The Rides : Can't get enough
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The Rides : Can't get enough
J'ai découvert ce disque qui était fort attendu par les fans de Stephen Stills. Et je dois dire que c'est une bonne et agréable surprise. Du Blues Rock musclé, gras et dynamique... Stephen Stills y est fort à son avantage tant en voix qu'en gratte et sans doute autres instrus ; et ce comme depuis longtemps. (nb je suis plutôt fan de Crosby et n'est jamais été un inconditionnel de Stills). La première écoute est assez subjuguante. Un disque authentique, très seventies et punchy qui nous arrive en plein 21ème siècle, c'est rare !
http://is.gd/vBlePh
http://is.gd/2tOk5P
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Re: The Rides : Can't get enough
nb : Le "limited édition" est interessant :crédit détaillé des interventions, belles photos, les textes, et des commentaires des trois musiciens sur chacun des morceaux (inspiration et jeux). Bref pour les fans !
http://is.gd/diPUjh
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Re: The Rides : Can't get enough
Attention Mesdames et Messieurs, voilà le retour des supergroupes !
Par ordre d'apparition à l’image : Stephen Stills, un pedigree plus long que le bras, de Buffalo Springfield à Crosby Stills and Nash en passant par Manassas, Stills & Young et son expérience de Supersession avec Mike Bloomfield et Al Kooper qui l’avait profondément et durablement marqué.
Après des années difficiles, Stills semble avoir retrouvé la pêche, comme en atteste la tournée d’été européenne 2013, malgré une voix chevrotante et souvent fausse. Aminci, le solo de guitare vif et incisif, mais un visage très marqué et des difficultés évidentes à se baisser,(il peine à ramasser une serviette par terre, c’est un roadie qui le fera).
Barry Goldberg, membre fondateur de l’Electric Flag (où Mike Bloomfield tenait la guitare, tiens, tiens...), organiste, un autre musicien qui a sérieusement bourlingué durant les quarante dernières années.
Kenny Wayne Sheperd est le jeunot de la bande, mais a déjà une longue carrière de guitariste de blues rock derrière lui avec son style à la Steve Ray Vaughan, il a d'ailleurs joué avec la section rythmique du texan pour son CD, 10 Days Out: Blues from the Backroads.
Pourquoi tout ce joli monde s’est réuni en studio pour enregistrer un CD et faire une tournée US à l’automne avec Beth Hart en première partie ? C’est une excellente question, je vous remercie de l’avoir posée.
Stills a toujours aimé les défis, préféré les aventures brèves aux groupes qui se constituent un répertoire dans la durée. Pour payer les factures il a Crosby, Stills & Nash mais à côté il adore les rencontres avec d’autres musiciens et il prend un plaisir évident à croiser le fer avec le petit jeune.
Le CD est court, mais il est ramassé, puissant avec des cover qui décoiffent, le « Search And Destroy » des Stooges, et « Rockin' In The Free World » sauvage tout à fait dans l’esprit de son frère ennemi.
Les autres morceaux sont du même acabit, du gros son, de la guitare des nappes d’orgue.
L’ombre de Manassas surgit par instant, celle des grands guitaristes de blues rock également, c’est une musique urgente, sans fioritures, un disque enregistré dans l’urgence de la rencontre, afin que l’énergie reste brute comme une longue déflagration électrique qui ne veut pas s’éteindre.
Le groupe risque d’être éphémère, mais c’est plutôt une bonne nouvelle, pas de plan, de projets marketing, juste le plaisir de la rencontre, et là on retrouve l’esprit de Supersession mais aussi de l’Electric Flag, ce groupe qui s’essayait à la synthèse improbable et périlleuse du blues, du funk et de la soul.
Peu importe finalement, c’est frais, bourré de pêche et de feeling, Stills a retrouvé ses années électriques et avec ses deux acolytes il envoie du bois.
Un mot sur la section rythmique, avec Chris Layton le batteur de Steve Ray Vaughan, et Kevin McCormick qui a joué avec CS&N, Jackson Browne, Nils Lofgren, Robben Ford, John Mayall… autant dire que le tempo est assuré !
Par ordre d'apparition à l’image : Stephen Stills, un pedigree plus long que le bras, de Buffalo Springfield à Crosby Stills and Nash en passant par Manassas, Stills & Young et son expérience de Supersession avec Mike Bloomfield et Al Kooper qui l’avait profondément et durablement marqué.
Après des années difficiles, Stills semble avoir retrouvé la pêche, comme en atteste la tournée d’été européenne 2013, malgré une voix chevrotante et souvent fausse. Aminci, le solo de guitare vif et incisif, mais un visage très marqué et des difficultés évidentes à se baisser,(il peine à ramasser une serviette par terre, c’est un roadie qui le fera).
Barry Goldberg, membre fondateur de l’Electric Flag (où Mike Bloomfield tenait la guitare, tiens, tiens...), organiste, un autre musicien qui a sérieusement bourlingué durant les quarante dernières années.
Kenny Wayne Sheperd est le jeunot de la bande, mais a déjà une longue carrière de guitariste de blues rock derrière lui avec son style à la Steve Ray Vaughan, il a d'ailleurs joué avec la section rythmique du texan pour son CD, 10 Days Out: Blues from the Backroads.
Pourquoi tout ce joli monde s’est réuni en studio pour enregistrer un CD et faire une tournée US à l’automne avec Beth Hart en première partie ? C’est une excellente question, je vous remercie de l’avoir posée.
Stills a toujours aimé les défis, préféré les aventures brèves aux groupes qui se constituent un répertoire dans la durée. Pour payer les factures il a Crosby, Stills & Nash mais à côté il adore les rencontres avec d’autres musiciens et il prend un plaisir évident à croiser le fer avec le petit jeune.
Le CD est court, mais il est ramassé, puissant avec des cover qui décoiffent, le « Search And Destroy » des Stooges, et « Rockin' In The Free World » sauvage tout à fait dans l’esprit de son frère ennemi.
Les autres morceaux sont du même acabit, du gros son, de la guitare des nappes d’orgue.
L’ombre de Manassas surgit par instant, celle des grands guitaristes de blues rock également, c’est une musique urgente, sans fioritures, un disque enregistré dans l’urgence de la rencontre, afin que l’énergie reste brute comme une longue déflagration électrique qui ne veut pas s’éteindre.
Le groupe risque d’être éphémère, mais c’est plutôt une bonne nouvelle, pas de plan, de projets marketing, juste le plaisir de la rencontre, et là on retrouve l’esprit de Supersession mais aussi de l’Electric Flag, ce groupe qui s’essayait à la synthèse improbable et périlleuse du blues, du funk et de la soul.
Peu importe finalement, c’est frais, bourré de pêche et de feeling, Stills a retrouvé ses années électriques et avec ses deux acolytes il envoie du bois.
Un mot sur la section rythmique, avec Chris Layton le batteur de Steve Ray Vaughan, et Kevin McCormick qui a joué avec CS&N, Jackson Browne, Nils Lofgren, Robben Ford, John Mayall… autant dire que le tempo est assuré !
Re: The Rides : Can't get enough
100% d'accord avec ces interventions et ces commentaires de Leptilou et michel.
l'expression est d'ailleurs de Leptilou, album dont la première impression (impression qui persiste au fil des réécoutes successives) est "Subjuguante".
c'est tout fait ça ! Un maitre album.
l'expression est d'ailleurs de Leptilou, album dont la première impression (impression qui persiste au fil des réécoutes successives) est "Subjuguante".
c'est tout fait ça ! Un maitre album.
Karpof- Messages : 4324
Date d'inscription : 16/07/2011
Re: The Rides : Can't get enough
Belle chronique Michel En tout cas, je n'avais jamais entendu parler d'une limited edition avec des bonus tracks. Il faut que je regarde ça de plus près ^^
Vran- Messages : 466
Date d'inscription : 05/06/2012
Re: The Rides : Can't get enough
J'ai ressourcé le concert du 1er septembre à Atlantic City. Le groupe fonctionne très bien en live aussi; mais comme l'a signalé Michel, et
comme vous pourrez vous en rendre compte, Stills est souvent trahi par sa voix ( cf "don't want lies" )
Reste de belles parties de guitares; Kenny Wayne Sheperd dont je craignais un peu le coté bourrin, s'intègre parfaitement et matche à
merveille avec Stephen Stills.
Rendez-vous dans la section habituelle....
comme vous pourrez vous en rendre compte, Stills est souvent trahi par sa voix ( cf "don't want lies" )
Reste de belles parties de guitares; Kenny Wayne Sheperd dont je craignais un peu le coté bourrin, s'intègre parfaitement et matche à
merveille avec Stephen Stills.
Rendez-vous dans la section habituelle....
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
Re: The Rides : Can't get enough
Bien résumé, en effet la voix de Stills est vraiment défaillante. J'aime bien aussi les claviers plus présents que sur le CD !
Et Kenny Wayne Sheperd se fond dans le line-up
Et Kenny Wayne Sheperd se fond dans le line-up
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