Decoy (1984)
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Purple Jim
Ayler
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Decoy (1984)
Decoy (1984)
Face 1
1. Decoy
2. Robot 415
3. Code M.D.
4. Freaky Deaky
Face 2
1. What It Is
2. That's Right
3. That's What Happened
Un disque inégal de Miles. Certains des arrangements ont terriblement vieilli (on sent que c'était les années Michael Jackson). Par contre, je trouve que Miles joue bien (très bien même par moments), avec une énergie qui lui fera défaut sur la plupart des albums qui vont suivre. La trompette est, il est vrai, un instrument très exigeant physiquement.
Le titre "Decoy" est résolument moderne, mais très réussi.
"What It Is" et "That's What Happened" sont en fait des titres Live, extraits de la performance de Miles au festival de jazz de Montréal : énergiques et funky à la fois, la présence de John Scofield est un plus idéniable.
"Robot 415" est heureusement très court. "Code M.D." massacré par la production. "Freaky Deaky" n'est pas forcément abouti, mais il y a de la recherche.
Quant à "That's Right", c'est une collaboration avec Gil Evans qui recèle tout de même de bons moments.
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1. Decoy
2. Robot 415
3. Code M.D.
4. Freaky Deaky
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1. What It Is
2. That's Right
3. That's What Happened
Un disque inégal de Miles. Certains des arrangements ont terriblement vieilli (on sent que c'était les années Michael Jackson). Par contre, je trouve que Miles joue bien (très bien même par moments), avec une énergie qui lui fera défaut sur la plupart des albums qui vont suivre. La trompette est, il est vrai, un instrument très exigeant physiquement.
Le titre "Decoy" est résolument moderne, mais très réussi.
"What It Is" et "That's What Happened" sont en fait des titres Live, extraits de la performance de Miles au festival de jazz de Montréal : énergiques et funky à la fois, la présence de John Scofield est un plus idéniable.
"Robot 415" est heureusement très court. "Code M.D." massacré par la production. "Freaky Deaky" n'est pas forcément abouti, mais il y a de la recherche.
Quant à "That's Right", c'est une collaboration avec Gil Evans qui recèle tout de même de bons moments.
Re: Decoy (1984)
moi aussi j aime beaucoup cet album
FranckyDavis- Messages : 7
Date d'inscription : 02/05/2009
Re: Decoy (1984)
Le titre "Decoy" est MONSTRUEUX... c'est vraiment un de mes top morceaux de musique en général ... à noter qu'à la basse , nous avons Darryl Jones... un bassiste qui dans les eighties mes semblait vraiment un des plus prometteurs pour succéder à Pastorius non pas en virtuosité, mais en musicalité et en créativité... (mais que fait il chez les Stones depuis toutes ces années... ??? même si j'adore les stones...)... sur cet album je n'écoute que Decoy... j'ai tort... mais pour moi ce titre est Hypnoptik !!!!
Re: Decoy (1984)
C'est vrai que "Decoy" reste le morceau fort de cet album. Il faut toujours remettre la musique dans son contexte historique, les synthés et boite à rythme régnaient à l'époque et cet album est fait avec ça. C'est la musique des années 80, comme le "Kind Of Blue" est celle des années 60 et "On thé corner" celle des années 70. Ce son synthétique qui a mal vieillit reprend quelques notes de noblesse et est même repris dans la pop actuelle. Ce son à la Prince, à la Micheal Jackson, à la Zapp ne doit pas nous éloigner de la dernière période de notre trompettiste préféré, oui surement la moins bonne, mais il reste en accord avec ce qu'il a fait toute sa vie, évoluer avec la musique tout en s'entourant des meilleurs musiciens.
L'article du dernier Jazz-Mag (Juin 2014) en parle très bien et Ayler le résume à merveille. C'est un album inachevé tout simplement et comme le dit Ptilou Darryl Jones est impressionnant, le son slap est vraiment important. Je ne suis pas un fan de Scofield mais ça me donne envie de l'écouter ainsi que Brandford Marsalis.
C'est décidé, je me fais une période Miles 80' !
En tout cas c'est peut être l'album des eighties où Miles joue le mieux même si les compos n'y sont pas totalement abouties.
L'article du dernier Jazz-Mag (Juin 2014) en parle très bien et Ayler le résume à merveille. C'est un album inachevé tout simplement et comme le dit Ptilou Darryl Jones est impressionnant, le son slap est vraiment important. Je ne suis pas un fan de Scofield mais ça me donne envie de l'écouter ainsi que Brandford Marsalis.
C'est décidé, je me fais une période Miles 80' !
En tout cas c'est peut être l'album des eighties où Miles joue le mieux même si les compos n'y sont pas totalement abouties.
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: Decoy (1984)
le problème des sonorités des 80' c'est aussi une forme d'agressivité et de lourdeur, j'ai toujours trouvé que ça aplatissait l'imaginaire.
surtout pour le jazz, les autres époques imposent un contexte, tu le précises bien, ainsi on met kind of blue sur la platine on sait "quand et où" on est... mais pas uniquement, ça dépasse un cadre historique ou social, la musique parvient à aller ailleurs...
un peu comme écouter les premiers beatles, on est dans l'époque... mais ensuite on le sifflote sans souci, on peut calquer notre ressenti, nos sentiments, on a de la place pour nous dans ces (grands) albums de ces (grands) artistes.
les années 80 font mal de ce point de vu là je trouve, même chez Herbie ce qu'il faisait avec les headhunter sonne moins "conique" (au sens être pris dans un cône de musique comme dans un cône de lumière) que ce qu'il a fait dans les années 80...
Decoy se démarque du lot, par la force de ses compos déjà et je rejoins Ayler sur la "forme" de Miles, c'est lui qui permet qu'on (je dis "on" je pense "je" ) n'ai pas d'effort à faire pour oublier la sonorité de l'époque.
à noter aussi, que cette sonorité "pop" n'inspire guère à "autre chose" à plus qu'un scintillement éphémère pour l'âme et la musique, alors qu'avec le new wave, l'industriel, le post punk et autres, des sonorités proches parviennent à rendre une ambiance lourde, sombre, anxiogène, gluante...
une telle approche, moins funky clinquant, aurait donné un mélange...intéressant.
surtout pour le jazz, les autres époques imposent un contexte, tu le précises bien, ainsi on met kind of blue sur la platine on sait "quand et où" on est... mais pas uniquement, ça dépasse un cadre historique ou social, la musique parvient à aller ailleurs...
un peu comme écouter les premiers beatles, on est dans l'époque... mais ensuite on le sifflote sans souci, on peut calquer notre ressenti, nos sentiments, on a de la place pour nous dans ces (grands) albums de ces (grands) artistes.
les années 80 font mal de ce point de vu là je trouve, même chez Herbie ce qu'il faisait avec les headhunter sonne moins "conique" (au sens être pris dans un cône de musique comme dans un cône de lumière) que ce qu'il a fait dans les années 80...
Decoy se démarque du lot, par la force de ses compos déjà et je rejoins Ayler sur la "forme" de Miles, c'est lui qui permet qu'on (je dis "on" je pense "je" ) n'ai pas d'effort à faire pour oublier la sonorité de l'époque.
à noter aussi, que cette sonorité "pop" n'inspire guère à "autre chose" à plus qu'un scintillement éphémère pour l'âme et la musique, alors qu'avec le new wave, l'industriel, le post punk et autres, des sonorités proches parviennent à rendre une ambiance lourde, sombre, anxiogène, gluante...
une telle approche, moins funky clinquant, aurait donné un mélange...intéressant.
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
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