Journey To The One (1980)
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Journey To The One (1980)
Journey To The One (1980)
1. Greetings To Idris
2. Doktor Pitt
3. Kazuko
4. After The Rain
5. Soledad
6. You've Got To Have Freedom
7. Yemenja
8. It's Easy To Remember
9. Think About The One
10. Bedria
Outre Pharoah Sanders, on retrouve, au fil des titres :
Eddie Henderson (flh -2,6)
John Hicks (p -1,2,6/8,10)
Joe Bonner (p -4, p, el-p -9)
Bedria Sanders (harmonium -5)
Paul Arslanian (harmonium, wind chimes -3)
Mark Isham (syn -9)
James Pomerantz (sitar -5)
Yoko Ito Gates (koto -3)
Carl Lockett (g -1,7,9)
Chris Hayes (g -10)
Ray Drummond (b -1,2,6/8,10)
Joy Julks (b -9)
Idris Muhammad (d -1,2,6/8,10)
Randy Merritt (d -9)
Phil Ford (tabla -5)
Michael "Babatunde" Olatunji (shekere, cga -9)
Dee Dee Dickerson, Bobby McFerrin, Vicki Randle, Ngoh Spencer (vo -6,9)
Claudette Allen (vo -9)
"Journey To The One" est un album important dans la carrière de Pharoah : il marque un second souffle, et montre qu'il y a une vie après Impulse!.
Musicalement, c'est un album très varié, où Pharoah Sanders montre des qualités de jazzman plus "classiques" (dans le sens où il intègre plus d'éléments post-bop dans son jeu), tout en gardant toute sa personnalité musicale.
Pharoah revisite le répertoire de John Coltrane en reprenant deux ballades de John : "After The Rain" et un standard présent sur "Ballads" ("It's Easy To Remember"). Si par la suite, les reprises de Coltrane sont devenues quasi-obligatoires chez Pharoah, c'était alors inédit sur disque, surtout au regard du répertoire choisi : jazz et antérieur à la période où Pharoah officiait dans le groupe de John.
L'album contient deux titres chantés. Le peut-être un peu trop moderne "Think About The One" (qui reste intéressant) et surtout le FANTASTIQUE "You've Got To Have Freedom" (pourtant déjà enregistré auparavant), où Pharoah nous met K.O. d'une seule note. Ses échanges avec Eddie Henderson sont un véritable régal.
Pharoah propose un jazz exotique sur "Kazuko" (Japon) et "Soledad" (Inde) où la ferveur laisse la place à la sérénité : il est particulièrement brillant à cet exercice.
Mais l'album contient aussi de véritables brûlots, tels que "Doktor Pitt" ou "Greetings To Idris", où Pharoah intègre les éléments free de son jeu dans un contexte plus bop que celui des années Impulse!.
"Journey To The One" est l'une des plus grosses ventes de Pharoah : le succès est mérité car c'est l'album réussi d'un artiste qui refuse de se laisser enfermer dans un style qui finissait par tourner en rond.C'est aussi un album fondateur dans la mesure où il annonce la production de Pharoah dans les années à venir.
Indispensable à tout amateur du saxophoniste. Et très accessible.
1. Greetings To Idris
2. Doktor Pitt
3. Kazuko
4. After The Rain
5. Soledad
6. You've Got To Have Freedom
7. Yemenja
8. It's Easy To Remember
9. Think About The One
10. Bedria
Outre Pharoah Sanders, on retrouve, au fil des titres :
Eddie Henderson (flh -2,6)
John Hicks (p -1,2,6/8,10)
Joe Bonner (p -4, p, el-p -9)
Bedria Sanders (harmonium -5)
Paul Arslanian (harmonium, wind chimes -3)
Mark Isham (syn -9)
James Pomerantz (sitar -5)
Yoko Ito Gates (koto -3)
Carl Lockett (g -1,7,9)
Chris Hayes (g -10)
Ray Drummond (b -1,2,6/8,10)
Joy Julks (b -9)
Idris Muhammad (d -1,2,6/8,10)
Randy Merritt (d -9)
Phil Ford (tabla -5)
Michael "Babatunde" Olatunji (shekere, cga -9)
Dee Dee Dickerson, Bobby McFerrin, Vicki Randle, Ngoh Spencer (vo -6,9)
Claudette Allen (vo -9)
"Journey To The One" est un album important dans la carrière de Pharoah : il marque un second souffle, et montre qu'il y a une vie après Impulse!.
Musicalement, c'est un album très varié, où Pharoah Sanders montre des qualités de jazzman plus "classiques" (dans le sens où il intègre plus d'éléments post-bop dans son jeu), tout en gardant toute sa personnalité musicale.
Pharoah revisite le répertoire de John Coltrane en reprenant deux ballades de John : "After The Rain" et un standard présent sur "Ballads" ("It's Easy To Remember"). Si par la suite, les reprises de Coltrane sont devenues quasi-obligatoires chez Pharoah, c'était alors inédit sur disque, surtout au regard du répertoire choisi : jazz et antérieur à la période où Pharoah officiait dans le groupe de John.
L'album contient deux titres chantés. Le peut-être un peu trop moderne "Think About The One" (qui reste intéressant) et surtout le FANTASTIQUE "You've Got To Have Freedom" (pourtant déjà enregistré auparavant), où Pharoah nous met K.O. d'une seule note. Ses échanges avec Eddie Henderson sont un véritable régal.
Pharoah propose un jazz exotique sur "Kazuko" (Japon) et "Soledad" (Inde) où la ferveur laisse la place à la sérénité : il est particulièrement brillant à cet exercice.
Mais l'album contient aussi de véritables brûlots, tels que "Doktor Pitt" ou "Greetings To Idris", où Pharoah intègre les éléments free de son jeu dans un contexte plus bop que celui des années Impulse!.
"Journey To The One" est l'une des plus grosses ventes de Pharoah : le succès est mérité car c'est l'album réussi d'un artiste qui refuse de se laisser enfermer dans un style qui finissait par tourner en rond.C'est aussi un album fondateur dans la mesure où il annonce la production de Pharoah dans les années à venir.
Indispensable à tout amateur du saxophoniste. Et très accessible.
Re: Journey To The One (1980)
Soledad me touche énormément !
Le morceau est excellent. Les échanges sont magnifiques, mais la texture de la voix est assez surprenante pour ce type de musique ! On ne s'y attend pas vraiment ! Cela fait un peu "Les Demoiselles de Rochefort" !
J'ai aussi bien aimé Yemenja avec son tempo rapide qui semble par moment glisser, déraper, avec cette batterie qui swingue grave !
Doktor Pitt est somptueux ! J'adore des titres comme ça.
Au final un album que j'ai trouvé assez facile d'accès, assez calme dans l'ensemble, et finalement pas très marqué par la touche Sanders (tel que j'en avais pris l'habitude) !
Je ne sais pas si tu voulais parler des premières notes qu'il joue en intro, qui sont ENORMES...Ayler a dit : le FANTASTIQUE "You've Got To Have Freedom" (pourtant déjà enregistré auparavant), où Pharoah nous met K.O. d'une seule note.
Le morceau est excellent. Les échanges sont magnifiques, mais la texture de la voix est assez surprenante pour ce type de musique ! On ne s'y attend pas vraiment ! Cela fait un peu "Les Demoiselles de Rochefort" !
J'ai aussi bien aimé Yemenja avec son tempo rapide qui semble par moment glisser, déraper, avec cette batterie qui swingue grave !
Doktor Pitt est somptueux ! J'adore des titres comme ça.
Au final un album que j'ai trouvé assez facile d'accès, assez calme dans l'ensemble, et finalement pas très marqué par la touche Sanders (tel que j'en avais pris l'habitude) !
"Classique", c'est presque ça... avec des moments sublimes, où Pharoah fait hurler les anges !Ayler a dit : Musicalement, c'est un album très varié, où Pharoah Sanders montre des qualités de jazzman plus "classiques" (dans le sens où il intègre plus d'éléments post-bop dans son jeu), tout en gardant toute sa personnalité musicale.
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