Eat A Peach (1972)
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Eat A Peach (1972)
Eat A Peach (1972)
Face 1
1. Ain't Wasting Time No More - 3:40
2. Les Brers In A Minor - 9:05
3. Melissa - 3:05
Face 2
1. Mountain Jam - 19:37
Face 3
1. One Way Out - 4:58
2. Trouble No More - 3:28
3. Stand Back - 3:25
4. Blue Sky - 5:10
5. Little Martha - 2:08
Face 4
1. Mountain Jam Cont'd - 15:06
Le 29 octobre 1971, Duane Allman se tue dans un accident de moto à Macon alors qu'il n'est âgé que de 24 ans. "Eat A Peach" est dédié à "un frère" - mais il aurait tout aussi bien pu être dédié à un père, car l'Allman Brothers Band, c'était un peu le bébé de Duane Allman. Le destin du guitariste est particulièrement tragique : il quitte la scène au sommet de sa popularité ("At Fillmore East" était devenu disque d'or deux semaines auparavant), mais surtout au sommet de son art. En quelques mois seulement, il est devenu le guitariste de slide le plus important depuis Elmore James - alors que ses débuts au bottleneck sont pourtant très récents. Il est aussi bien capable de s'effacer au profit de subtils arrangements que de faire preuve d'une immense générosité dans ses improvisations, n'hésitant pas à se mettre en péril.
Sans la mort de Duane - en plein milieu des sessions, il va sans dire que le contenu du quatrième album du groupe aurait été tout autre. Le groupe n'ayant pas enregistré assez de matériel avec Duane pour publier un troisième album studio complet, les musiciens décidèrent d'opter pour une solution risquée : combiner Live et studio d'une part, mais aussi enregistrements avec ou sans Duane d'autre part. Entre le minimalisme des deux guitares de "Little Martha" et le long voyage de la "Mountain Jam", il y a vraiment un monde, mais étrangement, l'album ne souffre pas de cette diversité qui sur d'autres albums s'avère parfois problématique.
La réédition CD a quelque peu changé le projet initial : en réunissant l'intégralité de la "Mountain Jam" sur une seule plage, elle présente un équilibre différent de l'album tel qu'il avait été pensé à l'époque. Les 33 minutes et 38 secondes de la version CD sont peut-être plus difficiles d'accès aux mélomanes qui n'écoutent pas d'albums de Miles ou de Coltrane toutes les semaines, mais il faut reconnaître que la continuité présente l'intérêt de pouvoir suivre le groupe dans son long périple et d'apprécier au mieux la liberté dont les musiciens faisaient alors preuve.
C'est avec une certaine appréhension que les amateurs du groupe ont dû se pencher sur la première face du disque : Duane Allman ne figure sur aucun des titres. A tort : la première face de "Eat A Peach" n'est pas moins forte que les efforts précédents du groupe en studio. Par contre, elle montre une évolution musicale du groupe, qui s'éloigne du blues qui était si cher à Duane.
"Ain't Wasting Time No More" est l'une des plus belles compositions de Gregg, où Dickey Betts renforce l'hommage de Gregg à son frère en jouant des parties de slide évoquant celles de leur leader défunt. "Les Brers In A Minor" est un instrumental signé Dickey Betts qui lorgne du coté du jazz. Dans le genre, c'est une belle réussite, que Duane aurait certainement appréciée. "Melissa" est un autre titre de Gregg (cosigné avec le chanteur de soul blanc Stephen Alaimo) où il s'illustre une fois encore par ses qualités vocales.
La pièce de résistance de "Eat A Peach" est sa "Mountain Jam", où le groupe utilise le "There Is A Mountain" de Donovan pour s'envoler vers une improvisation de plus d'une demi-heure. Enregistrée lors des mêmes concerts que le mythique "At Fillmore East", cette jam présente le groupe dans un contexte plus libre encore. En effet, les musiciens jouent sans le moindre filet, se trompant même à l'occasion - d'où peut-être les réflexions stupides de Metheny à l'encontre de Duane ("Duane was the most overrated guitar player of all time – that his slide playing was constantly out of tune"). Stupides car l'essentiel n'est pas là. Duane se trompe car il prend des risques, les risques qui font la richesse de cette musique et rendent ces jams si passionnantes. On ne sait jamais où le groupe va nous emmener - ce ne sont pas les improvisations convenues de musiciens qui se contentent de répéter soir après soir les mêmes phrases. Ce sont les développements de musiciens qui vont là où la musique les mène, n’hésitant pas à se mettre en danger si tel est le prix de la créativité.
Les deux autres titres Live présents sur "Eat A Peach" n'auraient pas dépareillé de la première face du Live au Fillmore. Ce sont deux blues superbement réinvestis par le groupe. "One Way Out" est une reprise d'Elmore James qui traite d'un dilemme récurrent chez les amants : faut-il préférer la fenêtre ou affronter le mari en passant par la porte ? Quant à "Trouble No More" (Muddy Waters), c'est le seul titre du disque déjà présent sur l'un de leurs précédents albums, le premier en l'espèce.
"Stand Back" est le morceau le plus rock du disque - à défaut d'être le plus réussi. Bien qu'enregistré avec Duane, "Blue Sky" préfigure le tournant plus country que le groupe prendra dès l'album suivant, et présente les débuts de Dickey Betts en tant que chanteur. A cet exercice, il est meilleur que Berry Oakley - mais loin d'égaler Gregg Allman. Le titre est toutefois très intéressant, notamment en raison de ses parties de guitare entrelacées. Joan Baez reprendra ce titre 3 ans plus tard. "Little Martha" est aussi devenue un classique, repris par Leo Kottke par exemple. C'est un court instrumental signé Duane Allman, dont l'inspiration proviendrait d'un rêve où Jimi Hendrix lui aurait montré la mélodie.
Face 1
1. Ain't Wasting Time No More - 3:40
2. Les Brers In A Minor - 9:05
3. Melissa - 3:05
Face 2
1. Mountain Jam - 19:37
Face 3
1. One Way Out - 4:58
2. Trouble No More - 3:28
3. Stand Back - 3:25
4. Blue Sky - 5:10
5. Little Martha - 2:08
Face 4
1. Mountain Jam Cont'd - 15:06
Le 29 octobre 1971, Duane Allman se tue dans un accident de moto à Macon alors qu'il n'est âgé que de 24 ans. "Eat A Peach" est dédié à "un frère" - mais il aurait tout aussi bien pu être dédié à un père, car l'Allman Brothers Band, c'était un peu le bébé de Duane Allman. Le destin du guitariste est particulièrement tragique : il quitte la scène au sommet de sa popularité ("At Fillmore East" était devenu disque d'or deux semaines auparavant), mais surtout au sommet de son art. En quelques mois seulement, il est devenu le guitariste de slide le plus important depuis Elmore James - alors que ses débuts au bottleneck sont pourtant très récents. Il est aussi bien capable de s'effacer au profit de subtils arrangements que de faire preuve d'une immense générosité dans ses improvisations, n'hésitant pas à se mettre en péril.
Sans la mort de Duane - en plein milieu des sessions, il va sans dire que le contenu du quatrième album du groupe aurait été tout autre. Le groupe n'ayant pas enregistré assez de matériel avec Duane pour publier un troisième album studio complet, les musiciens décidèrent d'opter pour une solution risquée : combiner Live et studio d'une part, mais aussi enregistrements avec ou sans Duane d'autre part. Entre le minimalisme des deux guitares de "Little Martha" et le long voyage de la "Mountain Jam", il y a vraiment un monde, mais étrangement, l'album ne souffre pas de cette diversité qui sur d'autres albums s'avère parfois problématique.
La réédition CD a quelque peu changé le projet initial : en réunissant l'intégralité de la "Mountain Jam" sur une seule plage, elle présente un équilibre différent de l'album tel qu'il avait été pensé à l'époque. Les 33 minutes et 38 secondes de la version CD sont peut-être plus difficiles d'accès aux mélomanes qui n'écoutent pas d'albums de Miles ou de Coltrane toutes les semaines, mais il faut reconnaître que la continuité présente l'intérêt de pouvoir suivre le groupe dans son long périple et d'apprécier au mieux la liberté dont les musiciens faisaient alors preuve.
C'est avec une certaine appréhension que les amateurs du groupe ont dû se pencher sur la première face du disque : Duane Allman ne figure sur aucun des titres. A tort : la première face de "Eat A Peach" n'est pas moins forte que les efforts précédents du groupe en studio. Par contre, elle montre une évolution musicale du groupe, qui s'éloigne du blues qui était si cher à Duane.
"Ain't Wasting Time No More" est l'une des plus belles compositions de Gregg, où Dickey Betts renforce l'hommage de Gregg à son frère en jouant des parties de slide évoquant celles de leur leader défunt. "Les Brers In A Minor" est un instrumental signé Dickey Betts qui lorgne du coté du jazz. Dans le genre, c'est une belle réussite, que Duane aurait certainement appréciée. "Melissa" est un autre titre de Gregg (cosigné avec le chanteur de soul blanc Stephen Alaimo) où il s'illustre une fois encore par ses qualités vocales.
La pièce de résistance de "Eat A Peach" est sa "Mountain Jam", où le groupe utilise le "There Is A Mountain" de Donovan pour s'envoler vers une improvisation de plus d'une demi-heure. Enregistrée lors des mêmes concerts que le mythique "At Fillmore East", cette jam présente le groupe dans un contexte plus libre encore. En effet, les musiciens jouent sans le moindre filet, se trompant même à l'occasion - d'où peut-être les réflexions stupides de Metheny à l'encontre de Duane ("Duane was the most overrated guitar player of all time – that his slide playing was constantly out of tune"). Stupides car l'essentiel n'est pas là. Duane se trompe car il prend des risques, les risques qui font la richesse de cette musique et rendent ces jams si passionnantes. On ne sait jamais où le groupe va nous emmener - ce ne sont pas les improvisations convenues de musiciens qui se contentent de répéter soir après soir les mêmes phrases. Ce sont les développements de musiciens qui vont là où la musique les mène, n’hésitant pas à se mettre en danger si tel est le prix de la créativité.
Les deux autres titres Live présents sur "Eat A Peach" n'auraient pas dépareillé de la première face du Live au Fillmore. Ce sont deux blues superbement réinvestis par le groupe. "One Way Out" est une reprise d'Elmore James qui traite d'un dilemme récurrent chez les amants : faut-il préférer la fenêtre ou affronter le mari en passant par la porte ? Quant à "Trouble No More" (Muddy Waters), c'est le seul titre du disque déjà présent sur l'un de leurs précédents albums, le premier en l'espèce.
"Stand Back" est le morceau le plus rock du disque - à défaut d'être le plus réussi. Bien qu'enregistré avec Duane, "Blue Sky" préfigure le tournant plus country que le groupe prendra dès l'album suivant, et présente les débuts de Dickey Betts en tant que chanteur. A cet exercice, il est meilleur que Berry Oakley - mais loin d'égaler Gregg Allman. Le titre est toutefois très intéressant, notamment en raison de ses parties de guitare entrelacées. Joan Baez reprendra ce titre 3 ans plus tard. "Little Martha" est aussi devenue un classique, repris par Leo Kottke par exemple. C'est un court instrumental signé Duane Allman, dont l'inspiration proviendrait d'un rêve où Jimi Hendrix lui aurait montré la mélodie.
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Ayler's Music
Re: Eat A Peach (1972)
Il existe une version Deluxe de "Eat A Peach", présentant le matériel suivant :
CD 1: "Eat A Peach" Remastered
1. Ain’t Wastin’ Time No More (3:40)***
2. Les Brers In A Minor (9:03)***
3. Melissa (3:54)***
4. Mountain Jam (33:38)*
5. One Way Out (4:58)**
6. Trouble No More (3:43)*
7. Stand Back (3:24)***
8. Blue Sky (5:09)***
9. Little Martha (2:07)***
* Recorded Live At Fillmore East, New York, March 12 & 13, 1971
** Recorded Live At Fillmore East, New York, June 27, 1971
*** Recorded At Criteria Studios, Miami, Florida, September Through December 1971
CD 2: The Final Fillmore East Concert June 27, 1971
1. Statesboro Blues (4:28)
2. Don’t Keep Me Wonderin’ (3:46)
3. Done Somebody Wrong (3:38)
4. One Way Out (5:08)
5. In Memory Of Elizabeth Reed (12:51)
6. Midnight Rider (3:11)
7. Hot ’Lanta (5:51)
8. Whipping Post (20:06)
9. You Don’t Love Me (17:24)
All Tracks on Disc Two are Previously Unreleased, Except “One Way Out” and “Midnight Rider”
C'est bien la même version de "One Way Out" qui est présente sur les deux CD - l'idée étant de ne bouleverser ni l'équilibre de l'album originel, ni de couper le concert présenté dans son intégralité.
CD 1: "Eat A Peach" Remastered
1. Ain’t Wastin’ Time No More (3:40)***
2. Les Brers In A Minor (9:03)***
3. Melissa (3:54)***
4. Mountain Jam (33:38)*
5. One Way Out (4:58)**
6. Trouble No More (3:43)*
7. Stand Back (3:24)***
8. Blue Sky (5:09)***
9. Little Martha (2:07)***
* Recorded Live At Fillmore East, New York, March 12 & 13, 1971
** Recorded Live At Fillmore East, New York, June 27, 1971
*** Recorded At Criteria Studios, Miami, Florida, September Through December 1971
CD 2: The Final Fillmore East Concert June 27, 1971
1. Statesboro Blues (4:28)
2. Don’t Keep Me Wonderin’ (3:46)
3. Done Somebody Wrong (3:38)
4. One Way Out (5:08)
5. In Memory Of Elizabeth Reed (12:51)
6. Midnight Rider (3:11)
7. Hot ’Lanta (5:51)
8. Whipping Post (20:06)
9. You Don’t Love Me (17:24)
All Tracks on Disc Two are Previously Unreleased, Except “One Way Out” and “Midnight Rider”
C'est bien la même version de "One Way Out" qui est présente sur les deux CD - l'idée étant de ne bouleverser ni l'équilibre de l'album originel, ni de couper le concert présenté dans son intégralité.
The Allman Brothers Band’s Eat A Peach, originally released as a 2-LP set in February 1972, was the band’s biggest seller to date as well as their first Top 10 album, peaking at Number Four and spending an amazing 48 weeks on the charts.
Released soon after the tragic death of Duane Allman, the album featured both live and studio material, including such classics as “Melissa,” “Stand Back,” “Blue Sky,” “One Way Out” and “Mountain Jam.” Eat A Peach was an impressively cohesive musical statement, a graceful summation of the Allman Brothers Band’s original lineup and a persuasive testament to Duane Allman’s immense talent.
Eat A Peach 2CD Deluxe Edition features the remastered version of the classic album on Disc One, while Disc Two showcases the complete, legendary performance of the Allman Brothers Band at the final June 27, 1971 Fillmore East concert, including nearly.
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Ayler's Music
Re: Eat A Peach (1972)
Pour résumer, si on a le Deluxe du Fillmore, on va avoir 4 doublons avec le Deluxe de Eat A peach !
Mais à ce niveau ce n'est pas grave, car il aurait été de toute façon impensable de dénaturer l'album original.
Un superbe album avec en bonus un superbe live !
Indispensable !
Mais à ce niveau ce n'est pas grave, car il aurait été de toute façon impensable de dénaturer l'album original.
Un superbe album avec en bonus un superbe live !
Indispensable !
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Eat A Peach (1972)
J'avais l'album en voiture cette semaine et je trouve que l'ordre d'écoute idéal est :
5. One Way Out
6. Trouble No More
7. Stand Back
8. Blue Sky
9. Little Martha
1. Ain’t Wastin’ Time No More
2. Les Brers In A Minor
3. Melissa
4. Mountain Jam
L'album fonctionne beaucoup mieux ainsi !
5. One Way Out
6. Trouble No More
7. Stand Back
8. Blue Sky
9. Little Martha
1. Ain’t Wastin’ Time No More
2. Les Brers In A Minor
3. Melissa
4. Mountain Jam
L'album fonctionne beaucoup mieux ainsi !
Re: Eat A Peach (1972)
C'est l'un des premiers vinyls de l'ABB que j'ai acheté avec bien sûr le Live At Fillmore quel bonheur
Re: Eat A Peach (1972)
J'écoute la version deluxe actuellement avec la Mountain Jam d'une demi heure.
Les critiques à l'encontre de Duane Allman sont bien virulentes. Après Bobby Whitlock c'est le tour de Pat Metheny...
Sinon Eat A Peach est incontestablement un superbe album !
Les critiques à l'encontre de Duane Allman sont bien virulentes. Après Bobby Whitlock c'est le tour de Pat Metheny...
Sinon Eat A Peach est incontestablement un superbe album !
Re: Eat A Peach (1972)
Oui, très bel album.
Ce qui me tue dans les critiques de Whitlock et Metheny c'est que parler de l'accordage est vraiment détourner l'attention du jeu de Duane Allman qu'ils n'évoquent au final pas du tout...
Jalousie de voir un autodidacte réussir à s'aventurer dans un style de jazz avec réussite sans avoir leurs bagages theorique? (là,je pense plus à Metheny)
Ce qui me tue dans les critiques de Whitlock et Metheny c'est que parler de l'accordage est vraiment détourner l'attention du jeu de Duane Allman qu'ils n'évoquent au final pas du tout...
Jalousie de voir un autodidacte réussir à s'aventurer dans un style de jazz avec réussite sans avoir leurs bagages theorique? (là,je pense plus à Metheny)
clement- Messages : 501
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Eat A Peach (1972)
clement a écrit:
Jalousie de voir un autodidacte réussir à s'aventurer dans un style de jazz avec réussite sans avoir leurs bagages theorique? (là,je pense plus à Metheny)
La réussite des autodidactes engendre toujours beaucoup de moqueries et de jalousies de la part de ceux qui sortent du conservatoire.
Ça me fait un peu penser aux critiques de Jack Bruce & Ginger Baker à l'encontre d'Hendrix. Clapton s'est littéralement effondré après sa rencontre avec le gaucher mais ces messieurs n'étaient pas impressionnés plus que ça.
Re: Eat A Peach (1972)
Pour l'experience, je me souviens surtout de critiques saignantes envers Mitchell & Redding, Hendrix n'a-t-il pas été épargné ??
Par contre, dans le genre laconique, Jeff Beck en découvrant Hendrix se serait contenté de dire à Townshend "Il t'a piqué le truc de démolir la guitare." (de mémoire). Ce qui ne l'a pas empêché de suivre la "révolution Hendrix" (cf Beck-Ola.)
Par contre, dans le genre laconique, Jeff Beck en découvrant Hendrix se serait contenté de dire à Townshend "Il t'a piqué le truc de démolir la guitare." (de mémoire). Ce qui ne l'a pas empêché de suivre la "révolution Hendrix" (cf Beck-Ola.)
clement- Messages : 501
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Eat A Peach (1972)
Pour en revenir à l' ABB, je trouve Mountain Jam très impressionante de liberté. Elle met aussi en avant ce formidable bassiste qu'était Oakley. A mettre aux côtés des grands bassistes blancs tels que Jack Bruce ou Jack Cassady à mon avis... (je sais que le dinstingo blanc/noir est un peu crétin, mais il me semble que les bassistes sus-mentionnés creusaient une voie très différente de Bootsy Collins ou Larry Graham par exemple.)
clement- Messages : 501
Date d'inscription : 16/04/2008
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