Dream Theater
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Dream Theater
DREAM THEATER : Paris, Zénith, 31/1/14
C'était donc la première occasion qui m'était donnée d'assister à un concert du Théâtre du Rêve et ce, pour promouvoir son album éponyme récemment paru. J'appréhendais quelque peu, craignant de me faire chier comme un rat mort car des albums de Dream Theater, j'en possède, aussi bien des albums studio que des live. Il est vrai que certains morceaux en live ne sont pas toujours faciles d'accès et prennent parfois des tournures à la limite de l'indigeste. Grâce à un pote qui insiste pour que j'y assiste puisque l'une de ses amies, souffrante ne pouvait s'y rendre , je me dis : "Allez, pourquoi pas ?" Dream Theater, j'ai connu en 1992 avec Images And Words, un album-référence selon les die-hard fans du groupe et je reconnais avoir bien accroché à l'époque, enchainant avec le Live At The Marquee qui paraissait dans la foulée.
Pas de première partie, annonce t-on au sein du public, ce qui nous laisse à penser que le concert brillera par sa longueur.
Un rideau arborant le logo du groupe, orne la scène et une musique planante limite spatiale qu'un Hawkwind ne saurait renier, fait patienter l'impatient public du Zénith.
Puis, une intro assez longue retentit, intro durant laquelle le visuel des albums du groupe défile, s'anime aussi pour laisser place ensuite au groupe qui apparaît sur un The Enemy Inside du dernier album en date percutant qui s'étire en longueur.
Un son puissant parfois obsédant, envahit la salle parisienne déjà conquise. John Petrucci, d'entrée de jeu, hausse le ton en nous assénant des soli rapides, ciselés et brillants tandis que le discret bassiste John Myung, joue de sa basse six cordes plus vite que son ombre....................chinoise (merde, je l'ai faite......). James LaBrie chante tout particulièrement bien mais sa voix est couverte par la puissante basse de Myung. Dream Theater a la particularité d'enchainer les morceaux sans temps mort, en l'occurrence The Shattered Fortress de Black Clouds And Silver Linings ce qui fait qu'on a l'impression qu'un seul titre dure un quart d'heure alors que l'on en trouve au moins deux. Passage par l'album A Dramatic Turn Of Events avec On The Back Of Angels et c'est à ce moment-là que l'on se dit que certains titres emblématiques du groupe comme Peruvian Skies ou même Pull Me Under ou même encore Ytse Jam vont passer à la trappe. Devant tant de virtuosité et de technicité, on ne peut être qu'admiratifs tant nos compères maitrisent leur sujet et leurs sujets.
Des lights magnifiques viennent compléter le tableau ainsi que des vidéos relatives aux morceaux interprétés.
The Looking Glass, toujours du dernier opus, nous est envoyés en pleine face. Ce qui frappe également, c'est cette complicité étonnante entre les membres du groupe lors de morceaux complexes et alambiqués. Mike Mangini, le batteur, nous fait quelques clins d'oeil du côté de Rush. Neil Peart, le batteur du trio canadien, semble être plus qu'une référence tandis que Jordan Rudess, affairé qu'il est, fait de temps à autre tournoyer son synthé notamment sur Trial Of Tears.
Enigma Machine donne l'opportunité à notre comique de batteur car il affichera un très large sourire durant quasiment tout le concert de faire étalage de tout son talent, allant, comme je l'ai énoncé juste au dessus, même jusqu'à pousser le vice à interpréter quelques notes de Red Barchetta et de Xanadu de Rush. Il a raison, il a de bonnes références, le p'tit Mangini. Along For The Ride et Breaking All Illusions viennent conclure ce premier set qui fut d'une grande richesse musicale.
Pendant cet intermède de 15 minutes, des scènes humoristiques où le groupe entre en scène, défilent sur le grand écran. Un peu comme Rush..............C'est sympa, voilà.
Soudainement, le groupe réapparait sur The Mirror et Lie. C'est Awake (1994) dont on célèbre le 20ème anniversaire qui est mis à l'honneur puisque s'enchainent Lifting Shadows Off A Dream, Scarred et Space Dye Vest. Un p'tit 6:00 ne m'aurait pas déplu car c'est un excellent morceau extrait de cet album. Tant pis.
Retour sur le dernier opus puisqu 'Illumination Theory conclut cette deuxième partie de deuxième set.
Le dernier round de ce mémorable show que l'on qualifiera de "très professionnel" et de "très technique" verra défiler des interprétations d'excellente facture d'Overture 1928, Strange Déjà Vu, The Dance Of Eternity et Finally Free où nous verrons un John Myung particulièrement impressionnant donner la réplique à un John Petrucci qui l'est tout autant dans ses interventions avec ceci dit parfois des passages difficilement accessibles car trop alambiqués. LaBrie, dans un dernier sursaut vocal, ne fait aucun faux pas. Impressionnant car nous avons véritablement l'impression que le temps n'a pas de prise sur sa voix.
Un excellent concert de 3h00 donc qui m'a réconcilié avec un groupe que je trouvais parfois pompeux et inaccessible mais qui, aujourd'hui, excelle dans la virtuosité et le professionnalisme. A revoir.
C'était donc la première occasion qui m'était donnée d'assister à un concert du Théâtre du Rêve et ce, pour promouvoir son album éponyme récemment paru. J'appréhendais quelque peu, craignant de me faire chier comme un rat mort car des albums de Dream Theater, j'en possède, aussi bien des albums studio que des live. Il est vrai que certains morceaux en live ne sont pas toujours faciles d'accès et prennent parfois des tournures à la limite de l'indigeste. Grâce à un pote qui insiste pour que j'y assiste puisque l'une de ses amies, souffrante ne pouvait s'y rendre , je me dis : "Allez, pourquoi pas ?" Dream Theater, j'ai connu en 1992 avec Images And Words, un album-référence selon les die-hard fans du groupe et je reconnais avoir bien accroché à l'époque, enchainant avec le Live At The Marquee qui paraissait dans la foulée.
Pas de première partie, annonce t-on au sein du public, ce qui nous laisse à penser que le concert brillera par sa longueur.
Un rideau arborant le logo du groupe, orne la scène et une musique planante limite spatiale qu'un Hawkwind ne saurait renier, fait patienter l'impatient public du Zénith.
Puis, une intro assez longue retentit, intro durant laquelle le visuel des albums du groupe défile, s'anime aussi pour laisser place ensuite au groupe qui apparaît sur un The Enemy Inside du dernier album en date percutant qui s'étire en longueur.
Un son puissant parfois obsédant, envahit la salle parisienne déjà conquise. John Petrucci, d'entrée de jeu, hausse le ton en nous assénant des soli rapides, ciselés et brillants tandis que le discret bassiste John Myung, joue de sa basse six cordes plus vite que son ombre....................chinoise (merde, je l'ai faite......). James LaBrie chante tout particulièrement bien mais sa voix est couverte par la puissante basse de Myung. Dream Theater a la particularité d'enchainer les morceaux sans temps mort, en l'occurrence The Shattered Fortress de Black Clouds And Silver Linings ce qui fait qu'on a l'impression qu'un seul titre dure un quart d'heure alors que l'on en trouve au moins deux. Passage par l'album A Dramatic Turn Of Events avec On The Back Of Angels et c'est à ce moment-là que l'on se dit que certains titres emblématiques du groupe comme Peruvian Skies ou même Pull Me Under ou même encore Ytse Jam vont passer à la trappe. Devant tant de virtuosité et de technicité, on ne peut être qu'admiratifs tant nos compères maitrisent leur sujet et leurs sujets.
Des lights magnifiques viennent compléter le tableau ainsi que des vidéos relatives aux morceaux interprétés.
The Looking Glass, toujours du dernier opus, nous est envoyés en pleine face. Ce qui frappe également, c'est cette complicité étonnante entre les membres du groupe lors de morceaux complexes et alambiqués. Mike Mangini, le batteur, nous fait quelques clins d'oeil du côté de Rush. Neil Peart, le batteur du trio canadien, semble être plus qu'une référence tandis que Jordan Rudess, affairé qu'il est, fait de temps à autre tournoyer son synthé notamment sur Trial Of Tears.
Enigma Machine donne l'opportunité à notre comique de batteur car il affichera un très large sourire durant quasiment tout le concert de faire étalage de tout son talent, allant, comme je l'ai énoncé juste au dessus, même jusqu'à pousser le vice à interpréter quelques notes de Red Barchetta et de Xanadu de Rush. Il a raison, il a de bonnes références, le p'tit Mangini. Along For The Ride et Breaking All Illusions viennent conclure ce premier set qui fut d'une grande richesse musicale.
Pendant cet intermède de 15 minutes, des scènes humoristiques où le groupe entre en scène, défilent sur le grand écran. Un peu comme Rush..............C'est sympa, voilà.
Soudainement, le groupe réapparait sur The Mirror et Lie. C'est Awake (1994) dont on célèbre le 20ème anniversaire qui est mis à l'honneur puisque s'enchainent Lifting Shadows Off A Dream, Scarred et Space Dye Vest. Un p'tit 6:00 ne m'aurait pas déplu car c'est un excellent morceau extrait de cet album. Tant pis.
Retour sur le dernier opus puisqu 'Illumination Theory conclut cette deuxième partie de deuxième set.
Le dernier round de ce mémorable show que l'on qualifiera de "très professionnel" et de "très technique" verra défiler des interprétations d'excellente facture d'Overture 1928, Strange Déjà Vu, The Dance Of Eternity et Finally Free où nous verrons un John Myung particulièrement impressionnant donner la réplique à un John Petrucci qui l'est tout autant dans ses interventions avec ceci dit parfois des passages difficilement accessibles car trop alambiqués. LaBrie, dans un dernier sursaut vocal, ne fait aucun faux pas. Impressionnant car nous avons véritablement l'impression que le temps n'a pas de prise sur sa voix.
Un excellent concert de 3h00 donc qui m'a réconcilié avec un groupe que je trouvais parfois pompeux et inaccessible mais qui, aujourd'hui, excelle dans la virtuosité et le professionnalisme. A revoir.
Phil93- Messages : 187
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 62
Localisation : 93
Re: Dream Theater
je ne connais absolument pas (enfin le nom et le style... donc rien)... ça donne envie...
merci du compte rendu !
merci du compte rendu !
_________________
Krautrock's Lumberjack Blouglouglou Band ... forever!
"et je me suis maudit de si bien me connaître"
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
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