Bryan Lee - 11/03/2009 Blues sur le Zinc à BEAUVAIS
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Bryan Lee - 11/03/2009 Blues sur le Zinc à BEAUVAIS
Une légende de Bourbon Street est dans les locaux de la République, même si d'après l’évangile selon Saint Ballamou, le région picarde doit disparaître.
Chez les notables, se produit gratuitement et en ouverture du festival Blues sur le Zinc, l’homme qui quatorze années durant, a illuminé cinq soirs par semaine l’Old Absinthe House, en plein cœur du quartier français de The Big Easy. Au 340 Bourbon Street là où ont été gravés en 1997 deux live formidables.
Et c’est à deux pas de ce club, aujourd’hui transformé en bar à cocktail, que je découvris, un beau jour de 2005 notre homme.
Son CD Live & Dangerous venait de sortir et trônait dans la boutique de Music Factory (www.louisianamusicfactory.com). Je demande au vendeur, un vrai gars du Sud avec une voix à la Bill Gibbons, si c’est du blues rock, il se marre et me répond un gros YYEEAAHH avec un bon sourire de yankee fier de sa ville.
Je l’écoutais, pour la première fois au dessus de l’Atlantique et depuis j’ai rattrapé mon inculture avec quelques bonnes galettes dont
Memphis Bound (1993)
Braille Blues Daddy (1995)
Live at the Old Absinthe House Bar (1997)
Crawfish Lady (2000).
Six String Therapy (2003)
Live & Dangerous, donc
Katrina Was Her Name (produit par Duke Robillard. 2007)
J’étais donc plutôt impatient de le voir sur scène, enfin si le nom de scène peut être retenue pour la Salle de l’Hôtel de département de l’Oise.
C’est jour de liesse, c’est un concert gratuit, un bébé pleure pendant tout le show de Jean Chartron, le public est particulièrement bruyant, des mamies permanentées de frais squattent les premiers rangs.
Nous parvenons à nous approcher de la scène.
Bryan Lee arrive, sorte de Popa Chubby en plus petit, il se déplace péniblement avec sa canne blanche, essaie son siège, sa guitare, puis son bassiste l’emmène en coulisse.
On l’aperçoit assis dans un canapé, attendant, et on est un peu inquiet…
Mais c’est un Américain, le show doit commencer à 20 heures, il attend simplement l’heure prévue, peinard..
Et dès la première note, c’est la métamorphose, le gars qui se déplace avec peine, aveugle, fatigué retrouve la pêche, un son de guitare qui dresse les poils, fout la chair de poule. Pas de doute le pacte avec le diable et tout et tout des bluesmem cela existe vraiment !
Un feeling incroyable, comme Buddy Whittington, Bryan Lee a de gros doigts mais alors les sons qui sortent de sa guitare sont merveilleux.
Et cette voix, américaine en diable, cette façon de parler, ce talk over, le groupe qui l’accompagne est bon, sans plus.
Le show est un mélange de classiques et de morceaux tirés des différentes productions de notre homme et un final avec Six String Therapy et une version superbe de Key to the Higway le même morceau joué en rappel par Jean Chartron cherchez qui est le meilleur.
Concert relativement court, pas surprenant vu le contexte, mais grand moment de blues, comme il adit le Bryan I eat the blues, I live the blues every day.
Chez les notables, se produit gratuitement et en ouverture du festival Blues sur le Zinc, l’homme qui quatorze années durant, a illuminé cinq soirs par semaine l’Old Absinthe House, en plein cœur du quartier français de The Big Easy. Au 340 Bourbon Street là où ont été gravés en 1997 deux live formidables.
Et c’est à deux pas de ce club, aujourd’hui transformé en bar à cocktail, que je découvris, un beau jour de 2005 notre homme.
Son CD Live & Dangerous venait de sortir et trônait dans la boutique de Music Factory (www.louisianamusicfactory.com). Je demande au vendeur, un vrai gars du Sud avec une voix à la Bill Gibbons, si c’est du blues rock, il se marre et me répond un gros YYEEAAHH avec un bon sourire de yankee fier de sa ville.
Je l’écoutais, pour la première fois au dessus de l’Atlantique et depuis j’ai rattrapé mon inculture avec quelques bonnes galettes dont
Memphis Bound (1993)
Braille Blues Daddy (1995)
Live at the Old Absinthe House Bar (1997)
Crawfish Lady (2000).
Six String Therapy (2003)
Live & Dangerous, donc
Katrina Was Her Name (produit par Duke Robillard. 2007)
J’étais donc plutôt impatient de le voir sur scène, enfin si le nom de scène peut être retenue pour la Salle de l’Hôtel de département de l’Oise.
C’est jour de liesse, c’est un concert gratuit, un bébé pleure pendant tout le show de Jean Chartron, le public est particulièrement bruyant, des mamies permanentées de frais squattent les premiers rangs.
Nous parvenons à nous approcher de la scène.
Bryan Lee arrive, sorte de Popa Chubby en plus petit, il se déplace péniblement avec sa canne blanche, essaie son siège, sa guitare, puis son bassiste l’emmène en coulisse.
On l’aperçoit assis dans un canapé, attendant, et on est un peu inquiet…
Mais c’est un Américain, le show doit commencer à 20 heures, il attend simplement l’heure prévue, peinard..
Et dès la première note, c’est la métamorphose, le gars qui se déplace avec peine, aveugle, fatigué retrouve la pêche, un son de guitare qui dresse les poils, fout la chair de poule. Pas de doute le pacte avec le diable et tout et tout des bluesmem cela existe vraiment !
Un feeling incroyable, comme Buddy Whittington, Bryan Lee a de gros doigts mais alors les sons qui sortent de sa guitare sont merveilleux.
Et cette voix, américaine en diable, cette façon de parler, ce talk over, le groupe qui l’accompagne est bon, sans plus.
Le show est un mélange de classiques et de morceaux tirés des différentes productions de notre homme et un final avec Six String Therapy et une version superbe de Key to the Higway le même morceau joué en rappel par Jean Chartron cherchez qui est le meilleur.
Concert relativement court, pas surprenant vu le contexte, mais grand moment de blues, comme il adit le Bryan I eat the blues, I live the blues every day.
Re: Bryan Lee - 11/03/2009 Blues sur le Zinc à BEAUVAIS
j'aime bien Bryan Lee, il fait partie des musiciens de blues-rock qui ont quelque chose à dire de plus que la répétition de plans ultra-connus. Bref il sait mettre sa patte personnelle sur son jeu.
Le Live at Ol Absinth est torride
Le Live at Ol Absinth est torride
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