The Doors : L.A. Woman (1971)
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Blueleader
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The Doors : L.A. Woman (1971)
The Doors : L.A. Woman (1971)
Face 1 :
1. The Changeling
2. Love Her Madly
3. Been Down So Long
4. Cars Hiss By My Window
5. L.A. Woman
Face 2 :
1. L'America
2. Hyacinth House
3. Crawling King Snake
4. The WASP (Texas Radio & The Big Beat)
5. Riders On The Storm
En ce qui me concerne, le meilleur album du groupe. Pas le plus novateur certes, mais le plus profond. L'orgue de Manzarek passe définitivement au second plan : outre la présence d'un véritable bassiste, les guitares prennent désormais le dessus. Là où l'album est fascinant, c'est que Morrison ne singe pas les grands bluesmen (comme tant de musiciens de rock des 60's), il trouve sa propre voix, son identité, tout en étant respectueux de l'idiome. "LA Woman" est peut-être le plus difficile de tous leurs albums car ces blues ne s'offrent pas à l'auditeur comme le pop-rock de leurs débuts.
Face 1 :
1. The Changeling
2. Love Her Madly
3. Been Down So Long
4. Cars Hiss By My Window
5. L.A. Woman
Face 2 :
1. L'America
2. Hyacinth House
3. Crawling King Snake
4. The WASP (Texas Radio & The Big Beat)
5. Riders On The Storm
En ce qui me concerne, le meilleur album du groupe. Pas le plus novateur certes, mais le plus profond. L'orgue de Manzarek passe définitivement au second plan : outre la présence d'un véritable bassiste, les guitares prennent désormais le dessus. Là où l'album est fascinant, c'est que Morrison ne singe pas les grands bluesmen (comme tant de musiciens de rock des 60's), il trouve sa propre voix, son identité, tout en étant respectueux de l'idiome. "LA Woman" est peut-être le plus difficile de tous leurs albums car ces blues ne s'offrent pas à l'auditeur comme le pop-rock de leurs débuts.
Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
Mon préréré des Doors aussi. Le groupe avait bien commencé avec deux albums magnifiques. Puis, un petit flottement avec les décevants "Waiting For The Sun" et surtout "Soft Parade". Ensuite "Morrison Hotel" et The Doors était de retour avec un album rock qui tenait la route. Finalement, même si Jim en avait marre, ils ont fabrique cet œuvre majestueux. La classe.
Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
Je vous rejoins... Le meilleur album du groupe !
Sublime, somptueux... intemporel !
Sublime, somptueux... intemporel !
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
Ce qu'il y a de génial aussi avec cet album, c'est qu'il contient l'un de leur plus grand succès (riders on the storm) qui n'est pas démérité car il est à l'image de l'album : subtil et entêtant.
de fait, on tient là une porte d'entrée idéal, car s'il s'agit du dernier morceau (le plus prophétique peut être) de l'album, il est aussi le plus "accessible" pour le grand public, plus en tout cas que le reste des morceaux qui est globalement plus exigeant.
Exigeant mais d'une homogénéité bluffante.
Si les premiers opus pouvaient rebuter certains du fait de longues pièces parfois indigestes ou difficilement assimilable.
et si les suivants pouvaient, au contraire, dénoter dans l'esprit des amateurs par l'aspect "terni" du groupe.
Celui-ci propose une synthèse mature des meilleures facettes des Doors.
Il faut dire que nous avons affaire ici à un groupe qui du enchainer les albums et les tournées à un rythme infernal.
Ainsi l'énergie, la vitalité, l'originalité des débuts sembla s'essouffler... des tensions firent leur apparitions, Morisson n'était plus vraiment dans le coup se transformant en une caricature du Elvis période Vegas, bouffi, rempli de stupéfiant, incapable d'être en phase avec le monde qui l'entoure.
Sans être mauvais le groupe est fatigué, la corde s'use à force d'être trop sollicité.
Le procès de morisson en novembre 70, le changement de producteur, l'ajout de nouveaux musiciens... autant d'élément casse gueule.
et puis, début 71, en dix jours d'enregistrements (rappelant leurs débuts) le groupe sort de leur cornue : l'oeuvre au noir.
Un diamant brut, opaque, agressif par son austérité, sa rage, sa force, son manque quasi total de concession...
les titres s'enchaînent mêlant paroles obscures, cris rauques, une voix de chanteur revenue d'entre les morts après 700 de vies à errer dans les limbes... un orgue qui parvient à céder sa place prépondérante pour devenir plus humble, plus en creux surtout plus crépusculaire... une basse et une batterie pour marquer le pas, pour assurer la rythmique implacable, sombre et forte indispensables aux riffs saillant de guitare cradingues.
Un disque qui ne vous rentre pas dedans car il sort de vos entrailles, de vos émotions les plus brutes...
il sue la rage urbaine... l'espoir vain et piétiné d'un monde en berne, sordide et calfeutré.
même le sexe turgescent de ce Mr Mojo semble se dresser comme le monolithe noir de 2001 (qui sortira la même année) comme l'objet d'un culte souterrain.
un chef d'oeuvre!
de fait, on tient là une porte d'entrée idéal, car s'il s'agit du dernier morceau (le plus prophétique peut être) de l'album, il est aussi le plus "accessible" pour le grand public, plus en tout cas que le reste des morceaux qui est globalement plus exigeant.
Exigeant mais d'une homogénéité bluffante.
Si les premiers opus pouvaient rebuter certains du fait de longues pièces parfois indigestes ou difficilement assimilable.
et si les suivants pouvaient, au contraire, dénoter dans l'esprit des amateurs par l'aspect "terni" du groupe.
Celui-ci propose une synthèse mature des meilleures facettes des Doors.
Il faut dire que nous avons affaire ici à un groupe qui du enchainer les albums et les tournées à un rythme infernal.
Ainsi l'énergie, la vitalité, l'originalité des débuts sembla s'essouffler... des tensions firent leur apparitions, Morisson n'était plus vraiment dans le coup se transformant en une caricature du Elvis période Vegas, bouffi, rempli de stupéfiant, incapable d'être en phase avec le monde qui l'entoure.
Sans être mauvais le groupe est fatigué, la corde s'use à force d'être trop sollicité.
Le procès de morisson en novembre 70, le changement de producteur, l'ajout de nouveaux musiciens... autant d'élément casse gueule.
et puis, début 71, en dix jours d'enregistrements (rappelant leurs débuts) le groupe sort de leur cornue : l'oeuvre au noir.
Un diamant brut, opaque, agressif par son austérité, sa rage, sa force, son manque quasi total de concession...
les titres s'enchaînent mêlant paroles obscures, cris rauques, une voix de chanteur revenue d'entre les morts après 700 de vies à errer dans les limbes... un orgue qui parvient à céder sa place prépondérante pour devenir plus humble, plus en creux surtout plus crépusculaire... une basse et une batterie pour marquer le pas, pour assurer la rythmique implacable, sombre et forte indispensables aux riffs saillant de guitare cradingues.
Un disque qui ne vous rentre pas dedans car il sort de vos entrailles, de vos émotions les plus brutes...
il sue la rage urbaine... l'espoir vain et piétiné d'un monde en berne, sordide et calfeutré.
même le sexe turgescent de ce Mr Mojo semble se dresser comme le monolithe noir de 2001 (qui sortira la même année) comme l'objet d'un culte souterrain.
un chef d'oeuvre!
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
Merci pour ces superbes images bloulou !
de mémoire une vidéo montre également que l'ambiance était intimiste est assez sombre
de mémoire une vidéo montre également que l'ambiance était intimiste est assez sombre
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
Je rappelle aussi que sur cet album était présent Marc Benno, guitariste de studio qui participe à 4 titres.
Il a gravé par la suite une petite perle, "Minnows" que je vous recommande :
Il a gravé par la suite une petite perle, "Minnows" que je vous recommande :
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
Blueleader a écrit:Je rappelle aussi que sur cet album était présent Marc Benno, guitariste de studio qui participe à 4 titres.
Il a gravé par la suite une petite perle, "Minnows" que je vous recommande :
je ne connais que son deuxième opus (que j'apprécie)
c'est aussi bien.mieux ?
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
@ Fando : je n'ai pas ce 2e album de Marc Benno, donc je ne peux pas comparer.
@ Christian : je suppose que c'est 2 micros scotchés ensembles pour pouvoir obtenir au mixage un effet d'écho style caverneux peut-etre ?
@ Christian : je suppose que c'est 2 micros scotchés ensembles pour pouvoir obtenir au mixage un effet d'écho style caverneux peut-etre ?
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
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Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
magnifiques ces images!
Karpof- Messages : 4324
Date d'inscription : 16/07/2011
Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
The Doors - L.A. Woman Elektra 8122-79865-5 made in USA (C)1971 stereo
La photo de la pochette est imprimé sur un celluloid transparent, une sur-pochette de protection jaune est insérée à l'intérieur un coté jaune qui donne le fond au celluloid et l'autre coté représentele Christ sur une croix une femme crucifié sur un poteau de ligne téléphonique, le beau logo Doors est imprimée en relief.
Sur-pochette :
Sur-pochette Insérée:
La photo de la pochette est imprimé sur un celluloid transparent, une sur-pochette de protection jaune est insérée à l'intérieur un coté jaune qui donne le fond au celluloid et l'autre coté représente
Sur-pochette :
Sur-pochette Insérée:
Dernière édition par mandrake le 24.03.13 23:41, édité 3 fois
Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
mandrake a écrit:...l'autre coté représente le Christ sur une croix
Il s'agit d'une femme crucifié sur un poteau de ligne téléphonique. Je ne connais l'origine de cette image (une sculpture ?).
Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
The Doors - L.A. Woman Elektra K 402090 made in France (P)1971 stereo
Sur l'édition Française la photo celluloid a disparu pour cause de coût de production et est remplacée par une photo normale à fond jaune, Doors est imprimée normalement et la sur-pochette jaune à aussi disparu dans la foulée.
La pochette gagne juste un macaron supplémentaire et le grand prix du disque de l'Académie Charles Cros.
Sur l'édition Française la photo celluloid a disparu pour cause de coût de production et est remplacée par une photo normale à fond jaune, Doors est imprimée normalement et la sur-pochette jaune à aussi disparu dans la foulée.
La pochette gagne juste un macaron supplémentaire et le grand prix du disque de l'Académie Charles Cros.
Dernière édition par mandrake le 24.03.13 23:40, édité 2 fois
Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
La photo sombre et mal imprimée m'à induit en erreurPurple Jim a écrit:mandrake a écrit:...l'autre coté représente le Christ sur une croix
Il s'agit d'une femme crucifié sur un poteau de ligne téléphonique. Je ne connais l'origine de cette image (une sculpture ?).
Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
The Doors - L.A. Woman Elektra K 402090 made in Germany (C) 1971 (P)1982 stereo
Les rééditions suivantes sont une catastrophe, le bon bordeaux devient marron, la photo perd son fond jaune, les coins arrondis de la pochette disparaissent, le logo Doors devient marron et le papier et l'encre de mauvaises qualités ne supportent pas les frottements multiples que l'on effectue quand on sort souvent de sa sonothèque un de ses disques préférés.
Les rééditions suivantes sont une catastrophe, le bon bordeaux devient marron, la photo perd son fond jaune, les coins arrondis de la pochette disparaissent, le logo Doors devient marron et le papier et l'encre de mauvaises qualités ne supportent pas les frottements multiples que l'on effectue quand on sort souvent de sa sonothèque un de ses disques préférés.
Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
J'ai une édition CD Japonaise, avec CD doré à l'or 24 carats (!!), pochette coin
rond, photo celluloid transparent, sous pochette jaune et logo en relief...
Ca coutait un bras à l'époque (import), mais je regrette quand même mon
vieux vynil
rond, photo celluloid transparent, sous pochette jaune et logo en relief...
Ca coutait un bras à l'époque (import), mais je regrette quand même mon
vieux vynil
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
mandrake a écrit:La photo sombre et mal imprimée m'à induit en erreurPurple Jim a écrit:mandrake a écrit:...l'autre coté représente le Christ sur une croix
Il s'agit d'une femme crucifié sur un poteau de ligne téléphonique. Je ne connais l'origine de cette image (une sculpture ?).
photo Erik Ravelo
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
Re: The Doors : L.A. Woman (1971)
Purple Jim a écrit:Une autre ! Ca se fait beaucoup aux Etats-Unis ?
ouaip, c'est une forme de talisman contre les agents edf en embuscade
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
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