Charlie Haden : Liberation Music Orchestra - 1970
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Charlie Haden : Liberation Music Orchestra - 1970
Charlie Haden: Liberation Music Orchestra (1970)
A1 The Introduction / Song Of The United Front
A2 El Quinto Regimento (The Fifth Regiment) / Los Cuatro Generales (The Four Generals) / Viva La Quince Brigada (Long Live The Fifteenth Brigade)
A3 The Ending To The First Side
B1 Song For Chè
B2 War Orphans
B3 The Interlude (Drinking Music)
B4 Circus '68 '69
B5 We Shall Overcome
Bass – Charlie Haden
Clarinet – Perry Robinson
Cornet, Flute [Indian Wood Flute, Bamboo Flute] – Don Cherry (tracks: A3 to A5, B1)
French Horn, Percussion [Hand Wood Blocks, Bells], Crow Call, Whistle – Bob Northern
Guitar, Percussion [Thumb Piano] – Sam Brown (tracks: A1, A3 to A6, B1 to B3)
Percussion – Andrew Cyrille (tracks: B4), Paul Motian
Percussion [Tambourine], Arranged By – Carla Bley
Saxophone [Tenor], Clarinet – Gato Barbieri
Saxophone [Tenor], Saxophone [Alto] – Dewey Redman
Trombone – Roswell Rudd
Trumpet – Michael Mantler
Tuba – Howard Johnson
Impulse! – AS-9183
Dès 1964, sous l’impulsion de Bill Dixon une association regroupant des musiciens de Jazz est née sous l’appellation Jazz Composer’s Guild. Elle avait pour objectif de regrouper les musiciens qui naviguaient hors des circuits commerciaux et des salles de concert et qui jouaient une musique un peu plus d’avant-garde, axée sur la recherche et le renouveau. Grâce à l’association, ils purent se rencontrer, confronter leurs idées, répéter en vue de publier des enregistrements. Cette première association fut aussi le lieu où se rencontrèrent les musiciens fondateurs de la J.C.O.A (Jazz Composers Orchestra Association), qui se réorganisèrent lorsque la Jazz Composer’s Guild commença à battre de l’aile.
C’est Mike Mantler et Carla Bley qui fédérèrent ce renouveau, autour d’un grand Orchestre auquel participèrent un grand nombre de musiciens venus du Free Jazz. Ce grand Orchestre, ouvert aux propositions des musiciens, est en fait un lieu de rencontres, une sorte d’atelier où les idées et les projets se concrétisent sous la forme d’enregistrements, un label est même actif, mais les enregistrements liés au JCOA dépassent largement ce cadre, les impératifs des contrats s’imposant parfois. La liste des musiciens qui participèrent à ce bouillonnement créatif est énorme et impossible à lister. Mais l’un des musiciens les plus actifs à l’intérieur de ce mouvement est certainement Charlie Haden.
Celui-ci est encore un jeune contrebassiste quand il joue avec Ornette Coleman à la fin des années 50, après un combat victorieux contre sa dépendance à l’héroïne, il fréquente la Jazz Composer Guild Association créée par Bill Dixon, c’est là qu’il rencontre Carla Bley et les principaux protagonistes qui formeront le Liberation Music orchestra à partir de 1969. Charlie Haden se veut militant, très ancré à gauche, il s’engage pour les droits civiques et contre la guerre du Viêt Nam, le temps est aux hippies, à la non-violence et à la lutte contre toutes les dictatures.
La pochette n’est pas banale, treize musiciens alignés sous une banderole, encadrés par Carla Bley et Charlie Haden, la posture est militante et revendicative à l’image du contenu. Sensibilisé aux chants républicains de la guerre civile espagnole et par extension aux chants de libération en général, Charlie Haden se les approprie et en propose sa propre interprétation, de courts documents sonores d’époque s’intègrent à certains moments dans l’album, concourant à l’authenticité de la démarche. Ces mélodies populaires fixées dans l’inconscient collectif, véhiculant la nostalgie des luttes passées, des révoltes et de l’engagement individuel, cristallisent une folle énergie que catalysent les parties collectives orchestrées par la pianiste. Il souffle un vent de liberté sur tout l’enregistrement, les arrangements donnent une rare puissance à la beauté de ces chants portés par un lyrisme et une authenticité que sublime l’interprétation qui en est donnée.
Quatre des chants sont directement liés aux brigades Internationales engagées pour la défense de la démocratie lors de la guerre civile espagnole de 1936. « Song of the United Front » chant de travail écrit sur des paroles de Bertolt Brecht, « El Quinto regimento » (Le cinquième régiment), « Los Quatro generales » (Les quatre généraux) et " Viva la Quince Brigada " (Vive la quinzième Brigade) sont réinterprétés avec des paroles qui portent leur poids d’histoire.
Outre Carla Bley qui assure l’orchestration et signe l’énergique et martial Introduction ainsi que The Interlude on peut entendre Gato Barbieri au meilleur de sa forme, éraillé et tonique sur Viva la Quince Brigada, Don Cherry dont le cornet semble batailler, poussé par l’orchestre sur El Quinto Regimento, Roswell Rudd inventif, libéré, Dewey Redman sur War orphans (orphelins de guerre) signé Ornette Coleman, et Sam Brown à la guitare qui improvise sur le folklore espagnol et colorise ainsi l’album lors de chacune de ses interventions.
Song for Che est bien entendu dédié à Che Guevara, assassiné en Bolivie avec l’aide de la CIA, on peut y reconnaître une citation d’ Hastra Siempre chanté par son auteur Carlos Puebla. Suite à l’interprétation en 71 de Song for Ché lors d’un concert au Portugal, dédié aux opposants à la dictature, Charlie Haden se verra arrêté et interrogé par la Police Secrète. Depuis, ce titre est devenu un classique du groupe, qui l’interprète encore aujourd’hui.
Circus ‘68 ’69 a été écrit pour évoquer la convention démocrate qui se déroula dans les rues de Chicago et qui vit des militants du mouvement Yippies et du Mobe, ayant organisé une manifestation contre la guerre du Vietnam, se faire violemment matraquer par la police du maire Daley. « We Shall Overcome » est un gospel qui fut chanté à la façon d’un hymne lors de ces manifestations pour l’égalité des droits civiques et contre la guerre du Vietnam.
Un second volume, toujours à base de chants révolutionnaires, d’hymnes libertaires et de litanies combattantes The Ballad of the Fallen sera publié en 1982, prolongeant celui-ci de façon remarquable, il en a toute la beauté et il y brille la même ferveur.
Un classique, désormais incontournable.
A1 The Introduction / Song Of The United Front
A2 El Quinto Regimento (The Fifth Regiment) / Los Cuatro Generales (The Four Generals) / Viva La Quince Brigada (Long Live The Fifteenth Brigade)
A3 The Ending To The First Side
B1 Song For Chè
B2 War Orphans
B3 The Interlude (Drinking Music)
B4 Circus '68 '69
B5 We Shall Overcome
Bass – Charlie Haden
Clarinet – Perry Robinson
Cornet, Flute [Indian Wood Flute, Bamboo Flute] – Don Cherry (tracks: A3 to A5, B1)
French Horn, Percussion [Hand Wood Blocks, Bells], Crow Call, Whistle – Bob Northern
Guitar, Percussion [Thumb Piano] – Sam Brown (tracks: A1, A3 to A6, B1 to B3)
Percussion – Andrew Cyrille (tracks: B4), Paul Motian
Percussion [Tambourine], Arranged By – Carla Bley
Saxophone [Tenor], Clarinet – Gato Barbieri
Saxophone [Tenor], Saxophone [Alto] – Dewey Redman
Trombone – Roswell Rudd
Trumpet – Michael Mantler
Tuba – Howard Johnson
Impulse! – AS-9183
Dès 1964, sous l’impulsion de Bill Dixon une association regroupant des musiciens de Jazz est née sous l’appellation Jazz Composer’s Guild. Elle avait pour objectif de regrouper les musiciens qui naviguaient hors des circuits commerciaux et des salles de concert et qui jouaient une musique un peu plus d’avant-garde, axée sur la recherche et le renouveau. Grâce à l’association, ils purent se rencontrer, confronter leurs idées, répéter en vue de publier des enregistrements. Cette première association fut aussi le lieu où se rencontrèrent les musiciens fondateurs de la J.C.O.A (Jazz Composers Orchestra Association), qui se réorganisèrent lorsque la Jazz Composer’s Guild commença à battre de l’aile.
C’est Mike Mantler et Carla Bley qui fédérèrent ce renouveau, autour d’un grand Orchestre auquel participèrent un grand nombre de musiciens venus du Free Jazz. Ce grand Orchestre, ouvert aux propositions des musiciens, est en fait un lieu de rencontres, une sorte d’atelier où les idées et les projets se concrétisent sous la forme d’enregistrements, un label est même actif, mais les enregistrements liés au JCOA dépassent largement ce cadre, les impératifs des contrats s’imposant parfois. La liste des musiciens qui participèrent à ce bouillonnement créatif est énorme et impossible à lister. Mais l’un des musiciens les plus actifs à l’intérieur de ce mouvement est certainement Charlie Haden.
Celui-ci est encore un jeune contrebassiste quand il joue avec Ornette Coleman à la fin des années 50, après un combat victorieux contre sa dépendance à l’héroïne, il fréquente la Jazz Composer Guild Association créée par Bill Dixon, c’est là qu’il rencontre Carla Bley et les principaux protagonistes qui formeront le Liberation Music orchestra à partir de 1969. Charlie Haden se veut militant, très ancré à gauche, il s’engage pour les droits civiques et contre la guerre du Viêt Nam, le temps est aux hippies, à la non-violence et à la lutte contre toutes les dictatures.
La pochette n’est pas banale, treize musiciens alignés sous une banderole, encadrés par Carla Bley et Charlie Haden, la posture est militante et revendicative à l’image du contenu. Sensibilisé aux chants républicains de la guerre civile espagnole et par extension aux chants de libération en général, Charlie Haden se les approprie et en propose sa propre interprétation, de courts documents sonores d’époque s’intègrent à certains moments dans l’album, concourant à l’authenticité de la démarche. Ces mélodies populaires fixées dans l’inconscient collectif, véhiculant la nostalgie des luttes passées, des révoltes et de l’engagement individuel, cristallisent une folle énergie que catalysent les parties collectives orchestrées par la pianiste. Il souffle un vent de liberté sur tout l’enregistrement, les arrangements donnent une rare puissance à la beauté de ces chants portés par un lyrisme et une authenticité que sublime l’interprétation qui en est donnée.
Quatre des chants sont directement liés aux brigades Internationales engagées pour la défense de la démocratie lors de la guerre civile espagnole de 1936. « Song of the United Front » chant de travail écrit sur des paroles de Bertolt Brecht, « El Quinto regimento » (Le cinquième régiment), « Los Quatro generales » (Les quatre généraux) et " Viva la Quince Brigada " (Vive la quinzième Brigade) sont réinterprétés avec des paroles qui portent leur poids d’histoire.
Outre Carla Bley qui assure l’orchestration et signe l’énergique et martial Introduction ainsi que The Interlude on peut entendre Gato Barbieri au meilleur de sa forme, éraillé et tonique sur Viva la Quince Brigada, Don Cherry dont le cornet semble batailler, poussé par l’orchestre sur El Quinto Regimento, Roswell Rudd inventif, libéré, Dewey Redman sur War orphans (orphelins de guerre) signé Ornette Coleman, et Sam Brown à la guitare qui improvise sur le folklore espagnol et colorise ainsi l’album lors de chacune de ses interventions.
Song for Che est bien entendu dédié à Che Guevara, assassiné en Bolivie avec l’aide de la CIA, on peut y reconnaître une citation d’ Hastra Siempre chanté par son auteur Carlos Puebla. Suite à l’interprétation en 71 de Song for Ché lors d’un concert au Portugal, dédié aux opposants à la dictature, Charlie Haden se verra arrêté et interrogé par la Police Secrète. Depuis, ce titre est devenu un classique du groupe, qui l’interprète encore aujourd’hui.
Circus ‘68 ’69 a été écrit pour évoquer la convention démocrate qui se déroula dans les rues de Chicago et qui vit des militants du mouvement Yippies et du Mobe, ayant organisé une manifestation contre la guerre du Vietnam, se faire violemment matraquer par la police du maire Daley. « We Shall Overcome » est un gospel qui fut chanté à la façon d’un hymne lors de ces manifestations pour l’égalité des droits civiques et contre la guerre du Vietnam.
Un second volume, toujours à base de chants révolutionnaires, d’hymnes libertaires et de litanies combattantes The Ballad of the Fallen sera publié en 1982, prolongeant celui-ci de façon remarquable, il en a toute la beauté et il y brille la même ferveur.
Un classique, désormais incontournable.
Sony'r- Messages : 165
Date d'inscription : 08/04/2013
Re: Charlie Haden : Liberation Music Orchestra - 1970
Sony'r a écrit:Un second volume, toujours à base de chants révolutionnaires, d’hymnes libertaires et de litanies combattantes The Ballad of the Fallen sera publié en 1982, prolongeant celui-ci de façon remarquable, il en a toute la beauté et il y brille la même ferveur.[/justify]
Un classique, désormais incontournable.
Absolument d'accord. A noter aussi "The Montreal Tapes" en 1989, "Dream Keeper" en 1990 et "Not in our name" en 2005
CortezTheKiller- Messages : 47
Date d'inscription : 13/05/2012
Age : 54
Localisation : Paris
Re: Charlie Haden : Liberation Music Orchestra - 1970
Le Liberation Music Orchestra est l'un des projets les plus aboutis de Charlie Haden, dont la carrière est d'une richesse phénoménale. The Ballad of the Fallen est un disque exceptionnel !
_________________
Ayler's Music
Re: Charlie Haden : Liberation Music Orchestra - 1970
Ce premier disque est remarquable, notamment grâce aux contributions de Gato Barbieri, Dewey Redman et du toujours excellent Sam Brown.
Tous les disques de cette formation sont splendides excepté le dernier, qui m'a paru un peu faible dès la première audition sans que les écoutes suivantes parviennent à dissiper cette première impression. J'ai pour ma part une préférence pour Dream Keeper, qui me semble le plus abouti en termes de composition et d'arrangement (outre le fait que Haden y est à son sommet).
L'album initial de la formation est plus âpre, plus inspiré par l'époque qui l'a vu naître. Plus violent, il me paraît aussi un peu moins original que les suivants.
Tous les disques de cette formation sont splendides excepté le dernier, qui m'a paru un peu faible dès la première audition sans que les écoutes suivantes parviennent à dissiper cette première impression. J'ai pour ma part une préférence pour Dream Keeper, qui me semble le plus abouti en termes de composition et d'arrangement (outre le fait que Haden y est à son sommet).
L'album initial de la formation est plus âpre, plus inspiré par l'époque qui l'a vu naître. Plus violent, il me paraît aussi un peu moins original que les suivants.
Re: Charlie Haden : Liberation Music Orchestra - 1970
Ornette a écrit:Ce premier disque est remarquable, notamment grâce aux contributions de Gato Barbieri, Dewey Redman et du toujours excellent Sam Brown.
Tous les disques de cette formation sont splendides excepté le dernier, qui m'a paru un peu faible dès la première audition sans que les écoutes suivantes parviennent à dissiper cette première impression. J'ai pour ma part une préférence pour Dream Keeper, qui me semble le plus abouti en termes de composition et d'arrangement (outre le fait que Haden y est à son sommet).
L'album initial de la formation est plus âpre, plus inspiré par l'époque qui l'a vu naître. Plus violent, il me paraît aussi un peu moins original que les suivants.
Merci pour cet excellent éclairage discographique, mois je suis surtout vinyle, alors...
Sony'r- Messages : 165
Date d'inscription : 08/04/2013
Re: Charlie Haden : Liberation Music Orchestra - 1970
J'ai découvert cet album grâce au forum et Ornette. Bien sur j'étais attiré par la liste de bon musicien, surtout Paul Motian et Gato Barbieri dont je suis un grand admirateur. Paul Motian est fondu dans la masse, par contre Gato Barbieri est très bon, on le reconnait au bout de deux secondes.
Mais sinon cet album est également important pour moi, car ma famille et mon village ont subi le franquisme et si la guerre civil a été très dur, l'après guerre l'a été d'autant plus. Cette histoire est en moi, je n'ai pas souffert de cela en ce qui me concerne, puisque je suis né l'année de la mort de Franco, mais pendant le franquisme il y a eu la misère, l'horreur, la faim, le crime, l'exploitation...
"El Quinto Regimiento" est enfin de compte fait de deux chansons folkloriques, "El Vito" et "Anda Jaleo" seule les paroles changent. "El Vito" est tout simplement le "Olé" de Coltrane. Ces morceaux ont été popularisé par Federico Garcia Lorca qui les a "recompilés" avec d'autres chansons du peuple andalous. Ils y a eu plusieurs interprètes pour "Anda Jaleo"dont La Nina de los Peines avec "Esquilones de Plata" avant la guerre. Ensuite plus actuelle, il y a celle de Paco de Lucia qu'il la reprise souvent dans ces concerts. Carmen Linares l'a également reprise sur "Canciones Populares Antiguas" (vivement conseillé). Pour "El Vito" a noté deux versions sur l'album "Jazzpana" de Mendoza/Mardin Project, l'une est une formation réduite avec des musiciens espagnols et l'autre avec le grand ensemble au complet. A noter également une version de Tonino Baliardo, le guitariste des Gipsy Kings, qui se raproche plus de la version de Coltrane.
Donc un album que je n'écoute pas assez, j'adore cette force, cette énergie qu'il manque souvent aux albums qui sortent de nos jours. J'aime également beaucoup "The Ballad of the Fallen" mais c'est une musique différente.
Merci Sony'r pour cette chronique, c'est bien, car l'album est revenu sur la platine pour le plaisir des mes zoreilles
Mais sinon cet album est également important pour moi, car ma famille et mon village ont subi le franquisme et si la guerre civil a été très dur, l'après guerre l'a été d'autant plus. Cette histoire est en moi, je n'ai pas souffert de cela en ce qui me concerne, puisque je suis né l'année de la mort de Franco, mais pendant le franquisme il y a eu la misère, l'horreur, la faim, le crime, l'exploitation...
"El Quinto Regimiento" est enfin de compte fait de deux chansons folkloriques, "El Vito" et "Anda Jaleo" seule les paroles changent. "El Vito" est tout simplement le "Olé" de Coltrane. Ces morceaux ont été popularisé par Federico Garcia Lorca qui les a "recompilés" avec d'autres chansons du peuple andalous. Ils y a eu plusieurs interprètes pour "Anda Jaleo"dont La Nina de los Peines avec "Esquilones de Plata" avant la guerre. Ensuite plus actuelle, il y a celle de Paco de Lucia qu'il la reprise souvent dans ces concerts. Carmen Linares l'a également reprise sur "Canciones Populares Antiguas" (vivement conseillé). Pour "El Vito" a noté deux versions sur l'album "Jazzpana" de Mendoza/Mardin Project, l'une est une formation réduite avec des musiciens espagnols et l'autre avec le grand ensemble au complet. A noter également une version de Tonino Baliardo, le guitariste des Gipsy Kings, qui se raproche plus de la version de Coltrane.
Donc un album que je n'écoute pas assez, j'adore cette force, cette énergie qu'il manque souvent aux albums qui sortent de nos jours. J'aime également beaucoup "The Ballad of the Fallen" mais c'est une musique différente.
Merci Sony'r pour cette chronique, c'est bien, car l'album est revenu sur la platine pour le plaisir des mes zoreilles
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: Charlie Haden : Liberation Music Orchestra - 1970
parisino a écrit:Merci Sony'r pour cette chronique, c'est bien, car l'album est revenu sur la platine pour le plaisir des mes zoreilles
Pareil pour moi. Et je me suis alors dis à moi-même que ce disque est diablement bon !
Re: Charlie Haden : Liberation Music Orchestra - 1970
Merci parisino pour cette "tranche de vie" et d'histoire.
Toutes ces belles musiques portent en elles la révolte et l'aspiration à un monde meilleur, sans doute ne sont-elles plus très à la mode, mais elles ont la force de ce qui défie le temps.
Toutes ces belles musiques portent en elles la révolte et l'aspiration à un monde meilleur, sans doute ne sont-elles plus très à la mode, mais elles ont la force de ce qui défie le temps.
Sony'r- Messages : 165
Date d'inscription : 08/04/2013
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