Miles Davis: Directions (1981)
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Miles Davis: Directions (1981)
Directions (1981)
1. Song of our Country (G. Evans) - 3:24
Enregistré le 11 mars 1960 à New York.
Musiciens : Miles Davis: trompette; Gil Evans: chef d'orchestre; Paul Chambers: contrebasse; Jimmy Cobb: batterie; Elvin Jones: percussions; Ernie Royal, Johnny Coles et Bernie Glow: trompettes; Frank Rehak et Dick Nixon: trombones; Jimmy Buffington, Joe Singer et Tony Miranda: cors; Bill Barber: tuba; Jack Knitzer: basson; Albert Block et Harold Feldman: flûtes, Romeo Penque: oboe; Danny Bank: clarinette; Janet Putnam: harpe.
2. 'Round Midnight (B. Hanighen - C. Williams - T. Monk) - 7:41
Enregistré le 22 avril 1961 au Blackhawk à San Francisco.
Quintet : Miles Davis: trompette; Hank Mobley: saxophone ténor; Wynton Kelly: piano; Paul Chambers: basse; Jimmy Cobb: batterie.
3. So Near, So Far (T. Crombie - D. Green) - 5:15
Enregistré le 16 avril 1963 à Hollywood, Ca.
Quintet : Miles Davis: trompette; George Coleman: saxophone ténor; Victor Feldman: piano; Ron Carter: basse; Frank Butler: batterie.
4. Limbo (W. Shorter) - 5:31
Enregistré le 9 mai 1967 à Hollywood, Ca.
Quintet : Miles Davis: trompette; Wayne Shorter: saxophone ténor; Herbie Hancock: piano; Buster Williams: basse; Tony Williams: batterie.
5. Water on the Pond (M. Davis) - 7:01
Enregistré le 28 décembre 1967 à New York.
Sextet : Miles Davis: trompette; Wayne Shorter: saxophone ténor; Herbie Hancock: piano; Buster Williams: basse; Joe Beck: guitare; Tony Williams: batterie.
6. Fun (M. Davis) - 4:09
Enregistré le 11janvier 1968 à New York.
Quintet : Miles Davis: trompette; Wayne Shorter: saxophone ténor; Herbie Hancock: piano; Buster Williams: basse; Tony Williams: batterie.
7. Directions I (J. Zawinul) - 6:48
Enregistré le 27 novembre 1968 à New York.
Sextet : Miles Davis: trompette; Wayne Shorter: saxophone soprano; Herbie Hancock: piano électrique; Chick Corea: piano électrique; Joe Zawinul: piano; Dave Holland: basse; Jack DeJohnette: batterie.
8. Directions II (J. Zawinul) - 4:51
Enregistré le 27 novembre 1968 à New York.
Musiciens : Miles Davis: trompette; Wayne Shorter: saxophone soprano; Herbie Hancock: piano électrique; Chick Corea: piano électrique; Joe Zawinul: piano; Dave Holland: basse; Jack DeJohnette: batterie.
9. Ascent (J. Zawinul) - 14:41
Enregistré le 27 novembre 1968 à New York.
Musiciens : Miles Davis: trompette; Wayne Shorter: saxophone soprano; Herbie Hancock: piano électrique; Chick Corea: piano électrique; Joe Zawinul: piano; Dave Holland: basse; Jack DeJohnette: batterie.
10. Duran (M. Davis) - 10:58
Enregistré le 7 février 1970 à New York.
Musiciens : Miles Davis: trompette; Wayne Shorter: saxophone soprano; Dave Holland: basse; Bennie Maupin: clarinette basse; John McLaughlin : guitare électrique; Billy Cobham: batterie.
11. Konda (M. Davis) - 14:07
Enregistré le 21 mai 1970 à New York.
Musiciens : Miles Davis: trompette; Airto Moreira: percussions; Keith Jarrett: piano électrique; John McLaughlin : guitare électrique.
12. Willie Nelson (M. Davis) - 10:21
Enregistré le 7 février 1970 à New York.
Musiciens : Miles Davis: trompette; Steve Grossman: saxophone soprano; Dave Holland: basse; John McLaughlin : guitare électrique; Jack DeJohnette: batterie.
1. Song of our Country (G. Evans) - 3:24
Enregistré le 11 mars 1960 à New York.
Musiciens : Miles Davis: trompette; Gil Evans: chef d'orchestre; Paul Chambers: contrebasse; Jimmy Cobb: batterie; Elvin Jones: percussions; Ernie Royal, Johnny Coles et Bernie Glow: trompettes; Frank Rehak et Dick Nixon: trombones; Jimmy Buffington, Joe Singer et Tony Miranda: cors; Bill Barber: tuba; Jack Knitzer: basson; Albert Block et Harold Feldman: flûtes, Romeo Penque: oboe; Danny Bank: clarinette; Janet Putnam: harpe.
2. 'Round Midnight (B. Hanighen - C. Williams - T. Monk) - 7:41
Enregistré le 22 avril 1961 au Blackhawk à San Francisco.
Quintet : Miles Davis: trompette; Hank Mobley: saxophone ténor; Wynton Kelly: piano; Paul Chambers: basse; Jimmy Cobb: batterie.
3. So Near, So Far (T. Crombie - D. Green) - 5:15
Enregistré le 16 avril 1963 à Hollywood, Ca.
Quintet : Miles Davis: trompette; George Coleman: saxophone ténor; Victor Feldman: piano; Ron Carter: basse; Frank Butler: batterie.
4. Limbo (W. Shorter) - 5:31
Enregistré le 9 mai 1967 à Hollywood, Ca.
Quintet : Miles Davis: trompette; Wayne Shorter: saxophone ténor; Herbie Hancock: piano; Buster Williams: basse; Tony Williams: batterie.
5. Water on the Pond (M. Davis) - 7:01
Enregistré le 28 décembre 1967 à New York.
Sextet : Miles Davis: trompette; Wayne Shorter: saxophone ténor; Herbie Hancock: piano; Buster Williams: basse; Joe Beck: guitare; Tony Williams: batterie.
6. Fun (M. Davis) - 4:09
Enregistré le 11janvier 1968 à New York.
Quintet : Miles Davis: trompette; Wayne Shorter: saxophone ténor; Herbie Hancock: piano; Buster Williams: basse; Tony Williams: batterie.
7. Directions I (J. Zawinul) - 6:48
Enregistré le 27 novembre 1968 à New York.
Sextet : Miles Davis: trompette; Wayne Shorter: saxophone soprano; Herbie Hancock: piano électrique; Chick Corea: piano électrique; Joe Zawinul: piano; Dave Holland: basse; Jack DeJohnette: batterie.
8. Directions II (J. Zawinul) - 4:51
Enregistré le 27 novembre 1968 à New York.
Musiciens : Miles Davis: trompette; Wayne Shorter: saxophone soprano; Herbie Hancock: piano électrique; Chick Corea: piano électrique; Joe Zawinul: piano; Dave Holland: basse; Jack DeJohnette: batterie.
9. Ascent (J. Zawinul) - 14:41
Enregistré le 27 novembre 1968 à New York.
Musiciens : Miles Davis: trompette; Wayne Shorter: saxophone soprano; Herbie Hancock: piano électrique; Chick Corea: piano électrique; Joe Zawinul: piano; Dave Holland: basse; Jack DeJohnette: batterie.
10. Duran (M. Davis) - 10:58
Enregistré le 7 février 1970 à New York.
Musiciens : Miles Davis: trompette; Wayne Shorter: saxophone soprano; Dave Holland: basse; Bennie Maupin: clarinette basse; John McLaughlin : guitare électrique; Billy Cobham: batterie.
11. Konda (M. Davis) - 14:07
Enregistré le 21 mai 1970 à New York.
Musiciens : Miles Davis: trompette; Airto Moreira: percussions; Keith Jarrett: piano électrique; John McLaughlin : guitare électrique.
12. Willie Nelson (M. Davis) - 10:21
Enregistré le 7 février 1970 à New York.
Musiciens : Miles Davis: trompette; Steve Grossman: saxophone soprano; Dave Holland: basse; John McLaughlin : guitare électrique; Jack DeJohnette: batterie.
Il s’agit bien d’une anthologie regroupant des enregistrements qui couvrent une décennie d’inédits et de versions alternatives de notre trompettiste favori. Ces sessions d’enregistrements commencent avec "Sketches of Spain" et s’achèvent avec " Jack Johnson". Tous les titres présents sont de qualité, aucun déchet ni morceau faible, pas de rebus. Ce double LP est donc tout à fait recommandable, mais attention, on peut trouver également ces mêmes enregistrements au détour des « complètes » qui entourent désormais presque chaque album, en édition CD toutefois. Nous sommes donc bien là en face d’un exercice de marketing à but essentiellement commercial, il n’y a aucune unité de ton entre les différents enregistrements présents, tellement la musique de Miles a évolué et s’est modifiée au cours du temps, par contre c’est le nec plus ultra des chutes de studio, la qualité musicale est absolument remarquable et justifie amplement l’édition de cet album.
Dès les premières notes de Song of our Country il est aisé de deviner de quelles sessions provient l’extrait proposé. L’emphase dramatique et la patte de Gil Evans suffisent à en déterminer l’origine. La question qui suit est évidente, pourquoi ce morceau ne figure t-il pas sur l’album d’origine ? Et là pas de réponse… Mais il est désormais inclus dans les rééditions du chef d’œuvre, cette pièce délicate et subtile s’intègre en effet avec bonheur dans le grand « tout » constitué par Sketches of Spain.
La reprise de 'Round Midnight au Blackhawk nous montre un Miles au top de sa forme, délivrant un fabuleux solo, jouant avec les temps et les silences, une nouvelle fois c’est du grand art ! Tous derrière et lui devant, il brille avec éclat, le son est clair, limpide, maîtrisé ! Le solo d’Hank Mobley qui suit semble d’un coup presque convenu malgré la rythmique de rêve, souple et aérienne …
So Near, So Far est plus ancré dans le be bop, Ron Carter à la basse emporte le morceau, créant un petit monde autour de sa pulsation rythmique, c’est le seul véritable inédit de l’album, impossible à trouver sur aucune autre complète ou compilation.
Les morceaux étant classés dans l’ordre chronologique nous voici déjà en 1967 avec Limbo provenant des sessions de Sorcerer, joué par son quintet de rêve, Tony Williams à la batterie éclate le tempo pour devenir cet alter égo du soliste, Herbie Hancock improvisant, tandis que Buster Williams avec ses lignes de basse, soutient l’édifice …Et l’on mesure en quelques titres le chemin effectué, vers ce nouvel équilibre fragile et fascinant, une forme de perfection ainsi trouvée.
La seconde face s’ouvre avec Water on the Pond qui représente un changement dans la trajectoire de Miles Davis, c’est la seconde session où il intègre le guitariste Joe Beck dont la présence symbolise les changements en cours. Pas de révolution chez Miles, tout se fait en douceur, par une succession de petites touches qui, les unes ajoutées aux autre finissent par créer un style nouveau, une musique différente. Nous sommes là au début du processus. D’une certaine façon, les séances de Sorcerer et Nerfertiti ont montré une certaine prédominance de la rythmique dont le rôle s’est émancipé, à partir de décembre 67, un changement significatif va opérer, l’arrivée conjointe d’une guitare et une nouvelle façon d’enregistrer la musique. Il ne s’agit plus de sélectionner les meilleures prises mais d’assembler des « morceaux » de sessions. On expérimente donc… Joe Beck improvise tandis qu’Herbie Hancock joue de deux claviers différents, un Hohner et un piano électrique Wurlitzer, le même que celui entendu sur « Riders on the storm », clin d’œil qui mérite d’être précisé. La ligne de basse soutient le tout, Miles et Wayne improvisent donc ici en dehors d’un thème précis…
Fun est enregistré le onze janvier de l’année suivante, malgré le manque de précision sur les notes de pochettes il semblerait qu’une guitare double les notes de la basse, ce morceau est également le fruit d’un montage.
Les morceaux qui suivent sont tous extraits de la session de novembre 68, deux versions de Directions et Ascent, des compositions de Joe zawinul. Celui-ci complète Herbie Hancock et Chick Corea aux claviers, annonçant déjà In a Silent way, et achevant une année créatrice majeure, où tout a basculé. On remarque aussi l’arrivée de Jack DeJohnette qui remplace pour la première fois, ici, Tony Williams. On peut également trouver ces morceaux dans les « Complete In a Silent Way Sessions ». Ces trois pièces sont absolument passionnantes et se montrent déjà précurseurs du chef d’œuvre à paraître. C’est arrivé au milieu de cette seconde face, après avoir remonté une partie de la décennie écoulée, que l’on mesure la plénitude du chemin accompli, le nécessaire aboutissement d’une démarche rigoureuse et exigeante qui se fixera dans la perfection d’In a Silent Way. D’ailleurs, Ascent, en apesanteur, en préfigure la beauté immatérielle, portée par les volutes de notes distillées par les claviers. Wayne Shorter au soprano tisse sa toile par petites secousses, accompagné par les bruissements de la batterie de Jack DeJohnette. La sonorité si pure de Miles dessine des gouttes de pluie cristallines qui gravitent dans les aigus, terminant leur course dans les cimes.
Les trois dernières compositions ont été proposées dans les "Complete Jack Johnson" sessions. Deux morceaux étant enregistrés avant et le troisième « Konda », un mois après l’enregistrement de l’album mythique. L’atmosphère change et se fait très rock sur Duran, contrastant avec le morceau précédent. On retrouve toute la verve et l’esprit de ces sessions très électriques.
Konda, avec Airto Moreira aux percussions, nous rappelle qu’il y a peu, Miles Davis a rencontré le compositeur Brésilien Hermeto Pascoal. On entend ici un étonnant morceau où Keith Jarrett et John Mclaughlin se font complice d’une petite digression aux saveurs Sud Américaines.
Willie Nelson, que Miles aime tant jouer en concert, termine l’album de façon magistrale, concentrant le soul, le funk et le rock qui caractérisent cette période. Steve Grossman y dialogue avec la guitare de John Mclaughlin jusqu’à l’arrivée de Miles pour un solo magistral, arrivant à lui seul à faire de cette interprétation une version d’anthologie.
A nouveau un album indispensable.
(Edit: Pour les vinyleux!)Dès les premières notes de Song of our Country il est aisé de deviner de quelles sessions provient l’extrait proposé. L’emphase dramatique et la patte de Gil Evans suffisent à en déterminer l’origine. La question qui suit est évidente, pourquoi ce morceau ne figure t-il pas sur l’album d’origine ? Et là pas de réponse… Mais il est désormais inclus dans les rééditions du chef d’œuvre, cette pièce délicate et subtile s’intègre en effet avec bonheur dans le grand « tout » constitué par Sketches of Spain.
La reprise de 'Round Midnight au Blackhawk nous montre un Miles au top de sa forme, délivrant un fabuleux solo, jouant avec les temps et les silences, une nouvelle fois c’est du grand art ! Tous derrière et lui devant, il brille avec éclat, le son est clair, limpide, maîtrisé ! Le solo d’Hank Mobley qui suit semble d’un coup presque convenu malgré la rythmique de rêve, souple et aérienne …
So Near, So Far est plus ancré dans le be bop, Ron Carter à la basse emporte le morceau, créant un petit monde autour de sa pulsation rythmique, c’est le seul véritable inédit de l’album, impossible à trouver sur aucune autre complète ou compilation.
Les morceaux étant classés dans l’ordre chronologique nous voici déjà en 1967 avec Limbo provenant des sessions de Sorcerer, joué par son quintet de rêve, Tony Williams à la batterie éclate le tempo pour devenir cet alter égo du soliste, Herbie Hancock improvisant, tandis que Buster Williams avec ses lignes de basse, soutient l’édifice …Et l’on mesure en quelques titres le chemin effectué, vers ce nouvel équilibre fragile et fascinant, une forme de perfection ainsi trouvée.
La seconde face s’ouvre avec Water on the Pond qui représente un changement dans la trajectoire de Miles Davis, c’est la seconde session où il intègre le guitariste Joe Beck dont la présence symbolise les changements en cours. Pas de révolution chez Miles, tout se fait en douceur, par une succession de petites touches qui, les unes ajoutées aux autre finissent par créer un style nouveau, une musique différente. Nous sommes là au début du processus. D’une certaine façon, les séances de Sorcerer et Nerfertiti ont montré une certaine prédominance de la rythmique dont le rôle s’est émancipé, à partir de décembre 67, un changement significatif va opérer, l’arrivée conjointe d’une guitare et une nouvelle façon d’enregistrer la musique. Il ne s’agit plus de sélectionner les meilleures prises mais d’assembler des « morceaux » de sessions. On expérimente donc… Joe Beck improvise tandis qu’Herbie Hancock joue de deux claviers différents, un Hohner et un piano électrique Wurlitzer, le même que celui entendu sur « Riders on the storm », clin d’œil qui mérite d’être précisé. La ligne de basse soutient le tout, Miles et Wayne improvisent donc ici en dehors d’un thème précis…
Fun est enregistré le onze janvier de l’année suivante, malgré le manque de précision sur les notes de pochettes il semblerait qu’une guitare double les notes de la basse, ce morceau est également le fruit d’un montage.
Les morceaux qui suivent sont tous extraits de la session de novembre 68, deux versions de Directions et Ascent, des compositions de Joe zawinul. Celui-ci complète Herbie Hancock et Chick Corea aux claviers, annonçant déjà In a Silent way, et achevant une année créatrice majeure, où tout a basculé. On remarque aussi l’arrivée de Jack DeJohnette qui remplace pour la première fois, ici, Tony Williams. On peut également trouver ces morceaux dans les « Complete In a Silent Way Sessions ». Ces trois pièces sont absolument passionnantes et se montrent déjà précurseurs du chef d’œuvre à paraître. C’est arrivé au milieu de cette seconde face, après avoir remonté une partie de la décennie écoulée, que l’on mesure la plénitude du chemin accompli, le nécessaire aboutissement d’une démarche rigoureuse et exigeante qui se fixera dans la perfection d’In a Silent Way. D’ailleurs, Ascent, en apesanteur, en préfigure la beauté immatérielle, portée par les volutes de notes distillées par les claviers. Wayne Shorter au soprano tisse sa toile par petites secousses, accompagné par les bruissements de la batterie de Jack DeJohnette. La sonorité si pure de Miles dessine des gouttes de pluie cristallines qui gravitent dans les aigus, terminant leur course dans les cimes.
Les trois dernières compositions ont été proposées dans les "Complete Jack Johnson" sessions. Deux morceaux étant enregistrés avant et le troisième « Konda », un mois après l’enregistrement de l’album mythique. L’atmosphère change et se fait très rock sur Duran, contrastant avec le morceau précédent. On retrouve toute la verve et l’esprit de ces sessions très électriques.
Konda, avec Airto Moreira aux percussions, nous rappelle qu’il y a peu, Miles Davis a rencontré le compositeur Brésilien Hermeto Pascoal. On entend ici un étonnant morceau où Keith Jarrett et John Mclaughlin se font complice d’une petite digression aux saveurs Sud Américaines.
Willie Nelson, que Miles aime tant jouer en concert, termine l’album de façon magistrale, concentrant le soul, le funk et le rock qui caractérisent cette période. Steve Grossman y dialogue avec la guitare de John Mclaughlin jusqu’à l’arrivée de Miles pour un solo magistral, arrivant à lui seul à faire de cette interprétation une version d’anthologie.
A nouveau un album indispensable.
Dernière édition par Sony'r le 15.05.13 17:06, édité 1 fois
Sony'r- Messages : 165
Date d'inscription : 08/04/2013
Re: Miles Davis: Directions (1981)
D'excellents inédits qui montrent l'évolution de Miles en 10 ans, indispensables à l'époque (Mles revenait de son silence discographique), mais avec les sorties des intégrales, il n'est plus aussi indispensable, et manque de cohérence à mon goût du fait de la large période sélectionnée (10 années).
Re: Miles Davis: Directions (1981)
Indispensable... pour les amateurs de vinyls !
Il est certain que ces enregistrements n'auront sans doute jamais la valeur d'un "album officiel" de la même période et resteront à jamais un joyeux patchwork, une compil qui aligne de beaux titres, mais la qualité est là. Musicalement c'est vraiment de l'excellent Miles que l'on peut, à mon avis, préférer à certains enregistrements des dernières années...
Il est certain que ces enregistrements n'auront sans doute jamais la valeur d'un "album officiel" de la même période et resteront à jamais un joyeux patchwork, une compil qui aligne de beaux titres, mais la qualité est là. Musicalement c'est vraiment de l'excellent Miles que l'on peut, à mon avis, préférer à certains enregistrements des dernières années...
Sony'r- Messages : 165
Date d'inscription : 08/04/2013
Re: Miles Davis: Directions (1981)
C'est un disque que j'ai connu après Circle in the Round, dont la construction est très proche. Les deux doubles albums n'étant séparés que de quelques mois, on peut sans doute regretter qu'un découpage plus cohérent n'ait pas été effectué. Avoir sur le même disque des sessions avec Coltrane d'une part et McLaughlin d'autre part, c'est tout de même un sacré grand écart qu'on impose à l'auditeur.
Pour en revenir, à ce Directions, j'ai surtout écouté sa partie jazz rock - "Duran" est dans le genre une vraie tuerie. Il faudrait que je réécoute les premières plages, ça fait un bail que je ne l'ai pas fait.
Pour en revenir, à ce Directions, j'ai surtout écouté sa partie jazz rock - "Duran" est dans le genre une vraie tuerie. Il faudrait que je réécoute les premières plages, ça fait un bail que je ne l'ai pas fait.
_________________
Ayler's Music
Re: Miles Davis: Directions (1981)
A beaucoup aidé à mes premiers pas sur la galaxie Miles Davis. Comme le
souligne Ayler, tant de richesse peut décontenancer au début, mais on a
vraiment l'impression d'avoir ouvert une porte sur autre chose.
souligne Ayler, tant de richesse peut décontenancer au début, mais on a
vraiment l'impression d'avoir ouvert une porte sur autre chose.
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
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