Basement Tapes" piratés, enregistrés par Dylan et le Band) que les Beatles passent de "Magical Mystery Tour" à "The Beatles", que les Stones passent de "Their Satanic Majesties Request" à "Beggars Banquet" - ou encore que Clapton passe de Cream à Blind Faith, groupe sur lequel l'influence du Band fut déterminante - en clair c'est l'album qui tourne la page du psychédélisme. A chaque fois, le retour à la terre est prôné, loin des pyrotechnies spatiales du psychédélisme, dont le moins qu'on puisse dire est que le Band considérait cette mode avec une distance certaine ("On trouvait que c'étaient des conneries..."). Le retour à une instrumentation plus authentique, souvent plus acoustique aussi, trouve donc sa source dans cet album.
Parmi les grandes forces de cet album, la puissance du songwriting, notamment de Robertson qui a parfaitement assimilé ses années où il cotoya Dylan dans l'ombre, apprenant beaucoup à ses côtés. Les thèmes sont simples, mais profonds, ils pourraient sembler émerger des "Feuilles d'herbe" de Walt Whitman... Et la musique est incroyablement puissante, derrière ses airs parfois trompeurs d'une apparente simplicité. L'instrumentation classiquement country - folk tranche avec l'orgue de Garth Hudson et ses sonorités baroques, jouant subtilement de dissonances qui trouvent leur force dans le naturel avec lequel elles se glissent dans les mélodies. La guitare de Roberston est tranchante comme une lame de rasoir, et ses parties d'accompagnement mettent merveilleusement en valeur chaque morceau - ce n'est pas un hasard si George Harrison avait dit de lui (en substance) qu'ils avaient la même manière d'envisager la guitare comme outil d'arrangement dans un groupe. Les parties de piano de Richard Manuel (partagées avec Garth Hudson) sont remarquables d'inventivité et de sensiblité, Levon Helm est un très grand batteur, au feeling unique, et la basse fretless de Rick Danko n'est pas en reste. Les arrangements des titres sont donc incomparables, à l'images de l'enchevêtrement des voix sur "The Weight", de la retenue à fleur de peau de "Lonesome Suzie" ou de la puissance de l'orgue purple-esque de "Chest Fever".
Plus encore que les qualités instrumentales de ces musiciens, pas moins de trois grandes voix figuraient au casting de ce groupe, à commencer par Richard Manuel bien sur, qui domine l'album avec sa voix haut perchée, mais aussi Rick Danko, encore une voix aigüe au falsetto sans pareil, et Levon Helm et son timbre plus rocailleux (quelle merveille sur "The Weight"...). Des voix qui se marient tellement bien que leurs harmonies vocales peuvent être considérées comme du niveau de celles des Beatles ou de Crosby, Stills, Nash & Young, pas moins. Avec de telles qualités d'interprètes, ils ne pouvaient que délivrer des versions majeures de titres de Bob Dylan (pas moins de trois ici, "Tears Of Rage", "This Wheel's On Fire" et bien sur "I Shall Be Released").
Un disque qui est donc une pierre angulaire de l'histoire de la musique américaine, qui mérite d'être écouté très attentivement. Une musique très adulte, d'une maturité impressionnante quand on songe qu'il s'agit d'un premier album. Un album parfaitement intemporel. Le Band réussira l'exploit de sortir un an plus tard un album encore plus fort, simplement intitulé "The Band".
Re: The Band : Music From Big Pink (1968)
Pour l'anecdote, c'est Bob Dylan qui a fait la peinture qui orne la pochette de cet album.
Re: The Band : Music From Big Pink (1968)
Source : Le site officiel du groupe.
Song-by-song Credits
Tears Of Rage
Richard Manuel: Lead Vocal & Piano
Rick Danko: Back Vocal & Bass
Robbie Robertson: Electric Guitar
Garth Hudson: Lowrey Organ & Soprano Sax
Levon Helm: Drums & Tamburine
John Simon: Tenor Sax
To Kingdome Come
Robbie Robertson: Lead Vocal & Electric Guitar
Richard Manuel: Lead Vocal & Piano
Rick Danko: Bass
Levon Helm: Drums
Garth Hudson: Lowrey Organ
In A Station
Richard Manuel: Lead Vocal & Piano
Rick Danko: Back Vocal & Bass
Robbie Robertson: Electric Guitar & Acoustic Guitar
Garth Hudson: Clavinette & Electric Piano
Levon Helm: Drums
Caledonia Mission
Rick Danko: Lead Vocal & Bass
Richard Manuel: Back Vocal
Robbie Robertson: Electric Guitar & Acoustic Guitar
Garth Hudson: Lowrey Organ
Levon Helm: Drums
John Simon: Piano
The Weight
Levon Helm: Lead Vocal & Drums
Rick Danko: Lead Vocal & Bass
Richard Manuel: Back Vocal & Hammond Organ (cut)
Robbie Robertson: Acoustic Guitar
Garth Hudson: Piano
We Can Talk
Richard Manuel: Lead Vocal & Piano
Levon Helm: Lead Vocal & Drums
Rick Danko: Back Vocal & Bass
Robbie Robertson: Electric Guitar
Garth Hudson: Lowrey Organ
Long Black Veil
Rick Danko: Lead Vocal & Bass
Richard Manuel: Back Vocal & Electric Piano
Levon Helm: Back Vocal & Drums
Robbie Robertson: Acoustic Guitar
Garth Hudson: Lowrey Organ
Chest Fever
Richard Manuel: Lead Vocal & Piano
Robbie Robertson: Electric Guitar
Rick Danko: Bass & Violin
Levon Helm: Drums
Garth Hudson: Lowrey Organ & Tenor Sax
John Simon: Bariton Sax
Lonesome Suzie
Richard Manuel: Lead Vocal & Piano
Robbie Robertson: Electric Guitar
Rick Danko: Bass
Levon Helm: Drums
Garth Hudson: Lowrey Organ & Soprano Sax
This Wheel's On Fire
Rick Danko: Lead Vocal & Bass
Richard Manuel: Back Vocal & Piano
Robbie Robertson: Electric Guitar
Garth Hudson: Clavinette (with Fuzz) & Lowrey Organ
Levon Helm: Drums
I Shall Be Released
Richard Manuel: Lead Vocal & Piano
Levon Helm: Back Vocal & Drums
Rick Danko: Back Vocal & Bass
Robbie Robertson: Acoustic Guitar
Garth Hudson: Lowrey Organ
Song-by-song Credits
Tears Of Rage
Richard Manuel: Lead Vocal & Piano
Rick Danko: Back Vocal & Bass
Robbie Robertson: Electric Guitar
Garth Hudson: Lowrey Organ & Soprano Sax
Levon Helm: Drums & Tamburine
John Simon: Tenor Sax
To Kingdome Come
Robbie Robertson: Lead Vocal & Electric Guitar
Richard Manuel: Lead Vocal & Piano
Rick Danko: Bass
Levon Helm: Drums
Garth Hudson: Lowrey Organ
In A Station
Richard Manuel: Lead Vocal & Piano
Rick Danko: Back Vocal & Bass
Robbie Robertson: Electric Guitar & Acoustic Guitar
Garth Hudson: Clavinette & Electric Piano
Levon Helm: Drums
Caledonia Mission
Rick Danko: Lead Vocal & Bass
Richard Manuel: Back Vocal
Robbie Robertson: Electric Guitar & Acoustic Guitar
Garth Hudson: Lowrey Organ
Levon Helm: Drums
John Simon: Piano
The Weight
Levon Helm: Lead Vocal & Drums
Rick Danko: Lead Vocal & Bass
Richard Manuel: Back Vocal & Hammond Organ (cut)
Robbie Robertson: Acoustic Guitar
Garth Hudson: Piano
We Can Talk
Richard Manuel: Lead Vocal & Piano
Levon Helm: Lead Vocal & Drums
Rick Danko: Back Vocal & Bass
Robbie Robertson: Electric Guitar
Garth Hudson: Lowrey Organ
Long Black Veil
Rick Danko: Lead Vocal & Bass
Richard Manuel: Back Vocal & Electric Piano
Levon Helm: Back Vocal & Drums
Robbie Robertson: Acoustic Guitar
Garth Hudson: Lowrey Organ
Chest Fever
Richard Manuel: Lead Vocal & Piano
Robbie Robertson: Electric Guitar
Rick Danko: Bass & Violin
Levon Helm: Drums
Garth Hudson: Lowrey Organ & Tenor Sax
John Simon: Bariton Sax
Lonesome Suzie
Richard Manuel: Lead Vocal & Piano
Robbie Robertson: Electric Guitar
Rick Danko: Bass
Levon Helm: Drums
Garth Hudson: Lowrey Organ & Soprano Sax
This Wheel's On Fire
Rick Danko: Lead Vocal & Bass
Richard Manuel: Back Vocal & Piano
Robbie Robertson: Electric Guitar
Garth Hudson: Clavinette (with Fuzz) & Lowrey Organ
Levon Helm: Drums
I Shall Be Released
Richard Manuel: Lead Vocal & Piano
Levon Helm: Back Vocal & Drums
Rick Danko: Back Vocal & Bass
Robbie Robertson: Acoustic Guitar
Garth Hudson: Lowrey Organ
Re: The Band : Music From Big Pink (1968)
Bravo "Rising Sun".
Quant à moi, il faut vraiment que je me l'écoute
Quant à moi, il faut vraiment que je me l'écoute
Oui attentivement. J'ai ce disque et je ne reconnais pas à ce disque ce que tu lui décris. A approfondir donc en ce qui me concerne.Rising Sun a écrit:
Un disque qui est donc une pierre angulaire de l'histoire de la musique américaine, qui mérite d'être écouté très attentivement. .
kjp- Messages : 1334
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 50
Re: The Band : Music From Big Pink (1968)
Comme pour Dylan, on ne rentre pas dans l'univers du Band comme dans celui d'un groupe pop...il faut plusieurs écoutes pour vraiment apprécier "Big Pink" un disque completement à contre courant pour 68...un peu comme le Sweetheart For The Rodeo des Byrds (tiens je me demande lequel des deux est sortit en premier)
je préfère tout de même les versions de "I Shall Be Released, This Wheel's on Fire" par Dylan mais je reviens souvent sur Big Pink à cause de "The Weight" un titre qui m'a marqué dés la première écoute...c'est un morceau aussi fort que "Like a rolling stone" version Country Rock
Pour l'anecdote (pour compléter les influences), Bloomfield et Kooper ont sortit en 45 tours une version instrumentale live de "The Weight" enregistré au Fillmore pour promouvoir les Live Adventures
de plus je viens de découvrir ça...
*THE BAND
Robbie Robertson, Michael Bloomfield, g, v; Garth Hudson, kybds; Richard Manuel, kybds, v; Rick Danko, b, v; Levon Helm, d, v.
Winterland, San Francisco, CA; November 25, 1976
Unknown titles Live performance
Bloomfield reportedly made a guest appearance during the Band’s last public performance but did not make it into Martin Scorcese’s 1978 film of the gala concert, “The Last Waltz.”
je préfère tout de même les versions de "I Shall Be Released, This Wheel's on Fire" par Dylan mais je reviens souvent sur Big Pink à cause de "The Weight" un titre qui m'a marqué dés la première écoute...c'est un morceau aussi fort que "Like a rolling stone" version Country Rock
Pour l'anecdote (pour compléter les influences), Bloomfield et Kooper ont sortit en 45 tours une version instrumentale live de "The Weight" enregistré au Fillmore pour promouvoir les Live Adventures
de plus je viens de découvrir ça...
*THE BAND
Robbie Robertson, Michael Bloomfield, g, v; Garth Hudson, kybds; Richard Manuel, kybds, v; Rick Danko, b, v; Levon Helm, d, v.
Winterland, San Francisco, CA; November 25, 1976
Unknown titles Live performance
Bloomfield reportedly made a guest appearance during the Band’s last public performance but did not make it into Martin Scorcese’s 1978 film of the gala concert, “The Last Waltz.”
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: The Band : Music From Big Pink (1968)
Quel grand disque... devenu même un passage obligé, obligatoire, indispensable... une pierre angulaire comme le dit si bien Rising.
Tout à fait... Un disque assez difficile du coup !Bloomers a écrit:Comme pour Dylan, on ne rentre pas dans l'univers du Band comme dans celui d'un groupe pop...il faut plusieurs écoutes pour vraiment apprécier "Big Pink" un disque completement à contre courant pour 68...un peu comme le Sweetheart For The Rodeo des Byrds (tiens je me demande lequel des deux est sortit en premier)
Superbe en effet... et le titre sans doute le plus facile !Bloomers a écrit:je reviens souvent sur Big Pink à cause de "The Weight" un titre qui m'a marqué dés la première écoute...
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: The Band : Music From Big Pink (1968)
Le coté un peu pleurnichant de ce disque m'énerve pas mal.
Je préfère "The Band".
Je préfère "The Band".
Re: The Band : Music From Big Pink (1968)
Je ne l'ai pas acheté non plus. Je ne l'ai jamais écouté de bout en bout. Trop pesant.
Re: The Band : Music From Big Pink (1968)
Grand disque, découvert pour moi aussi sur le tard vers1974, mais la première version de The Weight,le fabuleux This Wheel's on Fire.
Re: The Band : Music From Big Pink (1968)
Ayler a écrit:Il faut que j'écoute "Tears of Rage" au moins...
tu dois écouter l'album entier rien que pour te rendre compte à quel point il aurait influencé Clapton...perso je ne trouve pas d'influence sur Blind Faith...
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: The Band : Music From Big Pink (1968)
D'accord avec toi bloomers. C'est dans l'esprit de Clapton que ce disque créa la rupture de Cream. Mais l'hommage à ce disque et/ou au groupe ne fût rendu qu'avec "No Reason To Cry" en 1976. Pourtant la ressemblance n'est pas frappante non plus. En tout cas, pas tant que cela du reste.
kjp- Messages : 1334
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 50
Re: The Band : Music From Big Pink (1968)
Ecouté quelques fois ces derniers temps : mon sentiment rejoint celui de Purple Jim.
En ce qui concerne Clapton, s'inspirer de cet album ne fut pas la meilleure des idées : faisant ainsi, il a mis de coté tout ce qui faisait sa force pour s'orienter dans un style dans lequel il n'était le plus talentueux des musiciens.
En ce qui concerne Clapton, s'inspirer de cet album ne fut pas la meilleure des idées : faisant ainsi, il a mis de coté tout ce qui faisait sa force pour s'orienter dans un style dans lequel il n'était le plus talentueux des musiciens.
Re: The Band : Music From Big Pink (1968)
Ayler a écrit:
En ce qui concerne Clapton, s'inspirer de cet album ne fut pas la meilleure des idées : faisant ainsi, il a mis de coté tout ce qui faisait sa force pour s'orienter dans un style dans lequel il n'était le plus talentueux des musiciens.
J'ai toujours hésiter à acheté cet album en partie à cause de l'avis de Clapton qui a souvent l'habitude d'encenser et de mettre sur un piedestal des albums ou artistes qui ne le merite pas.
Je me rappelle m'être rué sur le Family Style des Vaughan Brothers après voir lu dans une interview de Clapton que pour lui l'opus des frères Vaughan contenait les meilleures sons de guitare jamais enregistré.
Vous imaginez ma tête après l'écoute de l'album
Re: The Band : Music From Big Pink (1968)
J'ai écouté "Stage Fright" l'autre jour, peut-être pour la quatrième fois, avant de décider que je doit le vendre. Par contre je garde précieusement mon vinyle "The Band" !
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