Albert Ayler : The Last Album (1971)
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Albert Ayler : The Last Album (1971)
Albert Ayler : The Last Album (1971)
Face 1
1. Untitled Duet - 4:32
2. Again Comes The Rising Of The Sun - 6:52
3. All Love - 8:59
Face 2
1. Toiling - 5:06
2. Desert Blood - 5:58
3. Birth Of Mirth - 5:20
4. Water Music - 6:10
Personnel :
Albert Ayler - saxophone ténor, cornemuse sur "Untitled Duet", chant sur "Desert Blood"
Henry Vestine - guitare électrique sur "Untitled Duet" et "Toiling"
Bobby Few - piano
Bill Folwell - contrebasse et basse
Stafford James - contrebasse
Muhammad Ali - batterie
Mary Maria (Mary Parks) - chant sur "Again Comes The Rising Of The Sun"
Enregistré les 26, 27 et 29 août 1969 aux Plaza Sound Studios à New York, "The Last Album" est en fait constitué des chutes de "Music Is The Healing Force Of The Universe". Ce n'est donc pas un disque inachevé - ce qui explique la proximité stylistique de l'album avec "Music Is The Healing Force Of The Universe", mais aussi pourquoi "The Last Album" se situe un ton en dessous du précédent opus. "Again Comes The Rising Of The Sun" n'a pas la force du morceau titre du dernier album publié par Impulse! du vivant d'Ayler.
"The Last Album" est toutefois loin d'être inintéressant. Que les titres aient été écartés du précédent opus ne signifie pas qu'ils soient faibles. Henry Vestine est présent sur deux titres très différents : si "Toiling" est un blues en 12 mesures (un peu décalé) qu'on peut vaguement rattacher au répertoire de Canned Heat, ce c'est pas le cas de l'étonnant duo "Untitled Duet" (guitare/cornemuse), où Henry Vestine a du mal à s'imposer - je suis convaincu qu'un Sonny Sharrock s'en serait nettement mieux sorti.
Albert renoue avec le chant sur "Desert Blood" - dans un esprit résolument free, très éloigné du controversé "New Grass", plus proche de la voie ouverte sur "Love Cry". L'utilisation du rerecording est à souligner : dans un contexte jazz, c'était peu courant en 1969 (Henry Vestine a lui aussi pratiqué un overdub sur "Toiling"). Albert Ayler n'a malheureusement pas le talent d'un Leon Thomas dans ce type d'exercice...
Le reste du répertoire est plus coltranien - dans l'esprit du Coltrane de la fin. "All Love", "Birth Of Mirth" et plus encore le sublime "Water Music" (qui justifie à lui seul de se procurer cet album) ont de quoi réjouir n'importe quel amateur de jazz spirituel. Le jeu d'Ayler est complètement habité, d'une force émotionnelle peu commune, incroyablement touchante.
Face 1
1. Untitled Duet - 4:32
2. Again Comes The Rising Of The Sun - 6:52
3. All Love - 8:59
Face 2
1. Toiling - 5:06
2. Desert Blood - 5:58
3. Birth Of Mirth - 5:20
4. Water Music - 6:10
Personnel :
Albert Ayler - saxophone ténor, cornemuse sur "Untitled Duet", chant sur "Desert Blood"
Henry Vestine - guitare électrique sur "Untitled Duet" et "Toiling"
Bobby Few - piano
Bill Folwell - contrebasse et basse
Stafford James - contrebasse
Muhammad Ali - batterie
Mary Maria (Mary Parks) - chant sur "Again Comes The Rising Of The Sun"
Enregistré les 26, 27 et 29 août 1969 aux Plaza Sound Studios à New York, "The Last Album" est en fait constitué des chutes de "Music Is The Healing Force Of The Universe". Ce n'est donc pas un disque inachevé - ce qui explique la proximité stylistique de l'album avec "Music Is The Healing Force Of The Universe", mais aussi pourquoi "The Last Album" se situe un ton en dessous du précédent opus. "Again Comes The Rising Of The Sun" n'a pas la force du morceau titre du dernier album publié par Impulse! du vivant d'Ayler.
"The Last Album" est toutefois loin d'être inintéressant. Que les titres aient été écartés du précédent opus ne signifie pas qu'ils soient faibles. Henry Vestine est présent sur deux titres très différents : si "Toiling" est un blues en 12 mesures (un peu décalé) qu'on peut vaguement rattacher au répertoire de Canned Heat, ce c'est pas le cas de l'étonnant duo "Untitled Duet" (guitare/cornemuse), où Henry Vestine a du mal à s'imposer - je suis convaincu qu'un Sonny Sharrock s'en serait nettement mieux sorti.
Albert renoue avec le chant sur "Desert Blood" - dans un esprit résolument free, très éloigné du controversé "New Grass", plus proche de la voie ouverte sur "Love Cry". L'utilisation du rerecording est à souligner : dans un contexte jazz, c'était peu courant en 1969 (Henry Vestine a lui aussi pratiqué un overdub sur "Toiling"). Albert Ayler n'a malheureusement pas le talent d'un Leon Thomas dans ce type d'exercice...
Le reste du répertoire est plus coltranien - dans l'esprit du Coltrane de la fin. "All Love", "Birth Of Mirth" et plus encore le sublime "Water Music" (qui justifie à lui seul de se procurer cet album) ont de quoi réjouir n'importe quel amateur de jazz spirituel. Le jeu d'Ayler est complètement habité, d'une force émotionnelle peu commune, incroyablement touchante.
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