John Wesley Harding (1967)
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John Wesley Harding (1967)
John Wesley Harding (1967)
Face 1 :
1. John Wesley Harding
2. As I Went Out One Morning
3. I Dreamed I Saw St. Augustine
4. All Along The Watchtower
5. The Ballad Of Frankie Lee And Judas Priest
6. Drifter's Escape
Face 2 :
1. Dear Landlord
2. I Am A Lonesome Hobo
3. I Pity The Poor Immigrant
4. The Wicked Messenger
5. Down Along The Cove
6. I'll Be Your Baby Tonight
Personnel :
Bob Dylan - chant, guitare, harmonica et piano
Charlie McCoy - basse
Kenneth A. Buttrey - batterie
Pete Drake - steel guitar ("I'll Be Your Baby Tonight" et "Down Along The Cove")
Après quelques réécoutes de "John Wesley Harding" (album incontournable pour les membres de l'Electric Church), mon sentiment est assez mitigé. Les compositions sont assez inégales : à coté de véritables perles, on trouve des compositions sans envergure, ou dont les arrangements ne sont pas les meilleurs possibles - pas de quoi se relever la nuit pour la version originale de "Drifter's Escape".
L'interprétation est elle même très inégale. Minimaliste dans l'ensemble, elle repose avant tout sur la voix de Dylan, qui est ici souvent émouvante malgré ses limites. Miraculeusement touchante même parfois. Par contre, les parties d'harmonica relèvent pour moi de la torture...
Face 1 :
1. John Wesley Harding
2. As I Went Out One Morning
3. I Dreamed I Saw St. Augustine
4. All Along The Watchtower
5. The Ballad Of Frankie Lee And Judas Priest
6. Drifter's Escape
Face 2 :
1. Dear Landlord
2. I Am A Lonesome Hobo
3. I Pity The Poor Immigrant
4. The Wicked Messenger
5. Down Along The Cove
6. I'll Be Your Baby Tonight
Personnel :
Bob Dylan - chant, guitare, harmonica et piano
Charlie McCoy - basse
Kenneth A. Buttrey - batterie
Pete Drake - steel guitar ("I'll Be Your Baby Tonight" et "Down Along The Cove")
Après quelques réécoutes de "John Wesley Harding" (album incontournable pour les membres de l'Electric Church), mon sentiment est assez mitigé. Les compositions sont assez inégales : à coté de véritables perles, on trouve des compositions sans envergure, ou dont les arrangements ne sont pas les meilleurs possibles - pas de quoi se relever la nuit pour la version originale de "Drifter's Escape".
L'interprétation est elle même très inégale. Minimaliste dans l'ensemble, elle repose avant tout sur la voix de Dylan, qui est ici souvent émouvante malgré ses limites. Miraculeusement touchante même parfois. Par contre, les parties d'harmonica relèvent pour moi de la torture...
Dernière édition par Ayler le 01.10.08 17:36, édité 2 fois
Re: John Wesley Harding (1967)
Un album que j'aime beaucoup. Pas son meilleur, non, mais il est terriblement attachant. Un truc se dégage... et c'est le pied !
I'll Be Your Baby Tonight est une perle...
I'll Be Your Baby Tonight est une perle...
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: John Wesley Harding (1967)
un album déconcertant comparé aux trois précédents...ce virage country n'a certainement pas du plaire à tout le monde...même si pour finir ce n'est pas vraiment de la pure country.
la production est tellement minimaliste que la dernière remasterisation CD est à peine meilleure que la première...
Un album passionnant qu'il faut écouté plusieurs fois avant de vraiment apprécier.
il parait que le dernier titre d'un album de Dylan annonce souvent la couleur du suivant..."I'll Be Your Baby Tonight" aurait pu se trouver sur Nashville Skyline non ?
la production est tellement minimaliste que la dernière remasterisation CD est à peine meilleure que la première...
Un album passionnant qu'il faut écouté plusieurs fois avant de vraiment apprécier.
il parait que le dernier titre d'un album de Dylan annonce souvent la couleur du suivant..."I'll Be Your Baby Tonight" aurait pu se trouver sur Nashville Skyline non ?
Bloomers- Messages : 2749
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Age : 49
Re: John Wesley Harding (1967)
Toujours pas acheté, il est sur ma liste depuis 20 ans. Par contre, les chansons que je connais et les extraits ne me poussent pas à me dire "il me le faut !". Jimi l'adorait bien sur (alors, il me le faut).
Dernière édition par Purple Jim le 04.06.08 14:17, édité 1 fois
Re: John Wesley Harding (1967)
Il te le faut.
Electric Thing- Messages : 2628
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Age : 53
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Re: John Wesley Harding (1967)
Un album d'excellente facture, qui représentait une remise en cause gigantesque après la pyrotechnie verbale des albums précédents. On peux louer autant que critiquer l'aspect minimaliste des arrangements : à mon sens, ces titres étaient faits pour être plus orchestrés. Fait significatif : Robbie Robertson du Band était censé rajouter des parties de guitare sur tout l'album, ce qui fut annulé un peu au dernier moment. Il est évident que JOHN WESLEY HARDING aurait présenté un aspect nettement plus abouti avec la présence du guitariste.
Question : l'album n'est-il pas plutôt sorti en 1968 ?
Question : l'album n'est-il pas plutôt sorti en 1968 ?
Re: John Wesley Harding (1967)
Le site officile indique 27 décembre 1967. A titre d'information, Jimi Hendrix enregistre sa version le 21 janvier 1967... soit moins d'un mois plus tard !
Re: John Wesley Harding (1967)
C'est le dernier album de Dylan que j'ai acheté... (j'avais commencé vers 64)
Après son grand silence, son accident, il nous donne cette rondelle... de mémoire, ça sonnait très triste et intime, fini la drogue et les MOTOS (ça, je lui ai pas pardonné!!!), bienvenue au catholicisme juste après...
J'ai dit merci (c'est un très bel album d'adieu) et on s'est séparés...
Patrick
Après son grand silence, son accident, il nous donne cette rondelle... de mémoire, ça sonnait très triste et intime, fini la drogue et les MOTOS (ça, je lui ai pas pardonné!!!), bienvenue au catholicisme juste après...
J'ai dit merci (c'est un très bel album d'adieu) et on s'est séparés...
Patrick
Re: John Wesley Harding (1967)
Je viens enfin d'écouter cet album sur Deezer. Heureusement que je ne l'ai pas acheté. Quel album fastidieux et ennuyeux !
Re: John Wesley Harding (1967)
Ah non... il est beau !
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: John Wesley Harding (1967)
Non, tu te trompe. Ecoute le encore une fois, c'est vraiment terne et ennuyeux, je t'assure.
Re: John Wesley Harding (1967)
Pas besoin... c'est un de mes Dylan préférés !
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: John Wesley Harding (1967)
Faut quand même se mettre dans le contexte!!! Il a du écrire tout ça sur son lit d'hopital, tout cassé, le bon moment pour faire une coupe sérieuse!!!
Ceci dit, je ne l'ai plus et ne le racheterais probablement jamais, donc un bon souvenir, sans plus!!!
Patrick
Ceci dit, je ne l'ai plus et ne le racheterais probablement jamais, donc un bon souvenir, sans plus!!!
Patrick
Re: John Wesley Harding (1967)
Je crois que le doute persiste et Dylan n'étant pas du genre à éclaircir les zones troubles de son passé...
clement- Messages : 501
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: John Wesley Harding (1967)
Après son chef d'oeuvre Blonde On Blonde paru en 1966, Bob Dylan tend à s'agacer de sa trop grande notoriété et son statut d'idôle. De plus en plus parano, il s'isole, et plus encore après son accident de moto suite auquel il ne fera plus aucune apparition publique pendant plus d'un an. Les rumeurs se multiplient sur son compte, certains vont même jusqu'à le considérer comme mort. Il se met en fait au vert avec sa nouvelle épouse dans une maison près de Woodstock, où les musiciens du Band vont le rejoindre avec leurs familles respectives pour une expérience de vie communautaire, qui s'avère, artistiquement parlant, très productive. Ces multiples enregistrements atterriront quelques années plus tard, en 1975, sur The Basement Tapes. Mais ici, ce sont 3 sessions, d'un total de 12 heures, qui nous intéressent, permettant à l'album John Wesley Harding d'émerger en cette fin d'année 1967.
Accompagné de Charlie Mc Coy à la basse, Kenny Buttrey à la batterie, et Pete Drake à la Steel Guitar, ce nouvel album du Zim prend tout le monde à contre pied en revenant vers une musique folk acoustique, aussi sobre que profonde. Peut être une manière plus ou moins consciente pour Bob Dylan de pisser joyeusement sur la scène acid rock alors à son apogée, et de se déconnecter de toutes les modes d'alors, que ce soit des expérimentations baroques des Beatles et des Stones, des trips hippies du Jefferson Airplane et du Grateful Dead, ou encore des trans pseudo chamaniques de Jim Morrison.
Une sorte de retour au source donc, mais rien de réactionnaire pour autant, malgré des références bibliques en pagaille. Car Bob Dylan a trouvé la foi, et entend bien le faire savoir. Les paroles sont une fois encore magistrales, et cherchent, à travers ces multiples références religieuses, à tisser un portrait des mythes et légendes américaines, mais aussi à évoquer le parcours personnel de Dylan, en invitant par la même occasion l'auditeur à réfléchir au sien. On y retrouve plusieurs personnages : un hors la loi, un immigrant, un vagabond solitaire... La solitude, et par extension la liberté individualiste et la quête de sens personnel sont ainsi au coeur de cet album. Musicalement, le folk minimaliste de ses débuts se complète d'une basse et d'une batterie qui manquaient à ses premières productions et apporte ici tout le relief nécessaire à ce bijou du folk, à la fois bucolique et introspectif. Une certaine forme d'énergie est néanmoins sous jacente tout au long de l'album.
On retrouve ici le classique "All Along The Watchtower", que Jimi Hendrix s'empressera de reprendre. Sur "Dear Landlord", Dylan chante avec une humilité particulièrement étonnante et touchante... L'album se conclut idéalement avec "I'll Be Your Baby Tonight", chanson intimiste, s'inscrivant donc parfaitement dans la cohérence du disque, et semble annoncer la renaissance de Dylan qui ignorera désormais toutes les modes, n'en faisant plus qu'à sa tête.
En mettant un coup de pied dans la scène pop rock mondiale, Bob Dylan a avec cet album annoncé le retour aux sources de la musique américaine en 1968, notamment avec Creedence Clearwater Revival et beaucoup d'autres. Mais c'est avant tout un album très personnel, qui s'écoute dans l'idéal seul, et qui séduira inévitablement tous les amateurs de folk introspectifs : et pour cause, puisque ce disque en est l'un des piliers.
Source ---> http://www.xsilence.net/
Parisino
Accompagné de Charlie Mc Coy à la basse, Kenny Buttrey à la batterie, et Pete Drake à la Steel Guitar, ce nouvel album du Zim prend tout le monde à contre pied en revenant vers une musique folk acoustique, aussi sobre que profonde. Peut être une manière plus ou moins consciente pour Bob Dylan de pisser joyeusement sur la scène acid rock alors à son apogée, et de se déconnecter de toutes les modes d'alors, que ce soit des expérimentations baroques des Beatles et des Stones, des trips hippies du Jefferson Airplane et du Grateful Dead, ou encore des trans pseudo chamaniques de Jim Morrison.
Une sorte de retour au source donc, mais rien de réactionnaire pour autant, malgré des références bibliques en pagaille. Car Bob Dylan a trouvé la foi, et entend bien le faire savoir. Les paroles sont une fois encore magistrales, et cherchent, à travers ces multiples références religieuses, à tisser un portrait des mythes et légendes américaines, mais aussi à évoquer le parcours personnel de Dylan, en invitant par la même occasion l'auditeur à réfléchir au sien. On y retrouve plusieurs personnages : un hors la loi, un immigrant, un vagabond solitaire... La solitude, et par extension la liberté individualiste et la quête de sens personnel sont ainsi au coeur de cet album. Musicalement, le folk minimaliste de ses débuts se complète d'une basse et d'une batterie qui manquaient à ses premières productions et apporte ici tout le relief nécessaire à ce bijou du folk, à la fois bucolique et introspectif. Une certaine forme d'énergie est néanmoins sous jacente tout au long de l'album.
On retrouve ici le classique "All Along The Watchtower", que Jimi Hendrix s'empressera de reprendre. Sur "Dear Landlord", Dylan chante avec une humilité particulièrement étonnante et touchante... L'album se conclut idéalement avec "I'll Be Your Baby Tonight", chanson intimiste, s'inscrivant donc parfaitement dans la cohérence du disque, et semble annoncer la renaissance de Dylan qui ignorera désormais toutes les modes, n'en faisant plus qu'à sa tête.
En mettant un coup de pied dans la scène pop rock mondiale, Bob Dylan a avec cet album annoncé le retour aux sources de la musique américaine en 1968, notamment avec Creedence Clearwater Revival et beaucoup d'autres. Mais c'est avant tout un album très personnel, qui s'écoute dans l'idéal seul, et qui séduira inévitablement tous les amateurs de folk introspectifs : et pour cause, puisque ce disque en est l'un des piliers.
Source ---> http://www.xsilence.net/
Parisino
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: John Wesley Harding (1967)
Bien vu Parisino !Un de mes Dylan favori!
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
Localisation : alsace
Re: John Wesley Harding (1967)
C'est vrai, sur "All Along The Watchtower" il a gâché carrément le morceau. Heureusement il y a la version de JimiAyler a écrit:... Par contre, les parties d'harmonica relèvent pour moi de la torture...
Je suis à 100% d'accord, des fois ça manque cruellement, on enlève de l'harmonica et on ajoute de la gratte avec de cours solo et c'était l'album parfaitRising Sun a écrit:Un album d'excellente facture, qui représentait une remise en cause gigantesque après la pyrotechnie verbale des albums précédents. On peux louer autant que critiquer l'aspect minimaliste des arrangements : à mon sens, ces titres étaient faits pour être plus orchestrés. Fait significatif : Robbie Robertson du Band était censé rajouter des parties de guitare sur tout l'album, ce qui fut annulé un peu au dernier moment. Il est évident que JOHN WESLEY HARDING aurait présenté un aspect nettement plus abouti avec la présence du guitariste.
Question : l'album n'est-il pas plutôt sorti en 1968 ?
Sinon je trouve que l'album n'est pas mauvais, plutôt bon. Je découvre Dylan après Neil Young, les albums sont très intéressant.
Parisino
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
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Localisation : Chatenay Malabry
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