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Mort de Hank Jones
Mort de Hank Jones
Un grand nous quitte...
http://www.liberation.fr/musique/0101635998-le-pianiste-de-jazz-hank-jones-est-mort
Un grand nous quitte...
http://www.liberation.fr/musique/0101635998-le-pianiste-de-jazz-hank-jones-est-mort
clement- Messages : 501
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Re: Coda
Rappel: Hank Jones a joué entre autres sur ce superbe album qu'est Somethin' Else de Cannonball Adderley avec Miles Davis.
C'est un grand classique mais j'ai toujours trouvé Jones génial sur Autumn Leaves:
https://www.youtube.com/watch?v=xvL-i0VE7Co
C'est un grand classique mais j'ai toujours trouvé Jones génial sur Autumn Leaves:
https://www.youtube.com/watch?v=xvL-i0VE7Co
clement- Messages : 501
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Coda
Hormis sa discographie perso, chez Allmusic plus de 12 pages de crédits sur les disques des autres.
Une interview
L'and ernier à la Villette
Une interview
L'and ernier à la Villette
Re: Coda
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Electric Thing- Messages : 2628
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Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Coda
Et oui il rejoint ses frères Thad et Elvin, une belle fratrie !
Il ne faut surtout pas oublié un disque majeur en co-leader "Hank Jones meets Cheick-Tidiane Seck and the Mandinkas - Sarala". Une belle rencontre et une musique vraiment authentique sans artifice. Ecouter c'est tout simplement GENIAL !
Repose en paix Hank !
Parisino
Il ne faut surtout pas oublié un disque majeur en co-leader "Hank Jones meets Cheick-Tidiane Seck and the Mandinkas - Sarala". Une belle rencontre et une musique vraiment authentique sans artifice. Ecouter c'est tout simplement GENIAL !
Repose en paix Hank !
Parisino
parisino- Messages : 5704
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Localisation : Chatenay Malabry
Re: Coda
parisino a écrit:Et oui il rejoint ses frères Thad et Elvin, une belle fratrie !
Il ne faut surtout pas oublié un disque majeur en co-leader "Hank Jones meets Cheick-Tidiane Seck and the Mandinkas - Sarala". Une belle rencontre et une musique vraiment authentique sans artifice. Ecouter c'est tout simplement GENIAL !
Repose en paix Hank !
Parisino
C'est effectivement un très bon disque. L'album de Hank Jones enregistré avec Charlie Haden est un vrai chef d'oeuvre.
R.I.P Bill Dixon
R.I.P Bill Dixon
Le trompettiste de free jazz s’est éteint à l’âge de 84 ans.
Bill Dixon est décédé le 16 juin. Figure culte de l’avant-garde américaine, le jazzman était âgé de 84 ans. Né le 5 octobre 1925, Dixon était trompettiste, compositeur, peintre, enseignant et fondateur de la Jazz Composer Guild Association qui comptait parmi ses membres des musiciens comme Carla Bley, Paul Bley, Cecil Taylor ou bien encore Archie Shepp, et dont l’objectif était de libérer les musiciens de l’emprise des patrons de clubs, de festivals et de maisons de disques.
Cette Jazz Composer Guild Association a organisé à New York une série de concerts présentant quelques-unes des figures emblématiques du free jazz. L’événement est resté dans les mémoires sous le nom d’October Revolution In Jazz.
Activiste de la face libertaire de la planète jazz, Bill Dixon a travaillé, comme musicien, compositeur et/ou producteur, avec Archie Shepp, Cecil Taylor, Jacques Coursil, Marzette Watts, Alan Silva, Tony Oxley, Franz Koglman, et récemment le groupe Exploding Star Orchestra.
Le trompettiste de free jazz s’est éteint à l’âge de 84 ans.
Bill Dixon est décédé le 16 juin. Figure culte de l’avant-garde américaine, le jazzman était âgé de 84 ans. Né le 5 octobre 1925, Dixon était trompettiste, compositeur, peintre, enseignant et fondateur de la Jazz Composer Guild Association qui comptait parmi ses membres des musiciens comme Carla Bley, Paul Bley, Cecil Taylor ou bien encore Archie Shepp, et dont l’objectif était de libérer les musiciens de l’emprise des patrons de clubs, de festivals et de maisons de disques.
Cette Jazz Composer Guild Association a organisé à New York une série de concerts présentant quelques-unes des figures emblématiques du free jazz. L’événement est resté dans les mémoires sous le nom d’October Revolution In Jazz.
Activiste de la face libertaire de la planète jazz, Bill Dixon a travaillé, comme musicien, compositeur et/ou producteur, avec Archie Shepp, Cecil Taylor, Jacques Coursil, Marzette Watts, Alan Silva, Tony Oxley, Franz Koglman, et récemment le groupe Exploding Star Orchestra.
Norbert- Messages : 6026
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Re: Coda
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Re: Coda
Merci Ornette, ça donne envie d'écouter ce duo !!
Parisino
Parisino
parisino- Messages : 5704
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Re: Coda
Je ne connaissais pas Bill Dixon.
J'ai trouvé cette video intéressante, je vous la fait partager.
Paix à son âme !
Parsino
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Paix à son âme !
Parsino
parisino- Messages : 5704
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Mort de Francis Dreyfus
Mort de Francis Dreyfus
Le célèbre producteur qui travailla aussi bien avec Christophe que Marcus Miller, Michel Petruccianni ou Jean Michel Jarre, s’est éteint cette nuit.
Francis Dreyfus est décédé des suites d’un cancer dans la nuit du 24 au 25 juin. Très actif ses dernières années dans le domaine du jazz, le grand producteur travailla avec de très nombreux artistes comme Christophe, Jean-Michel Jarre et tant d’autres.
Nous republions ici son portrait qui avait illustré notre rubrique Les Têtes de l’Art en juin 2009 :
Éditeur de musique d’abord – de Petula Clark, Johnny Hallyday, Sylvie Vartan à leurs débuts, et plus tard, dans un genre différent, de Marcus Miller, Al Jarreau, ou même Elvis Presley, Francis Dreyfus devient producteur et remporte le succès en faisant paraître dans sa première maison de disques à partir de 1971 les albums de Christophe, où figurent en particulier ses Paradis Perdus, Les Mots Bleus, Senorita…
Francis Dreyfus est aussi le producteur des premiers disques de Bernard Lavilliers, Alain Bashung ou Gilbert Montagné et, à l’étranger, de David Bowie, Cat Stevens, Pink Floyd, Ten Years After, Jimmy Cliff, T. Rex…
En 1972, Dreyfus rencontre Jean-Michel Jarre, et c’est une suite d’albums : Oxygène (1972) et Équinoxe (1978), et d’événements musicaux internationaux qui durera près de 25 ans, et totalisera 55 millions de disques vendus !
A partir de 1991, parce que le jazz est sa grande passion, Francis Dreyfus créée Dreyfus Jazz, et aligne à son catalogue le gotha du genre, et parmi les premières signatures : Michel Petrucciani, Richard Galliano, Steve Grossman, Marcus Miller, David Dexter D., le Mingus Big Band, Biréli Lagrène, Eddy Louiss…
A son catalogue figurent aussi Alan Stivell, Gino Vanelli ou Matt Bianco.
Un grand Monsieur s'en est allé...Une grande perte pour le jazz en France...
Nécro de Qobuz.com
Le célèbre producteur qui travailla aussi bien avec Christophe que Marcus Miller, Michel Petruccianni ou Jean Michel Jarre, s’est éteint cette nuit.
Francis Dreyfus est décédé des suites d’un cancer dans la nuit du 24 au 25 juin. Très actif ses dernières années dans le domaine du jazz, le grand producteur travailla avec de très nombreux artistes comme Christophe, Jean-Michel Jarre et tant d’autres.
Nous republions ici son portrait qui avait illustré notre rubrique Les Têtes de l’Art en juin 2009 :
Éditeur de musique d’abord – de Petula Clark, Johnny Hallyday, Sylvie Vartan à leurs débuts, et plus tard, dans un genre différent, de Marcus Miller, Al Jarreau, ou même Elvis Presley, Francis Dreyfus devient producteur et remporte le succès en faisant paraître dans sa première maison de disques à partir de 1971 les albums de Christophe, où figurent en particulier ses Paradis Perdus, Les Mots Bleus, Senorita…
Francis Dreyfus est aussi le producteur des premiers disques de Bernard Lavilliers, Alain Bashung ou Gilbert Montagné et, à l’étranger, de David Bowie, Cat Stevens, Pink Floyd, Ten Years After, Jimmy Cliff, T. Rex…
En 1972, Dreyfus rencontre Jean-Michel Jarre, et c’est une suite d’albums : Oxygène (1972) et Équinoxe (1978), et d’événements musicaux internationaux qui durera près de 25 ans, et totalisera 55 millions de disques vendus !
A partir de 1991, parce que le jazz est sa grande passion, Francis Dreyfus créée Dreyfus Jazz, et aligne à son catalogue le gotha du genre, et parmi les premières signatures : Michel Petrucciani, Richard Galliano, Steve Grossman, Marcus Miller, David Dexter D., le Mingus Big Band, Biréli Lagrène, Eddy Louiss…
A son catalogue figurent aussi Alan Stivell, Gino Vanelli ou Matt Bianco.
Un grand Monsieur s'en est allé...Une grande perte pour le jazz en France...
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Norbert- Messages : 6026
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Re: Coda
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Un incontournable du catalogue Dreyfus Jazz,parmi tant d'autres...
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Norbert- Messages : 6026
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Re: Coda
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Re: Coda
C'est bien dommage !
C'est vrai que le catalogue est très bon, le dernier que j'ai acheté c'est :
D'ailleurs il faudrait faire un petit sujet sur ce saxophoniste.
Repose en paix et MERCI !
Parisino
C'est vrai que le catalogue est très bon, le dernier que j'ai acheté c'est :
D'ailleurs il faudrait faire un petit sujet sur ce saxophoniste.
Repose en paix et MERCI !
Parisino
parisino- Messages : 5704
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Localisation : Chatenay Malabry
Abbey Lincoln est morte
La nécro de cette grande dame...
Militante des droits civiques dans les années 60, la grande chanteuse de jazz s’est éteint à l’âge de 80 ans.
Abbey Lincoln est décédée le 14 août dans une maison de retraite de New York. Chanteuse de jazz à la voix si particulière mais aussi militante active des droits civiques, cette grande dame de la contestation était âgée de 80 ans.
Elle fut Anna Marie. Puis Gaby Lee. Gaby Wooldridge également. C’est pourtant sous le nom d’Anna Marie Wooldridge qu’elle naquit le 6 août 1930 à Chicago. En 1956, ce nom d’Abbey Lincoln sera le bon. C’est celui qui figure d’ailleurs sur son premier disque avec Benny Carter.
Abbey Lincoln grandit dans une ferme du Michigan, monte sur scène au lycée avant de partir en Californie où elle chante avec des orchestres divers dès 1951. Elle se produit durant deux ans dans des clubs d’Hawaï sous le pseudonyme de Gaby Lee, puis trois ans dans ceux d’Hollywood.
[
Mais son aura éclate dans la comédie musicale La Blonde et moi (The Girl Can’t Help It) de Frank Tashlin avec Jayne Mansfield, Tom Ewell, Edmond O’Brien et Julie London. Dans ce film de 1956 où elle interprète Spread The Word, elle revêt la fameuse robe portée par Marilyn Monroe dans Les Hommes préfère les blondes.
Le magazine Ebony la met en couverture d’un de ses numéros, espérant en faire une Marilyn noire. Dilemme, cette image publique ne satisfait guère cette éternelle révoltée. La légende veut que, des années plus tard, elle jettera au feu la fameuse robe…
En 1960, l’essentiel album militant We Insist ! – Freedom Now Suite, concocté avec Max Roach, Coleman Hawkins, Booker Little, Julian Priester, Michael Olatunji et Raymond Mantilla, la connecte définitivement au mouvement des droits civiques. En 1957 déjà, Roach l’accompagnait pour les disques qu’elle publie alors chez Riverside. Elle l’épousera en 1962, divorçant huit ans plus tard en 1970.
En 1972, un voyage en Afrique la chamboule, renforçant son ressenti pour l’Amérique, et son attachement militant pour le continent de ces ancêtres. Elle parlera même de résurrection musicale. Là-bas, avec la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba, elle visite la Guinée puis le Zaïre. De retour à New York, elle compose People In Me, déclarant continuer à écrire de la musique pour préserver sa santé mentale.
Durant les années 90, Abbey Lincoln revient sur le devant de la scène grâce au producteur français, Jean-Philippe Allard, et enregistre chez Universal de beaux albums. Le dernier en date, le poignant Abbey Sings Abbey, est paru en 2007.
Militante des droits civiques dans les années 60, la grande chanteuse de jazz s’est éteint à l’âge de 80 ans.
Abbey Lincoln est décédée le 14 août dans une maison de retraite de New York. Chanteuse de jazz à la voix si particulière mais aussi militante active des droits civiques, cette grande dame de la contestation était âgée de 80 ans.
Elle fut Anna Marie. Puis Gaby Lee. Gaby Wooldridge également. C’est pourtant sous le nom d’Anna Marie Wooldridge qu’elle naquit le 6 août 1930 à Chicago. En 1956, ce nom d’Abbey Lincoln sera le bon. C’est celui qui figure d’ailleurs sur son premier disque avec Benny Carter.
Abbey Lincoln grandit dans une ferme du Michigan, monte sur scène au lycée avant de partir en Californie où elle chante avec des orchestres divers dès 1951. Elle se produit durant deux ans dans des clubs d’Hawaï sous le pseudonyme de Gaby Lee, puis trois ans dans ceux d’Hollywood.
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Mais son aura éclate dans la comédie musicale La Blonde et moi (The Girl Can’t Help It) de Frank Tashlin avec Jayne Mansfield, Tom Ewell, Edmond O’Brien et Julie London. Dans ce film de 1956 où elle interprète Spread The Word, elle revêt la fameuse robe portée par Marilyn Monroe dans Les Hommes préfère les blondes.
Le magazine Ebony la met en couverture d’un de ses numéros, espérant en faire une Marilyn noire. Dilemme, cette image publique ne satisfait guère cette éternelle révoltée. La légende veut que, des années plus tard, elle jettera au feu la fameuse robe…
En 1960, l’essentiel album militant We Insist ! – Freedom Now Suite, concocté avec Max Roach, Coleman Hawkins, Booker Little, Julian Priester, Michael Olatunji et Raymond Mantilla, la connecte définitivement au mouvement des droits civiques. En 1957 déjà, Roach l’accompagnait pour les disques qu’elle publie alors chez Riverside. Elle l’épousera en 1962, divorçant huit ans plus tard en 1970.
En 1972, un voyage en Afrique la chamboule, renforçant son ressenti pour l’Amérique, et son attachement militant pour le continent de ces ancêtres. Elle parlera même de résurrection musicale. Là-bas, avec la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba, elle visite la Guinée puis le Zaïre. De retour à New York, elle compose People In Me, déclarant continuer à écrire de la musique pour préserver sa santé mentale.
Durant les années 90, Abbey Lincoln revient sur le devant de la scène grâce au producteur français, Jean-Philippe Allard, et enregistre chez Universal de beaux albums. Le dernier en date, le poignant Abbey Sings Abbey, est paru en 2007.
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Herman Leonard est mort
Herman Leonard est mort
Celui qui fut un des plus grands photographes de l’histoire du jazz s’est éteint à l’âge de 87 ans.
Herman Leonard est décédé le 14 août à Los Angeles. Le grand photographe américain, spécialisé dans les stars du jazz, était âgé de 87 ans.
Né le 6 mars 1923 à Allentown, ses images de Billie Holiday, Louis Armstrong, Duke Ellington, Quincy Jones, Dave Brubeck, Tony Bennett, Ella Fitzgerald, Miles Davis, Frank Sinatra et de tant d’autres légendes ont fait le tour du monde.
Quincy Jones déclara un jour : « Je disais à mes potes qu’Herman Leonard faisait avec son appareil photo ce que nous, nous faisions avec nos instruments. Et quand je regarde rétrospectivement sa carrière, je suis encore plus certain de ma comparaison : l’appareil photo d’Herman disait la vérité et la faisait swinguer ! Nous, musiciens, adorions le voir trainer dans les parages. Normal, il nous rendait beau ! »
Diplômé de l’Université de l’Ohio en 1947, Herman Leonard est engagé par le portraitiste Yousuf Karsh lui donnant ainsi la possibilité de saisir des personnalités comme Albert Einstein, Harry Truman et Martha Graham.
En 1948, Herman Leonard ouvre son premier studio à New York au cœur de Greenwich Village. Freelance pour de nombreux magazines, il passe ses soirées au Royal Roost puis au Birdland où il photographie Dexter Gordon, Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Billie Holiday, Duke Ellington, Miles Davis et quelques autres maîtres du jazz.
Le producteur de jazz Norman Granz utilise ses clichés pour illustrer de nombreuses pochettes de disques devenues mythiques au fil des années. En 1956, Marlon Brando embauche Herman Leonard comme son photographe attitré pour un voyage de recherche dans le grand ouest américain. Il s’envole ensuite pour Paris, s’y installe, et se consacre à la mode et la publicité, devenant même correspondant européen pour le magazine Playboy.
En 1980, Leonard quitte Paris pour s’installer à Ibiza jusqu’en 1988. Il déménage ensuite à Londres. C’est là que sa première grande exposition est organisée, à la Special Photographers Company de Notting Hill. Plus de 10.000 visiteurs, parmi lesquels Sade et Bono de U2, découvrent ses superbes images. Après une autre rétrospective dans une galerie de New Orleans, il tombe amoureux de la ville et décide de s’y installer, se plongeant, appareil en main, dans la scène jazz et blues locale.
En août 2005, l’ouragan Katrina dévaste sa maison et son studio, entrainant la disparition de milliers de ses tirages. Heureusement, ses nombreux négatifs, entreposés dans l’Ogden Museum de la ville, sont sauvés de la catastrophe. Herman Leonard décide alors de quitter la région ravagée pour s’installer à Studio City en Californie, relançant son business avec les maisons de disques et la presse.
La plupart de ses archives est désormais classée dans les collections permanentes de l’American Musical History du Smithsonian Museum à Washington.
http://www.hermanleonard.com/
Celui qui fut un des plus grands photographes de l’histoire du jazz s’est éteint à l’âge de 87 ans.
Herman Leonard est décédé le 14 août à Los Angeles. Le grand photographe américain, spécialisé dans les stars du jazz, était âgé de 87 ans.
Né le 6 mars 1923 à Allentown, ses images de Billie Holiday, Louis Armstrong, Duke Ellington, Quincy Jones, Dave Brubeck, Tony Bennett, Ella Fitzgerald, Miles Davis, Frank Sinatra et de tant d’autres légendes ont fait le tour du monde.
Quincy Jones déclara un jour : « Je disais à mes potes qu’Herman Leonard faisait avec son appareil photo ce que nous, nous faisions avec nos instruments. Et quand je regarde rétrospectivement sa carrière, je suis encore plus certain de ma comparaison : l’appareil photo d’Herman disait la vérité et la faisait swinguer ! Nous, musiciens, adorions le voir trainer dans les parages. Normal, il nous rendait beau ! »
Diplômé de l’Université de l’Ohio en 1947, Herman Leonard est engagé par le portraitiste Yousuf Karsh lui donnant ainsi la possibilité de saisir des personnalités comme Albert Einstein, Harry Truman et Martha Graham.
En 1948, Herman Leonard ouvre son premier studio à New York au cœur de Greenwich Village. Freelance pour de nombreux magazines, il passe ses soirées au Royal Roost puis au Birdland où il photographie Dexter Gordon, Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Billie Holiday, Duke Ellington, Miles Davis et quelques autres maîtres du jazz.
Le producteur de jazz Norman Granz utilise ses clichés pour illustrer de nombreuses pochettes de disques devenues mythiques au fil des années. En 1956, Marlon Brando embauche Herman Leonard comme son photographe attitré pour un voyage de recherche dans le grand ouest américain. Il s’envole ensuite pour Paris, s’y installe, et se consacre à la mode et la publicité, devenant même correspondant européen pour le magazine Playboy.
En 1980, Leonard quitte Paris pour s’installer à Ibiza jusqu’en 1988. Il déménage ensuite à Londres. C’est là que sa première grande exposition est organisée, à la Special Photographers Company de Notting Hill. Plus de 10.000 visiteurs, parmi lesquels Sade et Bono de U2, découvrent ses superbes images. Après une autre rétrospective dans une galerie de New Orleans, il tombe amoureux de la ville et décide de s’y installer, se plongeant, appareil en main, dans la scène jazz et blues locale.
En août 2005, l’ouragan Katrina dévaste sa maison et son studio, entrainant la disparition de milliers de ses tirages. Heureusement, ses nombreux négatifs, entreposés dans l’Ogden Museum de la ville, sont sauvés de la catastrophe. Herman Leonard décide alors de quitter la région ravagée pour s’installer à Studio City en Californie, relançant son business avec les maisons de disques et la presse.
La plupart de ses archives est désormais classée dans les collections permanentes de l’American Musical History du Smithsonian Museum à Washington.
http://www.hermanleonard.com/
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Re: Coda
superbes photos et belle phrase de Quincy Jones.
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Re: Coda
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Re: Coda
Repose en Paix.
Très beau morceau.
Parisino
Très beau morceau.
Parisino
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Localisation : Chatenay Malabry
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