Débat sur le jazz et la musique vivante
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Débat sur le jazz et la musique vivante
Laurent Coq vient de lancer une polémique et un débat qui prend une tournure importante.
Cela tourne autour des musiciens de jazz et les salles de spectacles et les difficultés à vivre de son art dans une profession éparpillée et peu organisée...
C'est juste là
A lire les nombreux commentaires qui tissent le débat (210 en 4 ou 5 jours)
Le pianiste Laurent Coq
Cela tourne autour des musiciens de jazz et les salles de spectacles et les difficultés à vivre de son art dans une profession éparpillée et peu organisée...
C'est juste là
A lire les nombreux commentaires qui tissent le débat (210 en 4 ou 5 jours)
Le pianiste Laurent Coq
Re: Débat sur le jazz et la musique vivante
Hello Ptilou !
Merci pour ce lien, j'ai pas mal passé de temps à lire (pas tout, j'ai pas toute la journée).
Je ne sais même pas quoi dire là dessus, je suis allé une fois au Duc des Lombards pour entendre Jeff Lee Johnson, le concert était super même si le son était pas top, pour la bouf une barquette findus aurait été meilleur, nous n'avions pas de place pour nos jambes (c'est vrai que je suis grand 1m68...), c'est super chère et j'aime pas du tout cette salle (d'ailleur je croyais que c'était l'entrée). Mais le grand plaisir (après ce fabuleux concert) c'est que Jeff est passé pour vendre ces Cds, j'ai trouvé ça excellent, il est vraiment sympa ce mec et en plus il vient de Philadelphie sans pour cela se la "pété". Donc je n'y retournerais plus et pourtant il y a de très bon artistes.
Concernant TSF, je n'écoute pas donc pas d'avis.
Et puis concernant le coup de gueule de Laurent Coq (c'est un super pianiste, je l'ai vu au parc floral avec un super trio) et bien je le comprend, malheureusement c'est comme ça pour tout le monde dans la profession. Quand je parle de profession, j'entend les musiciens, réalisateurs, ingés-sons... de toutes les musiques.
Pour a part je n'aime pas ce milieu qui même au niveau semi-pro sont déjà des vrais requins, je l'ai vécu (pas dans le jazz) et c'est exactement comme dans le monde des affaires (banques, assurances, grandes entreprises...). La musique je l'écoute dans mes casques ou mon salon, je vais lire les forums, les bouquins, quelques concerts et puis je joue un petit peu...
Et toi Ptilou tu en penses quoi de tout cela ?
Parisino
Merci pour ce lien, j'ai pas mal passé de temps à lire (pas tout, j'ai pas toute la journée).
Je ne sais même pas quoi dire là dessus, je suis allé une fois au Duc des Lombards pour entendre Jeff Lee Johnson, le concert était super même si le son était pas top, pour la bouf une barquette findus aurait été meilleur, nous n'avions pas de place pour nos jambes (c'est vrai que je suis grand 1m68...), c'est super chère et j'aime pas du tout cette salle (d'ailleur je croyais que c'était l'entrée). Mais le grand plaisir (après ce fabuleux concert) c'est que Jeff est passé pour vendre ces Cds, j'ai trouvé ça excellent, il est vraiment sympa ce mec et en plus il vient de Philadelphie sans pour cela se la "pété". Donc je n'y retournerais plus et pourtant il y a de très bon artistes.
Concernant TSF, je n'écoute pas donc pas d'avis.
Et puis concernant le coup de gueule de Laurent Coq (c'est un super pianiste, je l'ai vu au parc floral avec un super trio) et bien je le comprend, malheureusement c'est comme ça pour tout le monde dans la profession. Quand je parle de profession, j'entend les musiciens, réalisateurs, ingés-sons... de toutes les musiques.
Pour a part je n'aime pas ce milieu qui même au niveau semi-pro sont déjà des vrais requins, je l'ai vécu (pas dans le jazz) et c'est exactement comme dans le monde des affaires (banques, assurances, grandes entreprises...). La musique je l'écoute dans mes casques ou mon salon, je vais lire les forums, les bouquins, quelques concerts et puis je joue un petit peu...
Et toi Ptilou tu en penses quoi de tout cela ?
Parisino
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: Débat sur le jazz et la musique vivante
Tempête dans un verre d'eau...
Les programateurs de club ou de radio peuvent certes être critiqués, mais ils sont libres de faire ce qu'ils font (sauf abus de position dominante, mais on en est pas là), tout comme les musiciens sont libres de rejeter la démagogie pour jouer la musique qu'ils préfèrent (quitte à se retrouver, comme David S. Ware un temps, chauffeur de taxi...).
Il y a là une triste réalité : en l'absence de mécènes, les artistes les plus exigeants et aventureux ne peuvent pas s'attendre à être largement suivis et amplement rémunérés ! (faut-il d'ailleurs le souhaiter, quand on voit ce qu'est devenu le marché de l'art contemporain ?)
En tous cas, ce n'est certainement pas avec ce type de démarche que la situation va évoluer. Ce d'autant plus qu'elle révèle une forme de prétention énervante ("j'enseigne cette musique", comme si cette scolarisation du jazz n'était pas une des causes des difficultés actuelles de cette musique pour se renouveler et renouveler son public) et une forme de mépris pour la musique pop (qui traduit malheureusement bien l'esprit de chapelle de certains musiciens de jazz).
Je préfère pour le coup les artistes qui décident de prendre eux-mêmes les choses en mains (l'activité d'un John Zorn est exemplaire).
Une chose est sûre : la médiocrité trop répandue de la sonorisation des concerts de jazz révèlent assurément que les organisateurs ne sont pas toujours à la hauteur de la musique qu'ils mettent à disposition du public.
Les programateurs de club ou de radio peuvent certes être critiqués, mais ils sont libres de faire ce qu'ils font (sauf abus de position dominante, mais on en est pas là), tout comme les musiciens sont libres de rejeter la démagogie pour jouer la musique qu'ils préfèrent (quitte à se retrouver, comme David S. Ware un temps, chauffeur de taxi...).
Il y a là une triste réalité : en l'absence de mécènes, les artistes les plus exigeants et aventureux ne peuvent pas s'attendre à être largement suivis et amplement rémunérés ! (faut-il d'ailleurs le souhaiter, quand on voit ce qu'est devenu le marché de l'art contemporain ?)
En tous cas, ce n'est certainement pas avec ce type de démarche que la situation va évoluer. Ce d'autant plus qu'elle révèle une forme de prétention énervante ("j'enseigne cette musique", comme si cette scolarisation du jazz n'était pas une des causes des difficultés actuelles de cette musique pour se renouveler et renouveler son public) et une forme de mépris pour la musique pop (qui traduit malheureusement bien l'esprit de chapelle de certains musiciens de jazz).
Je préfère pour le coup les artistes qui décident de prendre eux-mêmes les choses en mains (l'activité d'un John Zorn est exemplaire).
Une chose est sûre : la médiocrité trop répandue de la sonorisation des concerts de jazz révèlent assurément que les organisateurs ne sont pas toujours à la hauteur de la musique qu'ils mettent à disposition du public.
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