Robert Johnson
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Robert Johnson
Pour avoir profondément marqué le blues Urbain d'après guerre et le rock, Robert Johnson aura eu une influence considérable sur la musique populaire moderne. De ce guitariste virtuose, empoisonné à 27 ans par un mari bafoué, la légende dit qu'il a vendu son âme au diable...
Au total, Robert Johnson aura légué ving-neuf titres enregistrés. Après la femme, son thème préféré est celui des rapports qu'il disait entretenir avec le diable.
01. "I Believe I Dust My Broom"
Cette composition a eu une influence considérable sur le style urbain de Chicago, il s'agit en effet de l'un des premiers exemples enregistrés du rythme Shuffle qui devait s'imposer aux petits groupes de la Windy City après la guerre. Repris par Elmore James qui en a fait son cheval de bataille sous divers titres ("Dust My Broom", "Dust My Blues"...), ce thème était à l'origine interprété par Johnson en simple picking.
02. "Sweet Home Chicago"
Que Johnson associe la ville de Chicago à l'état de Californie sur ce grand classique en dit long sur ses connaissances limitées en géographie, et cela semblerait indiquer que le guitariste ne s'était jamais rendu dans la Windy City avant 1936. D'un point de vue historique, la paternité de ce titre semble revenir à Kokomo Arnold qui avait déjà utilisé l'expression "Sweet Home Chicago" dans son enregistrement Decca de "Old Original Kokomo Blues" en 1934.
03. "Rambling On My Mind"
L'errance revient fréquemment dans les thèmes abordés par les bluesmen qui menaient des existences nomades.
Comme souvent, le besoin de s'en aller est lié à l'imcompréhenson ou à la dureté d'une femme. L'accompagnement de guitare est assez similaire au rythme shuffle de "Dust My Broom"
04. "Come On In My Kitchen"
Pour cette chanson, Johnson a eu recours à une technique particulière qui consiste à régler les cordes de son instrument de façon à obtenir un accord ouvert, à l'aide d'un tube de métal qu'il fait glisser sur le manche de la guitare, il obtient alors de longs glissandos chantant à l'unisson de sa voix.
05. "Terraplane Blues"
Autre morceau du style slide, "Terraplane Blues" a donné à Johnson le seul succès commercial qu'il ait connu de son vivant. Publié sur un 78 tours ARC avec "Kind Hearted Woman", on estime qu'il s'est vendu à quelques milliers d'exemplaires, principalement dans la région du Delta où il a largement été exploité sur les juke-boxes.
06. "They're Red Hot"
Cette composition a été attribuéé à Red Johnson, l'un des frères du chanteur. La mélodie comme la suite d'accords utilisée ici étaient très populaire à l'époque dans le style "Hokum", répertoire de chansons paillardes. "They're Red Hot" rappelle notament Big Bill Broonzy et son "Take Your Hands Off Her".
07. "Cross Road Blues"
Le fameux mythe du carrefour dans l'oeuvre de Johnson a donné lieu à toutes sortes d'interprétations plus ou moins plausibles, certains n'ayant pas hésité à y voir un lieu de rencontre nocturne entre le chanteur et Satan. Il est plus probable que Johnson se contentait d'être inquiet de voir la nuit tomber sur une route déserte, alors que le vagabondage était puni d'une peine de prison pour les Noirs.
08. "Walking Blues"
Ce titre rappelle avec force le style de Son House que Robert a sans doute appris auprès de lui. En particulier, on reconnait le rythme très haché caractéristique, rappelant les chants de travail.
09. "Last Fair Deal Gone"
Robert Johnson évoque dans "Last Fair Deal Gone" l'une de ses conquètes, Ida Belle, apparemment rencontrée sur le "Gulf Port Island Road", la ligne de chemin de fer qui traversait le Mississippi en provenance du golfe du Mexique. Les couplets en quatre vers, inhabituels, semblent indiquer une forme archaique du blues, que l'on pouvait trouver également dans certaines régions du Texas.
10. "Preachin' Blues"
La verson originale de ce "Blues du prédicateur" avait été gravée par Son House en 1930. Pour cette reprise Johnson est atteint d'une frénésie peu commune qui accompagne particulièrement bien la poésie du texte.
11. "If I Had Possession Over Judgment Day"
Ce morceau est généralement connu dans la région du Delta sous le nom de "Rollin' & Tumblin'". De nombreux artistes, dont Muddy Waters, l'ont enregistré. Ici encore, Johnson semble comme possédé, chantant et jouant avec une urgence rarement égalée.
12. "I'm A Steady Rollin Man"
Cette pièce fait partie des compositions mineures de Johnson que certains de ses héritiers ont cependant reprises. Parmis eux Robert Lockwood Junior (dont la mère fut à une certaine époque la concubine du chanteur), Eric Clapton ou John Hammmond
13. "Hellhound On My Trail"
L'image des chiens de l'enfer envoyés par le diable pour chercher les pécheurs étaient couramment utilisée dans les églises noires sanctifiées, elle donne l'occasion à Johnson de nous offrir certains de ses plus beaux vers.
14. "Little Queen Of Spades"
La "petite dame de pique" dont il est question ici symbolise la malchance, ou la mort. Elevé dans un univers où dominaient les superstitions anciennes, Johnson évoque dans ce titre le "Mojo", sorte d'amulette mythique des noirs.
15. "Malted Milk"
Cette chanson contient nombre d'éléments stylistique empruntés au guitariste Lonnie Johnson. Mais celui-ci s'exprimait d'une façon assez sophistiquée, et son jeune émule semble mal à l'aise dans ce contexte.
16. "Me & My Devil Blues"
Robert Johnson revient, pour cette composition, à l'un de ses thèmes favoris, celui de ses relations avec le Malin. D'autres avant lui, notamment Texas Alexander et la chanteuse Bessie Smith, avaient également fait référence au diable, mais jamais avec cette force.
17. "Stop Breaking Down"
En enregistrant ce titre à Dallas, le 20 juin 1937, Johnson offrait au blues l'un de ces grands classiques. A sa suite, des artistes aussi prestigieux que John Lee Sonny Boy Williamson, Junior Wells et même les Rolling Stones ont repris à leur compte ce blues plein d'humour.
18. "Love In Vain"
Comme "Hell Hound On My Trail", "Love In Vain" possède une stucture harmonique unique dans l'histoire du blues, prouvant à quel point Johnson était porteur d'innovations. Mais, surtout, "Love In Vain" est l'une des chansons d'amour les plus poignantes qui soient.
ROBERT JOHNSON SONGBOOK :
Vénéré par Keith Richard des Rolling Stones, adulé par Eric Clapton, le créateur de "Terraplane Blues" à suscité l'éclosion du Chicago Blues de l'après guerre en faisant de nombreux émules :
01. Rollin' & Tumblin' / Bob Dylan "Modern Times" 2006
02. Sweet Home Chicago / Blues Brothers "O.S.T." 1980
03. Ramblin On My Mind / Eric Clapton w. Mayall & Bluesbreakers 66
04. Come In My Kitchen / Delaney, Bonnie & Duane Allman 1970
05. Terraplane Blues / "Best Of Canned Heat" 1968
06. They're Red Hot / Eric Clapton "Me & Mr Johnson" 2004
07. Crossroads / Cream "Wheels Of Fire" 1968
08. Walkin' Blues / Butterfield Blues Band "East-West" 1966
09. Last Fair Deal Gone / Rory Block 1979
10. Preachin'Blues / Son House "Complete 65 Sessions" 1965
11. If I Had Possession / Eric Clapton "Me & Mr Johnson" 2004
12. I'm A Steady Rollin' Man / John Hammond "Live" 1976
13. Hellhound On My Trail / Peter Green's Fleetwood Mac 1967
17. Stop Breaking Down / Junior Wells "Southside Blues Jam" 1970
18. Love In Vain / Rolling Stones "Let It Bleed" 1969
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: Robert Johnson
Un peu de lecture :
http://www.vanityfair.com/culture/features/2008/11/johnson200811
http://www.vanityfair.com/culture/features/2008/11/johnson200811
kjp- Messages : 1334
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 50
Re: Robert Johnson
Je m'imprime ces documents pour les lire sur le trajet retour.
kjp- Messages : 1334
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 50
Re: Robert Johnson
ça fait des années que cette théorie circule sur le net et cet article est un condensé de ce que j'ai pu lire de ci de là
sur le fond je n'ai aucune idée intéressante à apporter vu ma méconnaissance de la technique musicale. J'ai néanmoins quelques doutes sur la possibilité de masquer cet artifice dans la production générale du morceau vu les moyens techniques de l'époque.
Et pourquoi seulement Robert Johnson ?
sur le fond je n'ai aucune idée intéressante à apporter vu ma méconnaissance de la technique musicale. J'ai néanmoins quelques doutes sur la possibilité de masquer cet artifice dans la production générale du morceau vu les moyens techniques de l'époque.
Et pourquoi seulement Robert Johnson ?
Re: Robert Johnson
en effet...
Bof bof. J'avoue avoir du mal à m'intéresser à ce genre de considérations sans fin de spécialistes... Que ce soit à propos de Robert Johnson, de Jimi Hendrix ou de n'importe qui d'ailleurs. Ce ne sont pas des artistes qu'on peut "décortiquer" avec des considérations purement techniques.
Bof bof. J'avoue avoir du mal à m'intéresser à ce genre de considérations sans fin de spécialistes... Que ce soit à propos de Robert Johnson, de Jimi Hendrix ou de n'importe qui d'ailleurs. Ce ne sont pas des artistes qu'on peut "décortiquer" avec des considérations purement techniques.
eddie- Messages : 744
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: Robert Johnson
C'est un peu ce qui a dejà fait Elijah Wald dans son "Escaping the Delta:Robert Johnson and the invention of the blues".
Oui bof.
Oui bof.
dawkins- Messages : 9
Date d'inscription : 29/01/2009
Re: Robert Johnson
Si les enregistrements de Robert Johnson étaient accélérés (je ne dis pas que c'est le cas), ce serait une donnée incontournable dans l'analyse de son oeuvre.edblues a écrit: en effet...
Bof bof. J'avoue avoir du mal à m'intéresser à ce genre de considérations sans fin de spécialistes... Que ce soit à propos de Robert Johnson, de Jimi Hendrix ou de n'importe qui d'ailleurs. Ce ne sont pas des artistes qu'on peut "décortiquer" avec des considérations purement techniques.
Quand le dernier concert de Jimi Hendrix a été publié officiellement (Live At The Isle Of Fehmarn, en 2005), les premiers pressages étaient légèrement trop rapides - l'équivalent d'un 1/2 ton. Je peux t'affirmer que de nombreux amateurs s'en sont immédiatement rendu compte, obligeant Dagger à leur expédier des exemplaires corrects, mais surtout - et c'est en cela que je ne te rejoins pas du tout - que cela dénaturait de façon significative le feeling général de la performance.
Si c'était le cas pour RJ, cela voudrait tout simplement dire qu'on ne connaitrait pas sa musique, car on peut douter que ce soit un choix artistique de sa part, mais l'interprétation d'un producteur de sa musique - ce qui n'est pas tout à fait la même chose. En l'espèce, c'est sans doute bidon, mais ça n'a rien d'un débat d'enculeur de mouche : on touche là à l'essence même de la musique.
Re: Robert Johnson
Tiens, je n'ai pas compris la même chose Ayler dans les propos d'edblues
Ce qui ne m'intéresse pas c'est de parler de musique par des "maths".
En revanche, si c'était vrai (j'ai bien dit si), cela changerait la donne en ce qui me concerne et mon ressenti. Car Robert Johnson jouait-il cette musique là véritablement ? Mieux ? Moins bien ?...
On toucherait là, donc, à l'âme de la musique.
ps : et je n'ai pas encore lu le contenu de ces articles que j'ai dores et déjà imprimer.
Ce qui ne m'intéresse pas c'est de parler de musique par des "maths".
En revanche, si c'était vrai (j'ai bien dit si), cela changerait la donne en ce qui me concerne et mon ressenti. Car Robert Johnson jouait-il cette musique là véritablement ? Mieux ? Moins bien ?...
On toucherait là, donc, à l'âme de la musique.
ps : et je n'ai pas encore lu le contenu de ces articles que j'ai dores et déjà imprimer.
Dernière édition par kjp le 29.01.09 22:42, édité 1 fois
kjp- Messages : 1334
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 50
Re: Robert Johnson
Bloomers a écrit:
02. "Sweet Home Chicago"
Que Johnson associe la ville de Chicago à l'état de Californie sur ce grand classique en dit long sur ses connaissances limitées en géographie, et cela semblerait indiquer que le guitariste ne s'était jamais rendu dans la Windy City avant 1936 . D'un point de vue historique, la paternité de ce titre semble revenir à Kokomo Arnold qui avait déjà utilisé l'expression "Sweet Home Chicago" dans son enregistrement Decca de "Old Original Kokomo Blues" en 1934.
Franchement je ne miserais pas sur un manque de culture générale de la part de Robert Johnson.Il n'a pas passer toute sa vie dans le sud... avec Johnny Shines il est aller jusqu'au Canada il me semble.
Nan je pense que le fait d'associer Chicago à l'Etat de Californie est une manière métaphorique pour désigner Chicago comme la Terre Promise.Comme l'a été la Californie au XIX siècle à l'époque de la ruée vers l'Or.
Re: Robert Johnson
Ayler a écrit:En l'espèce, c'est sans doute bidon, mais ça n'a rien d'un débat d'enculeur de mouche : on touche là à l'essence même de la musique.
Désolé si tu as mal compris mon propos (l'effet Hendrix?)...
1) il était davantage à interpréter comme l'a fait kjp; libre à toi de ne pas être d'accord.
2) je n'ai pas dit que ça n'avait aucun sens: j'ai juste dit que j'avais du mal à m'y intéresser. Nuance.
Je pense effectivement que de toute façon la poignée de titres qui restent de Johnson ne nous donne qu'une idée de son talent. Je pense que des gens qui l'ont côtoyé (Lockwood & co) nous donnent un aperçu de ce qu'aurait pu devenir sa musique s'il avait vécu, quoiqu'on ne le saura jamais. Je pense que si les enregistrements avaient été accéléré les gens qui ont vu Johnson jouer s'en seraient rendus compte. Voilà, ça me dissuade d'aller plus loin que ça dans cette controverse technico-barbante.
eddie- Messages : 744
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: Robert Johnson
Et je suis entièrement d'accord avec Albert King (enfin, Rory Gallagher) pour l'interprétation de "Sweet home Chicago". Je n'avais pas relevé l'énormité.
eddie- Messages : 744
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: Robert Johnson
Je ne suis pas sûr que tu aies compris le mien vue ta réponse !edblues a écrit:Désolé si tu as mal compris mon propos.
Re: Robert Johnson
Cette histoire me fais penser à la description que faisait Jean Buzzelin, dans les livrets accompagnant les CD de Memphis Slim,sur EPM, pour recaler la réelle vitesse des enregistrement des faces King et Old Swing-Master de la fin des années 1940's.
Le matériel portatif utilisé pour ces enregistrements était-il muni d'un variateur de vitesse...non! Dans quel état était-il?...N'était-il pas dérêglé légèrement...aucun moyen de le savoir
Il y a des exemples multiples, dans les rééditions des 78 tours, ou c'est ces derniers qui sont gravés à une vitesse plus ou moins variée!
Le matériel portatif utilisé pour ces enregistrements était-il muni d'un variateur de vitesse...non! Dans quel état était-il?...N'était-il pas dérêglé légèrement...aucun moyen de le savoir
Il y a des exemples multiples, dans les rééditions des 78 tours, ou c'est ces derniers qui sont gravés à une vitesse plus ou moins variée!
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: Robert Johnson
Deux morceaux de Robert Johnson ressembent bizarrement:
1°- "I believe i'll dust my broom" à "I believe i'll make a chance" de Lery Carr d'aout 1934,
2°- "Preachin' blues" à "Rollin' and tumblin'é de "Hambone William Newburn de 1929.
1°- "I believe i'll dust my broom" à "I believe i'll make a chance" de Lery Carr d'aout 1934,
2°- "Preachin' blues" à "Rollin' and tumblin'é de "Hambone William Newburn de 1929.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: Robert Johnson
2°- "Preachin' blues" à "Rollin' and tumblin'" de Hambone William Newburn de 1929!
A cette machine à écrire...
A cette machine à écrire...
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: Robert Johnson
Zut, je me suis encore trompé:
2°- "If i had possession over jugement day" à "Rollin' and tumblin'" de Hambone William Newburn de 1929...
2°- "If i had possession over jugement day" à "Rollin' and tumblin'" de Hambone William Newburn de 1929...
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: Robert Johnson
Ayler a écrit:A lire !
Robert Johnson a-t-il été "dopé" ?
Une approche révolutionnaire ?
Dans le Rock & Folk d'août 2010, Christian Casoni revient sur cette fameuse rumeur...
Re: Robert Johnson
"Terreplane Blues"
https://www.youtube.com/watch?v=GSnCnpm3uMo&feature=related
"From Four Till Late"
https://www.youtube.com/watch?v=eszZB3PZXaA&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=GSnCnpm3uMo&feature=related
"From Four Till Late"
https://www.youtube.com/watch?v=eszZB3PZXaA&feature=related
Re: Robert Johnson
En 2002, un disquaire de Paris, "Paris Jazz Corner" a réédité un super 45 tour de 25 cm "collector" de toute beauté comportant 6 titres, en série limitée.
Le macaron de la face 1 représente le logo du disquaire, la face 2 représente le portrait de Robert Johnson déssinée par R. Crumb, ainsi qu'un autre dessin du même auteur sur le dos de la pochette.
Le pressage a été effectué sur de la gomme de haute qualité, les morceaux ont été filtrés d'une façon très équilibrée, sans pratiquement de bruit de fond.
Avis aux amateurs, car le tirage est épuisé!
Le macaron de la face 1 représente le logo du disquaire, la face 2 représente le portrait de Robert Johnson déssinée par R. Crumb, ainsi qu'un autre dessin du même auteur sur le dos de la pochette.
Le pressage a été effectué sur de la gomme de haute qualité, les morceaux ont été filtrés d'une façon très équilibrée, sans pratiquement de bruit de fond.
Avis aux amateurs, car le tirage est épuisé!
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: Robert Johnson
de toute manières, Robert Johnson n'avait fait que des enregistrements électriques sur 78 tours, (le blues n'a jamais à ma connaissance était enregsitré pendant l'aire acoustique) je pense qu'en vinyle, la dynamique doit être superbe
Re: Robert Johnson
Ah si, il y a eu pas mal d'enregistrements mécaniques de blues avant l'apparition des enregistrements éléctriques qui ne datent que de 1928...
La dynamique du super 45 tours est équivalente aux deux coffrets Columbia...tout de moins aux gouts de mes vieilles oreilles!
La dynamique du super 45 tours est équivalente aux deux coffrets Columbia...tout de moins aux gouts de mes vieilles oreilles!
Dernière édition par yza le 12.09.10 16:47, édité 1 fois
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: Robert Johnson
alors si ils sont de 1928, ils étaient en retard d'une guerre, car les premier enregistrements électriques, dates de 1926, voire pour certain de 1925, mais je te crois sur paroles
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