Bercy, 6 juin
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Bercy, 6 juin
préventes :
Neil et Crazy Horse
Paris Bercy le 6 juin
Prévente le 18/12 à 10h00 sur gdp.fr
le 19/12 :
http://www.bercy.fr/programme/concert/1376/Neil_YOUNG
Neil et Crazy Horse
Paris Bercy le 6 juin
Prévente le 18/12 à 10h00 sur gdp.fr
le 19/12 :
http://www.bercy.fr/programme/concert/1376/Neil_YOUNG
Re: Bercy, 6 juin
Bon le carré or c'est uniquement les gradins les plus proches de la scène. Ça me rassure un peu même si l'idée de devoir casquer 78 euros ne m'enchante guère.
Re: Bercy, 6 juin
Moins cher quand même que Léonard COHEN au même endroit le 18/06, là c'est carrément prohibitif....
Mais 78€ pour être debout au POPB c'est pas donné non plus.
Cela étant c'est Neil YOUNG !
Mais 78€ pour être debout au POPB c'est pas donné non plus.
Cela étant c'est Neil YOUNG !
Re: Bercy, 6 juin
A un concert de Neil Young, on peut arriver une heure avant le début du show et se retrouver au quatrième rang dans la fosse, pas de pit, pas de distribution de bracelets après des heures d’attente….un concert normal quoi.
Qui démarre même avant 20 heures avec Los Lobos en première partie, un peu émoussé me semble-t-il, malgré quelques bons moments et bien sur La Bamba en final.
A un concert de Neil Young, on n’applaudit pas les éclairagistes qui grimpent une heure avant le début, mais pendant l’attente un petit jeu théâtral, avec les roadies en combinaison blanche, et un autre qui joue le savant fou et qui ne veut pas ôter les protections des amplis, et puis A Day In the Life résonne, et sur les paroles de Lennon, les protections se lèvent, malgré le savant fou, et Neil, tout en noir avec son chapeau arrive, et La Marseillaise passe dans les amplis, repris à tue-tête par le POPB ;
A un concert de Neil Young, le nombre de musiciens est restreint (quatre) mais on reconnaît distinctement le son et le jeu de chacun, pas de gentil garçon sage qui monte sur scène, pas de requêtes selon le bon vouloir du chanteur, pas de solo sur une jambe, pas de glissade (bâillements).
Le cheval fou a retrouvé son cavalier électrique, le groupe des débuts, les spadassins qui défouraillent et se lancent à fond dans l’arc électrique, plongeant dans le chaudron bouillant du rock’ n’ roll,
Frank Sampedro a un tee shirt à l’effigie d’Hendrix et ce n’est pas un hasard !
Démarrage à 100 à l’heure on fout tous les potos dans le rouge vif, Neil se tient tout près des autres musiciens avançant u micro pour scander les paroles ou déclencher ses pédales d’effets. Déluge de plomb, de solos, de larsen, le groupe est soudé, Ralph cogne sec, Sampedro se marre et défie le loner et Billy supporte le tout avec sa basse . Love And Only Love, Powerfinger, Psychedelic Pill, Walk Like A Giant puis au plancher Et puis, les roadies enfilent un ciré, l’un deux simule le vent en envoie sur la scène des sacs en plastique, un long orage électrique de larsen, ce n’est plus le Prairie Wind mais le Hurricane, sur l’écran géant le petit oiseau sur la guitare, symbole de Woodstcok puis le déluge de pluie, saturée, gorgé d’électricité et de larsen, Frank qui appuie sur la pédale d’effets de Neil.
Hole In The Sky, sert de passerelle entre le déluge électrique et l'ntermède acoustique, et c’est du lourd, avec Heart of Gold, et Blowin’in the Wind, comme un clin d’œil au Zim qui avait repris Old Man.
Seul morceau à l’orgue Singer Without A Song, peut-être le ventre mou du show, avec une nana qui se promène avec sa valise pour illustrer le propos.
On rebranche les guitares, pour une dernière partie de show d’enfer Cinnamon Girl, Fuckin Up, Mr Soul, la signature de Neil Young avec Hey Hey, My My (Into The Black) et en rappel un autre hymne celui qui sonne comme une invitation à faire péter les murs et les barrières Rockin' In The Free World.
Pas de baratin, pas de comment ça va, il fait dans le genre Dylan mais il se marre quand même un peu plus.
Un instant, j’ai fermé les yeux, 1976, la première venue de Neil et du Crazy Horse à Paris, dans les Abattoirs surchauffés. 37 ans ont passé, pourtant ils sont toujours là, aussi fougueux, aussi électrique, Hey, hey My My R’n’roll is Never Die
Ralph Molina (batterie)
Billy Talbot (basse)
Frank Sampedro (guitare)
1. Love And Only Love
2. Powderfinger
3. Psychedelic Pill
4. Walk Like A Giant
5. Hole In The Sky
6. Heart Of Gold
7. Blowin' In The Wind
8. Singer Without A Song
9. Ramada Inn
10. Cinnamon Girl
11. F*!#in' Up
12. Mr. Soul
13. Hey Hey, My My (Into The Black)
---
14. Rockin' In The Free World
Qui démarre même avant 20 heures avec Los Lobos en première partie, un peu émoussé me semble-t-il, malgré quelques bons moments et bien sur La Bamba en final.
A un concert de Neil Young, on n’applaudit pas les éclairagistes qui grimpent une heure avant le début, mais pendant l’attente un petit jeu théâtral, avec les roadies en combinaison blanche, et un autre qui joue le savant fou et qui ne veut pas ôter les protections des amplis, et puis A Day In the Life résonne, et sur les paroles de Lennon, les protections se lèvent, malgré le savant fou, et Neil, tout en noir avec son chapeau arrive, et La Marseillaise passe dans les amplis, repris à tue-tête par le POPB ;
A un concert de Neil Young, le nombre de musiciens est restreint (quatre) mais on reconnaît distinctement le son et le jeu de chacun, pas de gentil garçon sage qui monte sur scène, pas de requêtes selon le bon vouloir du chanteur, pas de solo sur une jambe, pas de glissade (bâillements).
Le cheval fou a retrouvé son cavalier électrique, le groupe des débuts, les spadassins qui défouraillent et se lancent à fond dans l’arc électrique, plongeant dans le chaudron bouillant du rock’ n’ roll,
Frank Sampedro a un tee shirt à l’effigie d’Hendrix et ce n’est pas un hasard !
Démarrage à 100 à l’heure on fout tous les potos dans le rouge vif, Neil se tient tout près des autres musiciens avançant u micro pour scander les paroles ou déclencher ses pédales d’effets. Déluge de plomb, de solos, de larsen, le groupe est soudé, Ralph cogne sec, Sampedro se marre et défie le loner et Billy supporte le tout avec sa basse . Love And Only Love, Powerfinger, Psychedelic Pill, Walk Like A Giant puis au plancher Et puis, les roadies enfilent un ciré, l’un deux simule le vent en envoie sur la scène des sacs en plastique, un long orage électrique de larsen, ce n’est plus le Prairie Wind mais le Hurricane, sur l’écran géant le petit oiseau sur la guitare, symbole de Woodstcok puis le déluge de pluie, saturée, gorgé d’électricité et de larsen, Frank qui appuie sur la pédale d’effets de Neil.
Hole In The Sky, sert de passerelle entre le déluge électrique et l'ntermède acoustique, et c’est du lourd, avec Heart of Gold, et Blowin’in the Wind, comme un clin d’œil au Zim qui avait repris Old Man.
Seul morceau à l’orgue Singer Without A Song, peut-être le ventre mou du show, avec une nana qui se promène avec sa valise pour illustrer le propos.
On rebranche les guitares, pour une dernière partie de show d’enfer Cinnamon Girl, Fuckin Up, Mr Soul, la signature de Neil Young avec Hey Hey, My My (Into The Black) et en rappel un autre hymne celui qui sonne comme une invitation à faire péter les murs et les barrières Rockin' In The Free World.
Pas de baratin, pas de comment ça va, il fait dans le genre Dylan mais il se marre quand même un peu plus.
Un instant, j’ai fermé les yeux, 1976, la première venue de Neil et du Crazy Horse à Paris, dans les Abattoirs surchauffés. 37 ans ont passé, pourtant ils sont toujours là, aussi fougueux, aussi électrique, Hey, hey My My R’n’roll is Never Die
Ralph Molina (batterie)
Billy Talbot (basse)
Frank Sampedro (guitare)
1. Love And Only Love
2. Powderfinger
3. Psychedelic Pill
4. Walk Like A Giant
5. Hole In The Sky
6. Heart Of Gold
7. Blowin' In The Wind
8. Singer Without A Song
9. Ramada Inn
10. Cinnamon Girl
11. F*!#in' Up
12. Mr. Soul
13. Hey Hey, My My (Into The Black)
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14. Rockin' In The Free World
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
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Re: Bercy, 6 juin
Juste fantastique à mon avis. Le son était en plus pas mal du tout je trouve
Tiger- Messages : 2058
Date d'inscription : 03/08/2011
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Blueleader- Messages : 7793
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Concert : les provocations juvéniles du génial Neil Young
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Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
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Re: Bercy, 6 juin
pis ils sont plus beaux que les rolling stones...
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: Bercy, 6 juin
Je remets ici mon petit compte rendu du concert que j'ai posté sur le Rory Gallagher Forum:
Je voulais écrire une énorme chronique mais je vais faire court. Ce concert de Neil Young & Crazy Horse fut une énorme claque pour moi. Je pense même qu'il surpasse celui du 4 juin 2009, dernier passage du Loner dans la capitale.
Il faut dire qu'avec Crazy Horse les morceaux de Young prennent une autre tournure. Je sais que beaucoup n'aiment pas le Horse pour son côté amateuriste, sa section rythmique raide et lourde. La simplicité règne et le mur du son a été franchi plus d'une fois lors de la soirée de jeudi. La mise en scène rappelle celle du Live Rust sauf qu'au lieu d'avoir des roadies déguisés en Jawa de Star Wars, ils étaient tous grimés en vieux scientifiques.
C'est front raw contre la barrière que je me suis retrouvé pile dans le champ de vision de Neil Young. Un loner tout vêtu de noir, à la mine sombre sur les premiers titres mais qui retrouvera vite le sourire face aux pitreries de Frank Sampedro.
Niveau Setlist, 14 titres ce qui semble peu de prime abord, mais la durée des titres issus du dernier opus "Psychedellic Pill" avoisinait pour tous les 15 minutes. On est loin de la setlist best of de 2009. Sur ce Alchemy Tour, Young expérimente, joue avec le larsen pendant de longues minutes. Ce qui suscite l'impatience d'une grande partie du public il est vrai. Il va même jusqu'à insérer deux titres inédits "Hole in the Sky" et "Singer without a Song". Se moquant de mécontenter certains hystériques qui lui réclament un "Cortez the Killer" qui n'arrivera jamais. A l'heure où tous les artistes de la génération de Neil Young sortent des setlist best of complètement formatée, c'est rassurant de voir que musicalement c'est un artiste qui a encore des choses à dire.
Le clou de la soirée aura sûrement été pour moi l'enchaînement "Cinnamon Girl/F*!#in' Up" dans des versions aussi explosives que celles du Live Weld. Et autre moment assez incroyable pour ma sœur et moi sur "Hey Hey, My My (Into the Black)" lorsque nous l'avons pointé du doigt, il a fait de même tout en décochant un sourire. L'espace de quelques secondes je me suis transformé en une groupie de 15 ans Laughing
Voilà ce que je peux dire sur ce concert, je pense que les personnes qui s'attendaient à quelques choses de plus formaté sont repartis déçu. Pour moi il n'y a pas de doute c'est bien mon meilleur concert de Neil Young.
Setlist:
1. Love And Only Love
2. Powderfinger
3. Psychedelic Pill
4. Walk Like A Giant
5. Hole In The Sky
6. Heart Of Gold
7. Blowin' In The Wind
8. Singer Without A Song
9. Ramada Inn
10. Cinnamon Girl
11. F*!#in' Up
12. Mr. Soul
13. Hey Hey, My My (Into The Black)
---
14. Rockin' In The Free World
Garb- Messages : 401
Date d'inscription : 09/06/2013
Age : 36
Re: Bercy, 6 juin
merci pour ces reviou les mecs !
Karpof- Messages : 4324
Date d'inscription : 16/07/2011
Re: Bercy, 6 juin
Merci pour les reviews, pressé de les voir dans les arènes de Nîmes
Vran- Messages : 466
Date d'inscription : 05/06/2012
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