Thiéfaine
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Thiéfaine
A cheval entre la notoriété qui vous ruine une réputation aussi vite que les doigts d'un bucheron écrasent votre tartine de pain grillé du matin, et le dark underground qui fait que vous êtes aussi connu qu'un agent de la circulation dans la poitou... entre la gloire des plateaux tv et les t-shirt à l'effigie de noir désir (et autres groupes "cultes" mon amour )...
se trouve une figure du rock français... hubert félix thiéfaine
trop littéraire pour être vraiment adouber par les amateurs du vrai rock qui tache
trop rock pour être vraiment considérer comme un ardent défenseur de la langue française.
...
ou.... autre chose...
c'est parce qu'entre la fille du coupeur de joint et les égarements médiatiques des dernières années, il existe un univers thiéfaine.... un artiste à connaître...proposant tout de même un rock français de qualité, une carrière intéressante et de quoi découvrir des tas de bons groupes....
après des débuts un peu chaotique, bordélique...
le sieur va rencontrer le groupe Machin, avec lesquels il va collaborer pour ses trois premiers albums.
des albums qui proposent un mélange détonnant entre du rock prog, des paroles lorgnant allégrement vers un surréalisme gamin, parfois facile, mais déluré, des bouts de chansons franco-française
à la fin de chaque album, un ou deux titres entre parenthèses pour que les néophytes puissent se faire une idée ou une compil' sans devoir passer des heures à fouiner... le tout est bien évidemment subjectif au possible.
le premier album : donne à voir cette vitrine, joyeuse et bordélique, avec des moments légers et sympathique, quelques morceau "pompier" et déjà des morceaux lorgnant vers l'autobio cryptée... une concierge à moitié folle, rencontre une fille qui coupe des joints... les deux mangeant des fromages qui puent
à l'époque, ou pas loin, il y a ange et quelques groupes du même acabit, cet album n'est pas non plus une "bombe" dans la chanson française, mais des années plus tard, on s'aperçoit qu'il n'a pas vieillit, il évite la majorité des pièges de l'époque (chanson à rallonge, texte pseudo poétique etc etc)... et propose une véritable attitude rock... avec bien évidemment (pour les purs et durs) une "préférence" dans les paroles... mais le rock est bien là... agressif et jouissif à la fois
bref, si on oublie de chanter (lalalalalalalala) sur la fille du coupeur de joint... on découvre un album frais et agréable. (l’ascenseur de 22h43, 22 mai, le chant du fou)
le second, autorisation de délirer, pose les jalons d'une démarche plus aboutie, plus recherchée, le délire fait un peu moins rire mais les chansons sont là pour durer, pour proposer quelque chose de plus stable et puis quand on propose
"Nous voilà de nouveau branchés sur le hasard
Avec des générateurs diesel à la place du coeur
Et des pompes refoulantes au niveau des idées"
comme parole, c que déjà la noirceur à fait son œuvre, déjà l'imaginaire est contaminé par des idées sordides, le rock n'est plus qu'une démarche chaloupée et sexuellement transmissible c'est l'écrin pour autant de figures de style, de tourments, d'ethnologie de l'angoisse... et la chanson française n'est plus la même... moi je veux bien téléphone et leurs petits amis, on peut dire que ça a influencé toute une génération... mais là, ça pose tout de même un texte, une musique d'un autre niveau, à la fois esthétique et dans les tripes... parce qu'alligator 427, comme titre ça vous pose un auteur, un groupe... ça vous marque tout un public... on est loin des messages de dénonciation bobo, on est directement branché avec le post nucléaire... attendant la saturation qui vient de loin... le chant des armés de la désolation.
(le disque propose aussi d'autres pépites... mais là je la fait courte ) (la môme kaléidoscope, court-métrage (du vrai blues inside), alligator 427)
le troisième de l'amour de l'art ou du cochon... cherche à répondre à cette question, un peu à la albert marcoeur... bon j'exagère c'est plus abordable mais l'esprit foutraque est de retour, le thème de l'ambum est donc "l'amour"... on croise des sm et des coccus... mais surtout une musique qui reste un peu fade, qui peine à décoller, à porter certains textes, dont on sent qu'ils veulent prendre leur envol... un bon album, mais qui sent déjà la fin d'une époque.(l'agence des amants de madame muller, groupie 89 turbo 6)
à ce moment l'ami hubert quitte ses potes (dans une bio sortie il y a quelques années, on apprend que cela se reproduira par la suite et, selon le biographe, toujours un peu de la faute des autres... et de l'ego de l'artiste)...; pour se lancer véritablement en "solo"...
et là.. parfois les images valent plus que les mots :
les beatles en boucher, la petite fille à l'avion de l'ami éric, la fille "violée" de scorpion... et j'en passe, autant de pochette "choquante"... mais celle-ci, vraiment ... on sent qu'on entre pas j'ai claude françois... même "odeur" et leur poupée gonflable parait gentillet
et, chose rare, l'album est à la mesure de la pochette...
finis les délires à la limite des potacheries... on entre de plein pied (de plein fouet clouté) dans une ruelle sordide, crade, rancunière... là...il s'agit de la face cachée des 80'... on est loin des self made men qui boursicotte, loin des ménages qui tentent de survivre, loin des gentils petits groupes tout proprets qui chantent les tourments troporible des adolescents en mal de repères (indochine tout ça tout ça)... on est dans le constat terrible et atroce d'un monde mort né... et la musique est à l'avenant... le rock de fait glauque, crapuleux... on se rapproche des doors ou de nick cave... et les paroles "fonctionnent" bien mieux qu'un cours chiant de poésie... (113ième cigarette sans dormir, mathématiques souterraines, une fille au rhésus négatif, exil sur planète fantôme)
le suivant : 713705 cherche futur (vive les calculette ^^).... faudra à thiéfaine le fait d'être catalogué "chanteur générationnel"... alors qu'il vaut beaucoup plus que ça.... les émotions nébuleuses du précédent sont ici maîtrisés, les mélodies peuvent reprendre leur place, le rythme lui reste dans l'égout... et si l'on tape du pied on ne chantonne pas vraiment en sifflotant... thiéfaine nous le rappelle, le rock est un baromètre, un instrument inquiétant, il est la pulsation de l'angoisse... au sein de cette ambiance, ma foi fort sympathique, il y a le souffle d'une liberté nouvelle pour l'écriture de l'artiste (expérimentation à la burrough, multiple référence etc.).
et puis... la pièce maîtresse... LE morceau : les dingues et les paumés... et là, les images crépusculaires et pessimistes se lovent autour d'un riff hypnotique, entre blues et mantra... de quoi se flinguer ou se retrouver à pactiser avec un démon.... l'équivalent de "the end" des doors... (tout l'album )
toujours plus proche de son ami le guitariste claude mairet, thiéfaine va sortir une chose rare ; un album sous leur double nom (thiéfaine aux paroles.mairet à la musique)...
un album peu connu, parfois méprisé ou incompris (peut être même par l'auteur qui n'en reprendra aucun titre lors d'une tournée anniversaire des années plsu tard)...
alambic sortie sud... est peut être le meilleur album de la décennie en france (et sans doute dans le monde... siis je me lance)
car thiéfaine est au mieux de sa forme (il ne retrouvera que très épisodiquement un tel niveau d'écriture, et jamais sur tout un album)... et mairet est l'un des seuls à avoir compris l'apport des 80' à la musique et a avoir pu le maitriser.
l'hypnotisme des riffs répétitifs, les structures musicales en lame de couteau qui se glissent dans notre épine dorsale comme autant de frisson intangible...
l'album distille (c'est le mot, vu le nombre de références à l'alcool ^^) un monde unique... post apocalyptique... un trip hallucinatoire entre lovecraft et mad max... le tout sur des effluves sonores lancinantes et diaboliques.... seul le bleu bioskop des Bilal de la grande époque est à la hauteur de la peur glacée qui s'insinue dans nos pores à l'écoute de cet album... parfait de bout en bout... un chef d'oeuvre. (tout l'album... en boucle ... si une seule : nyctalopus airline... l'équivalent de "je suis un soir d'été" chez brel)
Meteo fur nada et eros uber alles... les deux suivants... reprendront la même veine, tentant de l'exploiter sur un fond plus rock, plus vivant et avec des paroles plus... limpides (pour qui connait à minima la vie de rimbaud, narine marchande ou affaire rimbaud, sont des titres d'évidence)... la référence à dashiell hammett (génie powa !!!!!!!!!!!!!!) me parait la plus explicite pour comprendre ces albums... l'image est claire et sonne comme autant comme un avertissement que comme un constat amer
"Si un jour je r'trouve la mémoire
Et deux-trois bières pour ma moquette
J'balancerai à la Série noire
Un truc à faire chialer Hammett "
le feu secret n'est plus vraiment là, la musique ne propose plus vraiment d'étrangeté, nous ne sommes plus au bord d'un précipice mais dans une forme de déjà vu, la variétoch' à elle aussi mis le grappin sur les formes '"électronique" et ces deux albums paraissent un peu daté, un peu plat... alors que les paroles perdent en merveilleux ce qu'elle gagne en esprit "populaire" (sisi j'ose )....
en revanche, il serait dommage de passer outre le superbe live "routes 88" sortie à cette époque, qui propose un condensé de ces albums avec une énergie scénique indéniable (et des enchaînements mieux choisis que sur les albums studios) (le live routes 88 )
là, ce bon vieux hubert... a du se dire que c'était bien joli tout ça, mais qu'il perdait en spontanéité, qu'à force de jouer les esprits torturés et les oiseaux de mauvais augure, ses grincements occultés le son rock des débuts...
le voilà partis pour deux albums aux usa...
chroniques bluesymentales et fragments d'hébétude...
des albums de très bonne facture
ils sont bourrés de défauts, d'approximations, d'une certaine lourdeur dû à leur côté "pompier" et "image d'épinal" ... oui tout le monde à déjà fait se retour aux sources (renaud, giraud ^^, schmoll etc)... du coup.. pour la surprise c'est loupé...
en revanche : y'a du son et du bon : un automne à tanger ou une valse noire... se posent là dans le genre deux accords et pouf tu es pris au piège... y'a du rock, de la musique qui touche là dedans, des émotions, du vécu...
et pour une fois, la musique "sauve" certains titres (demain les kids... joliment écrite, mais qui reste tout de même un peu "facile" comme titre)
de plus, il y a surtout le retour de vrais riff, celui d'encore un petit café reviens en flamme des enfers d'un blues bien marécageux...(et je dis pas ça parce qu'il y a patrice marzin derrière sa guitare et que j'aime patrice marzin mais non mais non... !! )
à noter une performance live filmée (dispo en k7 mais en dividi je sais pas) proposant des versions bien allumées de certains titres
une période parfois éclipsée, mais qui ne vieillie pas, qui propose des titres de qualité... malgré des facilités et l'utilisation de "grosses ficelles" musicales... une période plus intéressante que les deux opus suivant alambic sortie sud. (un automne à tanger, zoo zumain zébu, misty dog in love, bruit de bulle, juste une valse noire, encore un petit café...)
le diptyque ; la tentation du bonheur et la tentation du bonheur...
offre une image inversée (à mon sens) on ne compte plus les égarements au milieu des bons morceaux, mais les bons morceaux au milieu des égarements... l'image de thiéfaine est plus sage, plus médiatique aussi... et il commence à "faire du thiéfaine", la muse se tarie, les images respirent le déjà vu, l'exercice de style...les morceaux de bravoures sont encore au rendez-vous, mais de manière éparses... ils passent difficilement le cap de réécoute successive, le temps de l'envoutement à disparu, il faut désormais savoir se contenter des "bons moments"... la production y est pour beaucoup, on sent la machinerie, l'usinage, la volonté de sortir un beau produit... une mécanique qui porte ses fruits, l'auteur gagne en reconnaissance, mais dont on perd aussi les enjeux émotionnels... des albums dans lesquels l'aspect "exercice de style réussie par l'auteur compositeur" est un peu trop présent. ( 24heure dans la nuit d'un faune, copyright apero mundi, 27 ième heure suite faunesque)
c'est, environ, à cette période que j'ai commencé à quitter thiéfaine... à ne plus rien en attendre de nouveau... c'est mieux pour se sentir étonné lors de bons titres et pour être moins déçu par les errements du bonhomme...
son écriture devient de plus en plus transparente et lourdingue... là où elle donnait naissance à un imaginaire novateur et galvanisant... on se retrouve avec l'utilisation d'adjectifs posés là un peu par hasard (parano safari en ego trip transit ou ta vamp orchidoclaste...)
défloration 13 : propose une avancée vers le "hip hop", un peu comem alambic sortie sud avait vu venir les années 80, si ce n'est que là... les propos sur les banlieues (même si avant gardistes) sont creux, le "flot" de thiéfaine est lourd, l'hommage au blues (roots et déroots + croisement) c'est bien simple je ne suis jamais arrivé au bout de ce titre, la musique ne propose rien d'autre qu'un mur du son uniforme et manquant cruellement de ces petits détails qui font la différence... l'ambiance est pesante... et l'écriture poussive... de plus ses propos sur le téléchargement n'arrangent rien à l'affaire, des amateurs trouvent cette aventure géniale et novatrice... je m'y ennuie sérieusement... un album que je déconseille pour "attaquer" l'oeuvre... (à noter, du fait de mon cynisme : qu'un document sur l'artiste et son oeuvre est placé en "bonus" sur le cd, le début d'un marketing, plus marqué... ) (joli mai mois de marie, guichet 102)
scandale mélancolique : pour la première fois hubert s'entoure de la fine fleur connue de la scène française, vous avez des bouts de nataf, de M et de quelques autres à l'intérieur de l'album "vendu" comme celui du retour...
et c'est vrai qu'indéniablement cet album possède de bons titres et de vrais qualités... et des "trucs"... le duo avec cali sur gynécées par exemple apparait comme calibré pour les radios... ce qui est triste... surtout qu'un peu plus loin trône "les jardins sauvages" titre beaucoup plus enivrant et plaisant... les mélodies se chantent facilement, les paroles sont moins boursoufflées que sur les derniers opus, l'approche globale est plus consistante et plaisante à écouter...
mais voilà, à part des petits bouts de ci de là... le rock n'est plus vraiment à la fête... c'est un album que l'on met dans la voiture en fond musical à la place de la radio... si l'on se penche trop dessus, les pseudos arrangements "modernes" sont autant de tour de passe passe et les paroles n'ont rien de fantasmagorique....
(encore une fois la tournée s'avérera beaucoup plus "pêchu" que l'album, proposant une formation resserrée et un son "hard" vraiment bienvenue) (les jardins sauvages, l'étranger dans la glace...)
je passe sur le disque de "blues" avec paul personne...
pour en arriver au dernier en date : suppléments de mensonge....
hé bien voilà...
à me lire on pourrait croire que j'ai découvert thiéfaine ado, qu'il m'a accompagnait durant ma période de maturation et que du coup j'ai du mal à l'entendre vieillir, que je veux conserver en moi cette petite madeleine de proust...
si ce n'est que je suis passé de dorothé à thiéfaine, très tôt et sans période de transition... si c'est effectivement l'artiste que je connais le mieux (à savoir me souvenir de parole d'albums entier sans faire d'effort), ce n'est pas tant parce qu'il m'a accompagné, que du fait que j'ai pu prendre conscience de la notion d'écoute à travers lui... un gosse d'à peine dix piges qui braille "droide song"... il n'y comprend rien, mais y revenir des années plus tard s'est s'apercevoir du contenu des paroles, de la force de la musique... et plus les années passent, plus on doit constater que l'auteur n'a plus rien à dire... (ou si peu)... qu'il a (comme tant d'autres) adopter une posture, qu'il se caricature... il y a tout de même un monde entre les élans monstrueusement angoissants et réaliste d'exil sur planète fantôme, et cette parodie de "the crow" comme image du livret, (sans parler de l'aspect torse nu à la morisson ^^ ) et, pire que tout... l'horreur absolue... un petit lexique en fin de livret, pour les mous du bulbe qui aurait besoin d'un "annabac" pour réussir leur commentaire de texte sur le dernier thiéfaine.... (rien!)
parfois même le maquillage des clowns blancs vieillit...
en résumé, hubert félix thiéfaine c'est tout de même l'un des rares (très très rare) auteur français faisant du rock de manière intelligente, c'est à dire en proposant une démarche personnelle qui n'est pas dénuée d'intérêt... bien évidemment si vous êtes du genre à privilégier la musique aux paroles, ou à trouver barbant le fait de "devoir écouter" un titre... cela risque de vous passer au-dessus (ce qui serait bien logique et normal)
mais au-delà du "phénomène", des titres phares, il y a des albums à découvrir avec des vrais bons bouts de musique dedans.
sea U
se trouve une figure du rock français... hubert félix thiéfaine
trop littéraire pour être vraiment adouber par les amateurs du vrai rock qui tache
trop rock pour être vraiment considérer comme un ardent défenseur de la langue française.
...
ou.... autre chose...
c'est parce qu'entre la fille du coupeur de joint et les égarements médiatiques des dernières années, il existe un univers thiéfaine.... un artiste à connaître...proposant tout de même un rock français de qualité, une carrière intéressante et de quoi découvrir des tas de bons groupes....
après des débuts un peu chaotique, bordélique...
le sieur va rencontrer le groupe Machin, avec lesquels il va collaborer pour ses trois premiers albums.
des albums qui proposent un mélange détonnant entre du rock prog, des paroles lorgnant allégrement vers un surréalisme gamin, parfois facile, mais déluré, des bouts de chansons franco-française
à la fin de chaque album, un ou deux titres entre parenthèses pour que les néophytes puissent se faire une idée ou une compil' sans devoir passer des heures à fouiner... le tout est bien évidemment subjectif au possible.
le premier album : donne à voir cette vitrine, joyeuse et bordélique, avec des moments légers et sympathique, quelques morceau "pompier" et déjà des morceaux lorgnant vers l'autobio cryptée... une concierge à moitié folle, rencontre une fille qui coupe des joints... les deux mangeant des fromages qui puent
à l'époque, ou pas loin, il y a ange et quelques groupes du même acabit, cet album n'est pas non plus une "bombe" dans la chanson française, mais des années plus tard, on s'aperçoit qu'il n'a pas vieillit, il évite la majorité des pièges de l'époque (chanson à rallonge, texte pseudo poétique etc etc)... et propose une véritable attitude rock... avec bien évidemment (pour les purs et durs) une "préférence" dans les paroles... mais le rock est bien là... agressif et jouissif à la fois
bref, si on oublie de chanter (lalalalalalalala) sur la fille du coupeur de joint... on découvre un album frais et agréable. (l’ascenseur de 22h43, 22 mai, le chant du fou)
le second, autorisation de délirer, pose les jalons d'une démarche plus aboutie, plus recherchée, le délire fait un peu moins rire mais les chansons sont là pour durer, pour proposer quelque chose de plus stable et puis quand on propose
"Nous voilà de nouveau branchés sur le hasard
Avec des générateurs diesel à la place du coeur
Et des pompes refoulantes au niveau des idées"
comme parole, c que déjà la noirceur à fait son œuvre, déjà l'imaginaire est contaminé par des idées sordides, le rock n'est plus qu'une démarche chaloupée et sexuellement transmissible c'est l'écrin pour autant de figures de style, de tourments, d'ethnologie de l'angoisse... et la chanson française n'est plus la même... moi je veux bien téléphone et leurs petits amis, on peut dire que ça a influencé toute une génération... mais là, ça pose tout de même un texte, une musique d'un autre niveau, à la fois esthétique et dans les tripes... parce qu'alligator 427, comme titre ça vous pose un auteur, un groupe... ça vous marque tout un public... on est loin des messages de dénonciation bobo, on est directement branché avec le post nucléaire... attendant la saturation qui vient de loin... le chant des armés de la désolation.
(le disque propose aussi d'autres pépites... mais là je la fait courte ) (la môme kaléidoscope, court-métrage (du vrai blues inside), alligator 427)
le troisième de l'amour de l'art ou du cochon... cherche à répondre à cette question, un peu à la albert marcoeur... bon j'exagère c'est plus abordable mais l'esprit foutraque est de retour, le thème de l'ambum est donc "l'amour"... on croise des sm et des coccus... mais surtout une musique qui reste un peu fade, qui peine à décoller, à porter certains textes, dont on sent qu'ils veulent prendre leur envol... un bon album, mais qui sent déjà la fin d'une époque.(l'agence des amants de madame muller, groupie 89 turbo 6)
à ce moment l'ami hubert quitte ses potes (dans une bio sortie il y a quelques années, on apprend que cela se reproduira par la suite et, selon le biographe, toujours un peu de la faute des autres... et de l'ego de l'artiste)...; pour se lancer véritablement en "solo"...
et là.. parfois les images valent plus que les mots :
les beatles en boucher, la petite fille à l'avion de l'ami éric, la fille "violée" de scorpion... et j'en passe, autant de pochette "choquante"... mais celle-ci, vraiment ... on sent qu'on entre pas j'ai claude françois... même "odeur" et leur poupée gonflable parait gentillet
et, chose rare, l'album est à la mesure de la pochette...
finis les délires à la limite des potacheries... on entre de plein pied (de plein fouet clouté) dans une ruelle sordide, crade, rancunière... là...il s'agit de la face cachée des 80'... on est loin des self made men qui boursicotte, loin des ménages qui tentent de survivre, loin des gentils petits groupes tout proprets qui chantent les tourments troporible des adolescents en mal de repères (indochine tout ça tout ça)... on est dans le constat terrible et atroce d'un monde mort né... et la musique est à l'avenant... le rock de fait glauque, crapuleux... on se rapproche des doors ou de nick cave... et les paroles "fonctionnent" bien mieux qu'un cours chiant de poésie... (113ième cigarette sans dormir, mathématiques souterraines, une fille au rhésus négatif, exil sur planète fantôme)
le suivant : 713705 cherche futur (vive les calculette ^^).... faudra à thiéfaine le fait d'être catalogué "chanteur générationnel"... alors qu'il vaut beaucoup plus que ça.... les émotions nébuleuses du précédent sont ici maîtrisés, les mélodies peuvent reprendre leur place, le rythme lui reste dans l'égout... et si l'on tape du pied on ne chantonne pas vraiment en sifflotant... thiéfaine nous le rappelle, le rock est un baromètre, un instrument inquiétant, il est la pulsation de l'angoisse... au sein de cette ambiance, ma foi fort sympathique, il y a le souffle d'une liberté nouvelle pour l'écriture de l'artiste (expérimentation à la burrough, multiple référence etc.).
et puis... la pièce maîtresse... LE morceau : les dingues et les paumés... et là, les images crépusculaires et pessimistes se lovent autour d'un riff hypnotique, entre blues et mantra... de quoi se flinguer ou se retrouver à pactiser avec un démon.... l'équivalent de "the end" des doors... (tout l'album )
toujours plus proche de son ami le guitariste claude mairet, thiéfaine va sortir une chose rare ; un album sous leur double nom (thiéfaine aux paroles.mairet à la musique)...
un album peu connu, parfois méprisé ou incompris (peut être même par l'auteur qui n'en reprendra aucun titre lors d'une tournée anniversaire des années plsu tard)...
alambic sortie sud... est peut être le meilleur album de la décennie en france (et sans doute dans le monde... siis je me lance)
car thiéfaine est au mieux de sa forme (il ne retrouvera que très épisodiquement un tel niveau d'écriture, et jamais sur tout un album)... et mairet est l'un des seuls à avoir compris l'apport des 80' à la musique et a avoir pu le maitriser.
l'hypnotisme des riffs répétitifs, les structures musicales en lame de couteau qui se glissent dans notre épine dorsale comme autant de frisson intangible...
l'album distille (c'est le mot, vu le nombre de références à l'alcool ^^) un monde unique... post apocalyptique... un trip hallucinatoire entre lovecraft et mad max... le tout sur des effluves sonores lancinantes et diaboliques.... seul le bleu bioskop des Bilal de la grande époque est à la hauteur de la peur glacée qui s'insinue dans nos pores à l'écoute de cet album... parfait de bout en bout... un chef d'oeuvre. (tout l'album... en boucle ... si une seule : nyctalopus airline... l'équivalent de "je suis un soir d'été" chez brel)
Meteo fur nada et eros uber alles... les deux suivants... reprendront la même veine, tentant de l'exploiter sur un fond plus rock, plus vivant et avec des paroles plus... limpides (pour qui connait à minima la vie de rimbaud, narine marchande ou affaire rimbaud, sont des titres d'évidence)... la référence à dashiell hammett (génie powa !!!!!!!!!!!!!!) me parait la plus explicite pour comprendre ces albums... l'image est claire et sonne comme autant comme un avertissement que comme un constat amer
"Si un jour je r'trouve la mémoire
Et deux-trois bières pour ma moquette
J'balancerai à la Série noire
Un truc à faire chialer Hammett "
le feu secret n'est plus vraiment là, la musique ne propose plus vraiment d'étrangeté, nous ne sommes plus au bord d'un précipice mais dans une forme de déjà vu, la variétoch' à elle aussi mis le grappin sur les formes '"électronique" et ces deux albums paraissent un peu daté, un peu plat... alors que les paroles perdent en merveilleux ce qu'elle gagne en esprit "populaire" (sisi j'ose )....
en revanche, il serait dommage de passer outre le superbe live "routes 88" sortie à cette époque, qui propose un condensé de ces albums avec une énergie scénique indéniable (et des enchaînements mieux choisis que sur les albums studios) (le live routes 88 )
là, ce bon vieux hubert... a du se dire que c'était bien joli tout ça, mais qu'il perdait en spontanéité, qu'à force de jouer les esprits torturés et les oiseaux de mauvais augure, ses grincements occultés le son rock des débuts...
le voilà partis pour deux albums aux usa...
chroniques bluesymentales et fragments d'hébétude...
des albums de très bonne facture
ils sont bourrés de défauts, d'approximations, d'une certaine lourdeur dû à leur côté "pompier" et "image d'épinal" ... oui tout le monde à déjà fait se retour aux sources (renaud, giraud ^^, schmoll etc)... du coup.. pour la surprise c'est loupé...
en revanche : y'a du son et du bon : un automne à tanger ou une valse noire... se posent là dans le genre deux accords et pouf tu es pris au piège... y'a du rock, de la musique qui touche là dedans, des émotions, du vécu...
et pour une fois, la musique "sauve" certains titres (demain les kids... joliment écrite, mais qui reste tout de même un peu "facile" comme titre)
de plus, il y a surtout le retour de vrais riff, celui d'encore un petit café reviens en flamme des enfers d'un blues bien marécageux...(et je dis pas ça parce qu'il y a patrice marzin derrière sa guitare et que j'aime patrice marzin mais non mais non... !! )
à noter une performance live filmée (dispo en k7 mais en dividi je sais pas) proposant des versions bien allumées de certains titres
une période parfois éclipsée, mais qui ne vieillie pas, qui propose des titres de qualité... malgré des facilités et l'utilisation de "grosses ficelles" musicales... une période plus intéressante que les deux opus suivant alambic sortie sud. (un automne à tanger, zoo zumain zébu, misty dog in love, bruit de bulle, juste une valse noire, encore un petit café...)
le diptyque ; la tentation du bonheur et la tentation du bonheur...
offre une image inversée (à mon sens) on ne compte plus les égarements au milieu des bons morceaux, mais les bons morceaux au milieu des égarements... l'image de thiéfaine est plus sage, plus médiatique aussi... et il commence à "faire du thiéfaine", la muse se tarie, les images respirent le déjà vu, l'exercice de style...les morceaux de bravoures sont encore au rendez-vous, mais de manière éparses... ils passent difficilement le cap de réécoute successive, le temps de l'envoutement à disparu, il faut désormais savoir se contenter des "bons moments"... la production y est pour beaucoup, on sent la machinerie, l'usinage, la volonté de sortir un beau produit... une mécanique qui porte ses fruits, l'auteur gagne en reconnaissance, mais dont on perd aussi les enjeux émotionnels... des albums dans lesquels l'aspect "exercice de style réussie par l'auteur compositeur" est un peu trop présent. ( 24heure dans la nuit d'un faune, copyright apero mundi, 27 ième heure suite faunesque)
c'est, environ, à cette période que j'ai commencé à quitter thiéfaine... à ne plus rien en attendre de nouveau... c'est mieux pour se sentir étonné lors de bons titres et pour être moins déçu par les errements du bonhomme...
son écriture devient de plus en plus transparente et lourdingue... là où elle donnait naissance à un imaginaire novateur et galvanisant... on se retrouve avec l'utilisation d'adjectifs posés là un peu par hasard (parano safari en ego trip transit ou ta vamp orchidoclaste...)
défloration 13 : propose une avancée vers le "hip hop", un peu comem alambic sortie sud avait vu venir les années 80, si ce n'est que là... les propos sur les banlieues (même si avant gardistes) sont creux, le "flot" de thiéfaine est lourd, l'hommage au blues (roots et déroots + croisement) c'est bien simple je ne suis jamais arrivé au bout de ce titre, la musique ne propose rien d'autre qu'un mur du son uniforme et manquant cruellement de ces petits détails qui font la différence... l'ambiance est pesante... et l'écriture poussive... de plus ses propos sur le téléchargement n'arrangent rien à l'affaire, des amateurs trouvent cette aventure géniale et novatrice... je m'y ennuie sérieusement... un album que je déconseille pour "attaquer" l'oeuvre... (à noter, du fait de mon cynisme : qu'un document sur l'artiste et son oeuvre est placé en "bonus" sur le cd, le début d'un marketing, plus marqué... ) (joli mai mois de marie, guichet 102)
scandale mélancolique : pour la première fois hubert s'entoure de la fine fleur connue de la scène française, vous avez des bouts de nataf, de M et de quelques autres à l'intérieur de l'album "vendu" comme celui du retour...
et c'est vrai qu'indéniablement cet album possède de bons titres et de vrais qualités... et des "trucs"... le duo avec cali sur gynécées par exemple apparait comme calibré pour les radios... ce qui est triste... surtout qu'un peu plus loin trône "les jardins sauvages" titre beaucoup plus enivrant et plaisant... les mélodies se chantent facilement, les paroles sont moins boursoufflées que sur les derniers opus, l'approche globale est plus consistante et plaisante à écouter...
mais voilà, à part des petits bouts de ci de là... le rock n'est plus vraiment à la fête... c'est un album que l'on met dans la voiture en fond musical à la place de la radio... si l'on se penche trop dessus, les pseudos arrangements "modernes" sont autant de tour de passe passe et les paroles n'ont rien de fantasmagorique....
(encore une fois la tournée s'avérera beaucoup plus "pêchu" que l'album, proposant une formation resserrée et un son "hard" vraiment bienvenue) (les jardins sauvages, l'étranger dans la glace...)
je passe sur le disque de "blues" avec paul personne...
pour en arriver au dernier en date : suppléments de mensonge....
hé bien voilà...
à me lire on pourrait croire que j'ai découvert thiéfaine ado, qu'il m'a accompagnait durant ma période de maturation et que du coup j'ai du mal à l'entendre vieillir, que je veux conserver en moi cette petite madeleine de proust...
si ce n'est que je suis passé de dorothé à thiéfaine, très tôt et sans période de transition... si c'est effectivement l'artiste que je connais le mieux (à savoir me souvenir de parole d'albums entier sans faire d'effort), ce n'est pas tant parce qu'il m'a accompagné, que du fait que j'ai pu prendre conscience de la notion d'écoute à travers lui... un gosse d'à peine dix piges qui braille "droide song"... il n'y comprend rien, mais y revenir des années plus tard s'est s'apercevoir du contenu des paroles, de la force de la musique... et plus les années passent, plus on doit constater que l'auteur n'a plus rien à dire... (ou si peu)... qu'il a (comme tant d'autres) adopter une posture, qu'il se caricature... il y a tout de même un monde entre les élans monstrueusement angoissants et réaliste d'exil sur planète fantôme, et cette parodie de "the crow" comme image du livret, (sans parler de l'aspect torse nu à la morisson ^^ ) et, pire que tout... l'horreur absolue... un petit lexique en fin de livret, pour les mous du bulbe qui aurait besoin d'un "annabac" pour réussir leur commentaire de texte sur le dernier thiéfaine.... (rien!)
parfois même le maquillage des clowns blancs vieillit...
en résumé, hubert félix thiéfaine c'est tout de même l'un des rares (très très rare) auteur français faisant du rock de manière intelligente, c'est à dire en proposant une démarche personnelle qui n'est pas dénuée d'intérêt... bien évidemment si vous êtes du genre à privilégier la musique aux paroles, ou à trouver barbant le fait de "devoir écouter" un titre... cela risque de vous passer au-dessus (ce qui serait bien logique et normal)
mais au-delà du "phénomène", des titres phares, il y a des albums à découvrir avec des vrais bons bouts de musique dedans.
sea U
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: Thiéfaine
J'adore HFT... Suis fan depuis... pfffff... Le collège je crois me souvenir... Et au début bien j'aimais la fille... Comme tout le monde...
Puis viens la maturité (non j'déconne), et je me suis mis à le lire... Et j'aime ses petits poèmes... Il y a du Lautréamont... Du Rimbaud...
Alors d'aucun diront que le début est mieux que les derniers. Mais pour moi, un artiste s'estime sur l'intégralité de l'oeuvre... Et voilà, j'aime tout simplement.
Au fait, j'ai déjà ma place pour Bercy depuis le premier jour de l'ouverture des ventes... Et j'espère m'evader avec le jurassien...
Puis viens la maturité (non j'déconne), et je me suis mis à le lire... Et j'aime ses petits poèmes... Il y a du Lautréamont... Du Rimbaud...
Alors d'aucun diront que le début est mieux que les derniers. Mais pour moi, un artiste s'estime sur l'intégralité de l'oeuvre... Et voilà, j'aime tout simplement.
Au fait, j'ai déjà ma place pour Bercy depuis le premier jour de l'ouverture des ventes... Et j'espère m'evader avec le jurassien...
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Thiéfaine
Jamais aimé HFT... sauf depuis son album "Scandale Mélancolique" que j'ai trouvé très bon.
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Thiéfaine
Electric Thing a écrit:Jamais aimé HFT... sauf depuis son album "Scandale Mélancolique" que j'ai trouvé très bon.
je conçois, enfin en vrai non , c'est une question de goût...
mais, quel élément t'as fait apprécier cet opus plutôt qu'un autre... parce que tout de même si j'en aime certaines, en terme de texte ce n'est pas l'apothéose, la production, quoi que léchée reste un peu "lisse" non ?
sinon Vincent je comprends ton point de vu, sur l'aspect "l'intégralité d'une oeuvre"... mais je dois connaître et suivre hft depuis trop longtemps et finir par en attendre beaucoup (trop sans aucun doute)... encore une fois c'est pour moi passer du stade : bonne musique et texte complexes (mais pas trop) à une musique parfois un peu "plate" (à mon goût) à des textes ampoulés et sans vie (encore une fois àmon goût)... du coup... difficile d'ignorer la déception... mais j'en écoute encore beaucoup (même les récents, c 'est dire )
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: Thiéfaine
Je vais le voir samedi en concert à Bercy...
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Thiéfaine
vincent a écrit:Je vais le voir samedi en concert à Bercy...
tu nous donneras un retour alors
(j'viens de m'apercevoir que je n'avai smême pas réécouté le dernier, depuis sa sortie..; c'est dire)
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: Thiéfaine
Fando a écrit:vincent a écrit:Je vais le voir samedi en concert à Bercy...
tu nous donneras un retour alors
(j'viens de m'apercevoir que je n'avai smême pas réécouté le dernier, depuis sa sortie..; c'est dire)
Moi non plus... J'ai un peu peur...
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Thiéfaine
Bravo pour la chronique appassionata ! Faudrait que je m'y mette un jour à Thiefaine...
Re: Thiéfaine
je profite de l'avis de Karpoff pour remonter ce topic, la réécoute récente de "soleil cherche futur" et "d'alambic.sortie sud" me confirme qu'il s'agit véritablement d'albums ayant marqués leur époque... (et vraiment intéressant musicalement)... n'hésitez donc pas
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: Thiéfaine
goude niouze ! je ne savais même pas qu'il y avait un topic consacré au divin Franc-comtois !
j'irais peut-être le voir au festival de Montereau en Juin 2012, où il est en tête d'affiche - un festival en plein air qui commence à se faire une bonne réputation, pour 12euros le pass de 2 jours de concerts.
Le prix est largement bon marché - j'en profite pour faire un peut de pub
http://www.jean-philippe-dugoin.fr/festival-montereau-confluences-2012/
c'est l'occasion de voir, d'entendre cet artiste magnifique à bon compte.
Karpof- Messages : 4324
Date d'inscription : 16/07/2011
Re: Thiéfaine
Pour les fans,dont je ne fais pas partie...une belle interview cette semaine dans Télérama :
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
Localisation : alsace
Re: Thiéfaine
merci
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
Re: Thiéfaine
quelqu'un a écouté/vu le double live qui vient de sortir ?
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: Thiéfaine
tu veux parler du "Homo plebis ultimae tour" ?
toujours pas écouté, mais ça ne saurait tarder !
La set est Thiefainement somptueuse
dou iou wante ouane link in ze box appropried ?
or not ?
toujours pas écouté, mais ça ne saurait tarder !
La set est Thiefainement somptueuse
dou iou wante ouane link in ze box appropried ?
or not ?
Karpof- Messages : 4324
Date d'inscription : 16/07/2011
Re: Thiéfaine
J'ai vu Thiéfaine il y a quelques mois, au festival Montereau Confluences. Je ne suis pas un fan (j'étais venu pour Lou Reed...), mais je l'ai trouvé très bon sur scène. Et son guitariste, un certain Alice Botté, déchirait vraiment !
telegraphroad- Messages : 338
Date d'inscription : 06/10/2010
Re: Thiéfaine
telegraphroad a écrit:
J'ai vu Thiéfaine il y a quelques mois, au festival Montereau Confluences. Je ne suis pas un fan (j'étais venu pour Lou Reed...), mais je l'ai trouvé très bon sur scène. Et son guitariste, un certain Alice Botté, déchirait vraiment !
Alice Botté, énorme guitariste ( Jad Wio, Charlélie Couture, Higelin, Bashung... ); un CV long comme le bras et un super album avec sa chérie : Berline / Boa Club
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
Re: Thiéfaine
il a toujours bien su s'entourer niveau gratteux entre Mairet, les deux des 90' (sur les albums enregistrés aux usa), celui de l'avant dernier tournée et surtout Marzin
et oui je parlais de ça vodkapopof merci à toi
et oui je parlais de ça vodkapopof merci à toi
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: Thiéfaine
Blueleader a écrit:telegraphroad a écrit:
J'ai vu Thiéfaine il y a quelques mois, au festival Montereau Confluences. Je ne suis pas un fan (j'étais venu pour Lou Reed...), mais je l'ai trouvé très bon sur scène. Et son guitariste, un certain Alice Botté, déchirait vraiment !
Alice Botté, énorme guitariste ( Jad Wio, Charlélie Couture, Higelin, Bashung... ); un CV long comme le bras et un super album avec sa chérie : Berline / Boa Club
Un clip d'Alice Botté :
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
Re: Thiéfaine
Premier concert rock de Thiefaine, accompagné par le groupe Machin, je ne sais plus la date (1975? 76?). Il me semblait que c'était à Champagney (70) mais apparemment c'était à Ronchamp (70) (à côté).
J'y étais!
J'y étais!
Re: Thiéfaine
à noter aussi pas mal de passage tv ces deux dernières années (le voir à chabada devant bruel et consort... c'est... )
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: Thiéfaine
Le nouvel va arriver!!!! Premier extrait
La suite demain!
La suite demain!
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
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