Gil Scott-Heron
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Electric Thing
Chino
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Gil Scott-Heron
Discographie
1970 - Gil Scott-Heron : Small Talk At 125th And Lenox (Flying Dutchman Records)
1971 - Gil Scott-Heron : Pieces Of A Man (Flying Dutchman Records)
1972 - Gil Scott-Heron : Free Will (Flying Dutchman Records)
1974 - Gil Scott-Heron & Brian Jackson : Winter in America (Strata-East Records)
1975 - Midnight Band (Gil Scott-Heron & Brian Jackson) : The First Minute Of A New Day (Arista Records)
1975 - Gil Scott-Heron & Brian Jackson : From South Africa to South Carolina (Arista Records)
1976 - Gil Scott-Heron & Brian Jackson : It's Your World (Arista Records)
1977 - Gil Scott-Heron & Brian Jackson : Bridges (Arista Records)
1978 - Gil Scott-Heron & Brian Jackson : Secrets (Arista Records)
1980 - Gil Scott-Heron & Brian Jackson : 1980 (Arista Records)
1980 - Gil Scott-Heron : Real Eyes (Arista Records)
1981 - Gil Scott-Heron : Reflections (Arista Records)
1982 - Gil Scott-Heron : Moving Target (Arista Records)
1990 - Gil Scott-Heron : Tales Of Gil Scott-Heron and His Amnesia Express (Peak Top)
1994 - Gil Scott-Heron : Minister Of Information - Live (Peak Top)
1994 - Gil Scott-Heron : Spirits (TVT Records)
2010 - Gil Scott-Heron : I'm New Here (XL Recordings)
2011 - Gil Scott-Heron and Jamie xx : We're New Here (XL Recordings)
1970 - Gil Scott-Heron : Small Talk At 125th And Lenox (Flying Dutchman Records)
1971 - Gil Scott-Heron : Pieces Of A Man (Flying Dutchman Records)
1972 - Gil Scott-Heron : Free Will (Flying Dutchman Records)
1974 - Gil Scott-Heron & Brian Jackson : Winter in America (Strata-East Records)
1975 - Midnight Band (Gil Scott-Heron & Brian Jackson) : The First Minute Of A New Day (Arista Records)
1975 - Gil Scott-Heron & Brian Jackson : From South Africa to South Carolina (Arista Records)
1976 - Gil Scott-Heron & Brian Jackson : It's Your World (Arista Records)
1977 - Gil Scott-Heron & Brian Jackson : Bridges (Arista Records)
1978 - Gil Scott-Heron & Brian Jackson : Secrets (Arista Records)
1980 - Gil Scott-Heron & Brian Jackson : 1980 (Arista Records)
1980 - Gil Scott-Heron : Real Eyes (Arista Records)
1981 - Gil Scott-Heron : Reflections (Arista Records)
1982 - Gil Scott-Heron : Moving Target (Arista Records)
1990 - Gil Scott-Heron : Tales Of Gil Scott-Heron and His Amnesia Express (Peak Top)
1994 - Gil Scott-Heron : Minister Of Information - Live (Peak Top)
1994 - Gil Scott-Heron : Spirits (TVT Records)
2010 - Gil Scott-Heron : I'm New Here (XL Recordings)
2011 - Gil Scott-Heron and Jamie xx : We're New Here (XL Recordings)
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Ayler's Music
Re: Gil Scott-Heron
RIP...
La nécro des Inrocks...
La nécro des Inrocks...
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
Localisation : alsace
Re: Gil Scott-Heron
The First Minute Of A New Day était dans ma platine quand j'ai appris la nouvelle...
Un géant disparaît.
Un géant disparaît.
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Ayler's Music
Re: Gil Scott-Heron
REP !
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Gil Scott-Heron
Ah mince.
J'adore sa musique.
Repose en Paix.
Parisino
J'adore sa musique.
Repose en Paix.
Parisino
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
parisino- Messages : 5704
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Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Gil Scott-Heron : disparition d’un héraut moderne
Un des articles les plus riche que j'ai lu concernant la disparition de Gil Scott-Heron ICI
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 60
Localisation : alsace
Re: Gil Scott-Heron
Who Will Tell the Truth Now that Gil Scott-Heron Is Gone?
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Ayler's Music
La Dernière Fête : The Revolution Begins. Gil Scott-Heron
Autobiographie/Anthologie -
Son style inédit, mélange de jazz, de soul et de poésie parlée, fit de lui une figure majeure des années 1970. Son autobiographie sort en France ainsi que la réédition de ses premiers albums.
Au lendemain de sa disparition, en mai 2011, Gil Scott-Heron retrouvait l'aura de sa jeunesse. La presse exhumait les images légendaires d'une ténébreuse gueule d'amour à coupe afro et célébrait la vigueur d'une oeuvre qui avait bousculé les années 70 et propulsé ce New-Yorkais élancé au rang de héros de la culture noire américaine. Chanteur, musicien, poète, romancier, militant... Gil Scott-Heron avait endossé tous les rôles, et les hommages retraçaient le parcours d'un combattant inépuisable. Au point qu'on oubliait presque l'homme décharné, consumé, déphasé qui, quelques mois auparavant, avait refait surface après des décennies d'oubli. L'auteur incendiaire de The revolution will not be televised venait alors d'enregistrer un album d'une beauté douloureuse (I'm new here). Il n'avait que 61 ans, personne n'imaginait que la fin était si proche, mais on entendait clairement qu'il avait traversé tous les cercles de l'enfer. Sa voix puissante s'était fendillée. Il révélait, au fil de rares rencontres avec les journalistes, qu'il vivait dans un pauvre rez-de-chaussée de Harlem dont il avait calfeutré les fenêtres. Qu'il cachait les miroirs pour ne pas croiser son image. Qu'il perçait les murs pour dénicher les micros qui l'espionnaient. Le héros était réduit à l'état de squelette écorché sur lequel flottaient des vêtements trop grands. Sa peau noire jadis éclatante n'était plus qu'un parchemin desséché. Il fumait tant de crack qu'il lui arrivait de rester sept jours sans dormir. La vie se refermait comme un piège sur l'auteur de The Bottle et de Home is where the hatred is, magnifiques chansons sur l'alcool, la drogue et leurs effets dévastateurs sur la communauté noire américaine.
On ne lira jamais le fantastique récit que Gil Scott-Heron aurait fait de toutes ces années perdues. L'épilogue en forme de chute vertigineuse est absent de La Dernière Fête, le livre de souvenirs qui paraît aujourd'hui en français et qu'il a rédigé depuis les années 90. Il se concentre sur la première époque de sa vie, comme s'il voulait retrouver la trace du créateur irrésistible dont tout le monde faisait les louanges et que personne ne reconnaissait plus. « On me demande pourquoi j'ai disparu, disait-il à l'époque. J'aimerais bien avoir le pouvoir de disparaître. Je lis partout à quel point j'étais talentueux, ça finit par me faire peur... » Sous son titre mélancolique, l'autobiographie est le récit fringant d'une jeunesse, vibrante de rage et de désir, où ne se profile pas encore le moindre obstacle. Tout semble promis à l'enfant du Tennessee, et Scott-Heron décrit avec verve ses années de formation dans le tumulte de l'Amérique du mouvement des droits civiques et de la guerre du Vietnam.
Cette époque est d'une richesse inouïe pour la musique noire américaine. Pour témoigner du rôle majeur qu'y joua l'auteur de La Dernière Fête, la parution du livre s'accompagne de la réédition de ses premiers albums sur Flying Dutchman Records, dont le fondateur fut l'un des producteurs de John Coltrane. En quelques mois, à l'entame des années 70, Gil Scott-Heron grave ses plus belles chansons. Sans savoir encore où il va. En mêlant jazz, soul et poésie parlée, il s'invente un style en toute liberté. Et ne prend pas même le temps d'y réfléchir, se croyant voué à la littérature : il vient de publier un roman, Le Vautour. Pendant l'enregistrement fiévreux de ses premiers disques, il donne encore des cours de création littéraire à l'université, mais ses compositions vont faire de lui une figure centrale de la scène des années 70, un rival black de Bruce Springsteen ou de Patti Smith. Ses récits trouvent une force inédite dans les échanges intenses et spontanés qu'il noue avec le pianiste Brian Jackson, et dans une section rythmique hors pair menée par le bassiste Ron Carter : « J'avais des affinités avec le jazz et la syncope, explique-t-il dans ses mémoires. Ma poésie venait de la musique. »
Gil Scott-Heron a commencé à écrire ses premiers textes, des poèmes et des histoires policières, alors qu'il était enfant. Il ne tarde pas à les lire à voix haute et à les faire sonner aux oreilles des autres. Dans un pays où la ségrégation prend encore des formes pernicieuses, la langue devient son arme. Mince et athlétique, le jeune tchatcheur intrigue, séduit et fascine. « L'image que les gens avaient de moi, écrit-il, était celle d'un mec à la chevelure hallucinante avec un regard halluciné. » Il se fraye un chemin dans les meilleures écoles et son art du baratin soulève des montagnes. Ses mémoires regorgent d'épisodes où il brave les autorités à force de bons mots et d'argumentations tranchantes. Personne ne peut le faire plier. Surtout pas le professeur d'un lycée privé huppé, qui interdit l'accès d'un magnifique piano Steinway à la musique honnie du jeune boursier noir. Celui-ci désobéit aussitôt pour régaler ses camarades d'un morceau des Temptations et affirme, dans un même élan, son caractère frondeur et sa vocation de musicien. « J'ai opté pour une forme de guérilla mélodique », écrit-il.
Gil Scott-Heron est un résistant. Comme sa mère, inébranlable et discrète, qui protégea ses aspirations artistiques et dont il brosse un portrait émouvant. Comme son père, footballeur jamaïcain, qui l'a abandonné à l'enfance, pour traverser l'Atlantique et devenir l'attaquant vedette, la « flèche noire » du Celtic FC de Glasgow : « Un destin hors de portée des Noirs, écrit son fils. Au-delà de leurs rêves. » Gil Jr veut marquer l'Histoire, lui aussi, mais reste planté au coeur de son pays divisé, décrivant avec une acuité aussi tendre que véhémente les chocs de la société et la détresse de familles désunies. On le questionne toujours sur son rôle de contestataire, il se voit comme un chroniqueur dont la mission est de « collecter les instantanés inestimables d'une période qui va remodeler l'Amérique, puis le reste du monde ». Comme celle de Marvin Gaye, son illustre contemporain, sa vie s'effondrera sous le poids des tensions. Mais en quelques années de feu, il a inventé une musique, aventureuse et puissante, qui laisse derrière elle des images d'une force impérissable. — Laurent Rigoulet
| La Dernière Fête, Ed. de L'Olivier, 304 p., 23 €.
| The Revolution Begins : The Flying Dutchman Masters, 3 CD Ace.
Le parrain du rap
Gil Scott-Heron ne fréquentait pas le mouvement hip-hop lancé par quelques DJ du Bronx. Mais, comme ses amis des Last Poets, il a donné, dès la fin des 60s, un souffle singulier à une forme de poésie scandée sur fond de percussions. « Il a planté les racines du rap, affirmait Chuck D, le leader de Public Enemy. Il a inventé une "parole" moderne. » « Rien de très nouveau, modérait Gil Scott-Heron. Raconter en rimes la vie des siens est une forme qui remonte aux griots africains et aux codes qui permettaient aux esclaves de communiquer entre eux. Une tradition qui nous nourrit toujours. »
Le 10/05/2014 - Mise à jour le 05/05/2014 à 15h00
Laurent Rigoulet - Telerama n° 3356
Son style inédit, mélange de jazz, de soul et de poésie parlée, fit de lui une figure majeure des années 1970. Son autobiographie sort en France ainsi que la réédition de ses premiers albums.
Au lendemain de sa disparition, en mai 2011, Gil Scott-Heron retrouvait l'aura de sa jeunesse. La presse exhumait les images légendaires d'une ténébreuse gueule d'amour à coupe afro et célébrait la vigueur d'une oeuvre qui avait bousculé les années 70 et propulsé ce New-Yorkais élancé au rang de héros de la culture noire américaine. Chanteur, musicien, poète, romancier, militant... Gil Scott-Heron avait endossé tous les rôles, et les hommages retraçaient le parcours d'un combattant inépuisable. Au point qu'on oubliait presque l'homme décharné, consumé, déphasé qui, quelques mois auparavant, avait refait surface après des décennies d'oubli. L'auteur incendiaire de The revolution will not be televised venait alors d'enregistrer un album d'une beauté douloureuse (I'm new here). Il n'avait que 61 ans, personne n'imaginait que la fin était si proche, mais on entendait clairement qu'il avait traversé tous les cercles de l'enfer. Sa voix puissante s'était fendillée. Il révélait, au fil de rares rencontres avec les journalistes, qu'il vivait dans un pauvre rez-de-chaussée de Harlem dont il avait calfeutré les fenêtres. Qu'il cachait les miroirs pour ne pas croiser son image. Qu'il perçait les murs pour dénicher les micros qui l'espionnaient. Le héros était réduit à l'état de squelette écorché sur lequel flottaient des vêtements trop grands. Sa peau noire jadis éclatante n'était plus qu'un parchemin desséché. Il fumait tant de crack qu'il lui arrivait de rester sept jours sans dormir. La vie se refermait comme un piège sur l'auteur de The Bottle et de Home is where the hatred is, magnifiques chansons sur l'alcool, la drogue et leurs effets dévastateurs sur la communauté noire américaine.
On ne lira jamais le fantastique récit que Gil Scott-Heron aurait fait de toutes ces années perdues. L'épilogue en forme de chute vertigineuse est absent de La Dernière Fête, le livre de souvenirs qui paraît aujourd'hui en français et qu'il a rédigé depuis les années 90. Il se concentre sur la première époque de sa vie, comme s'il voulait retrouver la trace du créateur irrésistible dont tout le monde faisait les louanges et que personne ne reconnaissait plus. « On me demande pourquoi j'ai disparu, disait-il à l'époque. J'aimerais bien avoir le pouvoir de disparaître. Je lis partout à quel point j'étais talentueux, ça finit par me faire peur... » Sous son titre mélancolique, l'autobiographie est le récit fringant d'une jeunesse, vibrante de rage et de désir, où ne se profile pas encore le moindre obstacle. Tout semble promis à l'enfant du Tennessee, et Scott-Heron décrit avec verve ses années de formation dans le tumulte de l'Amérique du mouvement des droits civiques et de la guerre du Vietnam.
Cette époque est d'une richesse inouïe pour la musique noire américaine. Pour témoigner du rôle majeur qu'y joua l'auteur de La Dernière Fête, la parution du livre s'accompagne de la réédition de ses premiers albums sur Flying Dutchman Records, dont le fondateur fut l'un des producteurs de John Coltrane. En quelques mois, à l'entame des années 70, Gil Scott-Heron grave ses plus belles chansons. Sans savoir encore où il va. En mêlant jazz, soul et poésie parlée, il s'invente un style en toute liberté. Et ne prend pas même le temps d'y réfléchir, se croyant voué à la littérature : il vient de publier un roman, Le Vautour. Pendant l'enregistrement fiévreux de ses premiers disques, il donne encore des cours de création littéraire à l'université, mais ses compositions vont faire de lui une figure centrale de la scène des années 70, un rival black de Bruce Springsteen ou de Patti Smith. Ses récits trouvent une force inédite dans les échanges intenses et spontanés qu'il noue avec le pianiste Brian Jackson, et dans une section rythmique hors pair menée par le bassiste Ron Carter : « J'avais des affinités avec le jazz et la syncope, explique-t-il dans ses mémoires. Ma poésie venait de la musique. »
Gil Scott-Heron a commencé à écrire ses premiers textes, des poèmes et des histoires policières, alors qu'il était enfant. Il ne tarde pas à les lire à voix haute et à les faire sonner aux oreilles des autres. Dans un pays où la ségrégation prend encore des formes pernicieuses, la langue devient son arme. Mince et athlétique, le jeune tchatcheur intrigue, séduit et fascine. « L'image que les gens avaient de moi, écrit-il, était celle d'un mec à la chevelure hallucinante avec un regard halluciné. » Il se fraye un chemin dans les meilleures écoles et son art du baratin soulève des montagnes. Ses mémoires regorgent d'épisodes où il brave les autorités à force de bons mots et d'argumentations tranchantes. Personne ne peut le faire plier. Surtout pas le professeur d'un lycée privé huppé, qui interdit l'accès d'un magnifique piano Steinway à la musique honnie du jeune boursier noir. Celui-ci désobéit aussitôt pour régaler ses camarades d'un morceau des Temptations et affirme, dans un même élan, son caractère frondeur et sa vocation de musicien. « J'ai opté pour une forme de guérilla mélodique », écrit-il.
Gil Scott-Heron est un résistant. Comme sa mère, inébranlable et discrète, qui protégea ses aspirations artistiques et dont il brosse un portrait émouvant. Comme son père, footballeur jamaïcain, qui l'a abandonné à l'enfance, pour traverser l'Atlantique et devenir l'attaquant vedette, la « flèche noire » du Celtic FC de Glasgow : « Un destin hors de portée des Noirs, écrit son fils. Au-delà de leurs rêves. » Gil Jr veut marquer l'Histoire, lui aussi, mais reste planté au coeur de son pays divisé, décrivant avec une acuité aussi tendre que véhémente les chocs de la société et la détresse de familles désunies. On le questionne toujours sur son rôle de contestataire, il se voit comme un chroniqueur dont la mission est de « collecter les instantanés inestimables d'une période qui va remodeler l'Amérique, puis le reste du monde ». Comme celle de Marvin Gaye, son illustre contemporain, sa vie s'effondrera sous le poids des tensions. Mais en quelques années de feu, il a inventé une musique, aventureuse et puissante, qui laisse derrière elle des images d'une force impérissable. — Laurent Rigoulet
| La Dernière Fête, Ed. de L'Olivier, 304 p., 23 €.
| The Revolution Begins : The Flying Dutchman Masters, 3 CD Ace.
Le parrain du rap
Gil Scott-Heron ne fréquentait pas le mouvement hip-hop lancé par quelques DJ du Bronx. Mais, comme ses amis des Last Poets, il a donné, dès la fin des 60s, un souffle singulier à une forme de poésie scandée sur fond de percussions. « Il a planté les racines du rap, affirmait Chuck D, le leader de Public Enemy. Il a inventé une "parole" moderne. » « Rien de très nouveau, modérait Gil Scott-Heron. Raconter en rimes la vie des siens est une forme qui remonte aux griots africains et aux codes qui permettaient aux esclaves de communiquer entre eux. Une tradition qui nous nourrit toujours. »
Le 10/05/2014 - Mise à jour le 05/05/2014 à 15h00
Laurent Rigoulet - Telerama n° 3356
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
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