From The Cradle (1994)
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Ayler
Garbage Man
Electric Thing
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From The Cradle (1994)
From The Cradle (1994)
1. Blues Before Sunrise
2. Third Degree
3. Reconsider Baby
4. Hoochie Coochie Man
5. Five Long Years
6. I'm Tore Down
7. How Long Blues
8. Goin' Away Baby
9. Blues Leave Me Alone
10. Sinner's Prayer
11. Motherless Child
12. It Hurts Me Too
13. Someday After A While
14. Standin' Round Crying
15. Driftin'
16. Groaning The Blues
From The Cradle… to the Grave.
Eric Clapton ne sortira qu’en septembre 1994 l’album que certains de ses admirateurs attendaient depuis… 1966 !
Clapton rend hommage à la plupart de ses héros, et plus largement au Chicago blues des années 50.
L’album le plus proche de sa discographie était alors sans doute celui enregistré avec John Mayall, en fait moins puriste (les arrangements et l’interprétation restant très british).
Si Clapton a aussi longtemps attendu, c’est certainement parce que si guitaristiquement, il avait les moyens d’enregistrer un tel album dans les 60’s, il va sans dire que vocalement, il en aurait été incapable.
C’est d’ailleurs ce qui frappe à l’écoute de "From The Cradle" : la qualité d’interprétation vocale de Clapton.
Sa technique s’est considérablement améliorée avec les années, et son vibrato est désormais tout à fait convaincant.
Ce qui est plus étonnant, c’est le mimétisme vocal dont Clapton fait preuve : il chante comme Elmore James sur Blues Before Sunrise et It Hurts Me Too. Il joue d’ailleurs de la slide comme lui aussi !
C’est le reproche principal adressé par les critiques à cet album : où se situe l’intérêt de reprendre quasi à l’identique certains classiques du blues ?
Car ce qui est vrai pour Elmore James vaut aussi pour Muddy Waters (Hoochie Coochie Man et Standin’ Round Cryin’), Ray Charles (reprise stupéfiante de Sinner’s Prayer), Freddie King, son idole de toujours (I’m Tore Down et Someday After A While)…
Certes.
Mais l’intérêt de l’album réside surtout dans l’intensité et la qualité des interprétations. Sa version de It Hurts Me Too, classique pourtant usé jusqu’à la corde, est saisissante de vérité, d’émotion. Clapton revient à l’âge d’or du blues, et le débarrasse des productions aseptisées qui l’empoisonne depuis des années déjà. Et il joue cette musque avec un amour et une passion à des années lumières de l’image qu’on pouvait facilement avoir de lui alors.
L’autre tour de force réside dans la variété des styles de blues abordés. On est loin du disque de blues où l’auditeur a le sentiment d’écouter le même titre durant tout l’album, les paroles exceptées (ce qui pour ET ne change pas grand chose !).
Il faut aussi noter le superbe travail des musiciens sur cet opus. Jim Keltner réussit l’exploit d’être varié et créatif, tout en respectant l’esprit de l’album. L’harmonica de Jerry Portnoy est lourd et gras à souhait. Idem pour la section de cuivre. Dave Bronze et Andy Fairweather Low servent la musique sans jamais se mettre en avant. Quant à Chris Stainton, il est remarquable dans toutes ses interventions.
Et Clapton le guitariste ? C’est une encyclopédie du blues !
Fier héritier d’Elmore James à la slide (ses deux reprises), il ne dédaigne pas jouer acoustique (Driftin’ Blues, dans le prolongement de son "Unplugged", ou laisser parler son seul toucher (Third Degree). Puriste par moment (Reconsider Baby, I’m Tore Down), il laisse aussi éclater sa vraie nature, en fils spirituel de Freddie King, avec des solos d’une grande générosité (Five Long Years, Someday After A While et Groanin’ The Blues) : le Clapton de 1994 n’a rien à envier à celui de 1966.
1. Blues Before Sunrise
2. Third Degree
3. Reconsider Baby
4. Hoochie Coochie Man
5. Five Long Years
6. I'm Tore Down
7. How Long Blues
8. Goin' Away Baby
9. Blues Leave Me Alone
10. Sinner's Prayer
11. Motherless Child
12. It Hurts Me Too
13. Someday After A While
14. Standin' Round Crying
15. Driftin'
16. Groaning The Blues
From The Cradle… to the Grave.
Eric Clapton ne sortira qu’en septembre 1994 l’album que certains de ses admirateurs attendaient depuis… 1966 !
Clapton rend hommage à la plupart de ses héros, et plus largement au Chicago blues des années 50.
L’album le plus proche de sa discographie était alors sans doute celui enregistré avec John Mayall, en fait moins puriste (les arrangements et l’interprétation restant très british).
Si Clapton a aussi longtemps attendu, c’est certainement parce que si guitaristiquement, il avait les moyens d’enregistrer un tel album dans les 60’s, il va sans dire que vocalement, il en aurait été incapable.
C’est d’ailleurs ce qui frappe à l’écoute de "From The Cradle" : la qualité d’interprétation vocale de Clapton.
Sa technique s’est considérablement améliorée avec les années, et son vibrato est désormais tout à fait convaincant.
Ce qui est plus étonnant, c’est le mimétisme vocal dont Clapton fait preuve : il chante comme Elmore James sur Blues Before Sunrise et It Hurts Me Too. Il joue d’ailleurs de la slide comme lui aussi !
C’est le reproche principal adressé par les critiques à cet album : où se situe l’intérêt de reprendre quasi à l’identique certains classiques du blues ?
Car ce qui est vrai pour Elmore James vaut aussi pour Muddy Waters (Hoochie Coochie Man et Standin’ Round Cryin’), Ray Charles (reprise stupéfiante de Sinner’s Prayer), Freddie King, son idole de toujours (I’m Tore Down et Someday After A While)…
Certes.
Mais l’intérêt de l’album réside surtout dans l’intensité et la qualité des interprétations. Sa version de It Hurts Me Too, classique pourtant usé jusqu’à la corde, est saisissante de vérité, d’émotion. Clapton revient à l’âge d’or du blues, et le débarrasse des productions aseptisées qui l’empoisonne depuis des années déjà. Et il joue cette musque avec un amour et une passion à des années lumières de l’image qu’on pouvait facilement avoir de lui alors.
L’autre tour de force réside dans la variété des styles de blues abordés. On est loin du disque de blues où l’auditeur a le sentiment d’écouter le même titre durant tout l’album, les paroles exceptées (ce qui pour ET ne change pas grand chose !).
Il faut aussi noter le superbe travail des musiciens sur cet opus. Jim Keltner réussit l’exploit d’être varié et créatif, tout en respectant l’esprit de l’album. L’harmonica de Jerry Portnoy est lourd et gras à souhait. Idem pour la section de cuivre. Dave Bronze et Andy Fairweather Low servent la musique sans jamais se mettre en avant. Quant à Chris Stainton, il est remarquable dans toutes ses interventions.
Et Clapton le guitariste ? C’est une encyclopédie du blues !
Fier héritier d’Elmore James à la slide (ses deux reprises), il ne dédaigne pas jouer acoustique (Driftin’ Blues, dans le prolongement de son "Unplugged", ou laisser parler son seul toucher (Third Degree). Puriste par moment (Reconsider Baby, I’m Tore Down), il laisse aussi éclater sa vraie nature, en fils spirituel de Freddie King, avec des solos d’une grande générosité (Five Long Years, Someday After A While et Groanin’ The Blues) : le Clapton de 1994 n’a rien à envier à celui de 1966.
Re: From The Cradle (1994)
Eric Clapton ne sortira qu’en septembre 1994 l’album que certains de ses admirateurs attendaient depuis… 1966 !
C'est vrai que sa voix passe très bien, alors que ce n'est pas ce que je préfère chez lui, aujourd'hui encore !Si Clapton a aussi longtemps attendu, c’est certainement parce que si guitaristiquement, il avait les moyens d’enregistrer un tel album dans les 60’s, il va sans dire que vocalement, il en aurait été incapable.
Ou ce qui ne choque pas...C’est d’ailleurs ce qui frappe à l’écoute de "From The Cradle" : la qualité d’interprétation vocale de Clapton.
Bravo très belle analyse que je partage à 100% !C’est le reproche principal adressé par les critiques à cet album : où se situe l’intérêt de reprendre quasi à l’identique certains classiques du blues ?
Mais l’intérêt de l’album réside surtout dans l’intensité et la qualité des interprétations. Clapton revient à l’âge d’or du blues, et le débarrasse des productions aseptisées qui l’empoisonne depuis des années déjà. Et il joue cette musque avec un amour et une passion à des années lumières de l’image qu’on pouvait facilement avoir de lui alors.
L’autre tour de force réside dans la variété des styles de blues abordés. On est loin du disque de blues où l’auditeur a le sentiment d’écouter le même titre durant tout l’album, les paroles exceptées (ce qui pour ET ne change pas grand chose !).
Il faut aussi noter le superbe travail des musiciens sur cet opus.
- intensité des reprises, émotions palpables, pureté dans l'intention, sentiment d'être au plus prés du Blues !
- la diversité des styles !
- la qualité des musiciens !
- Clapton !
Oui, mais surtout rien à envier à celui des 80' !le Clapton de 1994 n’a rien à envier à celui de 1966.
Dernière édition par Electric Thing le 23.08.10 21:33, édité 1 fois
Electric Thing- Messages : 2628
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Re: From The Cradle (1994)
Réécouté récemment, et je suis plus mitigé pour ma part: c'est un bon album de blues, empli de passion et de sincérité, mais Clapton aurait pu faire bien mieux. Sa voix n'est pas toujours naturelle, il la force pour imiter ses modèles.
Je suis aussi moins enthousiaste que vous sur les musiciens qui l'entoure: je les trouve au contraire assez froids le plus souvent, et la production, bien que largement meilleure que bon nombre de ses albums studios précédents et suivants, reste encore trop clinique à mon goût.
Il y a de grands moments (les slow blues comme Third Degree ou l'hommage à Ray Charles sur Sinner's Prayer), mais aussi trop de standards usés jusqu'à la corde que Clapton interprète avec passion et talent mais qui n'étaient pas indispensables (je pense aux reprises de Muddy et de Elmore James notamment).
Donc pour moi, c'est un excellent album de blues mais ça n'est pas un immense album de blues: je le trouve encore trop lisse et trop prévisible.
Je suis aussi moins enthousiaste que vous sur les musiciens qui l'entoure: je les trouve au contraire assez froids le plus souvent, et la production, bien que largement meilleure que bon nombre de ses albums studios précédents et suivants, reste encore trop clinique à mon goût.
Il y a de grands moments (les slow blues comme Third Degree ou l'hommage à Ray Charles sur Sinner's Prayer), mais aussi trop de standards usés jusqu'à la corde que Clapton interprète avec passion et talent mais qui n'étaient pas indispensables (je pense aux reprises de Muddy et de Elmore James notamment).
Donc pour moi, c'est un excellent album de blues mais ça n'est pas un immense album de blues: je le trouve encore trop lisse et trop prévisible.
Re: From The Cradle (1994)
Chino a écrit:Réécouté récemment, et je suis plus mitigé pour ma part: c'est un bon album de blues, empli de passion et de sincérité, mais Clapton aurait pu faire bien mieux. Sa voix n'est pas toujours naturelle, il la force pour imiter ses modèles.
Absolument d'accord là dessus, un peu comme avec Me & Mr Johnson, il s'agit plus d'un exercice de style qu'autre chose. A aucun moment il ne surclasse ou transcende ce qu'il reprend. En fait le tout manque de spontanéité et d'urgence.
J'avais lu dans une interview d'un vieux bluesman (dont le nom m'échappe) qu'il avait été sidéré de voir qu'il avait fallu plus de 50 prises à Clapton pour sa version de Hoochie Coochie Man.
Je suis aussi moins enthousiaste que vous sur les musiciens qui l'entoure: je les trouve au contraire assez froids le plus souvent, et la production, bien que largement meilleure que bon nombre de ses albums studios précédents et suivants, reste encore trop clinique à mon goût.
Idem
Et l'exemple le plus flagrant pour moi est Chris Stainton !
Il a beau avoir un cv impressionnant et une solide base musicale, je ne suis jamais transcendé par ce qu'il fait. Mon dernier souvenir en date étant le concert Clapton/Winwood de Bercy où j'ai trouver ses interventions d'une froideur
Il y a de grands moments (les slow blues comme Third Degree ou l'hommage à Ray Charles sur Sinner's Prayer), mais aussi trop de standards usés jusqu'à la corde que Clapton interprète avec passion et talent mais qui n'étaient pas indispensables (je pense aux reprises de Muddy et de Elmore James notamment).
Donc pour moi, c'est un excellent album de blues mais ça n'est pas un immense album de blues: je le trouve encore trop lisse et trop prévisible.
Il faut quand même se demander qui Clapton a t-il voulu cibler comme public ? Était-ce un cadeau pour ses fans ou un moyen de transmettre un héritage à un large public.
Si c'est cette deuxième option qui a été visé ça expliquerait pourquoi il a tenu à se rapprocher au maximum des versions originales.
Re: From The Cradle (1994)
Ayler a écrit:From The Cradle (1994)
Clapton revient à l’âge d’or du blues, et le débarrasse des productions aseptisées qui l’empoisonne depuis des années déjà.
Tu peux donner des exemples?
eddie- Messages : 744
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: From The Cradle (1994)
Tu apprécies la façon dont les disques de blues ont été produits dans les années 80 ?
Re: From The Cradle (1994)
Ayler a écrit:Tu apprécies la façon dont les disques de blues ont été produits dans les années 80 ?
Je ne suis guère objectif en la matière!
Il fut même un temps où j'aimais beaucoup l'album "Six silver strings" de BB King!
Ce genre d'exemples mis à part (quelques albums de BB, le "Jealous" de John Lee Hooker...), j'ai du mal à trouver dans le blues des années 80 (je pense aux disques sortis sur les petits labels indépendants de l'époque: Malaco, Ichiban, JSP, Isabel, Earwig, High Water, Hightone, Blind Pig, Black Top, Rounder, Black Magic... etc. Et même Alligator qui avait une ambition "commerciale" nettement affichée, avec diffusion de clips sur MTV) des productions aussi "aseptisées" que dans le rock à la même époque... Par exemple, puisqu'on parle de Clapton, rien d'aussi atroce que "August" ou "Behind the sun".
eddie- Messages : 744
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: From The Cradle (1994)
Il y a quand même de superbes moments: Third Degree, et la version de Sinner's Prayer de Fulson (popularisée par Ray Charles, une des idoles de Clapton). Mais ce que je préfère chez Clapton, c'est quand il interpète des slow-blues, donc je suis pas objectif!Garbage Man a écrit:Chino a écrit:Réécouté récemment, et je suis plus mitigé pour ma part: c'est un bon album de blues, empli de passion et de sincérité, mais Clapton aurait pu faire bien mieux. Sa voix n'est pas toujours naturelle, il la force pour imiter ses modèles.
Absolument d'accord là dessus, un peu comme avec Me & Mr Johnson, il s'agit plus d'un exercice de style qu'autre chose. A aucun moment il ne surclasse ou transcende ce qu'il reprend. En fait le tout manque de spontanéité et d'urgence.
En fiat, je trouve que le choix des titres n'est pas toujours idoine: qui a besoin d'une énième version d'Hoochie Coochie Man? Idem pour Tore Down: Clapton aurait pu choisir un autre titre de Freddie King. Plus globalement, il y a des titres moins connus qui auraient été bien plus intéressants de reprendre à mon avis.Garbage Man a écrit:J'avais lu dans une interview d'un vieux bluesman (dont le nom m'échappe) qu'il avait été sidéré de voir qu'il avait fallu plus de 50 prises à Clapton pour sa version de Hoochie Coochie Man.
Garbage Man a écrit:Je suis aussi moins enthousiaste que vous sur les musiciens qui l'entoure: je les trouve au contraire assez froids le plus souvent, et la production, bien que largement meilleure que bon nombre de ses albums studios précédents et suivants, reste encore trop clinique à mon goût.
Idem
Et l'exemple le plus flagrant pour moi est Chris Stainton !
Il a beau avoir un cv impressionnant et une solide base musicale, je ne suis jamais transcendé par ce qu'il fait. Mon dernier souvenir en date étant le concert Clapton/Winwood de Bercy où j'ai trouver ses interventions d'une froideur
Oui, je vais redire ce que j'ai dit sur le forum Rory:
Le problème de Clapton, c'est souvent son absence de discernement sur ses partenaires: il est souvent mal voire très mal entouré, tant du point de vue des producteurs que des musiciens.
Par exemple, je trouve que les productions de Simon Climie, dAlan Douglas ou de Clapton lui-même sont assez insipides (cf l'album avec JJ Cale, ou dans une moindre mesure, From The Cradle et l'album avec BB King, qui musicalement étaient bons, mais d'un point de vue production, assez aseptisés).
Concernant les musiciens ensuite, je ne comprends pas ses choix: sans même remonter à la période Phil Collins, je trouve qu'un guitariste comme Andy Fairweather-Low n'a strictement aucun intérêt, des batteurs comme Keltner ou surtout Gadd n'ont pas un jeu très intéressant dans le contexte de la musique de Clapton, et il pourrait se passer de choeurs féminins.... Alors que c'est un guitariste magnifique et un chanteur convaincant.
Même durant la période bénie avec Derek Trucks (dont les lives sont splendides), je trouve que Doyle Bramhall (qui est un bon guitariste par contre) était parfois de trop.
Je trouve souvent ses groupes froids, sans âme. Et pour un amateur de blues, de soul et de reggae comme Clapton, je trouve que le son de ses musiciens manque cruellement de feeling black: ils sont très pros mais restent très prévisibles, comme un backing band de luxe. Il n'y a guère que quand il est avec Trucks ou Winwood qu'il est vraiment stimulé musicalement.
Bref, je ne comprends pas son entêtement à travailler avec ces requins de studio, lesquels ne lui ont jamais permis de faire un excellent album solo: même From The Cradle donc est un peu lesté à mon avis par une production clinique et un jeu sans surprise du groupe.
Malgré toutes nos réserves, on ne peut nier la sincérité de la démarche, et la réussite du projet. Rappelons aussi qu'en 1994, on est en lein dans le blues revival. Peut-être ceci a-t-il joué dans la volonté de sortir cet album?Garbage Man a écrit:Il faut quand même se demander qui Clapton a t-il voulu cibler comme public ? Était-ce un cadeau pour ses fans ou un moyen de transmettre un héritage à un large public.
Si c'est cette deuxième option qui a été visé ça expliquerait pourquoi il a tenu à se rapprocher au maximum des versions originales.
En tout état de cause, la tournée qui a suivi est splendide: Clapton joue fabuleusement, et il aurait été très intéressant qu'un live officiel sorte.
Re: From The Cradle (1994)
et puis je dirais aussi de façon plus tranchante : qu'a donc sorti de mieux Clapton que cet album, depuis le 461 Ocean boulevard ?
Re: From The Cradle (1994)
En officiel et sous son nom (on omet donc Cream et Clapton/Winwood), y'a en effet rien de mieux à mon avis (même si certains vont répondre "Pilgrim").Jungleland a écrit:et puis je dirais aussi de façon plus tranchante : qu'a donc sorti de mieux Clapton que cet album, depuis le 461 Ocean boulevard ?
En live, le Live à Hyde Park 96 est pas mal quand même, avec notamment une très belle version d'I Shot The Sheriff.
Re: From The Cradle (1994)
Je me retrouve dans les avis positifs d'Ayler tout comme dans ceux plus critique de Garbage Man mais c'est un fait que c'est l'un des rares disques de Clapton a tenir le coup si on parle de Blues, certes pas beaucoup d'imagination (des reprises éculées en effet) mais un talent certain C'est avec le 461 Ocean Boulevard et le Just One night les euls albums de Clapton que j'ai conservé dans ma discothèque (je ne parle pas de la période Cream où Blind Faith)
Re: From The Cradle (1994)
Pareil, même si j'ai l'Unplugged et le Hyde Park 96 en plus. Et j'ai (pour l'instant!) gardé le tout dernier album pas encore sorti!Jipes a écrit:C'est avec le 461 Ocean Boulevard et le Just One night les euls albums de Clapton que j'ai conservé dans ma discothèque (je ne parle pas de la période Cream où Blind Faith)
Re: From The Cradle (1994)
http://www.eric-clapton.co.uk/interviewsandarticles/fromthecradleprelease.htm
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