Albert Ayler : Goin' Home (1994)
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Albert Ayler : Goin' Home (1994)
Albert Ayler : Goin' Home (1994)
1. Goin' Home
2. Ol’ Man River (take 2)
3. Down By The Riverside (take 6)
4. Swing Low, Sweet Chariot (take 3)
5. Deep River
6. When The Saints Go Marchin’ In
7. Nobody Knows The Trouble I’ve Seen
8. Ol’ Man River (take 1)
9. Swing Low, Sweet Chariot (take 1)
10. Down By The Riverside (take 5)
Personnel :
Albert Ayler - saxophone ténor, saxophone soprano
Call Cobbs Jr. - piano
Henry Grimes - contrebasse (sauf 1 & 7)
Arthur "Sonny" Murray - batterie (sauf 1 & 7)
Les titres 1,2,5,6,7,8,9 avaient été publiés dans un premier temps sur Swing Low Sweet Spiritual par le label Osmosis :
Face 1
1. Going Home
2. Old Man River, take 2
3. Nobody Knows The Trouble I’ve Seen
Face 2
1. When The Saints Go Marchin’ In
2. Swing Low Sweet Spiritual
3. Deep River
4. Old Man River, take 1
Enregistrés le 24 février 1964 aux studios Atlantic (à New York) pour le compte du label danois Debut Records, les titres qui composent Goin' Home ne seront publiés qu'après la mort d'Albert Ayler. Les producteurs préfèreront le matériel de Spirits (aussi connu sous le nom de Witches And Devils), enregistré le même jour, nettement plus radical que les spirituals qui composent ce recueil.
A l'exception de "Ol’ Man River", toutes les compositions de Goin' Home appartiennent au domaine public. Leur traitement a de quoi surprendre au regard de ce que l’on pouvait attendre d'Albert Ayler : ce dernier se contente la plupart du temps d'exposer les thèmes, sans les déstructurer ou les tourner en dérision – improvisant très peu. Sans la présence de Sonny Murray et Henry Grimes, qui donne à Goin' Home une couleur New Thing et une part de sa singularité, on pourrait presque penser que c'est un album de gospel instrumental tant le jeu de Call Cobbs est classique (il jouait auparavant avec Johnny Hodges) et Albert respectueux de thèmes qu'il ne veut manifestement pas dénaturer. On peut voir en Goin' Home le négatif de My Name Is Albert Ayler, où Albert défigurait "Summertime" pendant que ses sidemen européens jouaient une rythmique tout ce qu'il y a de plus straight.
Goin' Home est donc l'un des rares disques faciles d'accès de la discographie d'Ayler - mais sans être mineur pour autant. D'une part il montre que le jazz spirituel a des racines très fortes, dont ses meilleurs interprètes n'étaient pas coupés, mais c'est surtout un album où la sensibilité d'Albert Ayler s'apprécie différemment, dans un contexte apaisé, inhabituel, où son vibrato, l'un des plus larges qui soit, prend une dimension unique.
Un autre point de vue :
1. Goin' Home
2. Ol’ Man River (take 2)
3. Down By The Riverside (take 6)
4. Swing Low, Sweet Chariot (take 3)
5. Deep River
6. When The Saints Go Marchin’ In
7. Nobody Knows The Trouble I’ve Seen
8. Ol’ Man River (take 1)
9. Swing Low, Sweet Chariot (take 1)
10. Down By The Riverside (take 5)
Personnel :
Albert Ayler - saxophone ténor, saxophone soprano
Call Cobbs Jr. - piano
Henry Grimes - contrebasse (sauf 1 & 7)
Arthur "Sonny" Murray - batterie (sauf 1 & 7)
Les titres 1,2,5,6,7,8,9 avaient été publiés dans un premier temps sur Swing Low Sweet Spiritual par le label Osmosis :
Face 1
1. Going Home
2. Old Man River, take 2
3. Nobody Knows The Trouble I’ve Seen
Face 2
1. When The Saints Go Marchin’ In
2. Swing Low Sweet Spiritual
3. Deep River
4. Old Man River, take 1
Enregistrés le 24 février 1964 aux studios Atlantic (à New York) pour le compte du label danois Debut Records, les titres qui composent Goin' Home ne seront publiés qu'après la mort d'Albert Ayler. Les producteurs préfèreront le matériel de Spirits (aussi connu sous le nom de Witches And Devils), enregistré le même jour, nettement plus radical que les spirituals qui composent ce recueil.
A l'exception de "Ol’ Man River", toutes les compositions de Goin' Home appartiennent au domaine public. Leur traitement a de quoi surprendre au regard de ce que l’on pouvait attendre d'Albert Ayler : ce dernier se contente la plupart du temps d'exposer les thèmes, sans les déstructurer ou les tourner en dérision – improvisant très peu. Sans la présence de Sonny Murray et Henry Grimes, qui donne à Goin' Home une couleur New Thing et une part de sa singularité, on pourrait presque penser que c'est un album de gospel instrumental tant le jeu de Call Cobbs est classique (il jouait auparavant avec Johnny Hodges) et Albert respectueux de thèmes qu'il ne veut manifestement pas dénaturer. On peut voir en Goin' Home le négatif de My Name Is Albert Ayler, où Albert défigurait "Summertime" pendant que ses sidemen européens jouaient une rythmique tout ce qu'il y a de plus straight.
Goin' Home est donc l'un des rares disques faciles d'accès de la discographie d'Ayler - mais sans être mineur pour autant. D'une part il montre que le jazz spirituel a des racines très fortes, dont ses meilleurs interprètes n'étaient pas coupés, mais c'est surtout un album où la sensibilité d'Albert Ayler s'apprécie différemment, dans un contexte apaisé, inhabituel, où son vibrato, l'un des plus larges qui soit, prend une dimension unique.
Un autre point de vue :
Source : http://www.geocities.com/jeff_l_schwartz/chpt2.html#fn67The spirituals were not released until the 1980's, and for good reason. While Albert plays beautifully, he does not improvise. Only on "When the Saints Go Marching In" does Albert's horn take off in improvisation, showing his Sidney Bechet influence as Grimes and Murray approximate a New Orleans groove. Albert seems inspired by the strong 4/4 beat here, something that would vanish from his music for the next 5 years. His respect for the tunes prevents him from applying his innovations to them. While there is a wealth of passionate inflection in his thematic playing here, this recording functions within too limited of a vocabulary to be satisfying as jazz. Cobbs plays straight gospel style, as if accompanying a church singer, and he improvises beautifully in this idiom. Grimes and Murray try to play their own styles, but hold back, deferring to the solemnity of Cobbs and Ayler. The album is perhaps Ayler's least important. It does however feature a great saxophonist playing great melodies. Albert's soprano playing here owes nothing to Coltrane and could pass for a deranged classical recitalist.
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