Billy Cobham - New Morning (07/03/2013)
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Billy Cobham - New Morning (07/03/2013)
«Mahavishnu have a good drummer» disait le correspondant allemand de mon copain Daniel en écoutant Birds of Fire…..C’était dans les années 1970 quand ce groupe se lançait dans un défrichage du jazz et du rock dans les stridences électriques de la guitare, du violon et de l’orgue.
Par une soirée d’été de 1974, nous étions «montés» à Paris pour le concert du Mahavishnu à l’Olympia. Fous que nous étions, le show était sold out. Et un aller-retour pour rien !
Et jusqu’à ce jour je n’avais encore jamais vu l’un des plus grand batteur de jazz en live.
Alors direction, le New Morning bien sur, sold out mais nous sommes au premier rang debout juste en face de la double batterie !
Le concert démarre avec presque une heure de retard, certains des musiciens ayant compris 21h30 alors qu’ c‘était 20h30 !
Billy s’installe derrière ses fûts, pantalon orange, tee-shirt blanc et dès le premier roulement sa classe saute aux yeux. C’est comme si nous avions deux batteurs devant nous, les mains et les pieds semblent autonomes, Billy cogne, mais son jeu est subtil sur les toms, dans la touche sur les cymbales dessus et dessous, le spectacle est un enchantement d’autant que tout est fait ans frime, sans pose, juste le plaisir et la musique. Au début du second show, il jouera avec deux baguettes dans chaque main devant un paquet de batteurs amateurs médusés, mais ce qui le plus impressionnant c’est ce foisonnement de rythmes, cette pulsion constante, cette facilité déconcertante, ce sourire quand à la fin d’un chorus, il relance d’un coup de tom ses musiciens.
Le groupe est excellent, avec notre guitariste basque, Jean-Marie Ecay, à la guitare.
Je vous confie un secret, le jazz c’est quand même mieux avec une guitare!
Un autre français, Christophe Cravero, intervient au violon électrique sur deux morceaux et on pense bien sur aux premiers Mahavishnu ou à Spectrum le premier album solo/monument du batteur.
La musique est explosive, la pulsion du rock est là, proche incandescente et les doigts de la petite Camelia courent sur ses claviers sous l’œil impassible de Michael Mondesir.
Deux heures de bonheur, Kate récupère la set list, dehors les coiffeurs africains sont fermés, mais dans la nuit douce d’un printemps précoce, raisonne encore les envolées d’un immense batteur, entouré de superbes accompagnateurs.
Que j’aime le jazz quand il est joué ainsi.
BILLY COBHAM BAND :
Jean-Marie Ecay - guitar,
Michael Mondesir - bass,
Christophe Cravero -violin,
Camelia Ben Naceur - keyboards.
Par une soirée d’été de 1974, nous étions «montés» à Paris pour le concert du Mahavishnu à l’Olympia. Fous que nous étions, le show était sold out. Et un aller-retour pour rien !
Et jusqu’à ce jour je n’avais encore jamais vu l’un des plus grand batteur de jazz en live.
Alors direction, le New Morning bien sur, sold out mais nous sommes au premier rang debout juste en face de la double batterie !
Le concert démarre avec presque une heure de retard, certains des musiciens ayant compris 21h30 alors qu’ c‘était 20h30 !
Billy s’installe derrière ses fûts, pantalon orange, tee-shirt blanc et dès le premier roulement sa classe saute aux yeux. C’est comme si nous avions deux batteurs devant nous, les mains et les pieds semblent autonomes, Billy cogne, mais son jeu est subtil sur les toms, dans la touche sur les cymbales dessus et dessous, le spectacle est un enchantement d’autant que tout est fait ans frime, sans pose, juste le plaisir et la musique. Au début du second show, il jouera avec deux baguettes dans chaque main devant un paquet de batteurs amateurs médusés, mais ce qui le plus impressionnant c’est ce foisonnement de rythmes, cette pulsion constante, cette facilité déconcertante, ce sourire quand à la fin d’un chorus, il relance d’un coup de tom ses musiciens.
Le groupe est excellent, avec notre guitariste basque, Jean-Marie Ecay, à la guitare.
Je vous confie un secret, le jazz c’est quand même mieux avec une guitare!
Un autre français, Christophe Cravero, intervient au violon électrique sur deux morceaux et on pense bien sur aux premiers Mahavishnu ou à Spectrum le premier album solo/monument du batteur.
La musique est explosive, la pulsion du rock est là, proche incandescente et les doigts de la petite Camelia courent sur ses claviers sous l’œil impassible de Michael Mondesir.
Deux heures de bonheur, Kate récupère la set list, dehors les coiffeurs africains sont fermés, mais dans la nuit douce d’un printemps précoce, raisonne encore les envolées d’un immense batteur, entouré de superbes accompagnateurs.
Que j’aime le jazz quand il est joué ainsi.
BILLY COBHAM BAND :
Jean-Marie Ecay - guitar,
Michael Mondesir - bass,
Christophe Cravero -violin,
Camelia Ben Naceur - keyboards.
Re: Billy Cobham - New Morning (07/03/2013)
Merci Michel pour ce compte rendu, c'est bizarre je m'imaginais le contraire, j'aime bien quelques albums des années 70 mais j'accroche moins ce qu'il a fait ces dernières années.
En tout cas là tu nous a re-donner envie, il doit être étonnant à voire (et à entendre ).
En tout cas là tu nous a re-donner envie, il doit être étonnant à voire (et à entendre ).
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: Billy Cobham - New Morning (07/03/2013)
pareil j'ai lâché assez rapidement sa carrière solo... là tu donnes envie d'y replonger
merci bien!
merci bien!
_________________
Krautrock's Lumberjack Blouglouglou Band ... forever!
"et je me suis maudit de si bien me connaître"
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
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