Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
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Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (LP-Columbia 1968)
Mike Bloomfield : Guitare électrique
Steve Stills : Guitare électrique (Face 2)
Al Kooper : Piano, Orgue, Ondioline, Chant, Guitare 12 cordes, Guitare électrique
Barry Goldberg : Piano électrique
Harvey Brooks : Basse
Eddie Hoh : Batterie
Face 1
1. Albert's Shuffle (Bloomfield, Kooper) – 6:54
2. Stop (Ragovoy, Shuman) – 4:20
3. Man's Temptation (Mayfield) – 3:24
4. His Holy Modal Majesty (Kooper, Bloomfield) – 9:16
5. Really (Bloomfield, Kooper) – 5:30
Face 2
1. It Takes A Lot To Laugh, It Takes A Train To Cry (Dylan) – 3:30
2. Season of the Witch (Donovan) – 11:07
3. You Don't Love Me (Cobbs) – 4:11
4. Harvey's Tune (Brooks) – 2:07
Recorded At Columbia Recorders, Los Angeles
Producer : Al Kooper
CD - Super Sessions (Sony Music 2003) + 4 bonus :
Albert's Shuffle - 6:54 (remix sans les cuivres)
Season Of The Witch - 11:08 (remix sans les cuivres)
Blues For Nothing - 4:15
Fat Grey Cloud - 4:37 (Live At Fillmore West 1968)
Principe : une Jam orchestré par Al Kooper, clavier doué ayant joué en compagnie de Mike Bloomfield, sur "Highway 61" de Bob Dylan, momentanément échappé de Blood, Sweat & Tears. Le guitariste Mike Bloomfield quant à lui, vient de déposé les armes de son combo psychédélique Electric Flag.
Kooper & Bloomfield enregistrent en une journée plusieurs titres basés sur des jams Blues-Soul & Jazz. Ce qui, normalement, devrait être le cauchemard de tout un chacun se transforme en chef-d'oeuvre ultime.
Tout au long de la première face, Mike Bloomfield assure un jeu de guitare d'une fluidité rarement égalé. Des blues d'une intensité exceptionnelle. Il suffit d'écouter les dialogues orgue/guitare sur "Albert Shuffle", "Really", "Stop" pour s'en convaincre...
Le long titre expérimental "His Holy Modal Majesty" lorgne carrément vers le jazz de John Coltrane tandis que "Man's Temptation" (reprise de Curtis Mayfield) rend hommage à la soul de Chicago...
Malheureusement cette magnifique "Supper Session" tourne court, Bloomfield doit être emmené d'urgence à l'hopital pour une cure de sommeil...Atteint de dépression maladive lié à son mode de vie insomniaque (il pouvait rester 3 jours sans dormir) Mike Bloomfield souffre également de dépendance envers les drogues dures contracté un an plutôt avec l’Electric Flag.
Pour terminer l'album, Al Kooper fait appel au guitariste Steve Stills (ex-Buffallo Sringfield/futur Crosby, Stills & Nash)
Rappelons que nous sommes en 1968, période psychédélique et c'est un peu de cette couleur qu'introduit Stills sur la deuxième face. Son solo Wah-Wah sur "Season Of The Witch" est un morceau d'anthologie. L'amitié qui le liait à Jimi Hendrix à dû lui servir pour aboutir à une telle maitrise de l'instrument...
"Supper Sessions" a été enregistré de façon spontanée par des musiciens heureux d'être ensemble et de communiquer leurs émotions.
Cet album est pour certains, l'un des plus beaux jamais réalisés. Il n'a pas pris une ride, preuve que lorsque la musique est de qualité, le temps n'a plus cours...
PS: la nouvelle édition est augmentée de 4 bonus Track (une version d'"Albert Shuffle","Season of The Witch" sans les cuivres et 2 inédits dont une outtake de l'album suivant "Live Adventures...")
Al Kooper se souvient :
The Making Of
45' Season of The Witch/Albert Shuffle
Dernière édition par Bloomers le 26.02.15 1:38, édité 11 fois
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
Selon le site de la Recording Industry Association of America (RIAA), c'est le seul album de Mike qui est devenu disque d'or, et ce dès 1970.
Après plusieurs réécoutes de la première face de "Super Session", je dois avouer ne pas partager l'enthousiasme de Bloomers. Je n'entends ici ni "chef d'oeuvre", ni "blues d'une intensité exceptionnelle".
"Kind Of Blue" ou "Sticky Fingers" sont des chefs d'oeuvre. "Super Session" ne boxe pas dans cette catégorie. Ni même dans celle qui est en dessous d'ailleurs.
Mike Bloomfield et Al Kooper sont d'excellents musiciens, dont le talent ne fait aucun doute à l'écoute de ces quelques plages. Mais, ainsi que c'est le cas d'un album de jazz (auquel la face se rapproche plus qu'aux disques de rock contemporains), il ne suffit pas de réunir de grands musiciens pour sortir de grands disques (Cf. la plupart des disques publiés par Jaco Pastorius).
En fait, je comprends toutes les réserves que Bloomfield pouvait émettre vis-à-vis de ce projet, qui n'est pas raté (n'exagérons pas), mais tout de même assez bancal.
Le gros point faible de la face est le "Man's Temptation" de Curtis Mayfield : plus pop que soul, leur version est aussi inutile que les reprises d'Otis Redding faites par les Stones. Pour moi, ils ne sont pas authentiques.
"His Holy Modal Majesty" est le seul titre où les deux hommes tentent quelque chose musicalement. John Coltrane venait de décéder quelques mois plus tôt. Kooper et Bloomfield lui dédient cette composition, qui se situe dans le prolongement du "East West" du Paul Butterfield Blues Band : c'est le versant rock de la musique modale. Les Byrds, les Doors, puis Santana et l'Allman Brothers Band ont cherché aussi de ce coté là.
"His Holy Modal Majesty" est un hommage sincère, assez touchant dans la démarche... à défaut de l'être musicalement.
Lors de l'introduction, Al Kooper interprète sur ce que je pense être l'Ondioline (un sorte de moog) un thème reprenant quelques caractéristique du jeu de Coltrane. Al Kooper a assimilé certains aspects du jeu de Coltrane, mais la dimension spirituelle est totalement absente de son jeu.
Après un court solo de Kooper avec le même son, c'est au tour de Mike de jouerdeux solos (entrecoupés d'une courte intervention de Kooper à l'orgue) où il lorgne vers le jazz. Le résultat n'est pas concluant à mon sens. D'une part parce qu'il n'est pas très bien accompagné : Eddie Hoh n'est pas Elvin Jones, son jeu est bien trop monolithique pour le style, où le batteur doit vraiment faire corps avec le soliste. Ensuite, c'est tout simplement le solo de Mike qui n'est pas à la hauteur : il y a certes quelques passages intéressants, mais le tout manque de cohérence; On a plus le sentiment d'écouter une suite de plans qu'un vrai solo avec un début, un milieu et une fin : pour moi, ça manque de construction.
Quant à la fin, son passage dissonant (à 8:30), c'est un peu du n'importe quoi, d'autant qu'il n'est même pas accordé.
J'ai demandé à Al Kooper quelques précisions sur l'influence de John Coltrane. Voici sa réponse :
Le reste est constitué de deux Chicago blues en 12 mesures ultra classiques ("Albert's Shuffle" et "Really") et d'une relecture blues de "Stop". Mike est nettement plus à son aise dans ce style, mais l'absence de chant pose problème sur ce type de morceaux : en terme de tension et d'intensité, l'absence de dialogue chant/guitare donne le sentiment d'écouter des morceaux au kilomètre, sans personnalité propre. Il suffirait d'ajouter des cuivres à "Really" pour avoir du mal à le distinguer de l'"Albert's Shuffle"...
Les arrangements ne sont d'ailleurs pas toujours du meilleur goût (Cf. les cuivres lourdingues du "Albert's Shuffle").
Bloomfield joue bien, sans être au top, d'autant qu'il manque parfois de personnalité dans certaines de ses interventions : "Really" aurait s'appeler "Albert's Shuffle 2" tant, à l'image de Stevie Ray Vaughan 15 ans plus tard, il fait preuve de manque d'originalité en reprenant à la note près les solos du grand maître : il suffit d'écouter les 12 mesures qui débutent à 0:56 pour s'en convaincre.
Il y a certes de bons solos, mais on est loin de la jam du siècle. Aucune de ces jams n'égale les meilleures de Derek & the Dominos, bien plus intenses, et pourtant restée inédites plus de 20 ans.
En ce qui concerne la partie Stills, comparée à ce qui va venir (CSN, CSN&Y et son premier album solo), je trouve ça très faible.
Au final ? Un disque totalement surestimé.
Après plusieurs réécoutes de la première face de "Super Session", je dois avouer ne pas partager l'enthousiasme de Bloomers. Je n'entends ici ni "chef d'oeuvre", ni "blues d'une intensité exceptionnelle".
"Kind Of Blue" ou "Sticky Fingers" sont des chefs d'oeuvre. "Super Session" ne boxe pas dans cette catégorie. Ni même dans celle qui est en dessous d'ailleurs.
Mike Bloomfield et Al Kooper sont d'excellents musiciens, dont le talent ne fait aucun doute à l'écoute de ces quelques plages. Mais, ainsi que c'est le cas d'un album de jazz (auquel la face se rapproche plus qu'aux disques de rock contemporains), il ne suffit pas de réunir de grands musiciens pour sortir de grands disques (Cf. la plupart des disques publiés par Jaco Pastorius).
En fait, je comprends toutes les réserves que Bloomfield pouvait émettre vis-à-vis de ce projet, qui n'est pas raté (n'exagérons pas), mais tout de même assez bancal.
Le gros point faible de la face est le "Man's Temptation" de Curtis Mayfield : plus pop que soul, leur version est aussi inutile que les reprises d'Otis Redding faites par les Stones. Pour moi, ils ne sont pas authentiques.
"His Holy Modal Majesty" est le seul titre où les deux hommes tentent quelque chose musicalement. John Coltrane venait de décéder quelques mois plus tôt. Kooper et Bloomfield lui dédient cette composition, qui se situe dans le prolongement du "East West" du Paul Butterfield Blues Band : c'est le versant rock de la musique modale. Les Byrds, les Doors, puis Santana et l'Allman Brothers Band ont cherché aussi de ce coté là.
"His Holy Modal Majesty" est un hommage sincère, assez touchant dans la démarche... à défaut de l'être musicalement.
Lors de l'introduction, Al Kooper interprète sur ce que je pense être l'Ondioline (un sorte de moog) un thème reprenant quelques caractéristique du jeu de Coltrane. Al Kooper a assimilé certains aspects du jeu de Coltrane, mais la dimension spirituelle est totalement absente de son jeu.
Après un court solo de Kooper avec le même son, c'est au tour de Mike de jouerdeux solos (entrecoupés d'une courte intervention de Kooper à l'orgue) où il lorgne vers le jazz. Le résultat n'est pas concluant à mon sens. D'une part parce qu'il n'est pas très bien accompagné : Eddie Hoh n'est pas Elvin Jones, son jeu est bien trop monolithique pour le style, où le batteur doit vraiment faire corps avec le soliste. Ensuite, c'est tout simplement le solo de Mike qui n'est pas à la hauteur : il y a certes quelques passages intéressants, mais le tout manque de cohérence; On a plus le sentiment d'écouter une suite de plans qu'un vrai solo avec un début, un milieu et une fin : pour moi, ça manque de construction.
Quant à la fin, son passage dissonant (à 8:30), c'est un peu du n'importe quoi, d'autant qu'il n'est même pas accordé.
J'ai demandé à Al Kooper quelques précisions sur l'influence de John Coltrane. Voici sa réponse :
I had serious Coltrane intentions when I did that. I studied scales he played and as the keyboard only played the highest note you hit, I adapted a method of playing with the heel of my hand instead of fingers in order to play those latter scales. There are various solos in No Time Like The Right Time, Can't Keep From Crying (studio version) from the Blues Project, Meagans Gypsy Eyes by BS&T as well as the Super Session trax.
Le reste est constitué de deux Chicago blues en 12 mesures ultra classiques ("Albert's Shuffle" et "Really") et d'une relecture blues de "Stop". Mike est nettement plus à son aise dans ce style, mais l'absence de chant pose problème sur ce type de morceaux : en terme de tension et d'intensité, l'absence de dialogue chant/guitare donne le sentiment d'écouter des morceaux au kilomètre, sans personnalité propre. Il suffirait d'ajouter des cuivres à "Really" pour avoir du mal à le distinguer de l'"Albert's Shuffle"...
Les arrangements ne sont d'ailleurs pas toujours du meilleur goût (Cf. les cuivres lourdingues du "Albert's Shuffle").
Bloomfield joue bien, sans être au top, d'autant qu'il manque parfois de personnalité dans certaines de ses interventions : "Really" aurait s'appeler "Albert's Shuffle 2" tant, à l'image de Stevie Ray Vaughan 15 ans plus tard, il fait preuve de manque d'originalité en reprenant à la note près les solos du grand maître : il suffit d'écouter les 12 mesures qui débutent à 0:56 pour s'en convaincre.
Il y a certes de bons solos, mais on est loin de la jam du siècle. Aucune de ces jams n'égale les meilleures de Derek & the Dominos, bien plus intenses, et pourtant restée inédites plus de 20 ans.
En ce qui concerne la partie Stills, comparée à ce qui va venir (CSN, CSN&Y et son premier album solo), je trouve ça très faible.
Au final ? Un disque totalement surestimé.
Re: Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
Moi je l'adore cet album.
Hormis le dernier titre dont on aurait tous pu se passer.
Hormis le dernier titre dont on aurait tous pu se passer.
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
C'est comme (dans une moindre mesure commerciale) "L'unplugged" de Clapton...un disque qui a eu autant de succès ne peut être que suspect pour les connaisseurs et spécialistes !
Tout est improvisé, sans filet...c'est risqué pour des rockeurs ! mais 40 ans après ça devient forcément bancal pour des musiciens qui ont tout entendu en matière de jazz, rock ou pop.
Il faut savoir que très peu de musiciens pop-rock atteignait la dimension spirituel de Coltrane, il est vrai aussi que très peu de musicien de rock était capable de rendre hommage à un tel musicien...je ne vois d'ailleur pas beaucoup d'hommage à Coltrane venant de guitaristes de rock vers les fin des sixties (exc Byrds & Doors)...il faut attendre les 70' pour le constaté chez Duane Allman ou Santana par ex...
Le concept est calqué sur le jazz (tout est improvisé sur le moment) mais l'interprètation est résolument pop-rock donc accessible à tout le monde ! (une très bonne chose pour le blues en amérique qui n'avait même plus les faveurs du publique noir de l'époque)
Ayler ne pointe pas l'aspect original du concept (c'est le premier album dans le genre) et ne le replace pas dans son époque (aucun guitariste de blues blanc americain jouait le blues comme Mike Bloomfield)
perso, je peux comprendre que ce genre de disque ne passionne pas les amateurs de free jazz.
Bloomfield trouvait ça lourd d'être reconnu pour ce disque qui ne présente rien de concret pour lui, c'est comme si on trouvait les répétitions d'un musicien meilleures que ses compositions.
Dés le millieu des seventies Bloomfield n'enregistrait pratiquement plus que de la guitare acoustique et du piano...un bon moyen pour ne pas être obligé de se coltiner les trucs à la super session...
Mike détestait tout particulièrement "Season Of The Witch" qu'il ne joue même pas sûr l'album original, il ne l'a repris qu'une seule fois d'une façon complètement différente avec Al Kooper sur le live au Fillmore East .
quand le public lui demandait de jouer "Season" dans les seventies il répondait dans le micro : "je ne jouerai jamais cette merde même si c'était le dernier voeux de ma mère"
Tout est improvisé, sans filet...c'est risqué pour des rockeurs ! mais 40 ans après ça devient forcément bancal pour des musiciens qui ont tout entendu en matière de jazz, rock ou pop.
Il faut savoir que très peu de musiciens pop-rock atteignait la dimension spirituel de Coltrane, il est vrai aussi que très peu de musicien de rock était capable de rendre hommage à un tel musicien...je ne vois d'ailleur pas beaucoup d'hommage à Coltrane venant de guitaristes de rock vers les fin des sixties (exc Byrds & Doors)...il faut attendre les 70' pour le constaté chez Duane Allman ou Santana par ex...
Le concept est calqué sur le jazz (tout est improvisé sur le moment) mais l'interprètation est résolument pop-rock donc accessible à tout le monde ! (une très bonne chose pour le blues en amérique qui n'avait même plus les faveurs du publique noir de l'époque)
Ayler ne pointe pas l'aspect original du concept (c'est le premier album dans le genre) et ne le replace pas dans son époque (aucun guitariste de blues blanc americain jouait le blues comme Mike Bloomfield)
perso, je peux comprendre que ce genre de disque ne passionne pas les amateurs de free jazz.
Bloomfield trouvait ça lourd d'être reconnu pour ce disque qui ne présente rien de concret pour lui, c'est comme si on trouvait les répétitions d'un musicien meilleures que ses compositions.
Dés le millieu des seventies Bloomfield n'enregistrait pratiquement plus que de la guitare acoustique et du piano...un bon moyen pour ne pas être obligé de se coltiner les trucs à la super session...
Mike détestait tout particulièrement "Season Of The Witch" qu'il ne joue même pas sûr l'album original, il ne l'a repris qu'une seule fois d'une façon complètement différente avec Al Kooper sur le live au Fillmore East .
quand le public lui demandait de jouer "Season" dans les seventies il répondait dans le micro : "je ne jouerai jamais cette merde même si c'était le dernier voeux de ma mère"
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
Un album assez faible, voire par moments très faible. La face 2 est indigente, et la face 1, très inégale, ne vole pas vraiment haut. Un album très surestimé. Même His Holy Modal Majesty trouvera une version infiniment meilleure dans le Live Adventures qui paraîtra un an après, et qui est à recommander prioritairement.
Re: Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
Rising Sun a écrit:Un album assez faible, voire par moments très faible. La face 2 est indigente, et la face 1, très inégale, ne vole pas vraiment haut. Un album très surestimé. Même His Holy Modal Majesty trouvera une version infiniment meilleure dans le Live Adventures qui paraîtra un an après, et qui est à recommander prioritairement.
il ne manque plus qu'ornette et j'ai un triumvirate contre super session
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
Je ne connais pas cet album. Ayant écouté seulement quelques morceaux, mon opinion ne serait peut être pas aussi sévère. Certes, il y a des défauts (les cuivres sur "Albert's Shuffle"!) et l'hommage à Coltrane peine à convaincre (qui me fait plus penser en fait à Alice qu'à John en raison du clavier). Pour autant, il y a de bons éléments.
Re: Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
Moi je l'aime bien cet album!!!!
eddie- Messages : 744
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
Moi je l'ADORE !
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
Après une écoute de la face 1, voici mon verdict:
1. Albert's Shuffle (Bloomfield, Kooper) – 6:54 : un blues un peu plat, qui souffre d'une section de cuivre particulièrement peu inspirée.
2. Stop (Ragovoy, Shuman) – 4:20 : un bon morceau, avec un bon groove et une super sonorité d'ensemble.
3. Man's Temptation (Mayfield) – 3:24 : nul.
4. His Holy Modal Majesty (Kooper, Bloomfield) – 9:16 : un morceau inabouti, avec des défauts, mais pas sans intérêt.
5. Really (Bloomfield, Kooper) – 5:30 : un bon blues avec un sacré son de guitare.
De manière générale, il me semble qu'il y a de très bon éléments, notamment dans le jeu de Bloomfield. Cependant, les défauts sont bien réels, au premier rang desquels je mettrais le jeu du batteur, particulièrement lourd et dénué d'intérêt. Replacé dans le contexte, le disque a l'air pas mal, sans être génial. Il est sûr que l'hommage à Coltrane est assez décevant, mais il y a assurément des titres sympathiques.
1. Albert's Shuffle (Bloomfield, Kooper) – 6:54 : un blues un peu plat, qui souffre d'une section de cuivre particulièrement peu inspirée.
2. Stop (Ragovoy, Shuman) – 4:20 : un bon morceau, avec un bon groove et une super sonorité d'ensemble.
3. Man's Temptation (Mayfield) – 3:24 : nul.
4. His Holy Modal Majesty (Kooper, Bloomfield) – 9:16 : un morceau inabouti, avec des défauts, mais pas sans intérêt.
5. Really (Bloomfield, Kooper) – 5:30 : un bon blues avec un sacré son de guitare.
De manière générale, il me semble qu'il y a de très bon éléments, notamment dans le jeu de Bloomfield. Cependant, les défauts sont bien réels, au premier rang desquels je mettrais le jeu du batteur, particulièrement lourd et dénué d'intérêt. Replacé dans le contexte, le disque a l'air pas mal, sans être génial. Il est sûr que l'hommage à Coltrane est assez décevant, mais il y a assurément des titres sympathiques.
Dernière édition par Ornette le 30.04.08 10:01, édité 1 fois
Re: Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
Dernière édition par Bloomers le 18.08.13 1:31, édité 4 fois
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
J'aime ce disque que je réécoute fréquemment; pour le groove, pour les guitares et pour les musiciens qui se sont donnés sur cet album sans arrière pensée et sans tricheries.
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
Re: Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
Michael SHrieve, le batteur de Santana, se souvient:
SOURCE: http://www.michaelshrieve.com/speeches.html
When I was 16 years old, I called up about a dozen of my musician friends and asked if they wanted to drive up to the Fillmore with me and see if we could sit in. Michael Bloomfield, Steven Stills and Al Kooper were playing together, billed as "Supersession." Every one of my friends said no, that I was crazy. It would never happen. Until I called my last friend, who was older than me and had actually moved out of his parents' house and was living with a girl, said, "Oh man, that sounds great. Hold on a minute," whereupon he spoke to his girlfriend about it and came back to the phone and said to me "Hey, I think I'm just gonna stay in tonight." Needless to say that one phone call is the reason I didn't marry until my early thirties....
At least I can try, I said to myself. It probably won't happen but tomorrow at least I can say that I tried. So I asked my folks, who were always supportive and trusting of my musical endeavors, for the keys to the car and drove the thirty miles up to the Fillmore. I went in and walked up to the stage, pulled on Mike Bloomfield's pant leg, looked up at him and said, " Hey man, I play drums, can I sit in?" Well I was 16 but looked 12 and I fully expected him to either kick me in the face or say "Go away kid!" But instead he said, "Well the drummer's a really nice guy, let me ask him."
Uh-oh. Hey, wait a minute, I thought. I was just going to try. Oh no! Well he comes back and says, "Yeah, it's cool, you can play." Oh shit. Then it hits me. I'm going to play with Michael Bloomfield, Steven Stills, and Al Kooper, on the sand stage that I'd seen with Cream, The Yardbirds, Van Morrison, Miles Davis, and BB King? Well, I played but I swear to this day I don't remember one note, not one moment of the jam. That's how scared I was. So we finished playing and now I'm backstage hanging out with the other musicians. Am I cool or what?
Well Stan Marcum and David Brown, the manager and bass player of Santana, came up to me and said, "Hey man, we heard you play and you sounded really good. We have a band called Santana and we've been thinking about getting a new drummer. Why don't you give us your number?" Well, I knew who Santana was; everybody did in the area. I had seen them, and even said to my brother once when we were watching them play, "I really want to play with these guys."
SOURCE: http://www.michaelshrieve.com/speeches.html
Re: Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
Merci Chino...il y a juste un truc bizare avec cet hommage...la présence de Stills à ce concert est impossible...Ils n'ont jamais partagé une affiche au fillmore à 3
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
Sacré retour de l'histoire plus de 40 ans après ce superbe enregistrement mythique voilà que l'idée d'une continuation a germé et mets aux prises le même Stephen Stills avec Barry Goldberg de l'Electric Flag cette fois (dans le rôle d'Al Kooper) et la participation de Kenny Wayne Sheperd guitariste texan bien connu de ma famille des gunslingers de SRV. La rencontre donnera naissance au disque Can't Get Enough
Lire la suite sur Premier Guitar avec un morceau en écoute Don't want lies ma foi de fort belle facture
http://www.premierguitar.com/articles/19530-easy-riding-with-stephen-and-kenny-wayne
Lire la suite sur Premier Guitar avec un morceau en écoute Don't want lies ma foi de fort belle facture
http://www.premierguitar.com/articles/19530-easy-riding-with-stephen-and-kenny-wayne
Re: Bloomfield/Kooper/Stills : Super Session (1968)
Oui super disque, les mecs font des cover de Searh & destroy des Stooges et Rocking in the free world de Neil.
Stills a la pêche et il y a du groove
Tournée US en septembre avec Beth Hart en première partie !
Stills a la pêche et il y a du groove
Tournée US en septembre avec Beth Hart en première partie !
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
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