California Soul - Tim, Nicki & the Mother Hips Family

par vincent 23.06.14 9:28

Voilà c'est crée. Reste plus qu'à lui donner à manger!!!!

par vincent 23.06.14 16:50

par Wu wei 24.06.14 8:59

bon un petit texte de présentation de la personnalité phare du post et des personnes et groupes qui gravitent autour.

l'ami Vincent corrigera au besoin, précisera on s'en doute et mettra les vidéos qui vont biens Smile

(faut bien qu'il bosse en revenant du surf)

Ce qui est amusant lorsqu’on apprécie la musique – peut être plus qu’avec les autres formes d’art- c’est de rebondir d’artistes en influences, de marque d’ampli en reprises. Ainsi, on se perd avec délice sans fin d’un couffin sonore extractible à souhait.

Le souci c’est que parfois l’on se perd un peu dans tout ça, dans tout nos repères justement, heureusement des artistes sympathiques ont la bonne idée d’avoir soit une carrière en forme de comète, ils produisent deux trois albums atypiques et s’en vont, à nous tracer le reste du chemin à la machette, ou encore on peut tomber sur des artistes protéiformes qui aiment s’acoquiner avec le premier venu pour monter un groupe.

Tim Bluhm est de ceux là, parcourir sa discographie revient à faire dans la généalogie.

Voici donc un bref aperçu de la carrière du garçon.

Tim Bluhm est née (ce qui est un bon début dans la vie) après les rêves enfumés des années 60, pourtant, peut être parce qu’il est californien, peut être parce qu’il a lu son horoscope, peut être parce qu’il aimé la musique, le voilà entrain de faire des bœufs et de monter un groupe à la faculté. C’est ainsi que naquit : the mother hips

Il s’agit, comme souvent, d’un groupe d’étudiants qui fait des bœufs et des concerts ici et là, avant d’enregistrer leur propre composition. Les premiers albums du groupes sont marqués par un son assez « jam band » laissant la place à un esprit de mélange et d’assez longue composition. Comme ils furent épaulés par un membre des Blacks Crows, il ne faut pas croire en une sorte de revival hippie tournée vers le « fait tourner man ! » et la méditation sur tapis hindoue en direct d’un magasin suédois. Leur musique se veut certes « cool » mais non moins assez rock. Au fil des ans, des albums, des séparations et des réconciliations plusieurs morceaux moins « ambitieux » et plsu dans une veine country font leur apparition. Il s’agit toujours de la côté Ouest, de fait la country de là bas est moins teintée de line dance que de mélodies, de ballades, de cheveux aux vents et de ballades.

Le groupe dégage un univers crunchy-décontract’ des plus séduisants.

Toutefois, cela ne suffit pas à combler la soif de musique de notre ami (oui on se poke souvent, on se sms tout ça quoi) Tim. C’est pourquoi (ici je n’ai aucune idée de la causalité réelle ou non entre les deux énoncés, mais ça fait toujours une jolie transition « c’est pourquoi » comme si on maîtrisait le sujet) il contacte son ami Jackie Green (un songer writer american un peu plus jeune que lui, qui a écumé les festivals et les participations avec des groupes et artistes peu connus comme gov’t mule ou bb king). A eux deux ils forment le groupe skinny singers, un bon moyen pour se retrouver sur scène (et le temps d’un album pour le moment) afin d’entamer des set plus intimistes, autour de titre plus court et plus ancré dans le folk… et d’inviter quelques amis comme Phil Lesh

De Phil Lesh nous passons au duo de batteur infernal que sont les Rythms Devils (Bill Kreutzmann et Mickey Hart, deux ex-batteur virtuoses du grateful dead ) et à leur formation toujours en tournée, ce qui permettra à Bluhm d’en faire parti durant quelques show en 2010-2011. On le voit cela tourne autour de la musique, du rock des Black Crowes ou de gov’t mule, du grateful dead et de bien d’autres.

Comme Mother Hips demande plus de moyens pour se déployer, Tim et le co-fondateur du groupe Greg Loiacono décident de former le duo Ball-Point Birds, encore une fois il s’agit de ballade, d’harmonie vocale, de jolies mélodies, d’harmonica, de filles qui passent dans nos coeurs… dans un esprit plus dépouillé et plus intimiste.

Bien évidemment Tim a également profité de tout son temps libre pour mettre sur pied un studio afin de s’enregistrer lui et ses amis et des groupes d’amis… de quoi toujours plus agrandir la famille.

Sans compter sa volonté de travailler en communauté autour d’atelier de création.

Et puis ce bon vieux Tim, qui en prime et beau gosse manquerait plus qu’il fasse du surf le bougre, s’est marié avec la belle nicki…

Ils ont signés un, bel, album de duos… avant qu’elle ne vole de ses propres ailes, en fondant son propre groupe « the gamblers ».

Un groupe dans lequel tout le monde compose, où les titres sont partagés et choisis, où l’on part en tournée en van et en faisant des reprises minimalistes de grands tubes. Un esprit « on the road » que l’on retrouve sur scène, une jolie fille en robe et tambourin qui esquisse quelques pas de danse, une piano aux accents de bouge, une partie rythmique un peu en retrait mais pas trop histoire de vous bouger les hanches et le popotin de façon lascive et une guitare aigue perdue entre soul et rock sudiste (le côté slide).

Cette formation ressemble et rassemble à un esprit plus soul. On la verra même aux côtés de gov’t mule en concert.

Vous vous en doutez entre sa femme et tous ses groupes, il doit rester des minutes dispos au petit déjeuner à Timounet, du coup au lieu de s’acheter le monde ou libé, il décide souvent d’écrire d’autres chansons, bon ça tombe bien parce qu’il chante bien et qu’il ne lit pas le français. De fait, il a du temps pour mener de front une carrière solo conséquente – une poignée d’album en quinze ans- .

Comme dans une vraie famille recomposé et évolutive, l’équilibre est maintenue par un chaos organisé, on papillonne aux grès des envies du moment et on se retrouve tous autour d’un thème commun : la musique.

C’est cet esprit de filiation, de rencontre qui prévaut autour de Tim Bluhm mais aussi autour de tous les gens qu’il côtoie. Vous mettre à découvrir ses albums c’est replonger dans les sixties avec un peu plus de rock et un peu moins d’illusions, et la nécessité, l’urgence de la créativité… tout en faisant du surf.

par vincent 24.06.14 9:25

Parfait!!!! Les mots que je n'ai pas au bout des doigts tu les as trouvés!!! C'est parfait!!! Tim Bluhm a fondé un autre groupe qui s'appelle The Sheets qui a sorti un E.P. en 2003.

par vincent 24.06.14 9:30

Une petite vidéo prise au Terrapin Crossroad de Phil Lesh (Salle de concert/Restaurant/Bar..) à San Rafael dans la baie de San Francisco le 20 juin 2014. C'est une reprise de Jerry Garcia avec Phil Lesh à la basse.