Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
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Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
Matthieu Thibault - Bitches Brew ou le jazz psychédélique
PRESENTATION DE L'EDITEUR : Le double LP du trompettiste et compositeur de jazz Miles Davis Bitches Brew (littéralement « brouet de salopes », avec un jeu de mot en résonnance avec l’expression « Witches Brew », la « potion de sorcières »), sorti en 1970, marqua une rupture dans l’histoire du jazz et dans celle du rock ainsi que l’avènement d’un genre nouveau, le jazz rock ou fusion.
Miles Davis a su tout au long de sa carrière s’affranchir des codes, renouveler ses champs d’expérimentations. La tournure rock et psychédélique prise dans Bitches Brew avait déjà été amorcée dans ses albums précédents, In a Silent Way notamment. Mais c’est Bitches Brew qui véritablement parvient à métisser les textures et les influences. Fruit de la collaboration entre Miles et le producteur Teo Macero, dont le nouveau langage musical non-instrumentiste « influencera lui-même des générations de musiciens électroniques et rap », fruit aussi de la découverte qu’a faite Miles peu auparavant des musiciens noirs américains de rock et de soul, en première ligne desquels Jimi Hendrix, Bitches Brew est une vraie révolution.
Matthieu Thibault, musicologue et enseignant, étudie ici les conditions de cette rupture. Il est aussi l’auteur du livre La Trilogie Bowie-Eno paru en 2011. Sous le nom Duck Feeling, il forme avec son frère Mad Rabbit le groupe The Snobs.
http://atheles.org/lemotetlereste/formes/bitchesbrewoulejazzpsychedelique/index.html
parisino- Messages : 5704
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Re: Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
Voila un livre intéressant au plus haut point!
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
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Re: Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
Bitches Brew, un disque qui m'ennuie à mort.
Re: Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
Freebird67 a écrit:Voila un livre intéressant au plus haut point!
Du coup acheté cet aprés-midi 20e à la FNAC...va enrichir ma collection d'ouvrages des Editions Les Mots Et Le Reste déjà bien fournie...
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
Localisation : alsace
Re: Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
Freebird67 a écrit:Freebird67 a écrit:Voila un livre intéressant au plus haut point!
Du coup acheté cet aprés-midi 20e à la FNAC...va enrichir ma collection d'ouvrages des Editions Les Mots Et Le Reste déjà bien fournie...
pareil !
sauf que moi c'est mon premier de cette collection (qui fait envie mais pas à ma banquière once again..; enfin là je lis un roman mais je vous en reparlerai...)
et j'adore cet album... en voilà une bonne excuse pour l'écouter
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique
Bictches Brew est un album intéressant à plus d'un titre, il marque un passage important dans l'oeuvre de Miles Davis, prouve à quel point un producteur peutêtre important, est le reflet d'une époque, d'une certaine liberté et l'on reste rarement indifférent à son écoute... car même s'il nous ennuie prodigieusement on réagit face aux lignes de critiques écrites à son sujet.
amateur de cet album en particulier et de Miles en général, ce livre fut le trampoline idéal pour me lancer dans la découverte d'une collection d'ouvrages consacrés à la musique que l'on me conseille depuis un bon moment (à savoir des livres de la collection "le mot et le reste")... d'autres parutions m'attirent mais là le prix moins dispendieux que de coutume m'a aidé à franchir le cap.
Même si j'y reviendrais sans doute avec un peu d'appréhension mais beaucoup de curiosité, autant dire que je fus assez déçu par ce livre.
Déjà parce que j'en comprends difficilement la démarche.
Il s'agit d'un album important, du moins pour l'auteur, il veut en traiter dans un livre : cool.
mais encore faudrait il que le lecteur soit définit... enfin que l'on sache à qui s'adresse ce livre.
deux figures semblent s'imposer : le lecteur néophyte, curieux qui veut découvrir et l'amateur un tant soit peu connaisseur qui sait où il va mettre les pieds et y va même volontairement.
- pour l'amateur qui s'y connait, une bonne moitié du livre est étonnante, le tout début sur la carrière de miles davis est rapidement évacuée, comme un passage obligé, on en tire plus de frustration qu'autre chose. Vous me direz que c'est bien normal de faire ce genre d'exercice ; oui peut être mais sur 1 ou 2 pages en prévenant le lecteur, afin de situer à quelle période de sa vie et de son oeuvre se situe bitches brew, mais là sur une trentaine de pages, c'est à la fois trop long et trop court. Trop court car quitte à nous donner des éléments concret sur l'évolution de l'artiste autant le faire vraiment et ne pas brosser un tableau à la va vite en parlant un peu de tout (be bop, free jazz, vie perso, premier quintet, gil evans etc etc) sans jamasi parler de rien (dans le fond)... trop long parce que sur 180 pages, ça fait longuet.
Ensuite on retrouvera ce "travers" tout au long de l'ouvrage... afin de ne pas en faire des tonnes je vais tenter un parallèle pour bien me faire comprendre
si je vous parles, mettons, de l'idée d'exotisme dans la musique classique au début du XXième, par exemple la parodie de musique chinoise chez Ravel.... si je veux vous brosser une approche "complète", il va me sembler logique, de montrer comment "l'ailleurs" au 17ième influence déjà les auteurs (molière tout ça) mais avec des préjugés, du "colonialisme" tout ça, et comment ceci a évolué jusqu'au 19ième pour se charger du romantisme et "devenir" l'orientalisme... avec force d'exemples en peinture, littérature et aussi musique... et cela en ne parlant que d'un point de vue artistique. Soit je fais cela en deux pages de manière "exposé scolaire" afin de situer mon propos, soit je fais ça de façon beaucoup plus complète et là ça va prendre un poil plus de pages
Ici l'auteur fait le même travail, il contextualise l'oeuvre de Miles Davis, artistiquement (on pourrait gloser des heures sur l'opportunité de parler également de l'influence politique ou picturale ou autre... bref)... avec : james brown, hendrix et sly stone... Oo
alors je n'ai rien contre cela, je trouve cela intéressant... mais franchement limité. Limité parce qu'encore une fois cela se fait sur une quinzaine de pages, que si betty davis ou son végétarisme de l'époque occupent également une dizaine de pages... cela nosu donne 30-40 pages sur les "influences" de Miles Davis à l'époque... et là, encoreune fois, soit on fait le boulot, soit on le fait pas. Je vais être méchant, mais je ne suis pas spécialiste du tout (encore moins musicologue) de cette époque, mais je n'ai rien appris du tout... alors qu'il y a matière. Entendons nous bien, je ne dis pas que je voudrais savoir l'état d'esprit exact de l'artiste ou avoir droit à une extrapolation sur ses pensées inconscientes... mais on me propose un livre nommé "...ou le jazz psychédélique", il m'apparait alors incongru que cela se limite à : il avait une nouvelle nana qui lui a fait portée de nouvelle fringue et initié au groove funk et au rock, il était plsu équilibré, il écouté le groove martial de james brown, la folie hendrixienne et de sly... je caricature... mais franchement rien que le mot "psychédélique" dans les années 60... cela me parait demander plus que cela (ou moins). L'auteur se limite (encore) à opérer par touches, à mettre l'accent sur tel ou tel point pour mieux disparaitre au moment où il y aurait des choses intéressantes à dire.
Ensuite, heureusement, il y a l'étude musicale à proprement parler et là ! c'est beaucoup plus intéressant, là ça donne envie de réécouter l'album (ce que je fais depuis hier donc ) là on découvre des choses, là on tombe dans le pointu... là il nous apprend des choses, il diffuse des extraits de bio ou de critiques bienvenus, mais également une analyse du travail de Miles Davis, puis une analyse de celui de Macero et l'on cerne beaucoup mieux le travail effectué par les auteurs, ainsi que la perception des séances par les musiciens. La trentaine de pages sur In a silent way et la cinquantaine sur bitches brew sont à ce titre vraiment intéressantes, l'évolution artistique, l'idée d'expérimentation, la rupture musicale qui s'opère, la fusion avec d'autres gens, la construction des oeuvres..; c'est vraiment du bon boulot... ce que l'on (en tous les cas moi ^^) attend de ce genre d'ouvrages...
bon pour finir l'auteur tombe dans le piège qu'il dénonce lui même plus haut dans le livre, à savoir la critique un peu facile... déjà on aura compris qu'il n'apprécie pas john maclaughlin, enfin disons que chez miles ou tony williams comme ils semblent le brider le guitariste est bon, sinon c'est de l'esbrouffe (exit shakti ou autre production quele mahavishnu) parvenir à répéter 4 fois ce point de vu sur aussi peu de pages c'est presque un exploit, chick coréa c'est pareil c'est limite, hancock c'est mieux mais à demi réussie... bref 20 pages de "les autres projets de jazz fusion c'est pas le top"... de façon un peu gratuite
Concernant le fond du livre, l'amateur de miles davis ou du psychédélisme ni trouvera que peu son compte, à peine la moitié de l'ouvrage parait traiter réellement le sujet, proposant autre chose que des résumés appauvris d'artistes ou d'époques.
- pour le lecteur qui ne connait pas ou peu Miles Davis ou le psychédélisme ou l'album... l'effet inverse se produit. Car je veux bien admettre que tout le monde ne connait pas brown ou hendrix ou la carrière de miles davis ou les musiciens des sessions de l'album, en ce cas les récapitulatifs (quoique maigrelets) sont les bienvenus, disons qu'ils peuvent servir d'une introduction intéressante au propos. Mais Le coeur musicologique de l'ouvrage, l'approche technique me parait alors tout à fait difficile d'accès. En effet si l'ouvrage se propose d'être lisible et accessible à qui ne connaîtrait pas l'époque, c'est en vain que l'on y cherchera un bref historique des périodes, des définitions des courants musicaux et ce qui fait leur spécificité (le "résumé" de ce qu'est le psychédélisme m'a paru navrant pour tout dire je préfère essayé de l'oublier) ou encore un glossaire des termes musicaux un poil technique... ou mieux un schéma ! (pour les coupes faîtes par macero, ce qui pourrait donner une bonne idée des différences entre les morceaux de l'album et ceux disponibles sur l'intégrale du coffret en 4 cd ou sur le nouveau coffret sorti en 2010...) enfin un schéma, un diagramme, quelque chose de visuel...cela irait dans un sens "néophyte" il me semble.
à l'heure d'internet, de wikipédia et des sites spécialisés... proposer un livre de ce genre me parait un peu quelconque... les citations (nombreuses) prouvent que l'auteur à fait son travail de recherche, le travail d'explication de l'époque et des artistes ou des courants musicaux est pauvre... en complément du net, des ouvrages comme le dictionnaire du jazz ou des revus spécialisés (ou autres ouvrages) proposent une approche beaucoup plus juste et complète avec pas forcément plus de mots et donc en restant tout aussi accessible.
je ne m'attendais pas à cela, mais plus à une "confrontation" entre l'oeuvre et son époque, et donc avec effectivement la partie "étude musicologique" des morceaux, mais aussi avec une approche "historique et idéologique" de l'époque (ces enjeux tout ça)...
mais proposer une contextualisation de l'oeuvre est également une bonne idée... toutefois... le format m'a fortement déplu ainsi que le traitement.
la moitié du livre me semble mal formaté, car ou trop longue ou trop insuffisante... ce qui amplifie la portée de certains partis pris de l'auteur.
180 pages pour 20€, j'aurais préféré 10€ pour les 100pages de musicologie ou 30-35€ pour les 350/400 pages nécessaires au projet dans son ensemble.
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
Si tu lis l'espagnol ou l'italien je te conseille ça :
Il y a des schémas, il explique comment sont fait les morceaux, les différentes versions. On commence avec le Miles fin 60 en expliquant comment il arrive a Bitches Brew. Après il n'y a pas de confrontation entre l'oeuvre et son époque mais cela aurait changer le propos, ici on parle de prod, d'enregisrement, des musiciens et surtout de la construction des morceaux, c'est hallucinant. Quand on pense qu'il ne passait que 4 heures par jour en studio et puis la confiance qu'il avait avec Teo Macero... (même si c'était tendu mais avec Miles...).
Il y a des schémas, il explique comment sont fait les morceaux, les différentes versions. On commence avec le Miles fin 60 en expliquant comment il arrive a Bitches Brew. Après il n'y a pas de confrontation entre l'oeuvre et son époque mais cela aurait changer le propos, ici on parle de prod, d'enregisrement, des musiciens et surtout de la construction des morceaux, c'est hallucinant. Quand on pense qu'il ne passait que 4 heures par jour en studio et puis la confiance qu'il avait avec Teo Macero... (même si c'était tendu mais avec Miles...).
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
parisino a écrit:Quand on pense qu'il ne passait que 4 heures par jour en studio et puis la confiance qu'il avait avec Teo Macero... (même si c'était tendu mais avec Miles...).
Oui, il a toujours fait un boulot incroyable pour Miles. A partir de ses bandes avec des heures et des heures de jams funky et ténébreux, sans direction, il fallait faire un disque à mettre dans les magasins. En fait Miles a fait n'importe quoi et on dit que ceci est un bon disque. Bravo à Ted.
Re: Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
Je ne pense pas que Miles ait fait n'importe quoi pendant ces séances,Purple,ni même à aucune autre moment de sa carrière...et Bitches Brew reste un grand disque,libre à toi de ne pas le penser et de ne pas l'aimer...
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
Localisation : alsace
Re: Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
Toute à fait et je m'exprime librement, ce qui est la raison d'être d'un forum n'est ce pas ?
Je pense sérieusement que là, Miles et ses musiciens ont simplement mis quelques "grooves" en place pour ensuite faire quelques improvisations abstraites dessus. Je trouve que le tout manque d'inspiration de substance. Par rapport à Electric Ladyland, ou même le jams de Jimi ou Santana, c'est du pipeau.
Je trouve "Jack Johnson" plus réussi, "On The Corner" même avec son funk plus affirmé.
Je pense sérieusement que là, Miles et ses musiciens ont simplement mis quelques "grooves" en place pour ensuite faire quelques improvisations abstraites dessus. Je trouve que le tout manque d'inspiration de substance. Par rapport à Electric Ladyland, ou même le jams de Jimi ou Santana, c'est du pipeau.
Je trouve "Jack Johnson" plus réussi, "On The Corner" même avec son funk plus affirmé.
Re: Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
C'est sûr que ces séances mises en place par Miles,laissent une large place à l'improvisation et que pour ramener à un format commercialisable sur vinyle il à fallu couper et monter d'où le travail de Macéro.Apres, le génie de Miles à surtout consister à réunir tout ces musiciens,à leur donner une ligne directrice(ou pas en l’occurrence) et à produire une musique totalement novatrice pour son époque.
Je connais moins Jimi ou Santana,mais il me semble que la genèse de leurs oeuvres respectives peuvent difficilement se comparer,ormis leur proximité dans l'époque.Miles à également cherché à faire bouger les lignes musicales de son temps en incorporant toute sorte de musique et en s'éloignant du jazz plus traditionnel,étant en prise directe avec l'air du temps musical de cette fin des années 60.
En écoutant les sessions de Bitches,j'ai au contraire l'impression d'entendre des musiciens inspirés,à l'écoute créant quelque chose de nouveau,une sorte de work in progress novateur.
Je connais moins Jimi ou Santana,mais il me semble que la genèse de leurs oeuvres respectives peuvent difficilement se comparer,ormis leur proximité dans l'époque.Miles à également cherché à faire bouger les lignes musicales de son temps en incorporant toute sorte de musique et en s'éloignant du jazz plus traditionnel,étant en prise directe avec l'air du temps musical de cette fin des années 60.
En écoutant les sessions de Bitches,j'ai au contraire l'impression d'entendre des musiciens inspirés,à l'écoute créant quelque chose de nouveau,une sorte de work in progress novateur.
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
Localisation : alsace
Re: Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
Purple Jim a écrit:Toute à fait et je m'exprime librement, ce qui est la raison d'être d'un forum n'est ce pas ?
Je pense sérieusement que là, Miles et ses musiciens ont simplement mis quelques "grooves" en place pour ensuite faire quelques improvisations abstraites dessus. Je trouve que le tout manque d'inspiration de substance. Par rapport à Electric Ladyland, ou même le jams de Jimi ou Santana, c'est du pipeau.
Je trouve "Jack Johnson" plus réussi, "On The Corner" même avec son funk plus affirmé.
On le sait que tu n'as pas aimé cet album, tu l'as dis a plusieurs reprises, je (et "on") respecte ton opinion, sauf qu'ici on ne parle pas de l'album mais d'un livre consacré à cet album et à la période, mais il y a un sujet consacré à cet effet.
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
ayant eu 1/20 en espagnol au bac... et ne pratiquant pas l'italien... je vais devoir faire l'impasse sur ce bouquin ;(
sinon Purple, pour rester sur le bouquin, l'auteur y fait un parallèle avec les sessions d'electric ladyland et les montages fait par jimi..; et précise également que toutes les sessions de bitchs brew ne furent pas des montages, que deux morceaux sont laissés "tels quels"... quant au travail de montage il existe bel et bien, j'veux dire c'est pas du "découpage pour vendre" (puisqu'il existe des extraits de l'album en 45tours, qui eux me semblent plus aller dans ce sens).
après loin de moi l'idée de créer une polémique (ouais c'est pareil qu'hendrix en mieux, c'est plus que des "jams" c'est de la création géniale à chaque seconces) mais j'apprécie fortement cet album et je trouve ce bouquin un peu bancal sur le sujet.
sinon Purple, pour rester sur le bouquin, l'auteur y fait un parallèle avec les sessions d'electric ladyland et les montages fait par jimi..; et précise également que toutes les sessions de bitchs brew ne furent pas des montages, que deux morceaux sont laissés "tels quels"... quant au travail de montage il existe bel et bien, j'veux dire c'est pas du "découpage pour vendre" (puisqu'il existe des extraits de l'album en 45tours, qui eux me semblent plus aller dans ce sens).
après loin de moi l'idée de créer une polémique (ouais c'est pareil qu'hendrix en mieux, c'est plus que des "jams" c'est de la création géniale à chaque seconces) mais j'apprécie fortement cet album et je trouve ce bouquin un peu bancal sur le sujet.
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
J'adore cet album, que je vois comme une peinture dont Miles serait le peintre, Macero le pinceau et les musiciens les tubes de couleur. Donc je vais sûrement acheter le livre.
Re: Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
Chino a écrit:J'adore cet album, que je vois comme une peinture dont Miles serait le peintre, Macero le pinceau et les musiciens les tubes de couleur. Donc je vais sûrement acheter le livre.
C'est exactement cela, quel poète notre Chino !
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: Matthieu Thibault : Bitches Brew ou le jazz psychédélique (2012)
parisino a écrit:Chino a écrit:J'adore cet album, que je vois comme une peinture dont Miles serait le peintre, Macero le pinceau et les musiciens les tubes de couleur. Donc je vais sûrement acheter le livre.
C'est exactement cela, quel poète notre Chino !
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