Blues Legends of New Orleans
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Blues Legends of New Orleans
La Nouvelle-Orléans, ville française, espagnole et louisianaise bien avant d’être américaine, a été un formidable carrefour de cultures, ouverte sur les Caraïbes, le Mexique et le pays Cajun.
Dés le début du vingtième siècle, les orchestres de ragtime, bientôt de Dixieland fleurissent dans le vieux carré et à Storyville, les quartiers chauds de la ville où les cabarets sont ouverts jusqu’à l’aube.
La ville passe pour être un réservoir inépuisable de pianistes. On retrouve des grands noms comme Champion Jack Dupree, Cousin Joe, Professor Longhair, Archibald, Smiley Lewis et bien sûr le plus célèbre de tous Fats Domino.
Le Style de Jazz New Orleans à un très grand impact sur les musiciens de blues, que ce soit dans le bluebird sound de Memphis ou dans l’émergence d’un rythm & blues à Chicago et en Californie.
Jusqu’en 1945, il n’y avait pas de Studios d’enregistrement, ceux qui enregistraient le faisaient à Chicago ou New York. Après la guerre des producteurs indépendants comme Art Rupe avec Specialty, Lew Chudd avec Imperial ou les frères Chess explorent le vivier du blues et du rythm & blues local dont l’affirmation est favorisé par le déclin du Dixieland.
Le New Orleans sound se caractérise comme toutes les formes de Rythm & blues par la prédominance du piano et des cuivres, dans un premier temps la guitare n’a qu’un rôle d’accompagnement.
Paul Gayten (1920-91) était le leader d’un des orchestres les plus populaires des années 40, le pianiste Paul Gayten est le neveu du pianiste Little Brother Montgomery. Il a enregistré sous son nom des ballades et boogies . il a églement joué un rôle de découvreur de talent pour les frères chess dans sa ville.
Hey Little Girl – Paul Gayten
Nervous Boogie - Paul Gayten
Good Rockin’ Tonight – Roy Brown
Roy Brown (1925-81) était un chanteur puissant qui a connu un succès énorme entre 1947 et 1953, il est resté presque continuellement au sommet des hit parades de rythm & blues.
Roy Brown commence une carrière musicale en copiant ses idoles de jeunesse, Bing Crosby et Frank Sinatra. Mais c’est surtout à la manière des Blues Shouters comme Big Joe Turner qu’il va se faire connaître du publique noire.
A la tête de son orchestre, les Mighty Men, Roy Brown connaît quelques années de gloire à partir de 1947 avec des compositions, blues et ballades, entre ironie mordante, humour franchement macabre et poésie imagée.
Comme presque toutes les vedettes du rythm & blues, le succès de Roy décline après 1954 et malgré quelques tentatives de renouvellement, il n’émarge pas au courant Rock & Roll qu’il a pourtant contribué à définir avec le titre qu’on vient d’entendre, son plus grand succès « Good Rockin’ Tonight » repris successivement par Wynonie Harris et bien sur par un tout jeune Elvis Presley.
Eddie Lang (1936-85) un des piliers des studios et des club Néo-Orléanais, le guitariste Eddie Langlois ou Lang à été un des proches compagnon de Guitar Slim, un autre guitariste très influent qu’on évoquera plus tard dans l’émission . Lang a enregistré quelques titres sous son nom et divers pseudonyme, obtenant un petit succès local en 1973.
Quoi qu’il en soit son solo de guitare sur le titre qu’on vient d’entendre annonce déjà le rock & roll.
My Baby Left Me – Eddie Lang
Rock It – Roosevelt Sykes
Sweet Home Chicago – Roosevelt Sykes
Roosevelt Sykes est un pianiste à la carrière prolifique, de 1918 jusqu'à sa mort à la nouvelle Orléans en 1983.
Il est pianiste professionnel à l’âge de 12 ans, se produit dans les barrelhouses en trichant sur son âge. Il va et vient dans le sud en compagnie d’un autre pianiste Lee Green.
Sykes vient à Saint Louis en 1928 et y restera plusieurs années.
Sa voix puissante, sa bonne humeur contagieuse, son jeu de piano vigoureux l’imposent comme un des principaux bluesmen de la ville. Il est remarqué par le producteur Jesse Johnson qui le fait enregistrer.
En 1929, 44 Blues un thème de Little Brother Montgomery que Sykes à appris via Lee Green devient un grand succès. Il enregistre alors de manière prolifique 200 titres avant la guerre pour divers labels sous plusieurs pseudonymes.
En 1952, Roosevelt s’installe à la nouvelle Orléans où il participe à la scène du rythm & blues ainsi qu’a l’animation du Vieux Carré où il est respecté de tous.
Archibald est un autre remarquable pianiste et chanteur qui aurait influencé Fats Domino en personne. Archibald à lui aussi connu une brève heure de gloire avec quelques succès comme une adaptation du traditionnel « Stack O Lee » complètement remanié à la sauce New Orleans, on remarque instantanément que ses racines plongent loin dans la tradition du Dixieland.
Stack O Lee – Archibald
Don’t You Lie To Me – Fats Domino
I'm Ready – Fats Domino
Antoine Domino mieux connu sous le nom de Fats Domino est un des vrais héros du Rock & Roll.
D’ascendance Cajun, Fats joue dans les clubs de la Nouvelle-Orléans après son travail en usine. Il est repéré par le chef d’orchestre Dave Bartholomew qui le fait enregistrer dés 1949 sur le label Imperial. « The Fat Man », son premier disque est un succès immédiat. Domino devient ainsi « Fats » et passe du statut de vedette locale à une star du Rythm & Blues puis une des étoiles du Rock & Roll, un parcours alors extrêmement rare pour un noir.
Il enregistre une kyrielle de tubes internationaux qui le propulsent sur les scènes des grands festivals et des salles de Las Vegas et qui seront repris par des dizaines d’artistes.
En 2005, il faisait parti des portés disparu suite au passage de l’ouragan Katrina à la Nouvelle Orléans…Heureusement on la retrouvé sur un bateau de secours quelques temps après.
Lawdy Miss Clawdy – Lloyd Price
Stagger Lee – Lloyd Price
C’est en reprenant et en modernisant « Stagolee » en 1959 que Lloyd Price connaît enfin un succès international. Mais la première partie de sa carrière, remplie de blues et de boogies, le qualifie particulièrement en tant que pionnier du Rock & Roll notamment sa belle version de « Lawdy Miss Clawdy » en 1952 avec Fats Domino au piano et dont Little Richard fera un standard.
George Stevenson dont on ne sait pas grand-chose…il a enregistré une petite œuvre de qualité entre 1952 et 1961 sous son nom ou sous le pseudonyme de Blazer Boy.
Morning Train - George Stevenson
Living On Barrow Time - Cousin Joe
Granada Blues and Gospel Train – Cousin Joe
le pianiste chanteur Joseph Pleasant mieux connu sous le nom de Cousin Joe.
Né et élevé à la nouvelle Orléans, Joe a joué du piano dans les tavernes de Storyville avant de s’installer à New York en 1942. Il s’intègre sans mal à la scène jazz et blues de la ville, effectue ses premiers enregistrements grâce à Mezz Mezzrow, accompagné de certains des meilleurs jazzmen locaux et devient un favori de Harlem puis du Vieux Carré à la nouvelle Orléans lorsqu’il retourne dans sa ville natale. Sa voix nasillarde, son ton désabusé et ses textes sont souvent des chefs d’œuvre à l’humour grinçant.
On enchaîne avec Ray Lewis, un chanteur presque inconnu…il n’a enregistré que 5 titres en 1951 pour le label Imperial. Quoi qu’il en soit, « Jealous Blues » que je vous propose d’écouté tout de suite est un blues caractéristique de ce qui était alors en faveux à la nouvelle orléans.
Jealous Blues – Ray Lewis
Bad Dog – Boogie Bill Webb
One Room Country Shack - Harmonica Slim with Boogie Bill Webb
Suivi par Boogie Bill Webb un des rares bluesmen ruraux de la nouvelle Orléans à avoir pu enregistrer quatre titres pour Imperial grâce à ses accointances avec son voisin Fats Domino.
Webb est né à Jackson dans le Mississippi, il à gagné la nouvelle Orléans dés l’enfance. Julia May Webb, la mère de Bill était une grande amie du bluesman Tommy Johnson qui venait souvent lui rendre visite. C’est Johnson qui apprend à Bill Webb à jouer le blues et l’emmène avec lui dans les différents lieux où il se produit quand il vient à la nouvelle orléans.
A part quelques temps dans les années 40 où il vivra dans le Mississippi, Webb travaillera toute sa vie comme Docker à la nouvelle Orléans tout en y jouant encore régulièrement.
Le guitariste suivant Eddie Jones dit Guitar Slim est bien plus sophistiqué que le précédent, c’est aussi un grand chanteur venu des chorales religieuses qui a composé le très célèbre « Things That I Used To Do ».
Remarquable Show Man, explorateur de la guitare électrique, Guitar Slim a connu quelques succès comme « Story of My Life » et « Done Got Over ». Il aurait pu devenir une vedette mais il est mort d’une crise d’éthylisme. Son influence à été énorme sur Albert Collins, Lonnie Brooks, Freddie King, Buddy Guy…
Things That I Used To Do - Guitar Slim
Done Got Over - Guitar Slim
On revient aux pianistes avec Henry Roland Byrd dit Professor Longhair un des plus célèbre après Fats Domino…il est peut être le vrai créateur du Rythm & Blues de la Nouvelle Orléans, il réalise une synthèse originale de tout les courants qui traversait la ville…L’influence des caraïbes domine d’ailleurs son brillant style de piano.. Tous les pianistes qui vont suivre sont influencés par le professeur : Allen Toussaint, James Booker, Huey Smith, Doctor John…
Roy Byrd est venu s’installer très jeune dan la Crescent city, Il y tente divers métiers avant de devenir musicien dans les tavernes de la ville. En 1949, il enregistre ses premiers disques pour diverses marques et connaît son premier succès avec Mardis Gras In New Orleans qui est devenu un peu l’hymne national de la ville…Professor Longhair connaît ensuite quelques autre succès avec le truculent Tipitina ou la ballade « Cry, Pretty Baby ». Mais sa renommée ne sort pas vraiment des limites de la ville et il demeura surtout connu et apprécié par les musiciens de la nouvelle Orléans,
Fatigué d’un métier qui ne lui apportait pas grand-chose, Longhair abandonne la musique en 1964, laissant une petite œuvre d’une qualité impressionnante. Mais, au début des 70’, le démon de la musique vient de nouveau hanter le professeur. Il réintègre sans difficulté le circuit des clubs et des festivals régionaux et devient la figure emblématique de l’annuel et célèbre New Orléans Festival & Heritage Fair.
Tipitina - Professor Longhair
In The Night - Professor Longhair
L'histoire de ce Louisianais semble se résumer à ses mésaventures avec un seul de ses morceaux, "Iko Iko", qui sera abondamment repris, (entre autres par les Dixie Cups en 1965, puis par Dr John, les Neville Brothers, le Greatfull Dead ...) et pour lequel il ne touchera jamais un seul dollard
Né à la Nouvelle-Orléans le 21 octobre 1934, James Crawford apprend le piano en autodidacte à l'âge de 12 ans. Il forme son premier groupe, les Chapaka Shaweez, en 1951. D'une première session d'enregistrement pour Aladin Records, le 23 novembre 1952, sort un single "No One To Love Me" qui se vendra très peu.
En 1954 le groupe, rebaptisé Sugarboy and the Can Cutters, commence à enregistrer pour Checker. Sa première session est royalement rémunérée par Léonard Chess ... 5 dollards.
C'est à cette époque que Sugarboy enregistre "Jockomo", ultérieurement repris par d'autres sous le titre de "Iko Iko". L'absence de versement de royalties est généralement expliqué par le fait que Sugarboy est souvent confondu avec ses homonymes, tel ce "mysterious" James Crawford, à qui on attribue le morceau de Bessie Smith "Hustlin' Dan", ou encore un batteur de jazz du même nom. "Iko Iko" est aussi parfois considéré comme appartenant au folklore indien de la Louisiane, à cause de ses paroles incompréhensibles.
Le rhythm and blues de Sugarboy est évidemment influencé par ses pairs de la Nouvelle-Orléans et en particulier par son voisin et aîné, Fats Domino. C'est de façon pour le moins énigmatique que la session (ou une partie ?) Checker de 1954 a été rééditée à la fin des années 80 dans la série "Chicago Blues" de chez vogue.
Iko Iko - Sugar Boy Crawford
I Hear You Knockin’ - Smiley Lewis
Amos Overton Lemmon dit Smiley Lewis a été un des principaux concurrents de Fats Domino. I Hear You Knocking qu’on vient d’entendre, Shame Shame Shame ou The bells are ringing sont ses principaux succès mais une grande partie de son œuvre, blues et boogies est de tout premier ordre.
Edwin Joseph Bocage, dit Eddie Bo, est né le 20 septembre 1930 à la Nouvelle-Orléans
Il débute sa carrière musicale comme pianiste de jazz, mais s'oriente rapidement vers le rhythm & blues, qu'il trouve plus lucratif. Il forme un premier groupe, le Spider Bocage, puis part en tournée avec des artistes tel que Guitar Slim, Smiley Lewis et Earl King.
Il réalise son premier enregistrement en 1955 pour Ace, sous le nom de Little Bo : "Baby / So glade" (Ace 501), puis en 1956, pour son second enregistrement, il devient Eddie Bo : "We like mambo / I'm so tired" (Ace 515). Il enregistre ensuite cinq singles pour Apollo, dont un petit hit : "I'm wise" (Apollo 486), que Little Richard rendra célèbre sous le titre "Slippin' and Slidin".
I’m Wise - Eddie Bo
The Monkey - Dave Bartholomew
Leon T Gross dit Dave Bartholomew, trompettiste et ches d’orchestre né en 1920 a eu une influence considérable sur la scène de la nouvelle orléans. Fils d’un musicien de Dixieland, Dave dirige sa propre formation dés 1946 qui comprend le batteur Earl Palmer et le saxophoniste Red Tyler. En 1949, il enregistre sa première séance. Mais c’est surtout comme producteur, arrangeur et découvreur de talents que Bartholomeuw s’affirme.
Il est notament responsable de la découverte de Fats Domino. Dans les années 50, il est salarié du label Imperial et se trouve au centre de toute la production discographique néo-orléanaise, composant, arrangeant et produisant.
Dés le début du vingtième siècle, les orchestres de ragtime, bientôt de Dixieland fleurissent dans le vieux carré et à Storyville, les quartiers chauds de la ville où les cabarets sont ouverts jusqu’à l’aube.
La ville passe pour être un réservoir inépuisable de pianistes. On retrouve des grands noms comme Champion Jack Dupree, Cousin Joe, Professor Longhair, Archibald, Smiley Lewis et bien sûr le plus célèbre de tous Fats Domino.
Le Style de Jazz New Orleans à un très grand impact sur les musiciens de blues, que ce soit dans le bluebird sound de Memphis ou dans l’émergence d’un rythm & blues à Chicago et en Californie.
Jusqu’en 1945, il n’y avait pas de Studios d’enregistrement, ceux qui enregistraient le faisaient à Chicago ou New York. Après la guerre des producteurs indépendants comme Art Rupe avec Specialty, Lew Chudd avec Imperial ou les frères Chess explorent le vivier du blues et du rythm & blues local dont l’affirmation est favorisé par le déclin du Dixieland.
Le New Orleans sound se caractérise comme toutes les formes de Rythm & blues par la prédominance du piano et des cuivres, dans un premier temps la guitare n’a qu’un rôle d’accompagnement.
Paul Gayten (1920-91) était le leader d’un des orchestres les plus populaires des années 40, le pianiste Paul Gayten est le neveu du pianiste Little Brother Montgomery. Il a enregistré sous son nom des ballades et boogies . il a églement joué un rôle de découvreur de talent pour les frères chess dans sa ville.
Hey Little Girl – Paul Gayten
Nervous Boogie - Paul Gayten
Good Rockin’ Tonight – Roy Brown
Roy Brown (1925-81) était un chanteur puissant qui a connu un succès énorme entre 1947 et 1953, il est resté presque continuellement au sommet des hit parades de rythm & blues.
Roy Brown commence une carrière musicale en copiant ses idoles de jeunesse, Bing Crosby et Frank Sinatra. Mais c’est surtout à la manière des Blues Shouters comme Big Joe Turner qu’il va se faire connaître du publique noire.
A la tête de son orchestre, les Mighty Men, Roy Brown connaît quelques années de gloire à partir de 1947 avec des compositions, blues et ballades, entre ironie mordante, humour franchement macabre et poésie imagée.
Comme presque toutes les vedettes du rythm & blues, le succès de Roy décline après 1954 et malgré quelques tentatives de renouvellement, il n’émarge pas au courant Rock & Roll qu’il a pourtant contribué à définir avec le titre qu’on vient d’entendre, son plus grand succès « Good Rockin’ Tonight » repris successivement par Wynonie Harris et bien sur par un tout jeune Elvis Presley.
Eddie Lang (1936-85) un des piliers des studios et des club Néo-Orléanais, le guitariste Eddie Langlois ou Lang à été un des proches compagnon de Guitar Slim, un autre guitariste très influent qu’on évoquera plus tard dans l’émission . Lang a enregistré quelques titres sous son nom et divers pseudonyme, obtenant un petit succès local en 1973.
Quoi qu’il en soit son solo de guitare sur le titre qu’on vient d’entendre annonce déjà le rock & roll.
My Baby Left Me – Eddie Lang
Rock It – Roosevelt Sykes
Sweet Home Chicago – Roosevelt Sykes
Roosevelt Sykes est un pianiste à la carrière prolifique, de 1918 jusqu'à sa mort à la nouvelle Orléans en 1983.
Il est pianiste professionnel à l’âge de 12 ans, se produit dans les barrelhouses en trichant sur son âge. Il va et vient dans le sud en compagnie d’un autre pianiste Lee Green.
Sykes vient à Saint Louis en 1928 et y restera plusieurs années.
Sa voix puissante, sa bonne humeur contagieuse, son jeu de piano vigoureux l’imposent comme un des principaux bluesmen de la ville. Il est remarqué par le producteur Jesse Johnson qui le fait enregistrer.
En 1929, 44 Blues un thème de Little Brother Montgomery que Sykes à appris via Lee Green devient un grand succès. Il enregistre alors de manière prolifique 200 titres avant la guerre pour divers labels sous plusieurs pseudonymes.
En 1952, Roosevelt s’installe à la nouvelle Orléans où il participe à la scène du rythm & blues ainsi qu’a l’animation du Vieux Carré où il est respecté de tous.
Archibald est un autre remarquable pianiste et chanteur qui aurait influencé Fats Domino en personne. Archibald à lui aussi connu une brève heure de gloire avec quelques succès comme une adaptation du traditionnel « Stack O Lee » complètement remanié à la sauce New Orleans, on remarque instantanément que ses racines plongent loin dans la tradition du Dixieland.
Stack O Lee – Archibald
Don’t You Lie To Me – Fats Domino
I'm Ready – Fats Domino
Antoine Domino mieux connu sous le nom de Fats Domino est un des vrais héros du Rock & Roll.
D’ascendance Cajun, Fats joue dans les clubs de la Nouvelle-Orléans après son travail en usine. Il est repéré par le chef d’orchestre Dave Bartholomew qui le fait enregistrer dés 1949 sur le label Imperial. « The Fat Man », son premier disque est un succès immédiat. Domino devient ainsi « Fats » et passe du statut de vedette locale à une star du Rythm & Blues puis une des étoiles du Rock & Roll, un parcours alors extrêmement rare pour un noir.
Il enregistre une kyrielle de tubes internationaux qui le propulsent sur les scènes des grands festivals et des salles de Las Vegas et qui seront repris par des dizaines d’artistes.
En 2005, il faisait parti des portés disparu suite au passage de l’ouragan Katrina à la Nouvelle Orléans…Heureusement on la retrouvé sur un bateau de secours quelques temps après.
Lawdy Miss Clawdy – Lloyd Price
Stagger Lee – Lloyd Price
C’est en reprenant et en modernisant « Stagolee » en 1959 que Lloyd Price connaît enfin un succès international. Mais la première partie de sa carrière, remplie de blues et de boogies, le qualifie particulièrement en tant que pionnier du Rock & Roll notamment sa belle version de « Lawdy Miss Clawdy » en 1952 avec Fats Domino au piano et dont Little Richard fera un standard.
George Stevenson dont on ne sait pas grand-chose…il a enregistré une petite œuvre de qualité entre 1952 et 1961 sous son nom ou sous le pseudonyme de Blazer Boy.
Morning Train - George Stevenson
Living On Barrow Time - Cousin Joe
Granada Blues and Gospel Train – Cousin Joe
le pianiste chanteur Joseph Pleasant mieux connu sous le nom de Cousin Joe.
Né et élevé à la nouvelle Orléans, Joe a joué du piano dans les tavernes de Storyville avant de s’installer à New York en 1942. Il s’intègre sans mal à la scène jazz et blues de la ville, effectue ses premiers enregistrements grâce à Mezz Mezzrow, accompagné de certains des meilleurs jazzmen locaux et devient un favori de Harlem puis du Vieux Carré à la nouvelle Orléans lorsqu’il retourne dans sa ville natale. Sa voix nasillarde, son ton désabusé et ses textes sont souvent des chefs d’œuvre à l’humour grinçant.
On enchaîne avec Ray Lewis, un chanteur presque inconnu…il n’a enregistré que 5 titres en 1951 pour le label Imperial. Quoi qu’il en soit, « Jealous Blues » que je vous propose d’écouté tout de suite est un blues caractéristique de ce qui était alors en faveux à la nouvelle orléans.
Jealous Blues – Ray Lewis
Bad Dog – Boogie Bill Webb
One Room Country Shack - Harmonica Slim with Boogie Bill Webb
Suivi par Boogie Bill Webb un des rares bluesmen ruraux de la nouvelle Orléans à avoir pu enregistrer quatre titres pour Imperial grâce à ses accointances avec son voisin Fats Domino.
Webb est né à Jackson dans le Mississippi, il à gagné la nouvelle Orléans dés l’enfance. Julia May Webb, la mère de Bill était une grande amie du bluesman Tommy Johnson qui venait souvent lui rendre visite. C’est Johnson qui apprend à Bill Webb à jouer le blues et l’emmène avec lui dans les différents lieux où il se produit quand il vient à la nouvelle orléans.
A part quelques temps dans les années 40 où il vivra dans le Mississippi, Webb travaillera toute sa vie comme Docker à la nouvelle Orléans tout en y jouant encore régulièrement.
Le guitariste suivant Eddie Jones dit Guitar Slim est bien plus sophistiqué que le précédent, c’est aussi un grand chanteur venu des chorales religieuses qui a composé le très célèbre « Things That I Used To Do ».
Remarquable Show Man, explorateur de la guitare électrique, Guitar Slim a connu quelques succès comme « Story of My Life » et « Done Got Over ». Il aurait pu devenir une vedette mais il est mort d’une crise d’éthylisme. Son influence à été énorme sur Albert Collins, Lonnie Brooks, Freddie King, Buddy Guy…
Things That I Used To Do - Guitar Slim
Done Got Over - Guitar Slim
On revient aux pianistes avec Henry Roland Byrd dit Professor Longhair un des plus célèbre après Fats Domino…il est peut être le vrai créateur du Rythm & Blues de la Nouvelle Orléans, il réalise une synthèse originale de tout les courants qui traversait la ville…L’influence des caraïbes domine d’ailleurs son brillant style de piano.. Tous les pianistes qui vont suivre sont influencés par le professeur : Allen Toussaint, James Booker, Huey Smith, Doctor John…
Roy Byrd est venu s’installer très jeune dan la Crescent city, Il y tente divers métiers avant de devenir musicien dans les tavernes de la ville. En 1949, il enregistre ses premiers disques pour diverses marques et connaît son premier succès avec Mardis Gras In New Orleans qui est devenu un peu l’hymne national de la ville…Professor Longhair connaît ensuite quelques autre succès avec le truculent Tipitina ou la ballade « Cry, Pretty Baby ». Mais sa renommée ne sort pas vraiment des limites de la ville et il demeura surtout connu et apprécié par les musiciens de la nouvelle Orléans,
Fatigué d’un métier qui ne lui apportait pas grand-chose, Longhair abandonne la musique en 1964, laissant une petite œuvre d’une qualité impressionnante. Mais, au début des 70’, le démon de la musique vient de nouveau hanter le professeur. Il réintègre sans difficulté le circuit des clubs et des festivals régionaux et devient la figure emblématique de l’annuel et célèbre New Orléans Festival & Heritage Fair.
Tipitina - Professor Longhair
In The Night - Professor Longhair
L'histoire de ce Louisianais semble se résumer à ses mésaventures avec un seul de ses morceaux, "Iko Iko", qui sera abondamment repris, (entre autres par les Dixie Cups en 1965, puis par Dr John, les Neville Brothers, le Greatfull Dead ...) et pour lequel il ne touchera jamais un seul dollard
Né à la Nouvelle-Orléans le 21 octobre 1934, James Crawford apprend le piano en autodidacte à l'âge de 12 ans. Il forme son premier groupe, les Chapaka Shaweez, en 1951. D'une première session d'enregistrement pour Aladin Records, le 23 novembre 1952, sort un single "No One To Love Me" qui se vendra très peu.
En 1954 le groupe, rebaptisé Sugarboy and the Can Cutters, commence à enregistrer pour Checker. Sa première session est royalement rémunérée par Léonard Chess ... 5 dollards.
C'est à cette époque que Sugarboy enregistre "Jockomo", ultérieurement repris par d'autres sous le titre de "Iko Iko". L'absence de versement de royalties est généralement expliqué par le fait que Sugarboy est souvent confondu avec ses homonymes, tel ce "mysterious" James Crawford, à qui on attribue le morceau de Bessie Smith "Hustlin' Dan", ou encore un batteur de jazz du même nom. "Iko Iko" est aussi parfois considéré comme appartenant au folklore indien de la Louisiane, à cause de ses paroles incompréhensibles.
Le rhythm and blues de Sugarboy est évidemment influencé par ses pairs de la Nouvelle-Orléans et en particulier par son voisin et aîné, Fats Domino. C'est de façon pour le moins énigmatique que la session (ou une partie ?) Checker de 1954 a été rééditée à la fin des années 80 dans la série "Chicago Blues" de chez vogue.
Iko Iko - Sugar Boy Crawford
I Hear You Knockin’ - Smiley Lewis
Amos Overton Lemmon dit Smiley Lewis a été un des principaux concurrents de Fats Domino. I Hear You Knocking qu’on vient d’entendre, Shame Shame Shame ou The bells are ringing sont ses principaux succès mais une grande partie de son œuvre, blues et boogies est de tout premier ordre.
Edwin Joseph Bocage, dit Eddie Bo, est né le 20 septembre 1930 à la Nouvelle-Orléans
Il débute sa carrière musicale comme pianiste de jazz, mais s'oriente rapidement vers le rhythm & blues, qu'il trouve plus lucratif. Il forme un premier groupe, le Spider Bocage, puis part en tournée avec des artistes tel que Guitar Slim, Smiley Lewis et Earl King.
Il réalise son premier enregistrement en 1955 pour Ace, sous le nom de Little Bo : "Baby / So glade" (Ace 501), puis en 1956, pour son second enregistrement, il devient Eddie Bo : "We like mambo / I'm so tired" (Ace 515). Il enregistre ensuite cinq singles pour Apollo, dont un petit hit : "I'm wise" (Apollo 486), que Little Richard rendra célèbre sous le titre "Slippin' and Slidin".
I’m Wise - Eddie Bo
The Monkey - Dave Bartholomew
Leon T Gross dit Dave Bartholomew, trompettiste et ches d’orchestre né en 1920 a eu une influence considérable sur la scène de la nouvelle orléans. Fils d’un musicien de Dixieland, Dave dirige sa propre formation dés 1946 qui comprend le batteur Earl Palmer et le saxophoniste Red Tyler. En 1949, il enregistre sa première séance. Mais c’est surtout comme producteur, arrangeur et découvreur de talents que Bartholomeuw s’affirme.
Il est notament responsable de la découverte de Fats Domino. Dans les années 50, il est salarié du label Imperial et se trouve au centre de toute la production discographique néo-orléanaise, composant, arrangeant et produisant.
Dernière édition par Bloomers le 18.10.08 21:31, édité 3 fois
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: Blues Legends of New Orleans
Little Richard, de son vrai nom Richard Wayne Penniman, est un chanteur, pianiste, guitariste et compositeur, né le 5 décembre 1932. Il a été un pionnier du rock and roll de la fin des années cinquante
Né à Macon (Géorgie), Little Richard est issu d’une famille nombreuse. Son père dévot ne fait rien pour encourager le goût de son fils pour la musique, de même que l’ensemble de sa famille qui rejette son homosexualité, rejet qui le pousse à quitter le domicile très tôt. Très rapidement, il chante du gospel dans les fêtes locales, puis du rhythm and blues dans les clubs
En 1951, il signe un contrat avec l’entreprise RCA et, au cours des années qui suivent, enregistre des jump blues tels que « Get Rich Quick » et « Every Hour » pour son label Peacock Mais certains de ces premiers titres pourraient tout aussi bien être qualifiés de rock 'n' roll. En 1955, il signe un contrat chez Specialty, une modeste petite maison de disques qui l’emmène à La Nouvelle-Orléans pour une séance d’enregistrement devenue légendaire. En effet, c’est là qu’au cours d’une pause Little Richard fredonne un titre absurde et obscène, Tutti Frutti, que le producteur Robert Blackwell, frappé par le potentiel commercial de sa mélodie, fait réécrire afin d’en modifier les paroles. En 1955 a donc lieu l’enregistrement de Tutti Frutti, qui obtient aussitôt un succès considérable en même temps qu’il devient un classique du rock and roll.
Lucille - Little Richard
Sick Tired - Chris Kenner
Chris Kenner est un docker de profession, boxeur par passion, il chante les louanges du seigneur le week end jusqu’aux jours où la marque Baton l’amène à transgresser les barrières de la religion pour tomber dans le rhytm & blues avec « Don’t Pin That Charge on Me » son premier disque. Qui se vend mal mais permet à Kenner d’être approché par Dave Bartholomeuw, le directeur musical de Fats Domino et producteur pour le compte du label Imperial.
Pour cette firme Kenner enregistre le titre que l’on vient juste d’entendre « Sick & Tired » qui le fait sortir de l’anonymat sans pour cela intéresser Imperial qui le libère de ses liens contractuel, le label regrettera certainement le geste puisqu’on retrouve Kenner à la deuxième place des hits parade avec « I Like It Like That » une composition de Allen Toussaint, un des nouveaux jeunes producteurs talentueux de la nouvelle orléans.
Deux ans plus tard c’est au tour de Land Of Thousand de percer modestement le hot 100…souvent attribué à tort à Wilson Picket qui l’a reprise avec succès en 1965
Land Of 1000 Dancers - Chris Kenner
Slow Down - Larry Williams
Lawrence Edward Williams est né à la Nouvelle-Orléans le 10 mai 1935. Il apprend le piano dans sa jeunesse. Il intègre d'abord un groupe d'Oakland, les "Lemondrops", avec lequel il enregistre "Jockomo" de Sugarboy Crawford. En 1954 il devient pianiste dans la troupe de Lloyd Price. Quand ce dernier part pour l'armée, Larry débute une carrière sous son propre nom. Il enregistre en 1957 pour Specialty un nombre impressionnant de tubes dont ce fameux « Slow Down » très apprécier des Beatles tout particulièrement par John Lennon qui le reprendra également sur son album de Rock & Roll en 1975.
Ooh Poo Pah Doo – Jessie Hill
Jessie Hill est surtout reconnu pour son unique tube « Ooh Poo Pah Doo » qui a été repris par autant d’artiste noir (Rufus Thomas, Wilson Pickett) que blanc (Steve Winwood).
Dans sa jeunesse Jessie Hill à été batteur de Professor Longhair et de Huey Piano Smith ensuite il a formé quelques groupes sans succès jusqu'à ce qu’il écrive son hit et qu’il rencontre Dave Bartholomeuw et son producteur Allen Toussaint.
Par la suite Jessie Hill est devenu parolier pour Ike & Tina Turner, Sonny & Cher, Willie Nelson…
Yaya - Lee Dorsey
Lee Dorsey est un chanteur de rhythm and blues américain connu pour son morceau Ya Ya devenu un standard du twist et repris par John Lennon, et pour son interprétation de Working In The Coal Mine.
Ancien boxeur travaillant comme ferrailleur à la Nouvelle-Orléans, Lee Dorsey est repéré par Marshall Sehorn qui devient son impresario. Le premier enregistrement de Dorsey en 1961, avec Allen Toussaint au piano, est Ya-Ya qui sort sur le label Fury. La chanson se classe n°1 des charts Rhythm & blues et n°7 des classements tous publics aux États-Unis. Ce succès lui permet de partir en tournée avec Big Joe Turner, Chuck Berry, Lowell Fulson et T-Bone Walker
Source : New Orleans Blues 1940-53 (frémeaux et associés)
Né à Macon (Géorgie), Little Richard est issu d’une famille nombreuse. Son père dévot ne fait rien pour encourager le goût de son fils pour la musique, de même que l’ensemble de sa famille qui rejette son homosexualité, rejet qui le pousse à quitter le domicile très tôt. Très rapidement, il chante du gospel dans les fêtes locales, puis du rhythm and blues dans les clubs
En 1951, il signe un contrat avec l’entreprise RCA et, au cours des années qui suivent, enregistre des jump blues tels que « Get Rich Quick » et « Every Hour » pour son label Peacock Mais certains de ces premiers titres pourraient tout aussi bien être qualifiés de rock 'n' roll. En 1955, il signe un contrat chez Specialty, une modeste petite maison de disques qui l’emmène à La Nouvelle-Orléans pour une séance d’enregistrement devenue légendaire. En effet, c’est là qu’au cours d’une pause Little Richard fredonne un titre absurde et obscène, Tutti Frutti, que le producteur Robert Blackwell, frappé par le potentiel commercial de sa mélodie, fait réécrire afin d’en modifier les paroles. En 1955 a donc lieu l’enregistrement de Tutti Frutti, qui obtient aussitôt un succès considérable en même temps qu’il devient un classique du rock and roll.
Lucille - Little Richard
Sick Tired - Chris Kenner
Chris Kenner est un docker de profession, boxeur par passion, il chante les louanges du seigneur le week end jusqu’aux jours où la marque Baton l’amène à transgresser les barrières de la religion pour tomber dans le rhytm & blues avec « Don’t Pin That Charge on Me » son premier disque. Qui se vend mal mais permet à Kenner d’être approché par Dave Bartholomeuw, le directeur musical de Fats Domino et producteur pour le compte du label Imperial.
Pour cette firme Kenner enregistre le titre que l’on vient juste d’entendre « Sick & Tired » qui le fait sortir de l’anonymat sans pour cela intéresser Imperial qui le libère de ses liens contractuel, le label regrettera certainement le geste puisqu’on retrouve Kenner à la deuxième place des hits parade avec « I Like It Like That » une composition de Allen Toussaint, un des nouveaux jeunes producteurs talentueux de la nouvelle orléans.
Deux ans plus tard c’est au tour de Land Of Thousand de percer modestement le hot 100…souvent attribué à tort à Wilson Picket qui l’a reprise avec succès en 1965
Land Of 1000 Dancers - Chris Kenner
Slow Down - Larry Williams
Lawrence Edward Williams est né à la Nouvelle-Orléans le 10 mai 1935. Il apprend le piano dans sa jeunesse. Il intègre d'abord un groupe d'Oakland, les "Lemondrops", avec lequel il enregistre "Jockomo" de Sugarboy Crawford. En 1954 il devient pianiste dans la troupe de Lloyd Price. Quand ce dernier part pour l'armée, Larry débute une carrière sous son propre nom. Il enregistre en 1957 pour Specialty un nombre impressionnant de tubes dont ce fameux « Slow Down » très apprécier des Beatles tout particulièrement par John Lennon qui le reprendra également sur son album de Rock & Roll en 1975.
Ooh Poo Pah Doo – Jessie Hill
Jessie Hill est surtout reconnu pour son unique tube « Ooh Poo Pah Doo » qui a été repris par autant d’artiste noir (Rufus Thomas, Wilson Pickett) que blanc (Steve Winwood).
Dans sa jeunesse Jessie Hill à été batteur de Professor Longhair et de Huey Piano Smith ensuite il a formé quelques groupes sans succès jusqu'à ce qu’il écrive son hit et qu’il rencontre Dave Bartholomeuw et son producteur Allen Toussaint.
Par la suite Jessie Hill est devenu parolier pour Ike & Tina Turner, Sonny & Cher, Willie Nelson…
Yaya - Lee Dorsey
Lee Dorsey est un chanteur de rhythm and blues américain connu pour son morceau Ya Ya devenu un standard du twist et repris par John Lennon, et pour son interprétation de Working In The Coal Mine.
Ancien boxeur travaillant comme ferrailleur à la Nouvelle-Orléans, Lee Dorsey est repéré par Marshall Sehorn qui devient son impresario. Le premier enregistrement de Dorsey en 1961, avec Allen Toussaint au piano, est Ya-Ya qui sort sur le label Fury. La chanson se classe n°1 des charts Rhythm & blues et n°7 des classements tous publics aux États-Unis. Ce succès lui permet de partir en tournée avec Big Joe Turner, Chuck Berry, Lowell Fulson et T-Bone Walker
Source : New Orleans Blues 1940-53 (frémeaux et associés)
Bloomers- Messages : 2749
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Re: Blues Legends of New Orleans
2 livres superbes traitant de la News Orleans:
"Walking to New Orleans, The sotry of New Orleans Rhythm & Blues", de John Broven, Flyright, 1977,
"I hear you Knockin', Tehe sound of New Orleans Rhythm and Blues", de Jeff Hnnusch, Swallow, 1985.
"Walking to New Orleans, The sotry of New Orleans Rhythm & Blues", de John Broven, Flyright, 1977,
"I hear you Knockin', Tehe sound of New Orleans Rhythm and Blues", de Jeff Hnnusch, Swallow, 1985.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
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Re: Blues Legends of New Orleans
Paul Gayten n'a pas eu l'honneur de beaucoup de rééditions, mais néanmoins, de petites choses peuvent se trouver:
2 CD:
"Paul Gayten & Annie Laurie, Regal records in New Orleans", Ace CDCHD 362 de 1991,
"Chess king of New Orleans", Chess CHD 9294 de 1989, qui existe aussi en vinyle,
LP:
"Paul Gayten & Annie Laurie, Créole gal", Route 66 KIX 8, de 1979,
"New Orleans blues, volume 2", P. Vine PLP 9043 de 1982, une compilation avec 7 titres de lui.
2 CD:
"Paul Gayten & Annie Laurie, Regal records in New Orleans", Ace CDCHD 362 de 1991,
"Chess king of New Orleans", Chess CHD 9294 de 1989, qui existe aussi en vinyle,
LP:
"Paul Gayten & Annie Laurie, Créole gal", Route 66 KIX 8, de 1979,
"New Orleans blues, volume 2", P. Vine PLP 9043 de 1982, une compilation avec 7 titres de lui.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
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Re: Blues Legends of New Orleans
Un livre sur Cousin Joe qui enregistra sous plusieurs noms:
"Cousin Joe, Blues from New Orleans", de Pleasant "Cousin Joe" Joseph et Harreit J. Ottenheimer, The University of Chicago Press, 1987.
Toute sa crrière discographique, de 1945 à 1955 se trouve sur 3 CD:
Blue Moon BMCD 6001, 6002 et 6013.
2 Inédits sont trouvables également sur une compilationle Sequel NEM CD 749, "Jumping at the Jubilee", de 1995.
"Cousin Joe, Blues from New Orleans", de Pleasant "Cousin Joe" Joseph et Harreit J. Ottenheimer, The University of Chicago Press, 1987.
Toute sa crrière discographique, de 1945 à 1955 se trouve sur 3 CD:
Blue Moon BMCD 6001, 6002 et 6013.
2 Inédits sont trouvables également sur une compilationle Sequel NEM CD 749, "Jumping at the Jubilee", de 1995.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
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Re: Blues Legends of New Orleans
Pratiquement tous les titres Specialty de Guitar Slim sont sur le CD:
"The things that i used to be", Ace CDCHD 318 de 1991, ressorti sous un autre habillage sur Ace antériorement.
Les faces Atlantic sont aussi sorties sur un CD, mais je les trouvent tellement mauvaises, que j'ai revendu ce disque!
"The things that i used to be", Ace CDCHD 318 de 1991, ressorti sous un autre habillage sur Ace antériorement.
Les faces Atlantic sont aussi sorties sur un CD, mais je les trouvent tellement mauvaises, que j'ai revendu ce disque!
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
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Re: Blues Legends of New Orleans
Toute l'oeuvre du Professor Longhair (Roy Bird), de 1949 à 1957 , l'éssentiel, sont regroupées dans le double CD Important Artist 7802 de 2008
yza- Messages : 1236
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Re: Blues Legends of New Orleans
Toute l'oeuvre d'Archibald se trouve réunie sur un LP:
"The complete New Orleans sessions, 1950- 1952", Krazy Kat 7409 de 1983.
"The complete New Orleans sessions, 1950- 1952", Krazy Kat 7409 de 1983.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
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Re: Blues Legends of New Orleans
Toute l'oeuvre de Smiley Lewis de 1947 à 1965, produit pour De Luxe et Impérial, Okeh, Dot et Loma, est regroupée dans un coffret de 4 CD surperbe produit par Bear Family, avec bien sùr un livret très instructif de Rick Coleman et Jeff Hannusch et discographie:
"Shame, shame, shame", Bear Family BCD 15745 DI de 1993.
"Shame, shame, shame", Bear Family BCD 15745 DI de 1993.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
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Re: Blues Legends of New Orleans
Il y a vraiment à boire et à manger dans l'ouvre de Fats Domino, du blues et quelques boogie, mais aussi pas mal de ballades sirupeuses...
Même la période Impérial qui s'étend de 1949 à 1962 est témoin de ces variations de styles, alors pour ABC....
Bear Family a sorti un coffert luxueux de 8 CD, l'intégralité des titres Imperial au nombre de...219, avec un superbe livret accompagné de la discographie:
"Out of New Orleans", Bear Family BCD 15 541 Hi de 1993.
Même la période Impérial qui s'étend de 1949 à 1962 est témoin de ces variations de styles, alors pour ABC....
Bear Family a sorti un coffert luxueux de 8 CD, l'intégralité des titres Imperial au nombre de...219, avec un superbe livret accompagné de la discographie:
"Out of New Orleans", Bear Family BCD 15 541 Hi de 1993.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
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Re: Blues Legends of New Orleans
All Platinum, aux temps de leur exploitation du catalogue Chess, sortit une collection de doubles albums dans la série 200, dont le 209 sur Sugarboy Crawford, qui fut réédité en 1991 par Vogue en...double CD de 24 titres au total, sous le référence:
"Chicago blues vol. 7", Vogue 660543 de 1991.
"Chicago blues vol. 7", Vogue 660543 de 1991.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
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