Newport (Newport Jazz Festival) : 2 juillet 1966
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Newport (Newport Jazz Festival) : 2 juillet 1966
Newport (Newport Jazz Festival) : 2 juillet 1966
1) My Favorite Things (incomplète) - 21:29
2) Welcome - 11:06
3) Leo - 22:55
Personnel :
John Coltrane : saxophones ténor et soprano, tambourin, cloche
Pharoah Sanders : saxophone ténor, peut-être saxophone alto ou clarinette basse
Alice Coltrane : piano
Jimmy Garrison : contrebasse
Rashied Ali : batterie
Source :
C'est un enregistrement privé de bonne qualité audio, surtout au regard des critères de l'époque. La basse et les cymbales sont quelque peu enterrées, mais les solistes sont toujours parfaitement audibles, avec un rendu très musical.
Très musical selon mes critères, car dans son compte-rendu publié dans le New York Times du lundi 4 juillet 1966, John S. Wilson était manifestement moins convaincu que moi par cet aspect de la musique de John Coltrane :
"John Coltrane, qui a conduit son quintet au travers de deux sélections qui ont duré une heure et demie, a été émouvant quelques moments à la fois au saxophone ténor et au soprano, mais son second saxophoniste, Ferrell Saunders, a consacré un temps excessif à un solo qui consistait dans la répétition d'un cri atroce."
On notera qu'il existe un film de ce concert, malheureusement muet. Un extrait est disponible sur la vidéo "The World According to John Coltrane" (la musique qu'on entend alors n'est pas issu de ce concert, mais d'un album Impulse!).
"My Favorite Things" débute directement sur le solo de ténor de Pharoah Sanders - Wilson n'a manifestement pas compris ce qu'il y avait derrière les cris de notre homme. Après un solo de piano d'Alice Coltrane (assez court), John se lance dans un solo de soprano complètement habité. La mélancolie de la version studio enregistrée en 1960 a cédé la place à un torrent incandescent d'une toute autre nature.
Contrairement à ce qui est indiqué dans la discographie de Fujioka, la seconde plage est bien "Welcome", et non "Peace On Earth". Après l'exposé du thème, Coltrane joue un solo de ténor, secondé en seconde partie par Pharoah, avant de conclure par le thème. La remarque de Lewis Porter sur le Coltrane de la dernière heure selon laquelle la différence entre les ballades et les titres plus rythmés s'estompait en raison du jeu de Rashied Ali trouve ici une justification. La plénitude et la sérénité de la version originale ne sont ici qu'un (pourtant pas si) lointain souvenir.
"Leo" est le titre le plus violent du répertoire. Après la rapide présentation du thème, Pharoah plombe un solo bruitiste d'une violence rare. John prend le relais après Alice, toujours au ténor (rejoint là encore dans un second temps par Pharoah). La bande connaît quelques petits changements lors de ces deux transitions (avec peut-être un cut) : on entend mieux les cymbales de Rashied Ali par moments. L'enregistrement provient d'ailleurs selon toute vraisemblance de la sono du festival - ce qui explique sa qualité audio.
Le témoignage de Jack Leftonn d'un tout autre intérêt que celui de Wilson :
Jack Lefton responds to a note that Fujioka had indicated that producer George Wein wanted to stop the band between numbers.
Trane was the last act on the afternoon show. By the time the first song was over, it was about the usual ending time for the matinee. As Wein started out, as he would as mc, to thank Trane and announce the end of the show, the band started the second song. I doubt Trane even noticed him. I could see Wein standing off stage from my seat during "Welcome", and I could sense his understandable anxiety. The logistics of the festival made getting the audience out so clean-up for the evening show could begin very important.
At the end of the second number, as he [Wein] started out again, the band immediately began the third song, and he went back off stage, even more nervous. I remember thinking how the responsibility of running a festival could keep one from enjoying the music as much as the audience. Any way, I just wanted to make things clear, as the Fujioka quote might be misconstrued as antagonism by Wein for the music itself or Trane defying the festival producer. It didn't appear to me that either was the case (sure, Wein's musical interests as a player and a fan were generally for older styles, but he definitely seemed to respect creativity of any era).
How do I remember the details of a concert from over thirty years ago? Well, it was the single most satisfying listening experience I ever had, and I don't think I'll ever forget it.
Source : http://home.att.net/~dawild/jcfh660702.htm
1) My Favorite Things (incomplète) - 21:29
2) Welcome - 11:06
3) Leo - 22:55
Personnel :
John Coltrane : saxophones ténor et soprano, tambourin, cloche
Pharoah Sanders : saxophone ténor, peut-être saxophone alto ou clarinette basse
Alice Coltrane : piano
Jimmy Garrison : contrebasse
Rashied Ali : batterie
Source :
C'est un enregistrement privé de bonne qualité audio, surtout au regard des critères de l'époque. La basse et les cymbales sont quelque peu enterrées, mais les solistes sont toujours parfaitement audibles, avec un rendu très musical.
Très musical selon mes critères, car dans son compte-rendu publié dans le New York Times du lundi 4 juillet 1966, John S. Wilson était manifestement moins convaincu que moi par cet aspect de la musique de John Coltrane :
"John Coltrane, qui a conduit son quintet au travers de deux sélections qui ont duré une heure et demie, a été émouvant quelques moments à la fois au saxophone ténor et au soprano, mais son second saxophoniste, Ferrell Saunders, a consacré un temps excessif à un solo qui consistait dans la répétition d'un cri atroce."
On notera qu'il existe un film de ce concert, malheureusement muet. Un extrait est disponible sur la vidéo "The World According to John Coltrane" (la musique qu'on entend alors n'est pas issu de ce concert, mais d'un album Impulse!).
"My Favorite Things" débute directement sur le solo de ténor de Pharoah Sanders - Wilson n'a manifestement pas compris ce qu'il y avait derrière les cris de notre homme. Après un solo de piano d'Alice Coltrane (assez court), John se lance dans un solo de soprano complètement habité. La mélancolie de la version studio enregistrée en 1960 a cédé la place à un torrent incandescent d'une toute autre nature.
Contrairement à ce qui est indiqué dans la discographie de Fujioka, la seconde plage est bien "Welcome", et non "Peace On Earth". Après l'exposé du thème, Coltrane joue un solo de ténor, secondé en seconde partie par Pharoah, avant de conclure par le thème. La remarque de Lewis Porter sur le Coltrane de la dernière heure selon laquelle la différence entre les ballades et les titres plus rythmés s'estompait en raison du jeu de Rashied Ali trouve ici une justification. La plénitude et la sérénité de la version originale ne sont ici qu'un (pourtant pas si) lointain souvenir.
"Leo" est le titre le plus violent du répertoire. Après la rapide présentation du thème, Pharoah plombe un solo bruitiste d'une violence rare. John prend le relais après Alice, toujours au ténor (rejoint là encore dans un second temps par Pharoah). La bande connaît quelques petits changements lors de ces deux transitions (avec peut-être un cut) : on entend mieux les cymbales de Rashied Ali par moments. L'enregistrement provient d'ailleurs selon toute vraisemblance de la sono du festival - ce qui explique sa qualité audio.
Le témoignage de Jack Leftonn d'un tout autre intérêt que celui de Wilson :
Jack Lefton responds to a note that Fujioka had indicated that producer George Wein wanted to stop the band between numbers.
Trane was the last act on the afternoon show. By the time the first song was over, it was about the usual ending time for the matinee. As Wein started out, as he would as mc, to thank Trane and announce the end of the show, the band started the second song. I doubt Trane even noticed him. I could see Wein standing off stage from my seat during "Welcome", and I could sense his understandable anxiety. The logistics of the festival made getting the audience out so clean-up for the evening show could begin very important.
At the end of the second number, as he [Wein] started out again, the band immediately began the third song, and he went back off stage, even more nervous. I remember thinking how the responsibility of running a festival could keep one from enjoying the music as much as the audience. Any way, I just wanted to make things clear, as the Fujioka quote might be misconstrued as antagonism by Wein for the music itself or Trane defying the festival producer. It didn't appear to me that either was the case (sure, Wein's musical interests as a player and a fan were generally for older styles, but he definitely seemed to respect creativity of any era).
How do I remember the details of a concert from over thirty years ago? Well, it was the single most satisfying listening experience I ever had, and I don't think I'll ever forget it.
Source : http://home.att.net/~dawild/jcfh660702.htm
Dernière édition par Ayler le 09.11.20 10:39, édité 1 fois
Last performance at Newport
, live in japan
La creation catholique ne consiste qu'a prolonger l'existant de maniere dogmatique.
Restons sur le droit chemin, ne nous ecartons pas des sentiers battus. Pas de surprises, on ne sait pas ce qu'il pourrait nous arriver. Il n'y a qu'un chemin, celui du conformisme, de l'homogeneite, celui du troupeau. Ne pas remettre en cause ce qui existe. Respectons l'aîné ou la hierarchie de manière aveugle.
Le tout bien délimité par une morale qui enferme l'individus, qui l'endort, l'avilissement, pour affaiblir au lieu de galvaniser.
Pour creer il faut detruire disait Nietzsche.
Une vraie creation necessite une destruction de l'existant pour se liberer des inconsciens collectifs, se liberer du chemin unique, pour explorer sans aprioris. Les aprioris appartiennent aux anciennes valeurs, celles que l'on vient de detruire, d'autres routes s'ouvrent à nous, on peut les choisir sans etre condamne et sans juger ceux qui choisissent autrement.
On est donc libre, ou encore adulte, lorsque l'on tue ce que nos parents (au sens large) nous ont inculque de maniere dogmatique.
Tuer les dogmes, critiquer l'education que l'on a subit, critiquer les choix de l'aîné, remmettre en cause la morale, c'est se liberer l'esprit, c'est entrer dans l'age adulte.
Qui peut se vanter d'avoir choisi librement sans peur du quandiraton, d'avoir creer, d'avoir tuer les idees de ses propres parents. Rompre la chaine, sortir de son troupeau, sortir du chemin unique.
Demande a tes parents ce qu'ils pensent de ton oeuvre d'art, s'ils aiment tu peux le jeter dit on souvent.
Evidemment, une vraie création au sens de Nietzsche c'est s'exposer directement aux jugements et aux sanctions sévères de ceux qui s’accaparent le droit de déterminer ce qui est bien et ce qui est mal.
Ainsi en France, pays a forte culture traditionnelle, des visionnaires se sont vus humiliés en public. Parce qu'ils ont exploré d'autres facettes de la beauté, qui n'était pas reconnu par l'autorité traditionnelle fortement dépendante de l'autorité religieuse.
Je pense notamment a Stravinski, son sacre du printemps. L'œuvre a été créée par les Ballets russes de Diaghilev le 29 mai 1913 au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, avec Pierre Monteux à la direction de l'orchestre. La chorégraphie de Vaslav Nijinski, tout comme la musique d'Igor Stravinski, plaçant le rythme comme élément principal de l'œuvre, provoquèrent un chahut qui est resté célèbre, ses détracteurs qualifiant l'œuvre de « Massacre du printemps »[réf. nécessaire]. Toutefois, la veille, la générale s'était déroulée dans le calme, en présence de Claude Debussy, de Maurice Ravel et de nombreux autres intellectuels, ainsi que de la presse parisienne. Le compositeur décrit ainsi la représentation dans ses Chroniques de ma vie : « [J'ai] quitté la salle dès les premières mesures du prélude, qui tout de suite soulevèrent des rires et des moqueries. J'en fus révolté. Ces manifestations, d'abord isolées, devinrent bientôt générales et, provoquant d'autre part des contre-manifestations, se transformèrent très vite en un vacarme épouvantable1. » À ce moment, Nijinski, qui était en coulisses, debout sur une chaise, criait les indications aux danseurs qui n'entendaient plus l'orchestre. De son côté, Diaghilev ordonnait aux électriciens d'allumer et d'éteindre les lumières en alternance pour tenter de calmer l'assistance.
Belle démonstration d'ouverture d'esprit.
Coltrane connu exactement le même sort. En mars 1960, Miles Davis tourne en Europe avec Coltrane. Ils donnent notamment un concert mémorable à l'Olympia de Paris le 21 où Coltrane est hué par une bonne partie du public irrité (!) par ses explorations audacieuses.
Pour moi Coltrane, durant sa dernière période, a été un créateur au sens de Nietzsche s'attirant les foudres des trop bien-pensant. Dans Last Performance at Newport, comme dans Live in Japan, ou encore at temple university 1966, on trouve le feu, la puissance d'exister, la destruction de l'existent, qui ouvre les portes d'une nouvelle forme de musique. Le temps n'est plus la base de la musique, les points et contre points volent en éclat pour remplir l'espace. Une musique ondulatoire, fortement inspire par son expérience indienne et ses origines africaines. Cette musique est transe, force, liberte d'aller ou venir, densite. Cette musique est un CRI que Christian Vander sera capte pour creer son MAGMA. La structure même des morceaux "my favorite thing, welcome et leo/closing" est détruite pour faire autre chose, pour créer a chaque représentation, sans limite, sans règle.
Coltrane a vu dieu. Composera a love supreme pour lui. Son dieu. Eliminant par la meme l'ancien dieu. Le tuant en quelque sorte. POur se retrouver avec de nouvelles regles. Une nouvelle idee de la musique. Le temps n'est plus la base de la composition. C'est l'espace qui redefini tout. On rempli l'espace avant de se soucier du temps. La vibration remplace la pulsation. L'oeuvre est liberee des ancennes contraintes, pour aller de l'avant, foncer crier vibrer, en un seul verbe vivre.
La derniere epoque de coltrane est vivante, tout comme stravinski en utilisant tout le pupitre comme pulsation il créé de nouvelles harmonies en liberant tous les instruments, en les faisant vibrer, saturer. Il a detruit ce qu'il avait aide a prolonger. Pour ne plus revenir, allant de l'avant sur d'autres chemins.
La creation catholique ne consiste qu'a prolonger l'existant de maniere dogmatique.
Restons sur le droit chemin, ne nous ecartons pas des sentiers battus. Pas de surprises, on ne sait pas ce qu'il pourrait nous arriver. Il n'y a qu'un chemin, celui du conformisme, de l'homogeneite, celui du troupeau. Ne pas remettre en cause ce qui existe. Respectons l'aîné ou la hierarchie de manière aveugle.
Le tout bien délimité par une morale qui enferme l'individus, qui l'endort, l'avilissement, pour affaiblir au lieu de galvaniser.
Pour creer il faut detruire disait Nietzsche.
Une vraie creation necessite une destruction de l'existant pour se liberer des inconsciens collectifs, se liberer du chemin unique, pour explorer sans aprioris. Les aprioris appartiennent aux anciennes valeurs, celles que l'on vient de detruire, d'autres routes s'ouvrent à nous, on peut les choisir sans etre condamne et sans juger ceux qui choisissent autrement.
On est donc libre, ou encore adulte, lorsque l'on tue ce que nos parents (au sens large) nous ont inculque de maniere dogmatique.
Tuer les dogmes, critiquer l'education que l'on a subit, critiquer les choix de l'aîné, remmettre en cause la morale, c'est se liberer l'esprit, c'est entrer dans l'age adulte.
Qui peut se vanter d'avoir choisi librement sans peur du quandiraton, d'avoir creer, d'avoir tuer les idees de ses propres parents. Rompre la chaine, sortir de son troupeau, sortir du chemin unique.
Demande a tes parents ce qu'ils pensent de ton oeuvre d'art, s'ils aiment tu peux le jeter dit on souvent.
Evidemment, une vraie création au sens de Nietzsche c'est s'exposer directement aux jugements et aux sanctions sévères de ceux qui s’accaparent le droit de déterminer ce qui est bien et ce qui est mal.
Ainsi en France, pays a forte culture traditionnelle, des visionnaires se sont vus humiliés en public. Parce qu'ils ont exploré d'autres facettes de la beauté, qui n'était pas reconnu par l'autorité traditionnelle fortement dépendante de l'autorité religieuse.
Je pense notamment a Stravinski, son sacre du printemps. L'œuvre a été créée par les Ballets russes de Diaghilev le 29 mai 1913 au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, avec Pierre Monteux à la direction de l'orchestre. La chorégraphie de Vaslav Nijinski, tout comme la musique d'Igor Stravinski, plaçant le rythme comme élément principal de l'œuvre, provoquèrent un chahut qui est resté célèbre, ses détracteurs qualifiant l'œuvre de « Massacre du printemps »[réf. nécessaire]. Toutefois, la veille, la générale s'était déroulée dans le calme, en présence de Claude Debussy, de Maurice Ravel et de nombreux autres intellectuels, ainsi que de la presse parisienne. Le compositeur décrit ainsi la représentation dans ses Chroniques de ma vie : « [J'ai] quitté la salle dès les premières mesures du prélude, qui tout de suite soulevèrent des rires et des moqueries. J'en fus révolté. Ces manifestations, d'abord isolées, devinrent bientôt générales et, provoquant d'autre part des contre-manifestations, se transformèrent très vite en un vacarme épouvantable1. » À ce moment, Nijinski, qui était en coulisses, debout sur une chaise, criait les indications aux danseurs qui n'entendaient plus l'orchestre. De son côté, Diaghilev ordonnait aux électriciens d'allumer et d'éteindre les lumières en alternance pour tenter de calmer l'assistance.
Belle démonstration d'ouverture d'esprit.
Coltrane connu exactement le même sort. En mars 1960, Miles Davis tourne en Europe avec Coltrane. Ils donnent notamment un concert mémorable à l'Olympia de Paris le 21 où Coltrane est hué par une bonne partie du public irrité (!) par ses explorations audacieuses.
Pour moi Coltrane, durant sa dernière période, a été un créateur au sens de Nietzsche s'attirant les foudres des trop bien-pensant. Dans Last Performance at Newport, comme dans Live in Japan, ou encore at temple university 1966, on trouve le feu, la puissance d'exister, la destruction de l'existent, qui ouvre les portes d'une nouvelle forme de musique. Le temps n'est plus la base de la musique, les points et contre points volent en éclat pour remplir l'espace. Une musique ondulatoire, fortement inspire par son expérience indienne et ses origines africaines. Cette musique est transe, force, liberte d'aller ou venir, densite. Cette musique est un CRI que Christian Vander sera capte pour creer son MAGMA. La structure même des morceaux "my favorite thing, welcome et leo/closing" est détruite pour faire autre chose, pour créer a chaque représentation, sans limite, sans règle.
Coltrane a vu dieu. Composera a love supreme pour lui. Son dieu. Eliminant par la meme l'ancien dieu. Le tuant en quelque sorte. POur se retrouver avec de nouvelles regles. Une nouvelle idee de la musique. Le temps n'est plus la base de la composition. C'est l'espace qui redefini tout. On rempli l'espace avant de se soucier du temps. La vibration remplace la pulsation. L'oeuvre est liberee des ancennes contraintes, pour aller de l'avant, foncer crier vibrer, en un seul verbe vivre.
La derniere epoque de coltrane est vivante, tout comme stravinski en utilisant tout le pupitre comme pulsation il créé de nouvelles harmonies en liberant tous les instruments, en les faisant vibrer, saturer. Il a detruit ce qu'il avait aide a prolonger. Pour ne plus revenir, allant de l'avant sur d'autres chemins.
LeGarsReg- Messages : 39
Date d'inscription : 25/10/2011
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