Fleetwood Mac (1968)
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Fleetwood Mac (1968)
Fleetwood Mac (1968)
Face 1
1. My Heart Beat Like A Hammer - 3:00
2. Merry Go Round - 4:11
3. Long Grey Mare - 2:17
4. Hellhound On My Trail - 2:01
5. Shake Your Moneymaker - 2:57
6. Looking For Somebody - 2:54
Face 2
1. No Place To Go - 3:24
2. My Baby's Good to Me - 2:52
3. I Loved Another Woman - 2:58
4. Cold Black Night - 3:18
5. The World Keep On Turning - 2:31
6. Got To Move - 3:19
Personnel :
Peter Green - Guitare, harmonica et chant
Jeremy Spencer - Guitare (slide), piano et chant
John McVie - Basse (sauf sur "Long Grey Mare"*)
Mick Fleetwood - Batterie
* Bob Brunning - Basse sur "Long Grey Mare"
Produit par Mike Vernon pour Blue Horizon, le premier album de Fleetwood Mac rencontra un franc succès dans les charts anglais de l'époque (il grimpera jusqu'à la 4ème place des ventes d'albums), malgré un style en principe peu vendeur. Ainsi que le note Mike Vernon dans les notes de pochette de la réédition de 2004, c'était pas mal "pour un disque enregistré en un peu plus de trois jours, dans deux studios différents, sur une période de plus de cinq mois et qui ne contient finalement que des blues en 12 mesures".
Enregistré seulement quelques années (fin 1967) après la naissance du blues anglais, parler de seconde génération de ce style à propos du premier Fleetwood Mac n'est pas un non-sens : il y a là une authenticité totalement absente de la plupart des premiers disques du genre.
Elevés à la rigueur de l'école Mayall, Peter Green, John McVie et Mick Fleetwood ont déjà un CV présentable lorsqu'ils abordent les sessions de ce premier album. Quant à Jeremy Spencer, même s'il ne joue pas sur tous les titres, il ne se contente pas de donner la réplique à Peter Green : non seulement il signe une partie du répertoire, mais il chante la moitié des titres et prend autant de solos que Peter Green.
Musicalement, "Fleetwood Mac" est sans nul doute l'un des meilleurs albums du genre pour plusieurs raisons. La dualité Spencer/Green opère bien d'une part. Le contraste entre les titres presque méditatifs de Peter Green, dont la subtilité du jeu de guitare est à souligner et ceux de Jeremy Spencer, énergiques et sauvages, donne au disque une dynamique tout à fait appréciable.
Contrairement à tous les Keith Relf du monde, il faut aussi souligner le fait que nos hommes ont manifestement une connaissance profonde de la musique qu'ils jouent, et ne sombrent pas jamais dans le ridicule.
Musicalement, Peter Green fait toutefois preuve d'une plus grande maturité que Jeremy Spencer - et ce tant à la guitare qu'au chant. L'identité musicale de Green est plus affirmée, Spencer ne dépassant pas le stade de l'imitation talentueuse. L'influence d'Elmore James sur son jeu de guitare est un peu écrasante à mon sens, même si je reconnais qu'il a le son. Quant au chant, il a parfois tendance à un peu surjouer le rôle du Noir américain, ce qu'évite systématiquement Peter Green.
Peter Green n'est toutefois pas exempt de reproches. Il est scandaleux de sa part de signer "I Loved Another Woman", plagiat pur et simple du "Who's Been Talking?" d'Howlin' Wolf, dont il a vaguement changé les paroles.
Au final ? Malgré ces quelques réserves, un disque assez impressionnant au regard de la moyenne de la production anglaise des années 60.
PS : sur la réédition de l'album, "My Heart Beat Like A Hammer" est précédé d'une courte citation du riff de "Foxy Lady" !
Face 1
1. My Heart Beat Like A Hammer - 3:00
2. Merry Go Round - 4:11
3. Long Grey Mare - 2:17
4. Hellhound On My Trail - 2:01
5. Shake Your Moneymaker - 2:57
6. Looking For Somebody - 2:54
Face 2
1. No Place To Go - 3:24
2. My Baby's Good to Me - 2:52
3. I Loved Another Woman - 2:58
4. Cold Black Night - 3:18
5. The World Keep On Turning - 2:31
6. Got To Move - 3:19
Personnel :
Peter Green - Guitare, harmonica et chant
Jeremy Spencer - Guitare (slide), piano et chant
John McVie - Basse (sauf sur "Long Grey Mare"*)
Mick Fleetwood - Batterie
* Bob Brunning - Basse sur "Long Grey Mare"
Produit par Mike Vernon pour Blue Horizon, le premier album de Fleetwood Mac rencontra un franc succès dans les charts anglais de l'époque (il grimpera jusqu'à la 4ème place des ventes d'albums), malgré un style en principe peu vendeur. Ainsi que le note Mike Vernon dans les notes de pochette de la réédition de 2004, c'était pas mal "pour un disque enregistré en un peu plus de trois jours, dans deux studios différents, sur une période de plus de cinq mois et qui ne contient finalement que des blues en 12 mesures".
Enregistré seulement quelques années (fin 1967) après la naissance du blues anglais, parler de seconde génération de ce style à propos du premier Fleetwood Mac n'est pas un non-sens : il y a là une authenticité totalement absente de la plupart des premiers disques du genre.
Elevés à la rigueur de l'école Mayall, Peter Green, John McVie et Mick Fleetwood ont déjà un CV présentable lorsqu'ils abordent les sessions de ce premier album. Quant à Jeremy Spencer, même s'il ne joue pas sur tous les titres, il ne se contente pas de donner la réplique à Peter Green : non seulement il signe une partie du répertoire, mais il chante la moitié des titres et prend autant de solos que Peter Green.
Musicalement, "Fleetwood Mac" est sans nul doute l'un des meilleurs albums du genre pour plusieurs raisons. La dualité Spencer/Green opère bien d'une part. Le contraste entre les titres presque méditatifs de Peter Green, dont la subtilité du jeu de guitare est à souligner et ceux de Jeremy Spencer, énergiques et sauvages, donne au disque une dynamique tout à fait appréciable.
Contrairement à tous les Keith Relf du monde, il faut aussi souligner le fait que nos hommes ont manifestement une connaissance profonde de la musique qu'ils jouent, et ne sombrent pas jamais dans le ridicule.
Musicalement, Peter Green fait toutefois preuve d'une plus grande maturité que Jeremy Spencer - et ce tant à la guitare qu'au chant. L'identité musicale de Green est plus affirmée, Spencer ne dépassant pas le stade de l'imitation talentueuse. L'influence d'Elmore James sur son jeu de guitare est un peu écrasante à mon sens, même si je reconnais qu'il a le son. Quant au chant, il a parfois tendance à un peu surjouer le rôle du Noir américain, ce qu'évite systématiquement Peter Green.
Peter Green n'est toutefois pas exempt de reproches. Il est scandaleux de sa part de signer "I Loved Another Woman", plagiat pur et simple du "Who's Been Talking?" d'Howlin' Wolf, dont il a vaguement changé les paroles.
Au final ? Malgré ces quelques réserves, un disque assez impressionnant au regard de la moyenne de la production anglaise des années 60.
PS : sur la réédition de l'album, "My Heart Beat Like A Hammer" est précédé d'une courte citation du riff de "Foxy Lady" !
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Ayler's Music
Re: Fleetwood Mac (1968)
le premier album est excellent, on frise la perfection...ce qui frappe c'est l'interprètation et la maitrise...Comparé à tout les autres groupes de British Blues, Peter Green avait un son vraiment particulier, il placait à chaque fois les notes là où il fallait tout en finesse, "I love Another Woman" est un bijou, c'est presque de la pop
Avec Jeremy Spencer, on se lasse vite...c'est trop puriste, aucun apport...si le premier album passe, le second devient pesant...
Avec Jeremy Spencer, on se lasse vite...c'est trop puriste, aucun apport...si le premier album passe, le second devient pesant...
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: Fleetwood Mac (1968)
Je viens de découvrir la version mono qui sonne moins proprette que les rééditions cd, ça colle bien à la musique je trouve.
Par contre, je pense qu'on peut carrément parler de disque de reprises. Outre les similitudes entre "I Loved another Woman" et "Who's Been Talking", "Long Grey Mare" n'est autre que "Killing Floor" et "No Place To Go" me rappelle fortement un autre Howlin' Wolf.
Comme pour beaucoup d'autre groupes à cette époque je trouve particulièrement dommage ses "emprunts" d'autant plus que les interpretations sont excellentes.
Par contre, je pense qu'on peut carrément parler de disque de reprises. Outre les similitudes entre "I Loved another Woman" et "Who's Been Talking", "Long Grey Mare" n'est autre que "Killing Floor" et "No Place To Go" me rappelle fortement un autre Howlin' Wolf.
Comme pour beaucoup d'autre groupes à cette époque je trouve particulièrement dommage ses "emprunts" d'autant plus que les interpretations sont excellentes.
clement- Messages : 501
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Fleetwood Mac (1968)
J'oubliais leur premier single combinait "I Believe My Time Ain't Long" signé Spencer mais clairement copyright Elmore James avec "Rambling Pony" signé Green mais qui est en fait "Rollin' and Tumblin'".
clement- Messages : 501
Date d'inscription : 16/04/2008
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