Pharaoh Sanders Quintet (1965)
Page 1 sur 1
Pharaoh Sanders Quintet (1965)
Pharaoh Sanders Quintet (1965)
Face 1
1. Seven By Seven (Pharoah Sanders) - 26:25
Face 2
1. Bethera (Pharoah Sanders) - 23:44
Enregistré le 10 septembre 1964 pour le label ESP avec :
- Pharoah Sanders : saxophone ténor ;
- Stan Foster : trompette ;
- Jane Getz : piano ;
- William Bennett : basse ;
- Marvin Pattillo : batterie.
Un article (anglais) :
http://www.allaboutjazz.com/php/article.php?id=18846
Ma réédition :
Pharoah Sanders : Pharoah's First (1965)
La réédition de 2005 comprend en bonus un entretien de Pharoah datant d'octobre 1993 :
3. Bernard Stollman meets Pharoah - 0:57
4. Coming to New York - 0:28
5. Meeting Sun Ra - 1:23
6. Meeting John Coltrane - 2:11
7. Comments on other musicians - 1:54
8. Playing with Don cherry - 2:15
9. The scene - 1:18
10. Why the music changes - 2:11
"Pharaoh Sanders Quintet" est un premier album très surprenant de Pharoah Sanders : l'enregistrement datant de 1964, il ne serait pas surprenant de tenir là un brûlot free où Pharoah nous décolle les tympans de clusters rageurs...
N'oublions pas que quelques semaines plus tard, il enregistre avec Sun Ra et son Arkestra (fin décembre), puis collabore avec Ornette Coleman en mi-juin 1965 à l'excellent "Chappaqua Suite". Sa première rencontre discographique avec Coltrane, lors des sessions d'"Ascension", date du 28 juin et n’est pas moins furieuse. Le reste appartient désormais à l'histoire...
Contre toute attente, le premier Pharoah est un album de jazz relativement classique, où le swing n'est pas absent. Le disque est globalement plus hard bop que free (surtout la face 2), même si Pharoah tente manifestement de s'émanciper sur "Seven By Seven", où il sort quelques notes bien énervées. Exceptée Jane Getz (qui a joué avec Mingus), les musiciens qui accompagnent Pharoah sont quasi inconnus. Ils ne jouent pas dans un registre free, mais on ne peut pas leur reprocher d'être décalés vis-à-vis du leader de la session.
Sur le second titre, le jeu de Pharoah est plus lyrique, plus classique, et annonce paradoxalement peut-être plus certains aspects de son style futur que le premier. Lors du solo de Stan Foster, le groupe propose un hard bop efficace - mais sans surprise. Le solo de piano de Jane Getz est très bon : mélodique et rythmiquement inspiré.
Le premier Pharoah est un disque qui gagne à être connu. Sans être indispensable, il est assez réussi pour un premier effort. Pharoah présente finalement ici une musique d'inspiration plus Coltranienne que free, avec un attachement à la tonalité et au swing... dont pourtant Coltrane ne cessera de s'éloigner dès lors qu'il jouera avec Pharoah ! En même temps, c'est peut-être une explication des chemins empruntés par Pharoah dans la suite de sa carrière, et une indication quant à sa personnalité musicale ?
Face 1
1. Seven By Seven (Pharoah Sanders) - 26:25
Face 2
1. Bethera (Pharoah Sanders) - 23:44
Enregistré le 10 septembre 1964 pour le label ESP avec :
- Pharoah Sanders : saxophone ténor ;
- Stan Foster : trompette ;
- Jane Getz : piano ;
- William Bennett : basse ;
- Marvin Pattillo : batterie.
Un article (anglais) :
http://www.allaboutjazz.com/php/article.php?id=18846
Ma réédition :
Pharoah Sanders : Pharoah's First (1965)
La réédition de 2005 comprend en bonus un entretien de Pharoah datant d'octobre 1993 :
3. Bernard Stollman meets Pharoah - 0:57
4. Coming to New York - 0:28
5. Meeting Sun Ra - 1:23
6. Meeting John Coltrane - 2:11
7. Comments on other musicians - 1:54
8. Playing with Don cherry - 2:15
9. The scene - 1:18
10. Why the music changes - 2:11
"Pharaoh Sanders Quintet" est un premier album très surprenant de Pharoah Sanders : l'enregistrement datant de 1964, il ne serait pas surprenant de tenir là un brûlot free où Pharoah nous décolle les tympans de clusters rageurs...
N'oublions pas que quelques semaines plus tard, il enregistre avec Sun Ra et son Arkestra (fin décembre), puis collabore avec Ornette Coleman en mi-juin 1965 à l'excellent "Chappaqua Suite". Sa première rencontre discographique avec Coltrane, lors des sessions d'"Ascension", date du 28 juin et n’est pas moins furieuse. Le reste appartient désormais à l'histoire...
Contre toute attente, le premier Pharoah est un album de jazz relativement classique, où le swing n'est pas absent. Le disque est globalement plus hard bop que free (surtout la face 2), même si Pharoah tente manifestement de s'émanciper sur "Seven By Seven", où il sort quelques notes bien énervées. Exceptée Jane Getz (qui a joué avec Mingus), les musiciens qui accompagnent Pharoah sont quasi inconnus. Ils ne jouent pas dans un registre free, mais on ne peut pas leur reprocher d'être décalés vis-à-vis du leader de la session.
Sur le second titre, le jeu de Pharoah est plus lyrique, plus classique, et annonce paradoxalement peut-être plus certains aspects de son style futur que le premier. Lors du solo de Stan Foster, le groupe propose un hard bop efficace - mais sans surprise. Le solo de piano de Jane Getz est très bon : mélodique et rythmiquement inspiré.
Le premier Pharoah est un disque qui gagne à être connu. Sans être indispensable, il est assez réussi pour un premier effort. Pharoah présente finalement ici une musique d'inspiration plus Coltranienne que free, avec un attachement à la tonalité et au swing... dont pourtant Coltrane ne cessera de s'éloigner dès lors qu'il jouera avec Pharoah ! En même temps, c'est peut-être une explication des chemins empruntés par Pharoah dans la suite de sa carrière, et une indication quant à sa personnalité musicale ?
Sujets similaires
» Question discographique
» Festival Jazzdor
» #191 Summertime - Grace Kelly Quintet (10 décembre 2012)
» Festival de Jazz de Colmar 2012 - 17ème édition,Du 10 au 15 septembre 2012
» ESP (1965)
» Festival Jazzdor
» #191 Summertime - Grace Kelly Quintet (10 décembre 2012)
» Festival de Jazz de Colmar 2012 - 17ème édition,Du 10 au 15 septembre 2012
» ESP (1965)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum