Roberto Fonseca
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Roberto Fonseca
Salut,
J'ai découvert Roberto Fonseca, ce matin sur Inter, en Live j'ai pris une claque dans la tronche, je ne connaissais pas l'artiste, c'est stimulant...
Vous en penser quoi ?
https://www.youtube.com/watch?v=VGw8DvVjno0
J'ai découvert Roberto Fonseca, ce matin sur Inter, en Live j'ai pris une claque dans la tronche, je ne connaissais pas l'artiste, c'est stimulant...
Vous en penser quoi ?
https://www.youtube.com/watch?v=VGw8DvVjno0
Re: Roberto Fonseca
la vidéo en lien est effectivement très stimulante, joyeuse et rythmée...
merci de la découverte
merci de la découverte
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Roberto Fonseca : "J'essaie d'apporter un bout de Cuba partout où je vais"
Roberto Fonseca : "J'essaie d'apporter un bout de Cuba partout où je vais"
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
Localisation : alsace
Re: Roberto Fonseca
Je vais le voir en concert à Cergy le 12/11
C'est un super pianiste, les derniers albums YO et AKOKAN valent le détour
C'est un super pianiste, les derniers albums YO et AKOKAN valent le détour
Re: Roberto Fonseca
L’observatoire, salle de concert de Cergy perdue au milieu de nulle part, un public mariant les connaisseurs de jazz et les communautés cubaines et africaines pour le show de Robert Fonseca.
Première surprise, la composition du groupe, pas de cuivres, mais la présence d’un guitariste et surtout celle de Baba Sissoko, musicien malien et le début du set est un mélange subtil des musiques africaines et cubaines. Les trois premiers morceaux sont superbes, cocktail des fameuses percussions de Cuba, et du tamani, le tambour parlant de Sissoko, avec un excellent bassiste et les chorus « à la Carlos Santana » de Roberto Chicoy.
Ensuite, le groupe de Roberto, sans le guitariste, déroule sa musique on y retrouve naturellement l’univers afro-cubain avec les paroles scandés en yoruba, la langue sacrée des initiés des sociétés secrètes, les santerias, mais avec un petit bémol, certains chants sont pré-enregistrés.
Et puis, pour être honnête, certains thèmes joués au synthé sont un peu déplacés, on sent que Roberto Fonseca, qui a un talent fou, cherche à élargir son public, ne souhaitant pas se cantonner à la musique de jazz afro-cubain, allant chercher une improbable pop-rock-fusion (d’où vraisemblablement le choix d’un guitariste). Dommage car quand il joue la musique de ses racines, quand il rend hommage à Ibrahim Ferrer ou au bassiste Cachaïto Lopez, ses maîtres, Roberto Fonseca est nettement plus convaincant. (« Mi Negra Ave Maria) Egalement quand il improvise au piano soutenu par sa section rythmique et/ou son bassiste dans des thèmes superbes et variés puisant au plus profond de ses racines.
Le rappel sera somptueux avec une version de La Javanaise au piano et à la contrebasse et le public qui chante , suivi du retour de Baba Sissoko pour un superbe Bibisa et un thème binaire permettant à chacun d’y aller de son solo..
« Partout où il y a la musique, il y a la paix, il y a la joie, il y a l’amour ».dira le malien, en présentant le pianiste, et vu la situation de son pays, on comprend, que dans sa bouche, ce sont pas que des mots, mais un message d’espoir.
Cinq cubains de La Havane, et un malien de Bamako, pour un pont entre deux cultures, deux traditions musicales, pour une superbe soirée.
Roberto Fonseca (piano, piano électrique, synthé, vocaux
Roberto Chicoy guitare,
Yandi Martinez (basse, contrebasse),
Baba Sissoko (luth n’goni, percussions),
Joel Hierrezuelo (percussions),
Ramsés Rodriguez (drums)
Première surprise, la composition du groupe, pas de cuivres, mais la présence d’un guitariste et surtout celle de Baba Sissoko, musicien malien et le début du set est un mélange subtil des musiques africaines et cubaines. Les trois premiers morceaux sont superbes, cocktail des fameuses percussions de Cuba, et du tamani, le tambour parlant de Sissoko, avec un excellent bassiste et les chorus « à la Carlos Santana » de Roberto Chicoy.
Ensuite, le groupe de Roberto, sans le guitariste, déroule sa musique on y retrouve naturellement l’univers afro-cubain avec les paroles scandés en yoruba, la langue sacrée des initiés des sociétés secrètes, les santerias, mais avec un petit bémol, certains chants sont pré-enregistrés.
Et puis, pour être honnête, certains thèmes joués au synthé sont un peu déplacés, on sent que Roberto Fonseca, qui a un talent fou, cherche à élargir son public, ne souhaitant pas se cantonner à la musique de jazz afro-cubain, allant chercher une improbable pop-rock-fusion (d’où vraisemblablement le choix d’un guitariste). Dommage car quand il joue la musique de ses racines, quand il rend hommage à Ibrahim Ferrer ou au bassiste Cachaïto Lopez, ses maîtres, Roberto Fonseca est nettement plus convaincant. (« Mi Negra Ave Maria) Egalement quand il improvise au piano soutenu par sa section rythmique et/ou son bassiste dans des thèmes superbes et variés puisant au plus profond de ses racines.
Le rappel sera somptueux avec une version de La Javanaise au piano et à la contrebasse et le public qui chante , suivi du retour de Baba Sissoko pour un superbe Bibisa et un thème binaire permettant à chacun d’y aller de son solo..
« Partout où il y a la musique, il y a la paix, il y a la joie, il y a l’amour ».dira le malien, en présentant le pianiste, et vu la situation de son pays, on comprend, que dans sa bouche, ce sont pas que des mots, mais un message d’espoir.
Cinq cubains de La Havane, et un malien de Bamako, pour un pont entre deux cultures, deux traditions musicales, pour une superbe soirée.
Roberto Fonseca (piano, piano électrique, synthé, vocaux
Roberto Chicoy guitare,
Yandi Martinez (basse, contrebasse),
Baba Sissoko (luth n’goni, percussions),
Joel Hierrezuelo (percussions),
Ramsés Rodriguez (drums)
Re: Roberto Fonseca
Michel a écrit:L’observatoire, salle de concert de Cergy perdue au milieu de nulle part, un public mariant les connaisseurs de jazz et les communautés cubaines et africaines pour le show de Robert Fonseca.
Première surprise, la composition du groupe, pas de cuivres, mais la présence d’un guitariste et surtout celle de Baba Sissoko, musicien malien et le début du set est un mélange subtil des musiques africaines et cubaines. Les trois premiers morceaux sont superbes, cocktail des fameuses percussions de Cuba, et du tamani, le tambour parlant de Sissoko, avec un excellent bassiste et les chorus « à la Carlos Santana » de Roberto Chicoy.
Ensuite, le groupe de Roberto, sans le guitariste, déroule sa musique on y retrouve naturellement l’univers afro-cubain avec les paroles scandés en yoruba, la langue sacrée des initiés des sociétés secrètes, les santerias, mais avec un petit bémol, certains chants sont pré-enregistrés.
Et puis, pour être honnête, certains thèmes joués au synthé sont un peu déplacés, on sent que Roberto Fonseca, qui a un talent fou, cherche à élargir son public, ne souhaitant pas se cantonner à la musique de jazz afro-cubain, allant chercher une improbable pop-rock-fusion (d’où vraisemblablement le choix d’un guitariste). Dommage car quand il joue la musique de ses racines, quand il rend hommage à Ibrahim Ferrer ou au bassiste Cachaïto Lopez, ses maîtres, Roberto Fonseca est nettement plus convaincant. (« Mi Negra Ave Maria) Egalement quand il improvise au piano soutenu par sa section rythmique et/ou son bassiste dans des thèmes superbes et variés puisant au plus profond de ses racines.
Le rappel sera somptueux avec une version de La Javanaise au piano et à la contrebasse et le public qui chante , suivi du retour de Baba Sissoko pour un superbe Bibisa et un thème binaire permettant à chacun d’y aller de son solo..
« Partout où il y a la musique, il y a la paix, il y a la joie, il y a l’amour ».dira le malien, en présentant le pianiste, et vu la situation de son pays, on comprend, que dans sa bouche, ce sont pas que des mots, mais un message d’espoir.
Cinq cubains de La Havane, et un malien de Bamako, pour un pont entre deux cultures, deux traditions musicales, pour une superbe soirée.
Roberto Fonseca (piano, piano électrique, synthé, vocaux
Roberto Chicoy guitare,
Yandi Martinez (basse, contrebasse),
Baba Sissoko (luth n’goni, percussions),
Joel Hierrezuelo (percussions),
Ramsés Rodriguez (drums)
Pour l'avoir vu avec Freebird au mois d'aout ( voir compte rendu ici ), je peux te dire que nous avons été scotchés aussi et nous en gardons un excellent souvenir.
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
Re: Roberto Fonseca
ROBERTO FONSECA
BY HÉLÈNE POISSON
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
Localisation : alsace
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