Sly Stone bouge encore

par Norbert 28.06.11 14:29

par Ayler 28.06.11 21:56

30 ans d'inactivité pour réenregistrer ses vieux classiques : si ce disque est bon, c'est un miracle !

par telegraphroad 28.06.11 23:49

Peut-être que Jeff Beck pourra sauver les meubles : il est tellement en forme ces dernières années. Reste à savoir quel est son rôle dans cet album...

par jipes 29.06.11 11:23

Jeff Beck est un artiste remarquable mais dans la catégorie funk je m'interroge Rolling Eyes

Et quand je vois Johnny Winter dans le line-up je m'interroge davantage encore Suspect

par Purple Jim 29.06.11 14:35

Jipes a écrit:Jeff Beck est un artiste remarquable mais dans la catégorie funk je m'interroge

Mais non, Jeff peut le jouer très funky ! Ecoute Blow By Blow, Wired ou Guitar Shop par exemple.

Jipes a écrit: Et quand je vois Johnny Winter dans le line-up je m'interroge davantage encore

Là par contre, je suis d'accord. Surtout en considérant la forme physique de Winter ces dernières années.

par Chino 19.07.11 18:53

Chronique qui démolit l'album:

L’annonce d’un nouvel album studio de Sly Stone après 28 ans de silence avait de quoi ravir les fans de Sylvester Stewart. Hélas… Le choix du label Cleopatra Records, un label californien spécialisé dans les « re-re » des hits du heavy metal 80′s par leurs propres auteurs aurait dû nous alerter. Sly Stone, comme Nazareth et Dokken avant lui, régurgite donc ses tubes en or massif en compagnie de guest-stars aussi prestigieuses que virtuelles. À peine dépassés les premiers couplets des versions 2011 de « Stand ! » et « Everyday People », le constat est rude : Sly chante comme un Gainsbourg en réanimation, et les invités se sont contentés d’envoyer leurs contributions par la poste (Jeff Beck, Bootsy Collins, Johnny Winter, Carmin Appice, Ann Wilson et Ray Manzarek, qui glisse l’intro de « Light My Fire » dans « Dance to the Music »). Un oeil sur les crédits révèle également que la production est signée par le duo Jürgen Engler et Chris Leitz, et que les choeurs sont assurés, entre autres, par Ava Cherry, la girlfriend du David Bowie époque Young Americans. Comme un acte manqué, les notes de pochette contenues dans un artwork hideux n’hésitent pas non à retracer les échanges de bandes anarchiques entre un Sly au sommet de sa parano et un label qui a dû regretter son geste aussitôt le contrat signé…

Paradoxalement, la seule éclaircie de ce calamiteux I’m Back provient des trois inédits glissés en fin de parcours. Le heavy-funk éclatant de « Plain Jane », le gospel lumineux de « His Eye on the Sparrow » et la pop débridée de « Get Away » relèvent temporairement l’ensemble, même si le carbone 14 semble indiquer la présence de maquettes remontant aux début des années 1990. Passons sous silence les remixes techno indigents « offerts » en bonus pour conclure sur un sinistre état des lieux : le retour de Sly Stone se solde par un nouveau comeback désastreux, à l’image du pathétique retour sur scène du génial géniteur de There’s a Riot Goin’On au cours de l’été 2007.

SOURCE: http://www.funku.fr/2011/chronique-sly-stone-im-back/

par Garbage Man 19.07.11 19:08

Le duo avec Johnny Winter ça doit aussi bien sonner que les albums de Jeanne Calment et de Jean Paul II ! What a Face

par eddie 19.07.11 20:58

Il n'avait pas déjà fait la même chose il y a quelques années?!?
Voir: http://www.amazon.com/Different-Strokes-Folks-Family-Stone/dp/B000AA301Q
Mieux vaut s'abstenir, sans doute... Même si la chronique qu'indique Chino en lien s'acharne de manière un peu gratuite et déplaisante à tirer sur l'ambulance.