Oh Mercy (1989)
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eddie
Electric Thing
Purple Jim
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Oh Mercy (1989)
Oh Mercy (1989)
Face A
Political World
Where Teardrops Fall
Everything Is Broken
Ring Them Bells
Man In The Long Black Coat
Face B
Most Of The Time
What Good Am I ?
Disease Of Conceit
What Was It You Wanted
Shooting Star
OH MERCY est l'album qui chronologiquement suit le projet de groupe des Traveling Wilburys : manifestement Bob Dylan a retrouvé la motivation l'inspiration suite à cette aventure, après plusieurs disques bien décevants. Autre fait marquant, sa rencontre (grâce à Bono) du producteur et musicien Daniel Lanois, laquelle se révèle LA rencontre dont Bob Dylan avait besoin. Lui qui si souvent a manqué de discernement dans ses choix se retrouve face à une très forte personnalité qui va (au besoin en l'obligeant à se faire violence) amener Dylan à tirer le meilleur de lui-même, et ce entouré d'un petit groupe de ses musiciens, tous extrèmement inspirés.
Au final, la patte de Lanois est bien présente, il réussit le tour de force d'allier une patine de modernité à une musique intimiste, l'atmosphère générale fait de cet album un disque totalement original qui ne ressemble à aucun autre de ses disques. Les compositions sont des sommets ("Man In The Long Black Coat" est à ranger dans ses plus grands titres), le mordant est présent ("Political World"), Dylan se hisse à son meilleur parfois en tant que chanteur ("Ring Them Bells"), l'instrumentation est parfaite (écouter "Where Teardrops Falls", "Disease Of Conceit" ou "Most Of The Time").
Un des grands disques des années 80. C'est avec Daniel Lanois que Bob Dylan a réalisé ses deux meilleurs albums de ces trente dernières années (l'autre étant le chef-d'œuvre de 1997 TIME OUT OF MIND).
L'HOMME EN LONG MANTEAU NOIR (MAN IN THE LONG BLACK COAT)
Les grillons stridulent, l'eau est montée
Une douce robe de coton est pendue à sécher
Les fenêtres grandes ouvertes, les arbres d'Afrique
Sont tout courbés par le souffle des ouragans
Pas un mot d'au-revoir, pas même une note
Elle est partie avec l'homme en long manteau noir
Quelqu'un l'a vu traîner
A la vieille salle de danse à la sortie de la ville
Il l'a regardée dans les yeux quand elle l'a arrêté pour lui demander
S'il voulait danser - Son visage était comme un masque
Quelqu'un dit en citant la Bible
Qu'il y avait de la poussière sur l'homme en long manteau noir
Le prêcheur parlait, il y avait un sermon qu'il avait donné
Où il disait que la conscience de chaque homme était vile et dépravée
Tu ne peux attendre d'elle qu'elle soit ton guide
Alors que c'est à toi de la maintenir en paix
Ce n'est pas facile à avaler, ça reste en travers de la gorge
Elle a donné son cœur à l'homme en long manteau noir
Il n'y a pas d'erreurs dans la vie, comme disent certains
C'est vrai parfois, vous pouvez le voir comme ça
Mais les gens ne vivent ni ne meurent, ils se contentent de flotter
Elle est partie avec l'homme en long manteau noir
Il y a de la fumée sur l'eau, elle est là depuis juin
Des troncs d'arbres déracinés, sous une lune allant vers son zénith
Je sens la pulsation et la vibration, et la force qui gronde
Quelqu'un, dehors, est en train de battre un cheval mort
Elle n'a jamais rien dit, il n'y a rien qu'elle ait écrit
Elle est partie avec l'homme en long manteau noir
Face A
Political World
Where Teardrops Fall
Everything Is Broken
Ring Them Bells
Man In The Long Black Coat
Face B
Most Of The Time
What Good Am I ?
Disease Of Conceit
What Was It You Wanted
Shooting Star
OH MERCY est l'album qui chronologiquement suit le projet de groupe des Traveling Wilburys : manifestement Bob Dylan a retrouvé la motivation l'inspiration suite à cette aventure, après plusieurs disques bien décevants. Autre fait marquant, sa rencontre (grâce à Bono) du producteur et musicien Daniel Lanois, laquelle se révèle LA rencontre dont Bob Dylan avait besoin. Lui qui si souvent a manqué de discernement dans ses choix se retrouve face à une très forte personnalité qui va (au besoin en l'obligeant à se faire violence) amener Dylan à tirer le meilleur de lui-même, et ce entouré d'un petit groupe de ses musiciens, tous extrèmement inspirés.
Au final, la patte de Lanois est bien présente, il réussit le tour de force d'allier une patine de modernité à une musique intimiste, l'atmosphère générale fait de cet album un disque totalement original qui ne ressemble à aucun autre de ses disques. Les compositions sont des sommets ("Man In The Long Black Coat" est à ranger dans ses plus grands titres), le mordant est présent ("Political World"), Dylan se hisse à son meilleur parfois en tant que chanteur ("Ring Them Bells"), l'instrumentation est parfaite (écouter "Where Teardrops Falls", "Disease Of Conceit" ou "Most Of The Time").
Un des grands disques des années 80. C'est avec Daniel Lanois que Bob Dylan a réalisé ses deux meilleurs albums de ces trente dernières années (l'autre étant le chef-d'œuvre de 1997 TIME OUT OF MIND).
L'HOMME EN LONG MANTEAU NOIR (MAN IN THE LONG BLACK COAT)
Les grillons stridulent, l'eau est montée
Une douce robe de coton est pendue à sécher
Les fenêtres grandes ouvertes, les arbres d'Afrique
Sont tout courbés par le souffle des ouragans
Pas un mot d'au-revoir, pas même une note
Elle est partie avec l'homme en long manteau noir
Quelqu'un l'a vu traîner
A la vieille salle de danse à la sortie de la ville
Il l'a regardée dans les yeux quand elle l'a arrêté pour lui demander
S'il voulait danser - Son visage était comme un masque
Quelqu'un dit en citant la Bible
Qu'il y avait de la poussière sur l'homme en long manteau noir
Le prêcheur parlait, il y avait un sermon qu'il avait donné
Où il disait que la conscience de chaque homme était vile et dépravée
Tu ne peux attendre d'elle qu'elle soit ton guide
Alors que c'est à toi de la maintenir en paix
Ce n'est pas facile à avaler, ça reste en travers de la gorge
Elle a donné son cœur à l'homme en long manteau noir
Il n'y a pas d'erreurs dans la vie, comme disent certains
C'est vrai parfois, vous pouvez le voir comme ça
Mais les gens ne vivent ni ne meurent, ils se contentent de flotter
Elle est partie avec l'homme en long manteau noir
Il y a de la fumée sur l'eau, elle est là depuis juin
Des troncs d'arbres déracinés, sous une lune allant vers son zénith
Je sens la pulsation et la vibration, et la force qui gronde
Quelqu'un, dehors, est en train de battre un cheval mort
Elle n'a jamais rien dit, il n'y a rien qu'elle ait écrit
Elle est partie avec l'homme en long manteau noir
Dernière édition par Rising Sun le 04.07.08 21:17, édité 4 fois
Re: Oh Mercy (1989)
Un album très sympa, mais que je n'écoute pas souvent... et pour cause : je l'ai prêté et il n'est jamais revenu !
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Oh Mercy (1989)
A sa sortie, c'est un disque que j'avais beaucoup apprécié. Pas réécouté depuis un sacré moment aussi (les cassettes...).
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Ayler's Music
Re: Oh Mercy (1989)
C'est le premier disque de Dylan que j'ai écouté je crois (je découvrais, à l'époque) chez un ami qui l'avait acheté.
Je me souviens m'être dit "tout ça pour ça"? Et après j'ai découvert le reste de son oeuvre... Là j'ai compris.
Du coup, il faut sans doute que je le réécoute.
Je me souviens m'être dit "tout ça pour ça"? Et après j'ai découvert le reste de son oeuvre... Là j'ai compris.
Du coup, il faut sans doute que je le réécoute.
eddie- Messages : 744
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: Oh Mercy (1989)
Je me souviens qu'à l'époque où j'avais découvert cet album, c'est-à-dire à sa sortie en 1989, son écoute ne m'avait pas semblé évidente, c'est le moins que je puisse en dire. Un disque assez difficile d'accès qui mérite nombre d'écoutes attentives.
Re: Oh Mercy (1989)
J'ai ajouté en fin de chronique la traduction de "Man In The Long Black Coat" signée Rising Sun. Bonne lecture !
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Re: Oh Mercy (1989)
Grand disque en effet, longuement évoqué dans les Chroniques par Bob.
Dylan chante particulèrement bien, et les arrangements de Lanois très subtils.
Le préféré de Ma Dame, c'est dire que je l'écoute souvent
Dylan chante particulèrement bien, et les arrangements de Lanois très subtils.
Le préféré de Ma Dame, c'est dire que je l'écoute souvent
Re: Oh Mercy (1989)
Super album que j'ai découvert tardivement à la fin des années 90's. Le disque débute fort avec Political World. Le SOMMET de cet album est INCONTESTABLEMENT Man In The Long Black Coat ; cette chanson est ENORME et je viens de lire la traduction superbe, merci Rising Sun.
Re: Oh Mercy (1989)
Emprunté un exemplaire prenant la poussière chez un copain qui n'a plus de platine vinyle depuis des lustres. Je tape ces lignes après être passé à la face 2. La première est splendide ! Beaux arrangements, une production inespérée pour les années 80, des compositions dignes du maître et, en effet, un Dylan convaincant au chant.
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