Slow Train Coming (1979)
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Slow Train Coming (1979)
Slow Train Coming (1979)
Face A :
Gotta Serve Somebody
Precious Angel
I Believe in You
Slow Train
Face B :
Gonna Change My Way of Thinking
Do Right to Me Baby (Do Unto Others)
When You Gonna Wake Up
Man Gave Names to All the Animals
When He Returns
Personnel :
Keyboards -- Barry Beckett
Drums -- Pick Withers
Bass -- Tim Drummond
Guitars -- Mark Knopfler, Bob Dylan
Horns -- Muscle Shoals Horns
Arrangements by Harrison Calloway
Background Vocals -- Carolyn Dennis, Helena Springs, Regina Havis
Percussion -- Barry Beckett, Mickey Buckins
Après STREET-LEGAL, SLOW TRAIN COMING marque un tournat dans la carrière de Bob Dylan : il inaugure une série d'albums qui font suite à sa rencontre avec le christiannisme, les textes en sont très imprégnés sur ce disque, ce qui sera encore plus le cas sur l'album suivant, SAVED.
Enregistré au fameux studio Muscle Shoals et produit par Jerry Wexler et Barry Beckett, l'album présente un son très soigné, avec une instrumentation sobre (parfois un peu trop ?) qui n'est pas sans rappeler l'ambiance laid-back des deux premiers albums de Dire Straits, ce à quoi la présence de Mark Knopfler n'est peut-être pas non plus étrangère. L'impression première dégagée par SLOW TRAIN COMING est donc favorable, ce qui explique sans doute les critiques plutôt bonnes à son encontre. Maintenant, il est clair qu'il présente de sérieuses faiblesses. Les compositions sont très inégales. "I Believe In You" est assez anecdotique, "Precious Angel" est même un mauvais titre, qui plus est très mal chanté, et la présence de chœurs féminins se révèle assez pesante. La première face est heureusement encadrée par deux très bons titres, "Gotta Serve Somebody" où l'instrumentation laid-back fonctionne très bien et surtout "Slow Train", du grand Dylan.
La suite se révèle moins contrastée mais ne modifie guère l'impression d'ensemble, les compositions sont parfois pauvres ("Gonna Change My Way Of Thinking") et manifestement Bob Dylan n'a pas, loin s'en faut, assimilé cette pensée religieuse avec la maturité ni la profondeur d'un George Harrison, comme en témoigne la pauvreté de textes comme sur "Do Right To Me Baby (Do Unto Others)" malgré une interprétation intéressante ou encore sur le reggae "Man Gave Names To All The Animals". Toutefois, l'album se termine par une excellente composition "When He Returns", où l'interprétation au piano, très sobre, est pleine d'émotion.
Un disque qui ne peut que laisser une impression mitigée, vraisemblablement parce qu'il fut enregistré certes dans d'excellentes conditions, mais avec trop peu de matériel, ce que ne pouvaient rattraper à eux seuls les excellents musiciens qui y ont participé.
Face A :
Gotta Serve Somebody
Precious Angel
I Believe in You
Slow Train
Face B :
Gonna Change My Way of Thinking
Do Right to Me Baby (Do Unto Others)
When You Gonna Wake Up
Man Gave Names to All the Animals
When He Returns
Personnel :
Keyboards -- Barry Beckett
Drums -- Pick Withers
Bass -- Tim Drummond
Guitars -- Mark Knopfler, Bob Dylan
Horns -- Muscle Shoals Horns
Arrangements by Harrison Calloway
Background Vocals -- Carolyn Dennis, Helena Springs, Regina Havis
Percussion -- Barry Beckett, Mickey Buckins
Après STREET-LEGAL, SLOW TRAIN COMING marque un tournat dans la carrière de Bob Dylan : il inaugure une série d'albums qui font suite à sa rencontre avec le christiannisme, les textes en sont très imprégnés sur ce disque, ce qui sera encore plus le cas sur l'album suivant, SAVED.
Enregistré au fameux studio Muscle Shoals et produit par Jerry Wexler et Barry Beckett, l'album présente un son très soigné, avec une instrumentation sobre (parfois un peu trop ?) qui n'est pas sans rappeler l'ambiance laid-back des deux premiers albums de Dire Straits, ce à quoi la présence de Mark Knopfler n'est peut-être pas non plus étrangère. L'impression première dégagée par SLOW TRAIN COMING est donc favorable, ce qui explique sans doute les critiques plutôt bonnes à son encontre. Maintenant, il est clair qu'il présente de sérieuses faiblesses. Les compositions sont très inégales. "I Believe In You" est assez anecdotique, "Precious Angel" est même un mauvais titre, qui plus est très mal chanté, et la présence de chœurs féminins se révèle assez pesante. La première face est heureusement encadrée par deux très bons titres, "Gotta Serve Somebody" où l'instrumentation laid-back fonctionne très bien et surtout "Slow Train", du grand Dylan.
La suite se révèle moins contrastée mais ne modifie guère l'impression d'ensemble, les compositions sont parfois pauvres ("Gonna Change My Way Of Thinking") et manifestement Bob Dylan n'a pas, loin s'en faut, assimilé cette pensée religieuse avec la maturité ni la profondeur d'un George Harrison, comme en témoigne la pauvreté de textes comme sur "Do Right To Me Baby (Do Unto Others)" malgré une interprétation intéressante ou encore sur le reggae "Man Gave Names To All The Animals". Toutefois, l'album se termine par une excellente composition "When He Returns", où l'interprétation au piano, très sobre, est pleine d'émotion.
Un disque qui ne peut que laisser une impression mitigée, vraisemblablement parce qu'il fut enregistré certes dans d'excellentes conditions, mais avec trop peu de matériel, ce que ne pouvaient rattraper à eux seuls les excellents musiciens qui y ont participé.
Re: Slow Train Coming (1979)
Pas écouté depuis un moment puisque je ne l'ai qu'en vinyle et comme je ne souhaitais pas réinvestir dans sa version cd, cela risque de durer...
En gros je partage ton avis... dispensable !
En gros je partage ton avis... dispensable !
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Slow Train Coming (1979)
Je l'ai en vinyle aussi. A peine écouté depuis l'achat (pour trois fois rien). Quelques bonnes chansons.
Re: Slow Train Coming (1979)
je profite de ma réécoute du jour pour remonter le topic ^^
déjà le son de mister "dire straits" donne un véritable cachet à cet album... difficile de passer outre, ce son si particulier... le laid back du riche en quelque sorte.
à la première écoute l'effet "daté" saute aux oreilles, j'entends ici : ancré dans son époque, dans une atmosphère déjà parcourue... on en certain de ne pas se tromper.
de fait l'aspect gospel-paisible, reggae dépouillé... ressort aisément, il y a une forme de volonté de quiétude qui se dégage de l'écoute... une quiétude formatée par la production (lourde ouh là) mais qui tente sa chance.
sauf que voilà, comme le souligne rising sun... : on a de la prod', on a de bonnes conditions d'enregistrements, des musiciens, le zim qui semble être là (parfois il parait fantomatique, en creux de ses propres disques)... mais un manque cruel d'inspiration, les compos sont assez vides.
et dans ce cas, il y a deux solutions : une rencontre de zicos qui n'en veulent et qui se font plaisir ajoutant un grain de rocaille dans la machine ou de la finesse dans les sonorités et les arrangements.
pour la rencontre à la sauvage ou fondamentalement émotionnelle... on repassera... l'album se tient à distance de la démarche.
pour la finesse... c'est bien simple : on réécoute JJ Cale en boucle durant des heures alors même qu'il ne fait pas dans l'originalité... tandis qu'on oublie bien vite ce slow train coming...
(difficile toutefois de ne pas siffloter certains airs... mais ça, c'est la faute à l'inconscient collectif ^^)
déjà le son de mister "dire straits" donne un véritable cachet à cet album... difficile de passer outre, ce son si particulier... le laid back du riche en quelque sorte.
à la première écoute l'effet "daté" saute aux oreilles, j'entends ici : ancré dans son époque, dans une atmosphère déjà parcourue... on en certain de ne pas se tromper.
de fait l'aspect gospel-paisible, reggae dépouillé... ressort aisément, il y a une forme de volonté de quiétude qui se dégage de l'écoute... une quiétude formatée par la production (lourde ouh là) mais qui tente sa chance.
sauf que voilà, comme le souligne rising sun... : on a de la prod', on a de bonnes conditions d'enregistrements, des musiciens, le zim qui semble être là (parfois il parait fantomatique, en creux de ses propres disques)... mais un manque cruel d'inspiration, les compos sont assez vides.
et dans ce cas, il y a deux solutions : une rencontre de zicos qui n'en veulent et qui se font plaisir ajoutant un grain de rocaille dans la machine ou de la finesse dans les sonorités et les arrangements.
pour la rencontre à la sauvage ou fondamentalement émotionnelle... on repassera... l'album se tient à distance de la démarche.
pour la finesse... c'est bien simple : on réécoute JJ Cale en boucle durant des heures alors même qu'il ne fait pas dans l'originalité... tandis qu'on oublie bien vite ce slow train coming...
(difficile toutefois de ne pas siffloter certains airs... mais ça, c'est la faute à l'inconscient collectif ^^)
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
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