Royal Southern Brotherhood au Divan du Monde (29/10/2012)
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Nestor
Michel
Tiger
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Re: Royal Southern Brotherhood au Divan du Monde (29/10/2012)
faut avoir une invit???
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Royal Southern Brotherhood au Divan du Monde (29/10/2012)
mince... je vois pas où.... la fatigue.
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Royal Southern Brotherhood au Divan du Monde (29/10/2012)
J’ai une histoire d’amour avec ce groupe.
Elle a commencé un jour d’avril 2012 à la Nouvelle-Orleans, le matin j’achète l’album qui vient de sortir, le soir après une chaude journée de musique à la Jazz Fest, nous arrivons au Republic Club pile poil à 22 heures pour assister au show.
Une heure seulement, mais une heure de bonheur liée à la découverte, à la beauté de la musique, à la complicité des musiciens. Le show de 7 Walkers ensuite, avec pourtant Bill Kreutzman le batteur du Grateful Dead, nous parait moyen, surtout en comparant les versions de Fire On the Mountain.
Retour en Europe, le disque studio est bon mais ne reflète pas les prestations live et mon enthousiasme est souvent douché par les ‘bof rien de génial » de mes amis.
Qu’importe, j’assisterai à trois autres shows avec la même joie à Maggia, Paris et Cahors.
Mais ce disque live, convaincra les sceptiques.
Le groupe reprend les titres de l’album studio, dans des versions plus punchy, avec un Fire on the Mountain plus long où les deux guitaristes s’en donnent à cœur joie.
Devon Allman fils de Greg, neveu de Duane, joue dans un style southern rock avec un toucher qui fait pencher à …Dickey Betts l’autre guitariste de la formation originale de l’ABB.
Mike Zito a un jeu plus bluesy , mais il n’est pas manchot à la slide. Cyril Neville apporte son charisme, ses rythmes chaloupés inimitables qui ont marqué le son de des Neville Brothers et de la Nouvelle Orleans. Ce gars au look indien a joué sur les albums de Dylan et assuré la première partie des Stones. Et là avec des jeunots, il assure aux percussions et chante merveilleusement.
Yonrico Scott à la batterie est puissant et subtil à la fois et le bassiste Charlie Wotton charpente le tout avec sa basse.
Le CD est vendu avec le DVD du concert qui permet d’apprécier la présence scénique et la force tranquille dégagée par les musiciens.
A noter une version gigantesque de Gimme Shelter, le groupe, pour les concerts de fin d’année 2013 va jouer l’intégralité d’Exile On Main Street, rien que cela !
De toute évidence, c’est sur scène que le groupe explose et donne sa pleine mesure. Au fil des nombreux concerts donnés aux USA et en EUROPE depuis presque deux ans, les musiciens se sont soudés, les guitaristes se sont répartis les rôles même si dans un concert c’est Mike qui est plus présent et dans un autre c’est Devon qui prend le lead, ce qui permet, malgré une set-list assez figée, d’obtenir des sons différents sur les morceaux et les chorus.
Ce cocktail de southern-rock, de blues- rock, de funk de New Orleans est unique et permet au groupe d’approcher et de s’approprier facilement plusieurs courants des musiques du Sud, les qualités techniques de chacun étant au top.
Grand groupe, grand disque qui reflète parfaitement les prestations live, et si vous avez l’occasion de voir le groupe en concert, courez, vous ne serez pas déçu ( et je serai peut- être au premier rang)
Fired up
Hurts my heart
Gotta keep rockin'
Moonlight over the Mississippi
Left my heart in Memphis
Fire on the Mountain
Band introductions
Ways about you
Sweet jelly donut
New horizon
All around the world
Gimme shelter
Re: Royal Southern Brotherhood au Divan du Monde (29/10/2012)
Je vais retenter...
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Royal Southern Brotherhood au Divan du Monde (29/10/2012)
J'ai arrêté après Fire... Désolé, mais non...
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Royal Southern Brotherhood au Divan du Monde (29/10/2012)
Aller à Besançon capitale de l’horlogerie pour voir un spectacle le jour du passage à l’heure d’hiver n’est quand même pas banal.
Dernière date française et européenne du Crossing Tour qui regroupait trois formations, Neal Black, Jesus Volt et Royal Southern Brotherhood.
Louable intention mais cette formule est un peu lourde, réduisant les groupes à ne jouer qu’unE heure et allongeant ainsi la soirée avec les changements de matériel. Si on ajoute que le préposé à la sono à la Rodia devait être un peu sourd, au point de maintenir un haut volume pendant les intermèdes.
Vers 23h30 Royal Southern Brotherhood attaque son set. Première apparition de Bart Walker qui a remplacé Mike Zito à la fin de l’été. Notre homme n’est pas vraiment un inconnu, il avait d’ailleurs rejoint RSB lors d’un superbe concert en avril 2014 à Nashville.
Mais dès les premières mesures on comprend qu’il est encore en phase d’intégration et c’est Devon qui assure la majorité des solos, même s’il supporte des problèmes avec sa guitare tout au long du concert.
Le départ de Mike Zito, qui était l’élément blues du combo en plus d’un excellent compositeur a modifié l’équilibre musical avec un son plus roots, plus southern-rock.
« Running Water » démarre à cent à l’heure et Cyril arpente la scène, micro en main, imprégnant un tempo d’enfer ; Les musiciens sont en pleine forme, ils jouent seulement deux morceaux du nouvel album (« Groove On » et un furieux « Rock’n’Roll ») et Devon interprète « Back to You », extrait de son dernier CD solo « Ragged & Dirty », que le groupe mettait déjà à son répertoire depuis quelques mois.
Petit reproche, un très long passage de solos basse, puis batterie qui n’apporte pas grand-chose alors que déjà le set est raccourci.
Mais ils nous refont les « classics riffs » comme à leurs débuts, les solistes attaquent les premières notes de grands classiques puis arrêtent, un autre, encore et puis ils attaquent « One Way Out » avec un superbe chorus de Bart Walker à la slide ce dernier plus à l’aise sur ce morceau qu’il jouait en rappel avec son groupe que sur les titres de RSB.
Dans la salle quelqu’un hurle Gimmie Shelter, Devon se marre, fait signe à Cyril qui avait déjà rangé ses baguettes, et c’est parti, pour un final d’enfer.
Il est évident que quand Bart sera complètement intégré on mesurera mieux son apport dans le groupe, mais déjà on ne se plaint pas !
Dernière date française et européenne du Crossing Tour qui regroupait trois formations, Neal Black, Jesus Volt et Royal Southern Brotherhood.
Louable intention mais cette formule est un peu lourde, réduisant les groupes à ne jouer qu’unE heure et allongeant ainsi la soirée avec les changements de matériel. Si on ajoute que le préposé à la sono à la Rodia devait être un peu sourd, au point de maintenir un haut volume pendant les intermèdes.
Vers 23h30 Royal Southern Brotherhood attaque son set. Première apparition de Bart Walker qui a remplacé Mike Zito à la fin de l’été. Notre homme n’est pas vraiment un inconnu, il avait d’ailleurs rejoint RSB lors d’un superbe concert en avril 2014 à Nashville.
Mais dès les premières mesures on comprend qu’il est encore en phase d’intégration et c’est Devon qui assure la majorité des solos, même s’il supporte des problèmes avec sa guitare tout au long du concert.
Le départ de Mike Zito, qui était l’élément blues du combo en plus d’un excellent compositeur a modifié l’équilibre musical avec un son plus roots, plus southern-rock.
« Running Water » démarre à cent à l’heure et Cyril arpente la scène, micro en main, imprégnant un tempo d’enfer ; Les musiciens sont en pleine forme, ils jouent seulement deux morceaux du nouvel album (« Groove On » et un furieux « Rock’n’Roll ») et Devon interprète « Back to You », extrait de son dernier CD solo « Ragged & Dirty », que le groupe mettait déjà à son répertoire depuis quelques mois.
Petit reproche, un très long passage de solos basse, puis batterie qui n’apporte pas grand-chose alors que déjà le set est raccourci.
Mais ils nous refont les « classics riffs » comme à leurs débuts, les solistes attaquent les premières notes de grands classiques puis arrêtent, un autre, encore et puis ils attaquent « One Way Out » avec un superbe chorus de Bart Walker à la slide ce dernier plus à l’aise sur ce morceau qu’il jouait en rappel avec son groupe que sur les titres de RSB.
Dans la salle quelqu’un hurle Gimmie Shelter, Devon se marre, fait signe à Cyril qui avait déjà rangé ses baguettes, et c’est parti, pour un final d’enfer.
Il est évident que quand Bart sera complètement intégré on mesurera mieux son apport dans le groupe, mais déjà on ne se plaint pas !
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