Stevie Ray Vaughan And Double Trouble : Soul To Soul (1985)
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Stevie Ray Vaughan And Double Trouble : Soul To Soul (1985)
Stevie Ray Vaughan And Double Trouble : Soul To Soul (1985)
Face 1
1. Say What! - 5:23
2. Lookin' Out The Window - 2:48
3. Look At Little Sister - 3:08
4. Ain't Gone 'n' Give Up On Love - 6:07
5. Gone Home - 3:07
Face 2
1. Change It - 3:57
2. You'll Be Mine - 3:46
3. Empty Arms - 3:03
4. Come On (Part III) - 4:31
5. Life Without You - 4:28
Personnel :
Stevie Ray Vaughan - Guitare, chant, batterie
Tommy Shannon - Basse
Chris Layton - Batterie
Reese Wynans - Orgue Hammond, piano
Joe Sublett - Saxophone
"Soul To Soul" marque une rupture dans la carrière de SRV : le power trio des débuts fait place à un quartet, avec l'arrivée de Reese Wynans aux claviers. Comme Tommy Shannon, le CV de Reese Wynans avait de quoi retenir l'attention de SRV : avant que Dickey Betts et Berry Oakley ne partent former l'Allman Brothers, ils jouaient au sein de The Second Coming, un groupe où Wynans officiait aux claviers. Avec Joe Sublett au saxophone sur les blues texans, il va sans dire que cela donne à "Soul To Soul" une couleur très différente de celle des deux premiers albums.
A la sortie du LP, SRV n'était pas tout à fait satisfait du son de l'album : "J'aime beaucoup ce disque mais la qualité audio aurait pu être meilleure. A l'origine, il était mixé de façon nettement plus forte." La production de "Soul To Soul" n'est effectivement pas son point fort, mais il importe de remettre l'album dans son contexte : dans le néant abyssal de la production des années 80, "Soul To Soul" était un bol d'air frais. Comparé aux albums contemporains d'Eric Clapton (les pires !), "Soul To Soul" est un disque de puriste... Il n'empêche : "Soul To Soul" est souvent considéré comme l'album studio le plus faible du guitariste.
L'album s'ouvre par "Say What!", un blues où l'influence Hendrixienne est écrasante : SRV reprend à son compte l'héritage du Voodoo Chile, notamment au travers de ses longs tirés, prolongés par un feedback modulé via le levier de vibrato. L'usage de la wah wah, dont la qualité est presque vocale, renforce l'impression d'un 12-bar blues (presque) instrumental dédié au créateur d'"Electric Ladyland". A défaut d'être originale, l'interprétation de SRV est techniquement remarquable.
Les deux titres suivants, l'un signé par son ami Doyle Bramhall ("Lookin' out the Window"), l'autre une reprise de Hank Ballard ("Look at Little Sister") sont d'inspiration très proche. A savoir un blues texan carré, efficace - mais pas très profond.
"Ain't Gone 'n' Give Up On Love" est d'un tout autre niveau. C'est l'une des plus belles compositions du guitariste, où il fait preuve de beaucoup de subtilité. Son chant, très posé, est ici très réussi. Son solo de guitare est excellent, mais à l'image de ses parties de guitare sur "Say What!", il pose tout de même problème non seulement en terme d'originalité, mais je serais même tenté de dire en terme de personnalité : on est à la limite du plagiat des grands chorus d'Albert King.
Le groupe s'attaque ensuite au "Gone Home" d'Eddie Harris... et montre une fois encore la versatilité du talent de notre homme. SRV est tout à fait excellent dans ce registre de guitariste de jazz pré-Hendrixien, avec un phrasé exceptionnel.
"Change It" est une autre composition de Doyle Bramhall, où la tension est quasi permanente. L'interprétation de SRV est très bonne, mais le mixage n'est certainement pas à la hauteur de la performance : le son manque d'ampleur. On peut comprendre la déception de SRV...
"You'll Be Mine" est la seconde reprise d'Howlin' Wolf du guitariste : il maîtrise ce style nettement moins que celui d'Albert King. Sa version est correcte, mais il colle trop à la version originale vocalement : le vieux loup est inégaliable dans ce registre. Le son de caisse claire de Layton est malheureusement très daté...
SRV a essayé différents arrangements sur "Empty Arms" : celui-ci est très léger, d'une tout autre nature que celui de la version publiée sur "The Sky Is Crying". C'est le seul titre où joue sur la Gibson avec la quelle il pose sur la pochette. La guitare rythmique sonne d'ailleurs comme un orgue (sans doute en la faisant passer par une Leslie). A noter que SRV joue aussi de la batterie sur ce titre... mais son son n'est pas meilleur que celui de Layton !
Il reprend ensuite le "Come On (Pt.III)" d'Earl King - mais dans la version du Jimi Hendrix Experience. Elle est assez moyenne : elle manque d'énergie à mon sens, sans doute à cause de Chris Layton, qui - décidément - joue très mal dans ce style. Quant au solo de SRV, il est pompé à 70 % sur celui de Jimi : c'est un peu scolaire, d'autant que la flamme du Voodoo Chile est ici un peu éteinte.
L'album se termine par "Life Without You", l'une des plus belles compositions de SRV. C'est un autre titre où l'influence de Hendrix est très présente (surtout celui d'"Axis: Bold As Love"), mais l'influence est ici parfaitement digérée : ce n'est ni de la copie, ni du réchauffé. C'est au contraire une ballade très émouvante, personnelle, servie par un chant remarquable. Le jeu de guitare rythmique de SRV est dans le prolongement des parties de Jimi influencées par Curtis Mayfield : la maîtrise de SRV est totale. Quant à son solo final, difficile de ne pas penser à celui de "Bold As Love"...
Au final ? Un disque plus léger (car trop inégal) que le précédent - mais où SRV présente des qualités d'écriture absentes de ses premiers essais : "Ain't Gone 'n' Give Up On Love" et "Life Without You" ne sont pas que les compositions d'un guitariste virtuose, ce sont aussi les compositions d'un musicien pouvant faire preuve de beaucoup de sensibilité. Ainsi que Santana le dira par la suite, il ne reste plus à SRV qu'à trouver sa voie.
Face 1
1. Say What! - 5:23
2. Lookin' Out The Window - 2:48
3. Look At Little Sister - 3:08
4. Ain't Gone 'n' Give Up On Love - 6:07
5. Gone Home - 3:07
Face 2
1. Change It - 3:57
2. You'll Be Mine - 3:46
3. Empty Arms - 3:03
4. Come On (Part III) - 4:31
5. Life Without You - 4:28
Personnel :
Stevie Ray Vaughan - Guitare, chant, batterie
Tommy Shannon - Basse
Chris Layton - Batterie
Reese Wynans - Orgue Hammond, piano
Joe Sublett - Saxophone
"Soul To Soul" marque une rupture dans la carrière de SRV : le power trio des débuts fait place à un quartet, avec l'arrivée de Reese Wynans aux claviers. Comme Tommy Shannon, le CV de Reese Wynans avait de quoi retenir l'attention de SRV : avant que Dickey Betts et Berry Oakley ne partent former l'Allman Brothers, ils jouaient au sein de The Second Coming, un groupe où Wynans officiait aux claviers. Avec Joe Sublett au saxophone sur les blues texans, il va sans dire que cela donne à "Soul To Soul" une couleur très différente de celle des deux premiers albums.
A la sortie du LP, SRV n'était pas tout à fait satisfait du son de l'album : "J'aime beaucoup ce disque mais la qualité audio aurait pu être meilleure. A l'origine, il était mixé de façon nettement plus forte." La production de "Soul To Soul" n'est effectivement pas son point fort, mais il importe de remettre l'album dans son contexte : dans le néant abyssal de la production des années 80, "Soul To Soul" était un bol d'air frais. Comparé aux albums contemporains d'Eric Clapton (les pires !), "Soul To Soul" est un disque de puriste... Il n'empêche : "Soul To Soul" est souvent considéré comme l'album studio le plus faible du guitariste.
L'album s'ouvre par "Say What!", un blues où l'influence Hendrixienne est écrasante : SRV reprend à son compte l'héritage du Voodoo Chile, notamment au travers de ses longs tirés, prolongés par un feedback modulé via le levier de vibrato. L'usage de la wah wah, dont la qualité est presque vocale, renforce l'impression d'un 12-bar blues (presque) instrumental dédié au créateur d'"Electric Ladyland". A défaut d'être originale, l'interprétation de SRV est techniquement remarquable.
Les deux titres suivants, l'un signé par son ami Doyle Bramhall ("Lookin' out the Window"), l'autre une reprise de Hank Ballard ("Look at Little Sister") sont d'inspiration très proche. A savoir un blues texan carré, efficace - mais pas très profond.
"Ain't Gone 'n' Give Up On Love" est d'un tout autre niveau. C'est l'une des plus belles compositions du guitariste, où il fait preuve de beaucoup de subtilité. Son chant, très posé, est ici très réussi. Son solo de guitare est excellent, mais à l'image de ses parties de guitare sur "Say What!", il pose tout de même problème non seulement en terme d'originalité, mais je serais même tenté de dire en terme de personnalité : on est à la limite du plagiat des grands chorus d'Albert King.
Le groupe s'attaque ensuite au "Gone Home" d'Eddie Harris... et montre une fois encore la versatilité du talent de notre homme. SRV est tout à fait excellent dans ce registre de guitariste de jazz pré-Hendrixien, avec un phrasé exceptionnel.
"Change It" est une autre composition de Doyle Bramhall, où la tension est quasi permanente. L'interprétation de SRV est très bonne, mais le mixage n'est certainement pas à la hauteur de la performance : le son manque d'ampleur. On peut comprendre la déception de SRV...
"You'll Be Mine" est la seconde reprise d'Howlin' Wolf du guitariste : il maîtrise ce style nettement moins que celui d'Albert King. Sa version est correcte, mais il colle trop à la version originale vocalement : le vieux loup est inégaliable dans ce registre. Le son de caisse claire de Layton est malheureusement très daté...
SRV a essayé différents arrangements sur "Empty Arms" : celui-ci est très léger, d'une tout autre nature que celui de la version publiée sur "The Sky Is Crying". C'est le seul titre où joue sur la Gibson avec la quelle il pose sur la pochette. La guitare rythmique sonne d'ailleurs comme un orgue (sans doute en la faisant passer par une Leslie). A noter que SRV joue aussi de la batterie sur ce titre... mais son son n'est pas meilleur que celui de Layton !
Il reprend ensuite le "Come On (Pt.III)" d'Earl King - mais dans la version du Jimi Hendrix Experience. Elle est assez moyenne : elle manque d'énergie à mon sens, sans doute à cause de Chris Layton, qui - décidément - joue très mal dans ce style. Quant au solo de SRV, il est pompé à 70 % sur celui de Jimi : c'est un peu scolaire, d'autant que la flamme du Voodoo Chile est ici un peu éteinte.
L'album se termine par "Life Without You", l'une des plus belles compositions de SRV. C'est un autre titre où l'influence de Hendrix est très présente (surtout celui d'"Axis: Bold As Love"), mais l'influence est ici parfaitement digérée : ce n'est ni de la copie, ni du réchauffé. C'est au contraire une ballade très émouvante, personnelle, servie par un chant remarquable. Le jeu de guitare rythmique de SRV est dans le prolongement des parties de Jimi influencées par Curtis Mayfield : la maîtrise de SRV est totale. Quant à son solo final, difficile de ne pas penser à celui de "Bold As Love"...
Au final ? Un disque plus léger (car trop inégal) que le précédent - mais où SRV présente des qualités d'écriture absentes de ses premiers essais : "Ain't Gone 'n' Give Up On Love" et "Life Without You" ne sont pas que les compositions d'un guitariste virtuose, ce sont aussi les compositions d'un musicien pouvant faire preuve de beaucoup de sensibilité. Ainsi que Santana le dira par la suite, il ne reste plus à SRV qu'à trouver sa voie.
Re: Stevie Ray Vaughan And Double Trouble : Soul To Soul (1985)
Say What! : et ça commence plutôt bien avec ce titre explosif, qui ne peut que rendre heureux ! Wha-wha généreuse, orgue survolté, tirés bouillants, ambiance festive, bref un grand tourbillon hendrixien qui met la banane et la patate !
Lookin' Out The Window : part sur une belle intro, suivie par la voix de SRV que je trouve plus mature. Mais le titre est assez vide !!! On se fait chier, quoi !
Look At Little Sister : on a presque l'impression d'être sur le même titre, mais sur une seconde partie !!!!! Encore une fois on se fait un peu chier, même si le saxo puis la guitare nous font le grand jeu... C'est assez classique, et il n'y a pas de quoi se relever la nuit... même dans les années 80' franchement !
Ain't Gone 'n' Give Up On Love : un blues, encore un...
Oui mais un blues des années 80' ! Ah oui donc c'est mieux ?
Ben non.
SRV chante d'une façon posée ou alors complètement "je m'en foutiste" ! Le son de guitare manque franchement d'originalité, voire de subtilité. Loin de dire que SRV s'applique, je pense plutôt qu'il ne s'est pas foulé ! Je ne ressens pas d'émotion à l'écouter jouer et chanter !
Pour moi ce titre est à chier ! Jouer le blues comme ça c'est comme faire l'amour sans y être !
Gone Home : la touche jazzy, que l'on avait déjà aperçue sur l'album précédent. SRV est bluffant dans ce domaine. Son jeu est toujours intéressant, allant vers l'essentiel avec un son très pur et un touché remarquable. Un titre somptueux, délicat, et rafraichissant.
Change It : Le titre ne manque pas de patate et SRV se montre plutôt convaincant à la guitare (et presque au chant) mais il manque un truc...
Je crois que le plus gros défaut de ce titre c'est son emplacement sur l'album... Juste après la très belle touche jazzy, il sonne vraiment ringard, comme si finalement au niveau son et production il était vraiment raté... Si on l'écoute isolé des autres titres, il passe déjà beaucoup mieux.
You'll Be Mine : Une intro qui annonce la couleur : ça va déménager ! Pourtant très vite, le titre stagne dans son jus !!! On a même l'impression que SRV a du mal par moment ! C'est dommage, et le titre finalement ne décollera jamais ! Le déménagement ça sera pour plus tard... enfin on l'espère !
Empty Arms : difficile de définir le style ! On a l'impression d'être toujours en déphasé avec la rythmique ! C'est limite nauséeux.
Un titre assez banal finalement, qui ne relèvera pas le niveau de l'album qui sombre petit à petit dans la misère ! SRV aura beau servir un solo très propre, cela reste trop classique pour vraiment m'émoustiller le citron !
Come On (Part III) : Comment avoir osé ! C'est faible, et même pas original... bref sans intérêt !
Life Without You : et pour finir, un titre un peu soul, assez beau, voire très classe, et dans un esprit hendrixien qui pourrait tendre vers l'hommage (ENFIN !).
SRV est appliqué au chant, qui convient très bien. Ses parties de guitares, subtiles, délicates, hendrixiennes, illuminent le titre. Sans copier, il apporte sa pierre à l'édifice et dans un superbe solo final, au son personnel (mais moins dans le choix des notes, très proche comme le précise ayler, de Bold As Love), il m'a enfin touché !
Conclusion : encore une déception ! Quelques bons titres, mais un album encore une fois très inégal et loin d'être indispensable...
Années 80' ou pas, je n'ai jamais compris la folie SRV !
Lookin' Out The Window : part sur une belle intro, suivie par la voix de SRV que je trouve plus mature. Mais le titre est assez vide !!! On se fait chier, quoi !
Look At Little Sister : on a presque l'impression d'être sur le même titre, mais sur une seconde partie !!!!! Encore une fois on se fait un peu chier, même si le saxo puis la guitare nous font le grand jeu... C'est assez classique, et il n'y a pas de quoi se relever la nuit... même dans les années 80' franchement !
Ain't Gone 'n' Give Up On Love : un blues, encore un...
Oui mais un blues des années 80' ! Ah oui donc c'est mieux ?
Ben non.
SRV chante d'une façon posée ou alors complètement "je m'en foutiste" ! Le son de guitare manque franchement d'originalité, voire de subtilité. Loin de dire que SRV s'applique, je pense plutôt qu'il ne s'est pas foulé ! Je ne ressens pas d'émotion à l'écouter jouer et chanter !
Pour moi ce titre est à chier ! Jouer le blues comme ça c'est comme faire l'amour sans y être !
Gone Home : la touche jazzy, que l'on avait déjà aperçue sur l'album précédent. SRV est bluffant dans ce domaine. Son jeu est toujours intéressant, allant vers l'essentiel avec un son très pur et un touché remarquable. Un titre somptueux, délicat, et rafraichissant.
Change It : Le titre ne manque pas de patate et SRV se montre plutôt convaincant à la guitare (et presque au chant) mais il manque un truc...
Je crois que le plus gros défaut de ce titre c'est son emplacement sur l'album... Juste après la très belle touche jazzy, il sonne vraiment ringard, comme si finalement au niveau son et production il était vraiment raté... Si on l'écoute isolé des autres titres, il passe déjà beaucoup mieux.
You'll Be Mine : Une intro qui annonce la couleur : ça va déménager ! Pourtant très vite, le titre stagne dans son jus !!! On a même l'impression que SRV a du mal par moment ! C'est dommage, et le titre finalement ne décollera jamais ! Le déménagement ça sera pour plus tard... enfin on l'espère !
Empty Arms : difficile de définir le style ! On a l'impression d'être toujours en déphasé avec la rythmique ! C'est limite nauséeux.
Un titre assez banal finalement, qui ne relèvera pas le niveau de l'album qui sombre petit à petit dans la misère ! SRV aura beau servir un solo très propre, cela reste trop classique pour vraiment m'émoustiller le citron !
Come On (Part III) : Comment avoir osé ! C'est faible, et même pas original... bref sans intérêt !
Life Without You : et pour finir, un titre un peu soul, assez beau, voire très classe, et dans un esprit hendrixien qui pourrait tendre vers l'hommage (ENFIN !).
SRV est appliqué au chant, qui convient très bien. Ses parties de guitares, subtiles, délicates, hendrixiennes, illuminent le titre. Sans copier, il apporte sa pierre à l'édifice et dans un superbe solo final, au son personnel (mais moins dans le choix des notes, très proche comme le précise ayler, de Bold As Love), il m'a enfin touché !
Conclusion : encore une déception ! Quelques bons titres, mais un album encore une fois très inégal et loin d'être indispensable...
Années 80' ou pas, je n'ai jamais compris la folie SRV !
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Stevie Ray Vaughan And Double Trouble : Soul To Soul (1985)
Le plus faible d'SRV ? Sans aucun doute.
Life Without You reste quand même une sacrée claquee, même s'il exagérait en Live sur ce titre (des vesions de plus de 15 Minutes, bon... voilà)
Life Without You reste quand même une sacrée claquee, même s'il exagérait en Live sur ce titre (des vesions de plus de 15 Minutes, bon... voilà)
Tiger- Messages : 2058
Date d'inscription : 03/08/2011
Age : 27
Localisation : 77
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