Rory Gallagher : Blueprint (1973)

[Ayler]

Rory Gallagher : Blueprint (1973)



Face 1

1. Walk On Hot Coals
2. Daughter Of The Everglades
3. Banker's Blues
4. Hands Off

Face 2

1. Race The Breeze
2. Seventh Son Of O Seventh Son
3. Unmilitary Two-Step
4. If I Had A Reason


Je ne connais cet album que depuis peu de temps : c'est plutôt une bonne surprise, surtout au regard de sa réputation, assez moyenne.

Après le "Live In Europe", le son de cet album peut être un peu déconcertant aux premières écoutes : l'instrumentation sonne plus comme les Rolling Stones que comme du Led Zeppelin. On est loin du power trio incendiaire où hurlent des guitares saturées.
Il y a donc du piano, de l'harmonica, du saxophone et des guitares où l'ampli n'est pas systématiquement réglé sur 11.
Le guitariste ne prime ni sur le compositeur, ni sur le chanteur. Musicalement, Gallagher réussit à marier ses différentes influences, en proposant une musique humble, sincère et réjouissante à la fois.

Certainement moins tape-à-l'oeil que les albums de la fin des années 70, mais peut-être plus profond ?

[Purple Jim]

A la sortie de ce disque j'étais déçue. Je préférais effectivement le Rory plus "hard" plus rentre-dedans. Donc vendu quelques années plus tard.

[upfromtheskies]

Chronique dans R&F 76 de mai 73:

[Tontonjimi]

J'ai l'impression que les journalistes Français non jamais rien compris au Blues-Rock même si il lui fait des éloges

[Garb]

Pas si méchante que ça cette chronique. Je peux comprendre qu'à l'époque beaucoup de personnes soient passés à côté de Rory. Les groupes de premiers plans comme les Stones ou le triptyque Led Zep/Deep Purple/Black Sabbath avaient une meilleure exposition médiatique et des ambitions plus grandes que Rory, qui lui voulait uniquement vivre de sa musique.

Blueprint c'est un album de transition, sans aucun compromis commercial. Pas de titres qui sortent vraiment du lot. Je pense que ce qui a toujours échappé à la critique en ce qui concerne Rory c'est le songwriter caché derrière le virtuose et la bête de scène.

Pour preuve encore récemment dans un article paru chez Rock & Folk, le journaliste concluait par "La passion c'est bien, les chansons c'est mieux". Comme si parmi ses 13 albums Gallagher n'avait pas de titre qui mérite que l'on s'attarde dessus.

[Ayler]

Alors qu'en effet, ce qui distingue Rory de l'immense majorité des guitar heroes, c'est son écriture.

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