Black Beauty: Miles Davis At Fillmore West (1973) [Concert du 10 avril 1970]
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Black Beauty: Miles Davis At Fillmore West (1973) [Concert du 10 avril 1970]
Black Beauty: Miles Davis At Fillmore West (1973) [Concert du 10 avril 1970]
Disque 1
Black Beauty Part I
Black Beauty Part II
Disque 2
Black Beauty Part III
Black Beauty Part IV
Personnel :
Miles Davis - Trompette ;
Steve Grossman - Saxophone soprano ;
Chick Corea - Piano électrique ;
Dave Holland - Basse électrique ;
Jack DeJohnette - Batterie ;
Airto Moreira - Percussions.
Les rééditions CD présentent les titres suivants :
CD 1
1. Directions
2. Miles Runs the Voodoo Down
3. Willie Nelson
4. I Fall in Love Too Easily
5. Sanctuary
6. It's About That Time
CD 2
1. Bitches Brew
2. Masqualero
3. Spanish Key/The Theme
A la lecture des déclarations tonitruantes de Miles à propos du free jazz dans les années 60, l'écoute de "Black Beauty" pose question : lorsque Miles ne joue pas, c'est souvent un free jazz électrique auquel l'auditeur a droit.
"Black Beauty" a ses qualités : un soliste exceptionnel (peut-être un peu sous-mixé), une énergie débordante... mais il faut reconnaître qu'il a aussi ses défauts. Miles semble par moment complètement débordé par ses musiciens - dont le casting n'est pas forcément le meilleur.
Si Jack DeJohnette est impressionnant d'un bout à l'autre du concert, Steve Grossman - un clone de Coltrane un peu jeune, mais pas sans talent - est le plus souvent perdu dans un environnement musical où son langage ne fonctionne pas.
Mais c'est surtout le jeu de Chick Corea qui me pose le plus problème. Appréciant modérément le pianiste à la base, le son utilisé ici ne fonctionne pas toujours : s'il obtient par moment des effets de saturation impressionnants, je trouve que l'effet qui modifie les fréquences est trop marqué, et parfois pénible sur la durée.
La version de "Willie Nelson" est ainsi très inférieure à celle de "Jack Johnson", de même que les titres extraits de "In A Silent Way" et "Bitches Brew". La débauche perpétuelle d'énergie ne paie pas sur le long terme. On respire un peu lorsque Miles attaque le thème de "I Fall in Love Too Easily".
En soi, la musique est très proche de celle "Miles Davis At Fillmore", mais non éditée, le résultat perd en densité, et les longueurs sont plus fréquentes.
Un Live étonnant donc, d'une violence incroyable... mais qui ne ressemble pas vraiment à Miles. Un recadrage s'impose. Là, Miles est dans l'impasse.
Disque 1
Black Beauty Part I
Black Beauty Part II
Disque 2
Black Beauty Part III
Black Beauty Part IV
Personnel :
Miles Davis - Trompette ;
Steve Grossman - Saxophone soprano ;
Chick Corea - Piano électrique ;
Dave Holland - Basse électrique ;
Jack DeJohnette - Batterie ;
Airto Moreira - Percussions.
Les rééditions CD présentent les titres suivants :
CD 1
1. Directions
2. Miles Runs the Voodoo Down
3. Willie Nelson
4. I Fall in Love Too Easily
5. Sanctuary
6. It's About That Time
CD 2
1. Bitches Brew
2. Masqualero
3. Spanish Key/The Theme
A la lecture des déclarations tonitruantes de Miles à propos du free jazz dans les années 60, l'écoute de "Black Beauty" pose question : lorsque Miles ne joue pas, c'est souvent un free jazz électrique auquel l'auditeur a droit.
"Black Beauty" a ses qualités : un soliste exceptionnel (peut-être un peu sous-mixé), une énergie débordante... mais il faut reconnaître qu'il a aussi ses défauts. Miles semble par moment complètement débordé par ses musiciens - dont le casting n'est pas forcément le meilleur.
Si Jack DeJohnette est impressionnant d'un bout à l'autre du concert, Steve Grossman - un clone de Coltrane un peu jeune, mais pas sans talent - est le plus souvent perdu dans un environnement musical où son langage ne fonctionne pas.
Mais c'est surtout le jeu de Chick Corea qui me pose le plus problème. Appréciant modérément le pianiste à la base, le son utilisé ici ne fonctionne pas toujours : s'il obtient par moment des effets de saturation impressionnants, je trouve que l'effet qui modifie les fréquences est trop marqué, et parfois pénible sur la durée.
La version de "Willie Nelson" est ainsi très inférieure à celle de "Jack Johnson", de même que les titres extraits de "In A Silent Way" et "Bitches Brew". La débauche perpétuelle d'énergie ne paie pas sur le long terme. On respire un peu lorsque Miles attaque le thème de "I Fall in Love Too Easily".
En soi, la musique est très proche de celle "Miles Davis At Fillmore", mais non éditée, le résultat perd en densité, et les longueurs sont plus fréquentes.
Un Live étonnant donc, d'une violence incroyable... mais qui ne ressemble pas vraiment à Miles. Un recadrage s'impose. Là, Miles est dans l'impasse.
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