On The Beach (1974)
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On The Beach (1974)
On The Beach (1974)
Face 1
1. Walk On
2. See The Sky About To Rain
3. Revolution Blues
4. For The Turnstiles
5. Vampire Blues
Face 2
1. On The Beach
2. Motion Pictures
3. Ambulance Blues
1974. Neil Young approche de la trentaine, les années 60 et leur cortège de rêves sont bel et bien terminées... le désenchantement est le trait le plus caractéristique de l'atmosphère qui règne tout au long de cet album. Un album très adulte, joué tout en retenue, avec une certaine variété de styles, ce qui en fait un des disques difficiles du loner, au même titre que "Time Fades Away" et "Tonight's The Night" enregistré auparavant, ce dernier publié après "On The Beach", le tout formant une trilogie des plus sombres, de laquelle pourra se rapprocher, plus récemment, un album comme "Sleeps With Angels".
WALK ON - Neil Young avec Crazy Horse moins Danny Whitten récemment décédé (Frank Sampedro n'est pas encore de l'aventure) plus Ben Keith, compère incontournable du Canadien depuis ses débuts, et dont l'inspiration n'aura jamais tari dans ses accompagnements. Allusion à tous ceux qu'il a croisé et l'ont intronisé gourou, à son corps défendant, et pour lesquels ils n'avait pas les "réponses" que ceux-ci attendaient de lui. "C'est dur de changer. Je ne peux pas leur dire comment ils doivent se sentir. Certains se défoncent, d'autres deviennent étranges, mais tôt ou tard la réalité nous rattrape". Accompagnement des plus enlevés par Ralph Molina et Billy Talbot.
SEE THE SKY ABOUT TO RAIN - Superbe chanson, le texte est magnifique, idéalement accompagnée par Neil au wurlitzer, avec le génial batteur du Band, Levon Helm. Ben Keith est toujours impérial. "Certains sont voués au bonheur, d'autres à la gloire, d'autres encore à vivre avec moins - qui peut dire votre histoire ?"... La voix est sans égale, à fleur de peau, toujours...
REVOLUTION BLUES - Le morceau le plus enlevé de l'album, superbe rock bluesy en mineur. Levon Helm est toujours là, rejoint par son collègue du Band Rick Danko à la basse et par David Crosby à la guitare rythmique. Et quelle rythme ! La chanson parle de Charles Manson qu'il avait côtoyé peu de temps avant qu'il ne dérape avec ses "fidèles" et n'assassine Sharon Tate et sa famille. On se doute, le propos est encore une fois des plus cyniques. Curieusement, alors que Crosby participe au morceau, CSNY ne tenait pas à l'interpréter en concert lors de la tournée de reformation qu'ils donnaient à l'époque. Gênés aux entournures, les collègues, d'avouer avoir fréquenté Manson. Grand moment.
FOR THE TURNSTILES - Un duo entre Neil au banjo et Ben Keith au dobro, les deux chantant en harmonie. Encore un titre désabusé, car quoi que tu fasses, "Tu peux beaucoup apprendre ainsi. cela te changera au milieu de la journée. Ta confiance peut en être ébranlée, cela n'a guère d'importance." Permanente interrogation sur le sens à donner à nos existence... Superbe exercice de style en tous cas.
VAMPIRE BLUES - On continue dans le même type d'ambiance, plus clairement bluesy ici, mais totalement décalé, un peu comme si Neil méprisait ce blues qui le fait ici tenir debout, face à toutes ses désillusions. Neil continue à chanter ses flips. Nos flips. Car son histoire peut aussi être la nôtre... "Good times are comin' / I hear it everywhere I go / (...) / Good times are comin' / But they sure comin' slow", cette strophe ayant été citée dans son intégralité par Michel Houellebecq dans son premier livre, "Extension du domaine de la lutte"... deux univers qui se croisent. La déprime est réellement là. "Je suis une chauve-souris noire, se cognant à la vitre de ta fenêtre"... toujours l'humour dérisoire du loner. L'orgue dissonant de Ben Keith fait merveille ici.
ON THE BEACH - Titre qui entamait la seconde face du 33t. Le plus haut sommet de l'album qui n'en est pourtant pas avare. Superbe blues en mineur, la dépression toujours. "Le monde tourne, espérons qu'il ne se détournera pas". Tim Drummond et Ralph Molina accompagnent idéalement, et ici le wurlitzer tenu par Graham Nash confère une dimension sonore impressionnante à ce titre. Le thème de la solitude encore, associé à sa condition d'artiste. "J'ai besoin d'une foule de gens, mais je ne peux leur face de jour en jour" - "Je suis allé à cette interview à la radio, et ai fini seul au micro"... Tonight's the night, décidément. Il est temps d'en finir ; "Je vais me casser de cette ville. (...) Je suis la route, bien que je ne sache pas où elle finit". Enorme chorus de guitare, d'un incisif digne d'Albert King... Monument.
MOTION PICTURE - Un moment d'apaisement, peut-être... de confinement à l'intérieur de soi aussi. Une vague évocation à sa liaison finissante de l'époque avec l'actrice Carrie Snodgress. Et surtout, un compte-rendu de l'impression qu'on peut avoir du monde qui nous entoure, dérisoire lorsqu'on est entièrement face à soi-même. Le doute persiste... Seul le sourire qu'on peut apporter à l'autre donne un sens à nos vies.
AMBULANCE BLUES - Dernier titre, et encore un grand moment. (Au passage, Neil Young avait déclaré lors d'une interview en 1991 qu'il avait entièrement pompé le premier mouvement de ce titre au "Needle Of Death", sur "Bert Jansch", le premier album du guitariste écossais : connaissant par coeur ledit album, je me dois de confirmer cet emprunt manifeste...) Une ballade acoustique avec un violon vibrant d'inspiration en contrepoint. Le rêve est fini. "En ces jours emplis de folk, l'air était magique lorsque nous jouions". Etait... le texte est ici assez énigmatique, tout au plus peut-on lire ici et là, une attaque aux critiques "Vous ne valez pas mieux que moi, d'après ce que vous avez montré". On parle encore d'un homme, jamais on n'a vu un tel menteur, qui a une histoire différente pour chaque péquin qu'il rencontre... C'est Richard Nixon, au moment du Watergate, que Neil avait en point de mire. Si on regarde la pochette du disque (c'est plus facile sur le vinyle) le journal dans le sable dit "Senator Buckley calls for Nixon to resign". Cette pochette est en elle même emblématique du parcours de Neil Young à cette époque.
Il est au bout de son voyage de son Ontario natal, à la Californie, il se retrouve dos à l'Amérique et face à la mer. En fin de compte, "il n'y a rien de tel qu'un ami pour te dire que tu en train de pisser contre le vent". C'est un peu notre histoire, encore, que le loner - qui n'a jamais si bien porté son surnom - raconte encore et toujours.
Superbe monument désenchanté, voire désespéré. Avec son "Plastic Ono Band", John Lennon chantait le générique final des 60's. Neil Young Nous dit ici que la messe est dite. Il n'y a plus rien à attendre. Des jours meilleurs arrivent, c'est sur, on l'entend partout où on va. Des jours meilleurs arrivent, mais c'est sur qu'ils arrivent lentement... Les années allaient lui donner raison, comme toujours. Sauf pour lui. Il continue son chemin en solitaire.
Face 1
1. Walk On
2. See The Sky About To Rain
3. Revolution Blues
4. For The Turnstiles
5. Vampire Blues
Face 2
1. On The Beach
2. Motion Pictures
3. Ambulance Blues
1974. Neil Young approche de la trentaine, les années 60 et leur cortège de rêves sont bel et bien terminées... le désenchantement est le trait le plus caractéristique de l'atmosphère qui règne tout au long de cet album. Un album très adulte, joué tout en retenue, avec une certaine variété de styles, ce qui en fait un des disques difficiles du loner, au même titre que "Time Fades Away" et "Tonight's The Night" enregistré auparavant, ce dernier publié après "On The Beach", le tout formant une trilogie des plus sombres, de laquelle pourra se rapprocher, plus récemment, un album comme "Sleeps With Angels".
WALK ON - Neil Young avec Crazy Horse moins Danny Whitten récemment décédé (Frank Sampedro n'est pas encore de l'aventure) plus Ben Keith, compère incontournable du Canadien depuis ses débuts, et dont l'inspiration n'aura jamais tari dans ses accompagnements. Allusion à tous ceux qu'il a croisé et l'ont intronisé gourou, à son corps défendant, et pour lesquels ils n'avait pas les "réponses" que ceux-ci attendaient de lui. "C'est dur de changer. Je ne peux pas leur dire comment ils doivent se sentir. Certains se défoncent, d'autres deviennent étranges, mais tôt ou tard la réalité nous rattrape". Accompagnement des plus enlevés par Ralph Molina et Billy Talbot.
SEE THE SKY ABOUT TO RAIN - Superbe chanson, le texte est magnifique, idéalement accompagnée par Neil au wurlitzer, avec le génial batteur du Band, Levon Helm. Ben Keith est toujours impérial. "Certains sont voués au bonheur, d'autres à la gloire, d'autres encore à vivre avec moins - qui peut dire votre histoire ?"... La voix est sans égale, à fleur de peau, toujours...
REVOLUTION BLUES - Le morceau le plus enlevé de l'album, superbe rock bluesy en mineur. Levon Helm est toujours là, rejoint par son collègue du Band Rick Danko à la basse et par David Crosby à la guitare rythmique. Et quelle rythme ! La chanson parle de Charles Manson qu'il avait côtoyé peu de temps avant qu'il ne dérape avec ses "fidèles" et n'assassine Sharon Tate et sa famille. On se doute, le propos est encore une fois des plus cyniques. Curieusement, alors que Crosby participe au morceau, CSNY ne tenait pas à l'interpréter en concert lors de la tournée de reformation qu'ils donnaient à l'époque. Gênés aux entournures, les collègues, d'avouer avoir fréquenté Manson. Grand moment.
FOR THE TURNSTILES - Un duo entre Neil au banjo et Ben Keith au dobro, les deux chantant en harmonie. Encore un titre désabusé, car quoi que tu fasses, "Tu peux beaucoup apprendre ainsi. cela te changera au milieu de la journée. Ta confiance peut en être ébranlée, cela n'a guère d'importance." Permanente interrogation sur le sens à donner à nos existence... Superbe exercice de style en tous cas.
VAMPIRE BLUES - On continue dans le même type d'ambiance, plus clairement bluesy ici, mais totalement décalé, un peu comme si Neil méprisait ce blues qui le fait ici tenir debout, face à toutes ses désillusions. Neil continue à chanter ses flips. Nos flips. Car son histoire peut aussi être la nôtre... "Good times are comin' / I hear it everywhere I go / (...) / Good times are comin' / But they sure comin' slow", cette strophe ayant été citée dans son intégralité par Michel Houellebecq dans son premier livre, "Extension du domaine de la lutte"... deux univers qui se croisent. La déprime est réellement là. "Je suis une chauve-souris noire, se cognant à la vitre de ta fenêtre"... toujours l'humour dérisoire du loner. L'orgue dissonant de Ben Keith fait merveille ici.
ON THE BEACH - Titre qui entamait la seconde face du 33t. Le plus haut sommet de l'album qui n'en est pourtant pas avare. Superbe blues en mineur, la dépression toujours. "Le monde tourne, espérons qu'il ne se détournera pas". Tim Drummond et Ralph Molina accompagnent idéalement, et ici le wurlitzer tenu par Graham Nash confère une dimension sonore impressionnante à ce titre. Le thème de la solitude encore, associé à sa condition d'artiste. "J'ai besoin d'une foule de gens, mais je ne peux leur face de jour en jour" - "Je suis allé à cette interview à la radio, et ai fini seul au micro"... Tonight's the night, décidément. Il est temps d'en finir ; "Je vais me casser de cette ville. (...) Je suis la route, bien que je ne sache pas où elle finit". Enorme chorus de guitare, d'un incisif digne d'Albert King... Monument.
MOTION PICTURE - Un moment d'apaisement, peut-être... de confinement à l'intérieur de soi aussi. Une vague évocation à sa liaison finissante de l'époque avec l'actrice Carrie Snodgress. Et surtout, un compte-rendu de l'impression qu'on peut avoir du monde qui nous entoure, dérisoire lorsqu'on est entièrement face à soi-même. Le doute persiste... Seul le sourire qu'on peut apporter à l'autre donne un sens à nos vies.
AMBULANCE BLUES - Dernier titre, et encore un grand moment. (Au passage, Neil Young avait déclaré lors d'une interview en 1991 qu'il avait entièrement pompé le premier mouvement de ce titre au "Needle Of Death", sur "Bert Jansch", le premier album du guitariste écossais : connaissant par coeur ledit album, je me dois de confirmer cet emprunt manifeste...) Une ballade acoustique avec un violon vibrant d'inspiration en contrepoint. Le rêve est fini. "En ces jours emplis de folk, l'air était magique lorsque nous jouions". Etait... le texte est ici assez énigmatique, tout au plus peut-on lire ici et là, une attaque aux critiques "Vous ne valez pas mieux que moi, d'après ce que vous avez montré". On parle encore d'un homme, jamais on n'a vu un tel menteur, qui a une histoire différente pour chaque péquin qu'il rencontre... C'est Richard Nixon, au moment du Watergate, que Neil avait en point de mire. Si on regarde la pochette du disque (c'est plus facile sur le vinyle) le journal dans le sable dit "Senator Buckley calls for Nixon to resign". Cette pochette est en elle même emblématique du parcours de Neil Young à cette époque.
Il est au bout de son voyage de son Ontario natal, à la Californie, il se retrouve dos à l'Amérique et face à la mer. En fin de compte, "il n'y a rien de tel qu'un ami pour te dire que tu en train de pisser contre le vent". C'est un peu notre histoire, encore, que le loner - qui n'a jamais si bien porté son surnom - raconte encore et toujours.
Superbe monument désenchanté, voire désespéré. Avec son "Plastic Ono Band", John Lennon chantait le générique final des 60's. Neil Young Nous dit ici que la messe est dite. Il n'y a plus rien à attendre. Des jours meilleurs arrivent, c'est sur, on l'entend partout où on va. Des jours meilleurs arrivent, mais c'est sur qu'ils arrivent lentement... Les années allaient lui donner raison, comme toujours. Sauf pour lui. Il continue son chemin en solitaire.
Dernière édition par Rising Sun le 25.04.08 15:30, édité 1 fois
Re: On The Beach (1974)
Bon j'ai retrouvé l'album (que je n'ai qu'en k7... et ça restera comme cela encore un peu je crois...).
L'impression, très mitigée voire négative que j'avais de cet album est toujours là : du Young très mou qui ne m'inspire rien et qui me laisse sur ma faim ! A côté des sublimes albums qu'il a pu faire, celui là est pour moi sans réel intérêt si ce n'est deux ou trois trucs !
Très beau titre !
Donc, l'album va retourner dans la caisse des k7, là où elles ne sortent jamais... ou presque ! Donc merci à Rising Sun de m'avoir donné envie de me le refaire !
L'impression, très mitigée voire négative que j'avais de cet album est toujours là : du Young très mou qui ne m'inspire rien et qui me laisse sur ma faim ! A côté des sublimes albums qu'il a pu faire, celui là est pour moi sans réel intérêt si ce n'est deux ou trois trucs !
Oui la musique est très belle mais loin d'être inoubliable...Rising Sun a dit : WALK ON - Accompagnement des plus enlevés par Ralph Molina et Billy Talbot.
Oui bof. Moi cette chanson ne me touche pas ! C'est même limite chiant et nian-nian... Rien d'extraordinaire franchement !Rising Sun a dit : SEE THE SKY ABOUT TO RAIN - Superbe chanson... La voix est sans égale, à fleur de peau, toujours...
Oui titre sympa, qui bouge bien ! De là à être un grand moment... Neil chante assez mal (comme Dylan peut le faire parfois : mononasale...) et le titre finalement ne décolle jamais...Rising Sun a dit : REVOLUTION BLUES - Le morceau le plus enlevé de l'album, superbe rock bluesy en mineur. . Grand moment.
Un titre très CSN&Y, justement par ce chant en harmonie et par le son acoustique !Rising Sun a dit : FOR THE TURNSTILES - Un duo entre Neil au banjo et Ben Keith au dobro, les deux chantant en harmonie.
Très beau titre !
Titre sympa... Effectivement un côté un peu bancal plutôt rigolo ! Mais bon je trouve qu'on est encore loin du sublime...Rising Sun a dit : VAMPIRE BLUES - On continue dans le même type d'ambiance, plus clairement bluesy ici, mais totalement décalé, un peu comme si Neil méprisait ce blues qui le fait ici tenir debout, face à toutes ses désillusions. L'orgue dissonant de Ben Keith fait merveille ici.
Moi je ne vis pas du tout ça comme cela. Le titre est mou, et ne m'entraîne vers rien... Enfin tout du moins pour la première partie du titre. La voix de Neil est parfois à la limite du déraillement... Par contre la fin est tout bonnement excellente : obsédante, de haute volée... enfin du bon Young !Rising Sun a dit : ON THE BEACH - Le plus haut sommet de l'album qui n'en est pourtant pas avare. Superbe blues en mineur, la dépression toujours. Tim Drummond et Ralph Molina accompagnent idéalement, et ici le wurlitzer tenu par Graham Nash confère une dimension sonore impressionnante à ce titre. Enorme chorus de guitare, d'un incisif digne d'Albert King... Monument.
Beaucoup d'apaisement même... Alors vu que ce n'était pas franchement la joie avant... là c'est chiant !Rising Sun a dit : MOTION PICTURE - Un moment d'apaisement, peut-être... de confinement à l'intérieur de soi aussi.
Oui superbe titre. Du bon Young ! Enfin un titre qui vous berce ! La partie de violon est sublime !Rising Sun a dit : AMBULANCE BLUES - Dernier titre, et encore un grand moment. Une ballade acoustique avec un violon vibrant d'inspiration en contrepoint. Le rêve est fini.
Donc, l'album va retourner dans la caisse des k7, là où elles ne sortent jamais... ou presque ! Donc merci à Rising Sun de m'avoir donné envie de me le refaire !
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: On The Beach (1974)
J'attendais très impatiemment la sortie CD de ce disque. J'ai découvert un disque sombre mais comme toujours fascinant. Ecouté peut-être deux fois, donc à ressortir pour une meilleure impression.
Re: On The Beach (1974)
On retrouve sur ce site les chroniques d'époque de ce disque :
http://cocosuodo.magicrpm.com/31126/Neil-Young---On-The-Beach--1974-/
http://cocosuodo.magicrpm.com/31126/Neil-Young---On-The-Beach--1974-/
_________________
Ayler's Music
Re: On The Beach (1974)
Après réécoute, je confirme que ce disque est un monument. Pour moi, sans doute son meilleur album en solo des années 70. Compte tenu de la densité discographique de Neil Young au cours de cette décennie, c'est dire à quel point c'est un chef-d'œuvre.
Re: On The Beach (1974)
Rising Sun a écrit:Après réécoute, je confirme que ce disque est un monument. Pour moi, sans doute son meilleur album en solo des années 70. Compte tenu de la densité discographique de Neil Young au cours de cette décennie, c'est dire à quel point c'est un chef-d'œuvre.
Sans aucun doute, certainement mon préféré du Loner
Re: On The Beach (1974)
Un album magique et d'une profondeur difficile à cerner au premier abord. Il m'a fallu plusieurs écoutes pour l'apprivoiser.
Re: On The Beach (1974)
Je n'ais pas cette album de Neil Young, tout ce que j'ai de lui c'est les album suivants: "After the Gold Rush", "Harvest" et "Tonight The Night", j'allais oublier "The Rust Never Sleep" sinon avec ses compères, j'ai "4 Way Street" et "Déjà Vu" voilà c'est à peu près tout, dans l'ensemble, j'adore le gars et sa musique!!! Je n'ai pas encore cet album, mais je pense l'acheter un de ces jours!
Re: On The Beach (1974)
Ya trente ans que je dois l'acheter... je l'ai toujours pas... je sais que c'est un bon Young ! je l'ai toujours pas... on a tous des blocages et des contradictions !!! je l'ai toujours pas !
Cette chronique va sans doute m'obliger à bouger...
Cette chronique va sans doute m'obliger à bouger...
Re: On The Beach (1974)
Tu sais quoi, vaut mieux acheter cet album que celui de l'autre glène de Lady Gaga ou de l'autre groniasse de Ma(ra)dona en plus l'album de Neil Young doit exister en version économique alors qu'est-ce qu'on attends?!
Re: On The Beach (1974)
Je vous rejoins tous les deux Lepetilou et Tontonjimi, cependant je penses qu'il faut relativiser l'enthousiasme quasi unanime (ici) à propos de cet album.
Comme je l'ai dit c'est un des albums les plus difficile d'accès du Loner, des rythmes lancinant, des textes pessimistes (je comprend alors le rejet de Electric Thing) cependant je le trouve moins déprimant que Tonight's The Night qui de part ses imperfections en fait l'album le plus sombre de la discographie de Neil Young.
Comme je l'ai dit c'est un des albums les plus difficile d'accès du Loner, des rythmes lancinant, des textes pessimistes (je comprend alors le rejet de Electric Thing) cependant je le trouve moins déprimant que Tonight's The Night qui de part ses imperfections en fait l'album le plus sombre de la discographie de Neil Young.
Re: On The Beach (1974)
C'est un disque que je connais mal, mais j'ai le souvenir qu'à la première écoute, il ne m'avais pas fait grande impression. J'avais réécouté une version rippée par Francky il y a quelques temps où j'avais trouvé l'opus bien meilleur. Mais il me semble que cette version a dû disparaitre avec un disque dur en faillite !
_________________
Ayler's Music
Re: On The Beach (1974)
Ayler a écrit:C'est un disque que je connais mal, mais j'ai le souvenir qu'à la première écoute, il ne m'avais pas fait grande impression. J'avais réécouté une version rippée par Francky il y a quelques temps où j'avais trouvé l'opus bien meilleur. Mais il me semble que cette version a dû disparaitre avec un disque dur en faillite !
Tu accordes beaucoup d'importance à la première écoute ?
kjp- Messages : 1334
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 50
Re: On The Beach (1974)
si 20 % de moins pessimiste que "tonite the nite"... c'est pas encore franchement l'optimisme !!!
Re: On The Beach (1974)
Certains disques m'ont semblé exceptionnels dès la première écoute sans que ce sentiment ne soit remis en cause par la suite. Au hasard The Genius Sings The Blues de Ray Charles, Transition de Coltrane, Elevation de Sanders ou encore Hendrix à Woodstock. Shine Eyed Mister Zen aussi d'ailleurs !kjp a écrit:Tu accordes beaucoup d'importance à la première écoute ?
Inversement, certains de mes albums préférés, comme Bitches Brew (Miles) ou Meditations (Coltrane aussi, mais découvert au début de ma quête), m'avaient paru tout simplement INAUDIBLES.
Disons que si je trouve un disque fantastique d'emblée, forcément, j'y attache de l'importance. Pas toi ?
_________________
Ayler's Music
Re: On The Beach (1974)
kjp a écrit:
Tu accordes beaucoup d'importance à la première écoute ?
Personnellement je sais toute de suite si j'aime un album/chanson ou pas. Par contre je peux être emballé par une première écoute puis me rendre compte quelques mois/années plus tard que l'album me déplaît.
Dernière édition par Purple Jim le 06.05.10 15:25, édité 2 fois
Re: On The Beach (1974)
Ayler a écrit:
Disons que si je trouve un disque fantastique d'emblée, forcément, j'y attache de l'importance. Pas toi ?
Comportement assez logique je trouves... c'est aussi comme ça que je fonctionne.
Cependant je penses que beaucoup trop de gens se fient à leur première impression et passe à côté de grandes choses. En fait je penses que la musique s'apprivoise et que beaucoup de chose que nous aimons ou détestons vient des circonstances dans lesquelles nous les avons découvertes.
Re: On The Beach (1974)
Ayler a écrit:Certains disques m'ont semblé exceptionnels dès la première écoute sans que ce sentiment ne soit remis en cause par la suite. Au hasard The Genius Sings The Blues de Ray Charles, Transition de Coltrane, Elevation de Sanders ou encore Hendrix à Woodstock. Shine Eyed Mister Zen aussi d'ailleurs !kjp a écrit:Tu accordes beaucoup d'importance à la première écoute ?
Inversement, certains de mes albums préférés, comme Bitches Brew (Miles) ou Meditations (Coltrane aussi, mais découvert au début de ma quête), m'avaient paru tout simplement INAUDIBLES.
Disons que si je trouve un disque fantastique d'emblée, forcément, j'y attache de l'importance. Pas toi ?
Je comprends. Certains des disques et/ou artistes que je préfère le sont, parce que j'ai fais l'effort des les apprivoiser, pour reprendre le terme "d'Albert King" que je trouve d'ailleurs très juste.
D'autres part, j'ai également quelques disques à mon actif que j'ai apprécié dès les premières écoutes. Mais les émotions et la musique n'étant pas une science exact, quelques-uns ne font plus partis de mes préférences. En revanche, ceux étant plus difficiles d'accès, gagnent en qualité avec les écoutes. Ils se bonifient avec le nombre des écoutes.
kjp- Messages : 1334
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 50
Re: On The Beach (1974)
Superbe album. On The Beach et For The Turnstiles, très différentes sont mes favorites.
Brian Taylor- Messages : 290
Date d'inscription : 03/08/2008
Age : 32
Re: On The Beach (1974)
J'ai découvert cet album avec ambulance blues (quel morceau !) en live au grand rex. C'est vraiment le titre du set acoustique qui m'a marqué.
Quand on rentre dedans c'est un album de la veine des plus grands, trop méconnu et que seul les vrais fan sauront apprécier.
Apars see the sky about to rain (j'ai du mal avec ce genre de morceau..), l'album est parfait.
Quand on rentre dedans c'est un album de la veine des plus grands, trop méconnu et que seul les vrais fan sauront apprécier.
Apars see the sky about to rain (j'ai du mal avec ce genre de morceau..), l'album est parfait.
Mind Power- Messages : 41
Date d'inscription : 14/05/2011
Re: On The Beach (1974)
Merci pour toutes les anecdotes, souvent, je suis la musique de mes artistes préférés, mais je suis de très peu leurs vies privées (ça m'intéresse moins).
Parfois ça rend la vie des gens encore plus touchante...
Bref...
Sinon, je ne savais pas du tout que CSR & Young avait côtoyé Manson
Parfois ça rend la vie des gens encore plus touchante...
Bref...
Sinon, je ne savais pas du tout que CSR & Young avait côtoyé Manson
CurtRHCP- Messages : 8
Date d'inscription : 29/01/2013
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