Wayner Shorter
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vincent
Chino
Norbert
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Wayner Shorter
Le quartet du géant du saxophone jazz est en tournée hexagonale du 20 au 26 octobre.
En octobre, Wayne Shorter sillonnera les routes de France, mercredi 20 à Toulouse, jeudi 21 à Marseille, samedi 23 à Tourcoing, lundi 25 octobre à Nantes et mardi 26 à Paris au Théâtre du Châtelet.
Pour beaucoup, le second quintette de Miles Davis, entre 1964 et 1968, fut l’une des formations les plus révolutionnaires de l’histoire du jazz. Ou tout simplement l’une des plus belles… À son bord, Wayne Shorter fait tout sauf de la figuration. Le saxophoniste du New Jersey est même la pierre angulaire de cette formation mythique. Et sur certains albums du groupe, il signe plus de la moitié des compositions ! Aujourd’hui, le nom du saxophoniste né à Newark le 25 août 1933 n’a évidemment pas/plus besoin de Miles pour exister…
Ce Miles qui dira d’ailleurs de lui : « Wayne est un vrai compositeur. Il écrit des partitions, mais aussi les parties de chaque soliste comme il veut les entendre sonner. Il est toujours curieux de jouer avec les règles musicales. Et si elles ne fonctionnent pas, il les brise ! Mais toujours avec une musicalité unique. Il a compris que la liberté en musique était l’habilité à connaître les règles plutôt que de les plier juste pour sa propre satisfaction ».
Les années qui ont suivi n’ont fait qu’amplifier le rôle de Wayne Shorter dans la jazzosphère. Et à 77 ans passés, sa soif d’aventure, d’expérimentation et de recherche permanente est toujours intacte. C’est dans cette quête d’une certaine modernité qu’il aborde chacun de ses projets. Avec Miles comme au sein de Weather Report, en quintet comme aux côtés d’un orchestre symphonique, chaque périple shorterien est un condensé de musique pure.
Pour cette tournée hexagonale, Wayne Shorter sera entouré de fidèles amis virtuoses : le pianiste Danilo Perez, le contrebassiste John Patitucci et le batteur Brian Blade.
En octobre, Wayne Shorter sillonnera les routes de France, mercredi 20 à Toulouse, jeudi 21 à Marseille, samedi 23 à Tourcoing, lundi 25 octobre à Nantes et mardi 26 à Paris au Théâtre du Châtelet.
Pour beaucoup, le second quintette de Miles Davis, entre 1964 et 1968, fut l’une des formations les plus révolutionnaires de l’histoire du jazz. Ou tout simplement l’une des plus belles… À son bord, Wayne Shorter fait tout sauf de la figuration. Le saxophoniste du New Jersey est même la pierre angulaire de cette formation mythique. Et sur certains albums du groupe, il signe plus de la moitié des compositions ! Aujourd’hui, le nom du saxophoniste né à Newark le 25 août 1933 n’a évidemment pas/plus besoin de Miles pour exister…
Ce Miles qui dira d’ailleurs de lui : « Wayne est un vrai compositeur. Il écrit des partitions, mais aussi les parties de chaque soliste comme il veut les entendre sonner. Il est toujours curieux de jouer avec les règles musicales. Et si elles ne fonctionnent pas, il les brise ! Mais toujours avec une musicalité unique. Il a compris que la liberté en musique était l’habilité à connaître les règles plutôt que de les plier juste pour sa propre satisfaction ».
Les années qui ont suivi n’ont fait qu’amplifier le rôle de Wayne Shorter dans la jazzosphère. Et à 77 ans passés, sa soif d’aventure, d’expérimentation et de recherche permanente est toujours intacte. C’est dans cette quête d’une certaine modernité qu’il aborde chacun de ses projets. Avec Miles comme au sein de Weather Report, en quintet comme aux côtés d’un orchestre symphonique, chaque périple shorterien est un condensé de musique pure.
Pour cette tournée hexagonale, Wayne Shorter sera entouré de fidèles amis virtuoses : le pianiste Danilo Perez, le contrebassiste John Patitucci et le batteur Brian Blade.
Dernière édition par Freebird le 27.04.13 18:12, édité 1 fois
Norbert- Messages : 6026
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Re: Wayner Shorter
Le fantastique quartet de Wayne Shorter (80 ans!)sera à Paris salle Pleyel le 3 novembre prochain:
http://www.sallepleyel.fr/francais/concert/12373-wayne-shorter-quartet
Ce quartet, composé de Wayne Shorter (saxs), Danilo Perez (piano) John Patitucci (contrebasse) et Brian Blade (batterie) et à mon avis sa meilleure formation en leader, et peut-être le meilleur quartet actuellement.
Je l'avais découvert en 2004 lors d'un concert diffusé de mémoire sur France Inter, et c'était splendide. Le quartet ne (se) répète jamais, arrive sur scène sans savoir ce qui va être joué ni comment, et est en interaction totale.
Du grand art, avec un Wayne Shorter (toujours) au sommet de son art, peut-être même meilleur que jamais.
Je vous recommande les albums Footprints Live, Alegria et Beyond the Sound Barrier.
http://www.sallepleyel.fr/francais/concert/12373-wayne-shorter-quartet
Ce quartet, composé de Wayne Shorter (saxs), Danilo Perez (piano) John Patitucci (contrebasse) et Brian Blade (batterie) et à mon avis sa meilleure formation en leader, et peut-être le meilleur quartet actuellement.
Je l'avais découvert en 2004 lors d'un concert diffusé de mémoire sur France Inter, et c'était splendide. Le quartet ne (se) répète jamais, arrive sur scène sans savoir ce qui va être joué ni comment, et est en interaction totale.
Du grand art, avec un Wayne Shorter (toujours) au sommet de son art, peut-être même meilleur que jamais.
Je vous recommande les albums Footprints Live, Alegria et Beyond the Sound Barrier.
Re: Wayner Shorter
ça me tente bien... Par contre ça m'a l'air bien compliqué pour avoir des places...
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
Age : 48
Re: Wayner Shorter
ça me tente bien... Par contre ça m'a l'air bien compliqué pour avoir des places...
vincent- Messages : 5356
Date d'inscription : 13/07/2011
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Re: Wayner Shorter
3 Novembre ? Pas jouable malheureusement pour moi...
Tiger- Messages : 2058
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Re: Wayner Shorter
Moi aussi ça me tentait, j'aurais bien fait le déplacement, mais a priori, pas possible...vincent a écrit:ça me tente bien... Par contre ça m'a l'air bien compliqué pour avoir des places...
Pour les places, tu vas sur le site de la salle Pleyel, c'est 60 ou 40 euros.
Re: Wayner Shorter
Dernier épisode de la folle semaine de concerts, après Royal Southern Brotherhood au Divan du Monde, Steve Miller àl’Olympia, c’est Wayne Shorter Quartet à la Salle Pleyel.
Ambiance sérieuse/studieuse, public BCBG/Chic dans une salle à l’acoustique parfaite.
C’est une légende du jazz qui joue ce soir, pour moi c’est toujours le brillant sideman de Miles Davis et le co-fondateur de Weather Report, ce groupe qui défricha les territoires vierges d’une musique de fusion, mélange subtil et anachronique de l’Europe de l’Est et de l’Amérique.
Les années ont passé, le saxophoniste a 80 ans et il s’économise dans ses interventions, mais elles sont toujours aussi lumineuses, subtiles, il sait jouer doucement, comme un murmure, des phrases délicates. Mais il peut se reposer sur des accompagnateurs d’exception. Danilo Perez au piano, au jeu subtil et tout en nuances qui pince les cordes de son piano pour en sortir des sonorités nouvelles, John Patitucci à la contrebasse, qui tantôt avec ses doigts, tantôt avec son archet, donne des couleurs à son jeu et Brian Blade, avec une batterie simple mais qui, par son jeu de cymbales parfaitement bien rendue par la superbe acoustique de la salle, apporte sa finesse. Il n’emploie quasiment pas sa grosse caisse, pas de tchac a poum, boum, boum mais au contraire souligne les chorus du sac et les interventions du piano. Son entente avec John est parfaite, et par instants, son drumming fait irrésistiblement penser à Tony Williams.
Wayne Shorter joue le plus souvent du saxophone soprano, délaissant l’alto. Ses chorus sont choisis, et c’est un véritable travail d’orfèvre qu’il livre ce soir, coordonnant le groupe qui débute par une très longue introduction sur le premier morceau, une pièce de quarante minutes. Une musique brillante, inspirée foisonnante, ce n’est pas un concert de jazz où chacun des musiciens y va de son solo, non les instrumentistes entrent et sortent d’un morceau en douceur, parfois on entend juste la basse et le piano, d’autres la batterie, mais c’est toujours un échange entre les musiciens qui s’entendent remarquablement, à ce niveau c’est du grand art.
Le concert durera 85 minutes, cinq morceaux rappel compris, mais ce sont des minutes de grande beauté, d’une créativité constante, entre quatre musiciens au sommet de leur art.
Ambiance sérieuse/studieuse, public BCBG/Chic dans une salle à l’acoustique parfaite.
C’est une légende du jazz qui joue ce soir, pour moi c’est toujours le brillant sideman de Miles Davis et le co-fondateur de Weather Report, ce groupe qui défricha les territoires vierges d’une musique de fusion, mélange subtil et anachronique de l’Europe de l’Est et de l’Amérique.
Les années ont passé, le saxophoniste a 80 ans et il s’économise dans ses interventions, mais elles sont toujours aussi lumineuses, subtiles, il sait jouer doucement, comme un murmure, des phrases délicates. Mais il peut se reposer sur des accompagnateurs d’exception. Danilo Perez au piano, au jeu subtil et tout en nuances qui pince les cordes de son piano pour en sortir des sonorités nouvelles, John Patitucci à la contrebasse, qui tantôt avec ses doigts, tantôt avec son archet, donne des couleurs à son jeu et Brian Blade, avec une batterie simple mais qui, par son jeu de cymbales parfaitement bien rendue par la superbe acoustique de la salle, apporte sa finesse. Il n’emploie quasiment pas sa grosse caisse, pas de tchac a poum, boum, boum mais au contraire souligne les chorus du sac et les interventions du piano. Son entente avec John est parfaite, et par instants, son drumming fait irrésistiblement penser à Tony Williams.
Wayne Shorter joue le plus souvent du saxophone soprano, délaissant l’alto. Ses chorus sont choisis, et c’est un véritable travail d’orfèvre qu’il livre ce soir, coordonnant le groupe qui débute par une très longue introduction sur le premier morceau, une pièce de quarante minutes. Une musique brillante, inspirée foisonnante, ce n’est pas un concert de jazz où chacun des musiciens y va de son solo, non les instrumentistes entrent et sortent d’un morceau en douceur, parfois on entend juste la basse et le piano, d’autres la batterie, mais c’est toujours un échange entre les musiciens qui s’entendent remarquablement, à ce niveau c’est du grand art.
Le concert durera 85 minutes, cinq morceaux rappel compris, mais ce sont des minutes de grande beauté, d’une créativité constante, entre quatre musiciens au sommet de leur art.
Re: Wayner Shorter
Merci pour la chronique du concert.
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
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Re: Wayner Shorter
http://www.jazzmagazine.com/index.php/le-jazz-live/1-le-jazz-live/231-wayne-shorter-quartet-a-pleyel
parisino- Messages : 5704
Date d'inscription : 31/05/2010
Age : 49
Localisation : Chatenay Malabry
Re: Wayner Shorter
Merci Michel, tu as de la chance d'avoir pu être là. Ce quartet est fantastique, il y a une vraie télépathie entre les musiciens. Plus qu'un groupe de jazz, c'est un groupe de musiciens libres, à la fois quartet et quatuor.
Une chose: à part le soprano, Wayne Shorter joue du ténor et non de l'alto.
Une chose: à part le soprano, Wayne Shorter joue du ténor et non de l'alto.
Re: Wayner Shorter
Sortie (sur Blue Note) d'un nouvel album live du Wayne Shorter Quartet:
1. Orbits (4:49)
2. Starry Night (8:48)
3. S. S. Golden Mean (5:17)
4. Plaza Real (6:56)
5. Myrrh (3:03)
6. Pegasus (23:06)
7. Flying Down to Rio (12:44)
8. Zero Gravity (8:13)
9. UFO (4:12)
Il me le faut!
1. Orbits (4:49)
2. Starry Night (8:48)
3. S. S. Golden Mean (5:17)
4. Plaza Real (6:56)
5. Myrrh (3:03)
6. Pegasus (23:06)
7. Flying Down to Rio (12:44)
8. Zero Gravity (8:13)
9. UFO (4:12)
Il me le faut!
Re: Wayner Shorter
La chronique de JazzMag de ce mois...
Norbert- Messages : 6026
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Re: Wayner Shorter
Esperanza...
Blueleader- Messages : 7793
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Re: Wayner Shorter
Wayne ....
Norbert- Messages : 6026
Date d'inscription : 26/05/2010
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Re: Wayner Shorter
Wayne Shorter, bientôt 80 ans, est un des derniers grands jazzman encore en activité et paradoxalement sa musique devient de plus en inventive et nouvelle.
Rappelons simplement que le saxophoniste a joué avec Art Blakey, puis a participé à la folle aventure des années électriques de Miles Davis avant de se mettre à son compte en co-dirigeant Weather Report avec Joe Zawinul. Ce groupe, à l’aube des seventies, sera l’un des fondateurs du jazz-rock; terme maintenant galvaudé et daté, et a parsemé sa discographie d’albums splendides défrichant des horizons nouveaux.
Ce disque signe le retour de Wayne Shorter sur le label de légende Blue Note, quarante trois ans après l’avoir quitté. Retour aux sources musicales aussi, la musique est déstructurée, ici pas de solos de chaque musicien, mais chacun des trois instrumentistes de haut niveau (Danilo Perez au piano, John Patitucci à la basse et Brian Blade à la batterie) entrent et sortent au gré de leur improvisation dans les morceaux selon leur feeling mais dans un canevas préparé entre eux à l’avance.
Le saxophoniste qui utilise surtout le soprano, au détriment du ténor ne se comporte pas en leader, mais comme un catalyseur, un fédérateur. Ayant vu le quartet en novembre 2012 à la Salle Pleyel, je peux témoigner de l’incroyable complicité entre les musiciens et de la grande liberté de chacun dans l’approche des thèmes.
Le CD, prolongement logique des concerts de 2012, mais un concert du combo ne ressemble jamais vraiment à un autre, comprend trois reprises Orbits (thème joué avec le quintet de Miles Davis, Plaza Real (un morceau de Weather Report )et Flying Down To Rio le thème du film éponyme de 1993.
Les nouveaux morceaux sont dans la continuité de Footprints et de son dernier album en date Beyond the Sound Barrier:
Le titre Without A Net (le même qu’un album du Grateful Dead où un autre jazzman Brandforf Marsalis joue du saxo en guest) reflète parfaitement la musique jouée. Sans filet, avec une volonté de laisser des espaces pour que chacun développe ses idées. Ce genre de musique exige bien sur des instrumentistes de haut niveau et une entente parfaite entre les musiciens ;
Pegasus, dans ce contexte, fait figure d’exception. Long morceau de 23 minutes, enregistré à Los Angels avec The Inami Winds un quintet à vent il est plus écrit, plus statique presque, mais avec un goût exquis,
Disque envoûtant, presque obsessionnel, les envolées du saxo sont sublimes, lumineuses, subtiles, le piano parfait, et la précision de Brian Blade dans ses frappes sur les tambours impressionnante et je ne parle pas de la beauté de son toucher de cymbales.
Le groupe est au summum de ses capacités, l’entente est parfaite, ce qui contribue à faire de Without A Net un très grand disque !
Orbits
Starry Night
S.S. Golden Mean
Plaza Real
Myrrh
Pegasus
Flying Down To Rio
Zero Gravity To The 10th Power
The Notes) Unidentified Flying Objects
Rappelons simplement que le saxophoniste a joué avec Art Blakey, puis a participé à la folle aventure des années électriques de Miles Davis avant de se mettre à son compte en co-dirigeant Weather Report avec Joe Zawinul. Ce groupe, à l’aube des seventies, sera l’un des fondateurs du jazz-rock; terme maintenant galvaudé et daté, et a parsemé sa discographie d’albums splendides défrichant des horizons nouveaux.
Ce disque signe le retour de Wayne Shorter sur le label de légende Blue Note, quarante trois ans après l’avoir quitté. Retour aux sources musicales aussi, la musique est déstructurée, ici pas de solos de chaque musicien, mais chacun des trois instrumentistes de haut niveau (Danilo Perez au piano, John Patitucci à la basse et Brian Blade à la batterie) entrent et sortent au gré de leur improvisation dans les morceaux selon leur feeling mais dans un canevas préparé entre eux à l’avance.
Le saxophoniste qui utilise surtout le soprano, au détriment du ténor ne se comporte pas en leader, mais comme un catalyseur, un fédérateur. Ayant vu le quartet en novembre 2012 à la Salle Pleyel, je peux témoigner de l’incroyable complicité entre les musiciens et de la grande liberté de chacun dans l’approche des thèmes.
Le CD, prolongement logique des concerts de 2012, mais un concert du combo ne ressemble jamais vraiment à un autre, comprend trois reprises Orbits (thème joué avec le quintet de Miles Davis, Plaza Real (un morceau de Weather Report )et Flying Down To Rio le thème du film éponyme de 1993.
Les nouveaux morceaux sont dans la continuité de Footprints et de son dernier album en date Beyond the Sound Barrier:
Le titre Without A Net (le même qu’un album du Grateful Dead où un autre jazzman Brandforf Marsalis joue du saxo en guest) reflète parfaitement la musique jouée. Sans filet, avec une volonté de laisser des espaces pour que chacun développe ses idées. Ce genre de musique exige bien sur des instrumentistes de haut niveau et une entente parfaite entre les musiciens ;
Pegasus, dans ce contexte, fait figure d’exception. Long morceau de 23 minutes, enregistré à Los Angels avec The Inami Winds un quintet à vent il est plus écrit, plus statique presque, mais avec un goût exquis,
Disque envoûtant, presque obsessionnel, les envolées du saxo sont sublimes, lumineuses, subtiles, le piano parfait, et la précision de Brian Blade dans ses frappes sur les tambours impressionnante et je ne parle pas de la beauté de son toucher de cymbales.
Le groupe est au summum de ses capacités, l’entente est parfaite, ce qui contribue à faire de Without A Net un très grand disque !
Orbits
Starry Night
S.S. Golden Mean
Plaza Real
Myrrh
Pegasus
Flying Down To Rio
Zero Gravity To The 10th Power
The Notes) Unidentified Flying Objects
Re: Wayner Shorter
parisino a écrit:Chino a écrit:Alors, t'en penses quoi Parisino?
Très bien cet album, je commence à apprécier de plus en plus Wayne shorter, ce qui n'était pas le cas avant.
C'est un super compositeur, l'un des meilleurs au soprano par contre au ténor il m'a toujours été indifférent. Je pense qu'inconsciemment je le zappe, parce qu'avec weather on écouté plutôt les compos et qu'il y a pas autant de solo que ça... On va dire qu'il ne m'a jamais interpellé, bizarre...
Son art est très épuré, ses improvisations sont de plus en plus minimalistes, tel un maître zen. Il s'est écarté de l'influence coltranienne, et j'adore son jeu, son "sound", et c'est effectivement un grand compositeur. Il me fascine.
Son quartet est incroyable, pour moi le meilleur groupe qu'il ait eu en leader, et c'est avec ce quartet que j'ai (re)découvert Wayne Shorter, dont je trouve le jeu et la démarche plus intéressante maintenant que dans Weather Report.
A noter qu'il passera au festival de jazz de Juan les Pins en juillet, et à Vannes aussi apparemment ( ), et là j'y serai.
Re: Wayner Shorter
Je partage totalement ton avis sur la qualité du groupe actuel de Wayne Shorter et Without A Net est une pure merveille, quand on sait qu'il a sélectionné les bandes, vivement qu'on puisse écouter le reste !
A la limite, le seul léger reproche c'est parfois le pianiste qui se lance dans des improvisations pas toujours maîtrisées comparé au jeu épuré des autres.
Mais cela reste du très grand art !
A la limite, le seul léger reproche c'est parfois le pianiste qui se lance dans des improvisations pas toujours maîtrisées comparé au jeu épuré des autres.
Mais cela reste du très grand art !
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